« Bon, je crois que nous sommes fixés, il s’agit bien d’eux, ils ont réagit comme à leur habitude. Un doloris suivit d’une séance de pelotage ! Bon on va vous laisser finir ! »

Ils laissèrent derrière eux deux jeunes hommes passablement débraillés, à présent conscients de ce qu’ils allaient faire.

Chapitre 21 : La Salle sur Demande

Après quelques minutes de silence où la tension était palpable, Harry sortit. Draco s’attendait à recevoir un coup, une parole blessante, un geste. A tel point que quand son mari le dépassa, sans un regard, son corps précédemment crispé dans l’attente, se détendit. Au moins, leurs réactions n’auraient pas été feintes ou simulés comme leurs étreintes. Quoique, Draco tentait à présent de séduire son lion sans toutefois le brusquer. Chose délicate quand on savait à quel point le Garçon Qui A Survécu était prude et innocent en matière de sentiments amoureux. Une fois sorti de la salle, Harry s’adossa à la porte et reprit contenance. Une fois que les deux mangemorts les avaient à nouveau laissés, le Survivant avait réalisé d’une part la position dans laquelle on l’avait trouvé, puis les implications dû à cette même position avant de s’éloigner du corps contre le sien. Il ne réalisait même pas qu’il avait berné les serviteurs du Lord trop occupé à calmer sa respiration encore saccadée et à rajuster ses vêtements. Puis une envie de frapper le blond en face de lui, l’avait tiraillé ainsi que le besoin de reprendre ses lèvres  et de finir ce qui fut commencé. Et ce besoin là était imprimé dans son corps et son cœur. Mais des deux maux, il préféra la fuite. Adieu le Gryffondor, courageux et preux, il avait laissé son coté Serpentard ressurgir. Car entre les bras de son mari il perdait pied, il ne pouvait réfléchir, il ne faisait que ressentir… Et puis depuis leur conversation de l’autre jour ils avaient un accord.

Flash back 

« Malefoy ! Qu’est ce tu fous là ? » Fit l’anciennement endormi, les yeux toujours embués de sommeil.

« Je te rappel Potter, que nous sommes à Poudlard et que c’est le directeur qui nous a assigné dans cet appartement » réplica Draco, désamorçant le conflit qui se profilait.

« Ah ! J’avais oublié ! » Accorda le brun, en ayant la décence de rougir.

« Bon Potter ! Mettons au clair certaines choses afin que notre séjour ici soit tolérable ! »

s’exclama Draco.

Le blond se leva et se rendit dans la salle de bain afin de se prendre une douche et s’habiller. Avoir une conversation en boxer avec Potter dans un lit était impossible. Lorsqu’il sortit, il était vêtu avec les idées ancrées sur les objectifs de la discussion, il rejoignit Harry. Celui-ci, s’était également vêtu et l’attendait apparemment posé contre le mur, dans une position soit disant nonchalante mais dont la crispation démentait.

« Bon commençons Potter ! Premièrement pour que notre séjour se passe au mieux il faut arrêter de se sauter à la gorge ! Je suis prêt à faire des efforts si tu y mets du tien ! Nous sommes dans la même galère ! » Fit l’héritier Malefoy, en laissant son habituel au placard.

« Ok Malefoy sur ce point je suis d’accord » fit le brun.

« Deuxièmement, il faudrait que tu me fasse confiance et me confie ce que nous recherchons afin que je t’aide »

La seule réponse qu’il reçut fut un regard noir.

« J’ignore ce que nous cherchons… juste que cela doit avoir de la valeur aux yeux de Voldemort… un objet appartenant aux fondateurs par exemple… » Fit le brun, comme si chaque mot lui arrachait la gorge.

« Tu n’as pas plus d’information Potter ? » demanda le faux Karev Helinski.

Cette fois, un simple grognement lui parvint, très expressif ces Gryffondors.

« Bon… Et troisièmement à propos de nos apparences, je propose de gardait nos apparence en permanence sauf ici, bien sur » déclara le véritable Serpentard, incertain, hésitant à aborder ce sujet.

Un hochement lui répondit.

« Mais dis moi Malefoy, est ce obligatoire que tu sois si attentionné en temps que Karev Helinski ? » fit le garçon aux yeux émeraudes, en crachant presque le mot attentionné.

« Potter combien de fois devrons nous t’expliquer que j’agis exactement comme le vrai Karev ! Il est effroyablement attentionné et doux envers son mari. Nous n’avons pas le choix ! Pour être plus prudent, nous ne reprendrons nos apparences que dans cette pièce…Qu’en penses-tu ? » Demanda Draco.

« Bien ! Mais une fois dans cette chambre tu ne pose plus tes sales pattes sur moi » concéda le mari avant de se diriger vers le tableau pour se rendre au petit déjeuner.

Le blond se dirigea dans la même direction

‘Si je veux le séduire c’est pas gagné’ pensa Draco, avant d’avaler la potion du Polynectar et de s’engouffrer par l’ouverture dans les couloirs de Poudlard à la suite de son preux chevalier.

Fin du Flash Back

Et le temps passa, toujours de la même façon, pour nos héros. Ils allaient en cours jouaient leurs rôles, fouiller les innombrables pièces du château, en vain et une fois la nuit tombés se rendaient dans le bureau du directeur afin de s’entrainer. Entrainement qui consistait à apprendre à se défendre et pas que magiquement. Combat à l’arme blanche, duel, occlumentie, magie noire tel était le programme. Ainsi lorsque le couple rentrait, la fatigue les empêchaient de faire ne serait ce que penser. Une fois au lit, ils sombraient dans les bras de Morphée avant de se lever pour une nouvelle journée.

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Un soir alors qu’ils revenaient d’un de leurs séances d’Occlumentie avec le maître des potions, ils rencontrèrent au détour d’un couloir Lord Voldemort lui-même. En l’apercevant, la première chose que Harry aurait faite en temps normale aurait été de l’attaquer. Mais en temps qu’héritier de la famille Prince, son devoir consisté a honoré cet homme. Le Gryffondor fit alors quelque chose qui le répugna, il s’inclina devant Tom Jedusor, lui qui ne l’avait jamais fait.

« Tiens mais ne serais ce pas le jeune Prince ainsi que son mari» fit Tom en l’apercevant.

« Maitre » fit le directeur, venant à leurs rencontres, sentant sa marque chauffer à l’approche de son maître.

« Severus, justement » fit le mage noir avant de se tourner à nouveau vers le couple toujours incliné comme soumis : « Lestrange m’a tenu informé de ses récents agissements. J’espère ne pas vous avoir blessé d’avoir dû vérifier vos identités, jeunes hommes » minauda le sang mêlé.

Un court instant, une lueur d’étonnement passa dans le regard de Rogue, visiblement il n’était pas au courant de ce test.

« Assurément maître » répondit Karev.

Le descendant de Salazar s’approcha, alors, lentement d’Harry et lui saisit le menton.

« J’espère pouvoir te compter bientôt dans mes rangs, Prince. Un sang pur comme toi serait un atout précieux ! Bien entendu ton mari aussi ! » Fit Tom.

Soudain la cicatrice de Harry déjà chauffer par la proximité de cet homme, le brula au contact de ses mains, il dut serrait les dents pour ne pas le monter.

 « Etrange, j’ai cru sentir Potter effleurer mon esprit» fit le Lord en se redressant.

La séance d’occlumentie avait affaiblit les défenses du Survivant. Le touché du mage noire fut ce qui brisa ses dernières rempares, laissant son esprit exposé. Toutefois le mage noir ne sembla pas faire le rapprochement entre Alexander et Harry. Celui-ci profita pour recréer les barrières autour de son esprit, non sans un certain effort. « Prince ! Helinski ! Au plaisir de vous voir bientôt parmi nous ! Severus ! » Déclara le Lord avant de prendre la direction du bureau suivit par son actuel directeur.

Lorsque les deux personnes disparurent à un angle de mur, nos deux héros se détendirent enfin. L’esprit d’Harry marchait à plein régime sur les raisons de la présence de son pire ennemi à l’école de sorcellerie.

Et soudain il réalisa.

Pourquoi n’y avait il pas penser plus tôt ? Cela lui semblait logique à présent ! Où Voldemort aurait pu cacher un objet en allant rencontrer le directeur pour lui demander le poste de professeur de DCFM….Lui qui connaît Poudlard aussi bien… Où lui avait mis son livre de potions, pour le mettre hors de vue, après l’incident du Sectusempra dans les toilettes de Mimi Geignarde…Une seule pièce…la salle sur demande…

Harry s’élança vers le étage suivit d’un Draco qui ne comprenait pas ce qui se passait.

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C’est ainsi qu’ils s’étaient retrouvés, lui et Draco, dans cette  salle aussi vaste qu’une cathédrale. Où filtrait à travers de haute fenêtre, des rayons de lumières sur ce qui ressemblait à une ville aux immenses murailles, d’objets cachés par des générations d’occupants de Poudlard. Il y avait des allées, des rues même, bordés de meuble cassés ou endommagés, entassés en piles vacillantes, relégués là pour dissimuler peut être les effets de mauvaises manipulations magiques ou entreposés par des elfes de maison fiers de leur château.

« Là, il est là » fit le brun.

Aucun des deux ne savaient que chercher juste que l’objet devait avoir une certaine signification aux yeux du Lord. Et c’est à ce moment que Harry avait ressenti cet étrange sentiment, tout ses sens le pousser vers ce placard couvert de cloques sur lequel reposait le sorcier de pierre ébréché dont la tête portait une perruque poussiéreuse et une ancienne tiare. Pourquoi ce sentait il attirer vers cette direction ? Pourquoi savait il que ce qu’il cherchait été là plutôt qu’ailleurs ? Pourtant lorsqu’il avait été dans la grotte avec Dumbledore il n’avait pas senti cet appel … cette attraction… Il s’approcha doucement, les sens en alerte et tendis sa main vers le diadème. Pourquoi cet objet en particulier, il n’aurait su dire, il le savait c’est tout et cette vérité était encré au plus profond de son être. Le diadème ressemblait toujours à une ancienne tiare aux couleurs délavées.

Puis au bout d’un certain temps, il fut tiré de sa contemplation avec sursaut par une main sur son épaule. C’était Malefoy qui voyant que le brun restait immobile était venu à sa rencontre. Son regard se posa sur l’objet au creux des mains de son mari.

« C’est ce que nous recherchons ? » demanda le blond.

« Je l’ignore » souffla Harry, n’ayant d’yeux que pour son trésor.

« Comment ça tu l’ignores Potter ! » s’exclama Draco, tout en arrachant l’objet des mains de son interlocuteur.

Cependant à peine son épiderme toucha le diadème que l’objet le brula. Potter reprit l’objet toujours fasciné par celui-ci.

« Potter, allons voir le directeur, quelque chose va de travers » fit le blond avant de saisir le brun et de le trainer devant la gargouille, de murmurer un vague ‘magie blanche’ et de s’engouffrer dans les escaliers à peine eussent ils été accessibles.

« Parrain, on a un problème » fit le sang pur.