- C’est totalement inadmissible ! Comment a-t-il put faire ça ?! - Solo, calme-toi. Il faut qu’on appelle Maman. Ils étaient tous dans l’appartement de Solo, assis sur le canapé, le fauteuil, les chaises, par terre également. Ils avaient soigner un peu mieux la natté qui était désormais assis entre Heero et la table basse, par terre, avec les jambes de son homme, qui était sur le fauteuil, de chaque côté de lui. Duo prit la parole : - Appelle-la. On verra pour la suite. Solo acquiesça et prit son téléphone fixe, il composa le numéro et alluma le haut-parleur dès qu’il eut les premières tonalités, puis il attendit que sa mère décroche : - Allô ? - Maman, c’est Solo. - Bonjour, mon grand ! Comment va-tu ? - Moi bien. Mais je n’en dirais pas autant des jumeaux. - Pardon ? Que ce passe-t-il ? - Est-ce que tu as la possibilité de venir à l’appart’ ? - Solo, explique-moi ! - M’man, c’est important. Il faut que tu vienne. - … D’accord, je serai là dans 30 minutes. - Merci maman Tous les autres étaient partit avant l’arriver d’Hélène, ne restait plus que Solo, qui lui expliqua ce qui c’était passé : - Tu raconte n’importe quoi ! - Il n’y a pas d’autre explication. Et tu n’es même pas rentrée à la maison. - Je ne vois pas ce que ça aurait changé. - Ça aurait changé qu’il ne se serait pas fait frapper ! Pourquoi avoir accepter de retourner à ton boulot alors que tu était en congé ? - C’était important ! Solo, tu ne vas pas me dire ce que je dois faire ! Tu n’as aucune preuve que c’est Daniel qui a fait ça ! Tu n’en sais rien. Solo prit son manteau et sortit son dictaphone ; il lui fit écouter toute la conversation, surtout certain passages : « Il n’a qu’a aller se faire soigner, c’est contre-nature ! » « Ce n’est pas une petite peste comme toi… » - Ce n’est pas possible, Solo, dis-moi que ce n’est pas vrai ! - Non, Maman, c’est ce qui c’est passé. Hélène avisa le fauteuil et s’effondra dedans, des larmes perlaient dans ses yeux. Elle répétait inlassablement : - Non, c’est impossible, pas lui, pas ça, impossible… Solo s’assit sur l’accoudoir à son côté, passa un bras autour de son épaule et commença à la consolée. - Calme-toi Maman, s’il te plait. - Mais… Mais, Solo… qu’est-ce que je vais faire… ? Et les jumeaux ? Est-ce qu’ils vont me pardonner ? - Te pardonner de quoi, Maman ? qu’est-ce que tu as à te faire pardonner ? - Mon erreur, Solo, mon erreur… - Oh, Maman, ils ne peuvent pas t’en vouloir, ils ne sot pas comme ça. Par contre, ils lui en veulent à Lui, et c’est normal. - Ils ne sont pas là ? Je croyais qu’ils étaient avec toi. - Non, ils sont partit chez « leur homme », comme ils disent tous les deux, pour souffler. Ce n’est pas qu’ils ne désiraient pas te voir, mais ils ont préféré que je t’explique d’abord, sans qu’ils interviennent. Ils sont très remontés tu sais. Hélène eut un pâle sourire. Elle ferma les yeux un instant en respirant calmement. Puis prenant une grande inspiration, elle réouvrit les yeux. - Bon ! Alors il faut que j’aille parler à Daniel, qu’on s’explique, et vite. C’est inadmissible ! il faudrait même que l’on porte plainte - S’il le faut, oui. Mais tu ne crois pas que c’est peu, ce que nous avons contre lui… ? Une conversation sur dictaphone ne constitue pas une preuve vraiment tangible. [1] - Mmh… C’est vrai… Tu sais, maintenant qu’il a montré sa nature dans son entièreté… et j’ai compris ma bêtise il y a quelques semaines… - Ah bon ? - J’ai fini par remarquer qu’il ne s’intéressait pas à grand chose, à part à la télé et à la bière. Pas même à moi, tu sais… Et maintenant j’apprend qu’il est homophobe, peut-être même raciste, qui sait… et qu’il a battu mon fils et frapper ma fille… Non, je ne supporterai pas cela. Vont-ils bientôt revenir ? Solo regarda sa montre - Je ne sais pas. Je pense qu’ils vont dormir ici, mais il faudrait que tu règle les choses avec Daniel… - Tu crois que je pourrais passer les voir ? - Peut-être, il faudra voir à ce moment-là. - D’accord… Je vais rentrer… Je vais aller discuter avec Daniel. - Tu devrai faire attention à lui, si il a oser frapper Duo comme il l’a fait, je le m’attend pas à ce qu’il t’épargne, surtout vu l’état dans lequel il était quand on est parti - Attend, attend, tu m’as juste expliquer qu’il l’avait frappé ! De quel état parle-tu ? - Il venait de cuver, Maman. C’est un alcoolique fini… et … - Et quoi ? Qu’y a-t-il d’autre ? Répond ! - Il… J’ai trouvé… C’est que… j’ai trouvé une seringue, quand j’ai rangé… - Une… Non, pas jusque là… ? Il n’a pas pu me faire ça ! Hélène sentait la colère l’envahir. Ses yeux bleu-violet se tintèrent, Solo savait qu’en ces moment-là, il ne valait mieux pas être le destinataire de cette colère, car on en ressortait rarement entier… Il vit sa mère se lever, furibonde, et prendre son manteau, il se doutait que ça allait chauffer pour le matricule du « petit ami », il se décida à accompagner sa mère, qui lui demanda d’appeler, accessoirement, les autorités. Ça allait sérieusement faire mal… Heero et Duo marchaient tranquillement, main dans la main, sur la grande allé principale du parc de la ville. Ils discutaient calmement des événement passés. - Tenshi, tu es sûr que ça va ? - Hee-chan, ça fait quinze mille fois que tu me le demande, oui, je vais mieux, même si j’ai encore un peu mal, mais ça va, puisque tu es avec moi. - Tu sais que je m’inquiète pour toi. Est-ce que tu as eut les messages que je t’ai envoyé ce week-end ? - Des messages ? Ah, bah, non, j’ai pas pût, il m’a confisquer mon portable, alors j’ai rien pût recevoir - Si j’avais sût… - Me dis pas que t’a grillé ton crédit… pour moi ! - Hn… si mon ange. J’ai tout dépenser en un week-end, rien que pour toi. Ça prouve à quel point je tiens à toi, non ? - Oh, Heero ! Duo s’arrêta et regarda le japonais avec des yeux si remplis d’amour que Heero crut qu’il allait être submerger par la vague. Le natté lui sauta au cou pour l’embrasser passionnément. Plusieurs passants autours sourirent, d’autre s’écartèrent rapidement, mais les deux amoureux n’en avaient cure, ils avaient l’habitude. Se séparant à regret, Heero garda ses mains autour de la taille de Duo, qui avait les siennes dans les cheveux ébouriffés du japonais. Les lèvres de Heero picorèrent un peu celles de l’américain. Mais, encore une fois, le ventre de l’américain lança un appel de détresse, ce qui fit rigoler son propriétaire et grogner le japonais. Heero prit la main de Duo et l’emmena vers une crêperie. Duo sauta de joie quand son métis lui annonça qu’il lui offrait un dîner. Ils entrèrent, main dans la main, on les accueillit avec sourire et on les installa à une table un peu à l’écart, comme ils le souhaitaient. Ils commandèrent une galette pour eux deux qu’ils mangèrent les yeux dans les yeux, puis un dessert glacé chacun. Après avoir payé et être sortis, ils retournèrent dans le parc pour une petite heure de ballade encore. Ils finirent par rentrer à l’appartement de Solo. Heero le laissa devant la porte, non sans un dernier langoureux baiser et promesse d’amour. Duo, en entrant, remarqua qu’il n’y avait personne. Il alla prendre une douche, qu’il aurait voulu avec son Hee-chan, avant de faire un brin de vaisselle et aller se coucher. Il n’entendit ni sa sœur, ni son frère renter. Duo : Bon, et il va se passer quoi après ? Zéphis : Tu verras, tu verras… Heero : Tu le sais au moins… ? Zéphis : Oui, je vois comment le chap 13 va se dérouler… sourire sadique Duo : Je craint le pire… Zéphis : Tu peux, tu peux… le 13, pour une fois, ne vas pas te porter chance… Duo : Hee-chan, o’scour !!!!! Heero: Viens là Tenshi, je vais te consoler. Zéphis : Maintenant qu’ils sont partit faire des trucs (pervers !!), je pourrais avoir des reviews… ? Parce que je sens, je sais pas pourquoi, que vous allez me tuer à la fin du chap 13… [1] Il me semble bien que ce sont les preuves écrites qui ont plus de force que l’oral. |