- Bon, Duo, raconte, comment ça s’est passé ? Parce que ça fait près de deux semaines et à cause des examens blancs tu ne nous n’as toujours rien dit.

- T’as raison Kat, je vais vous dire. Bon, il faut que je me fasse au mec de ma mère… Il est pas commode. Il s’appelle Daniel… je sais plus comment ! Dès le premier soir, ça a été la guerre. Il n’a pas supporter mes goûts vestimentaire, alimentaire, télévisuels, musicaux et j’en passe. Il a mit quelques jours à me le dire, mais vu la façon dont il m’observait, je ne me suis pas fait d’illusion. Quoi d’autre… ah oui ! Il cuisine comme ses pieds, m’étonne pas vraiment. Il travail dans le bâtiment. D’ailleurs, je crois qu’il travail dans l’un des chantiers dont ton père à fait les plans Hee-chan.

- Vraiment ?

- Je crois bien. On parle pas beaucoup non plus tous les deux, mais j’ai des oreilles. C’est toujours utile ! …

- Autre chose ?

- Bah… Si ! Il est fan de foot, il nous a abonné au câble, il a prit l’option « Sport-Max », donc il a toute les compète etc., et donc tous les matchs de foot… dès qu’il trouve qu’il n’y a rie d’intéressant à la télé, il met du foot, ce qui est arrivé, sur 15 jours, une bonne douzaine de fois, en sachant que je ne m’y suis pas intéressé ces trois derniers jours… Bref, pas le genre de mec que tu aimerai avoir comme père, sauf si tu es un branleur…

- Et bien, mon pauvre Duo. Et tu sais à quoi t’attendre avec la petite amie de ton père ?

- Vaguement. Je m’installe ce soir, mais après, on fera ça le dimanche soir, c’est parce que hier, ils ne pouvais pas, enfin. Je sais qu’elle ne travail pas. Déjà, un point en moins. Sa cuisine n’est pas spécialement bonne, pour le peu qu’elle cuisine apparemment.

- C’est ton père qui cuisinait ?

- Non, ma sœur, ou le traiteur, c’était selon apparemment. Elle n’aurait pas aimé sa voix, à ma sœur. L’Autre non plus d’ailleurs. Je parle de Daniel. Elle ne fait pas le ménage, passe ses journées au bout du fil, ou à se vernir les ongles, pieds et mains, s’achète des truc hors de prix. Enfin, tu vois le genre quoi… J’appréhende ses deux prochaine semaines. Et puis, je vais voir comment elle est avec Myriam.

- Et l’autre… euh… Daniel, c’est ça ? Avec Mimi, comment ça se passe ?

- Pareil qu’avec moi. Il l’a trouver trop peu habillée, alors que tu l connais, elle n’aime pas les mini-jupes et petit top trop courts, toujours en pantalons et T-shirts. Et pis, on est au printemps. Enfin bref ![1] Donc, côté vestimentaire, ça ne va pas. Il n’aime pas non plus sa cuisine. Il lui en a même interdit l’accès, pour autre chose que prendre son goûter, comme si elle en prenait, alors elle n’y va plus du tout… Si notre mère l’en avait pas empêcher, gentiment, ils nous aurait même virer nos CDs pour nous refiler de vieux machin d’avant la 2ème Guerre Mondiale… Ah oui ! et comme je te l’ai dit, il ne supporte pas sa voix, il trouve qu’elle chante faux, qu’elle ne sait pas joué… Il ne m’a pas entendu ni chanter ni jouer, on va voir ce qu’il va dire.

- Mais tu chante et joue très bien, toi aussi !

- Moins bien que Mimi. Il ne doit pas avoir l’oreille musicale, il chante comme une casserole, lui, par contre…

- Tu exagère, tu ne trouva pas ? ils ont peut-être des qualités…

- Elles sont bien cachées alors. Je te jure Quatre, lui ne sait rien faire, passe son temps devant la télé avec de la bière, et elle apparemment, c’est une…

- Tu exagère, c’est bien ce que je dis !

- Peut-être, mais je préfère exagérer que les idolâtrer, la chute fait moins mal.

Le petit blond hocha la tête. Il savait que quand les jumeaux déclaraient la guerre à quelqu’un, ils allaient jusqu’au bout. Il avait pu le remarquer il y a quelques année, quand Réléna s’était trop intéressée à Heero. Duo lui avait fait la guerre ouverte dès qu’elle l’avait approché. Et il ne l’avait pas lâcher jusqu’à ce qu’elle se détourne de lui, alors que les deux garçons sortaient ensemble depuis quelques temps. Quatre savait donc à quoi s’attendre. Et il plaignait Daniel et Marielène… enfin, un peu.

En vérité, les quatre garçons étaient assis sur un coin d’herbe de la cour de complexe de facultés[2]. Ce n’était pas souvent qu’ils pouvaient déjeuner ensemble, ils en avaient profité. Heero était adossé à un arbre. Duo était allongé, la tête sur une de ses cuisses et une de ses main sur le torse. Quatre était assis entre les jambe de son homme, dos contre torse. Trowa était contre le grillage entourant de ses bras son ange blond. Ils étaient face à face et seuls l’américain et l’arabe avaient parler depuis e début, le japonais et le français les écoutant religieusement.

La sonnerie retentit, Duo et Quatre soufflèrent bruyamment tandis que Heero et Trowa les relevait fermement. Chacun s’en alla à son cours, non sans un baise de l’autre. Puis, la fin des cours, et de la journée, arriva pour les uns. Les autres, une dernière heure de cours les attendait. Heero, Réléna, Dorothy, Trowa et Hilde allèrent dans un coin patienter que les trois derniers sortent de leurs cours. Les garçons assis à même le sol, dos contre un banc, sur lequel étaient les files, ne voulant qu’une chose, que Duo et Quatre viennent rapidement. L’heure passa. Le reste du groupe arriva par petit bout. Discutant encore une dizaine de minutes autour du banc, ils se séparèrent pour se retrouver le lendemain.

Duo se dirigea vers la maison de la petite amie de son père, il savait où s’était pour avoir plusieurs fois raccompagner sa sœur la première semaine. Il fit tourner la clé puis entra, découvrant la demeure. Il fut accueillit par Marielène, qui tenta de le mettre en confiance, et sans doute gagner son amitié, en lui faisant visiter l’habitation, un peu plus petite que celle de sa mère, mais somme toute très coquette en apparence. A l’image de sa propriétaire… ? Allez savoir. La chambre qu’il devait habité 2 semaines sur quatre comprenait un lit une place (et demi^^’ parce que une seule place, c’est trop petit…), une armoire/penderie, un bureau et des étagères. Il se dit qu’il allait devoir arranger tout ça et que cela lui prendrait du temps. Il avait déjà une partie des décorations dans son sac ? son sac ? Où était-il ? Il demanda et Marielène lui répondit qu’il était dans le salon. Elle ajouta qu’elle ne savait pas comment il faisait pour avoir un sac de sport et un autre sac pus petit, seulement, alors qu’à elle, il lui aurait fallut bien plus. Duo sentit que la soirée allait être longue, « Vivement que j’aille me coucher » soupira-t-il en pensée. Il alla récupérer ses affaires pour les mettre dans sa chambre. Il déballa quelques uns de ses vêtement, ceux qui resterons tout le temps ici. Puis il pris posters photos et cadres qu’il accrocha avec des punaise, il pensa à noté sur une feuille qu’il lui faudrait également des clous pour ses cadres, car il ne pensait pas que les punaise tiendrait bien longtemps et Marielène n’avait aucune idée de si elle n avait ou non…

Vers 19h30, Marielène l’appela pour le dîner. Il déposa son carton à dessin sur son lit avant de sortir de la chambre. Son père était debout, devant son assiette, en train de respirer le fumet, plutôt spécial, de ce que proposait Marielène. Mikaël, une fois son fils et sa petite amie installés, leur servit de l’étrange ragoût de la femme. Duo avala une fourchette du drôle de plat, et, s’il n’avait eut un minimum de civilité et de respect, aurait tout recraché, tellement le goût ne ressemblait à rien. Le jeune homme jeta un œil sur son père qui ne semblait pas avoir la même réaction que lui car il regardait sa petite amie dans les yeux, il ne devait même pas avoir remarqué le goût bizarre, se dit Duo. Il resta à peine 5 minutes, en essayant tant bien que mal de manger puis prétextant des devoirs en retard, ce qui tait à moiti vrai, il sortit de table, pris deux fruits dans la corbeille de la cuisine et un morceau de fromage et de pain puis monta dans sa chambre en vitesse, laissant son père et sa pseudo belle-mère en tête à tête, parce que c’est pas réjouissant de tenir la chandelle. Une fois dans sa chambre, et après avoir poser fruits et fromage sur son bureau, il s’assit sur la chaise et pris son portable pour envoyer un message à sa sœur et un à Heero, pour lui dire qu’il lui manquait, bien qu’ils s’étaient vu quelques heures auparavant. Il lui raconta le « merveilleux » dîner, son installation qui lui prendrait du temps et qu’il lui manquait plusieurs choses dans sa chambre, du genre ses mangas et romans[3], ses CDs, sa console, sa télé, … lui… Il prit ensuite feuilles et crayons pour dessiner quelque peu.

Une demi-heure après, son père vint le voir :

- Duo ?

- Hein ? … Oui, entre.

Mikaël ouvrit alors la porte, puis la referma derrière lui et s’assit sur le lit à côté de son fils.

- Alors, comment la trouve-tu ? demanda-t-il, de but en blanc.

- Euh… hésita Duo, qui ne voulait pas vexé son père. Tu ne crois pas que c’est un peu tôt. Ça ne fait que quelques heure que je la connais.

- Tu as sans doute raison. Peut-être voudrai-je que tu l’apprécie, avant de vraiment l’accepter… Mais, qu’en pense-tu ?

Le jeune homme compris que son père ne lui parlait pas de Marielène, mais d’autre chose, plus grave.

- Tu connais mon avis, Dad’, tu sais ce que j’en ai pensé, ce que j’en pense et ce que j’en penserai encore[4].

- Mais, Duo, tu sais que…

- Non, s’il te plait, ne relance pas le débat. Vous avez choisit, c’est tout, fin de l’histoire.

Mikaël soupira, puis lui sourit tendrement. Il se releva et lui donna un baiser sur le front tout en l’ébouriffant, ce qui fit râler le natté. Ensuite, il sortit avec un petit rire. Le jeune homme sourit tristement et repris son dessin.

Sur la feuille se voyait un canapé, qu’occupaient un couple, enlacé, heureux. Derrière eux se tenaient un jeune homme aux cheveux mi-long et une paire de faux jumeau, tous deux nattés avec de grands sourires. Mais les trois enfants, car c’est bien ce qu’ils sont pour le couple, avaient un air quelque peu triste.

Duo rêvait. Il rêvait que tout redevienne comme avant ; que ses parents se remette ensemble, comme avant ; qu’ils vivent heureux, comme avant…

Chapitre FINI !!!

Bon, j’admet que je stéréotype à l’extrême Daniel et Marielène, les « pseudo-beaux-parents », mais bon, vous verrez qu’il ne faut vraiment pas les idéaliser.

Bref, au prochain chapitre !!!

Review… ? onegai… !!

[1] grande expression d’une amie du lycée… enfiiinn, bref ! il fallait que je la mette !

[2] je sais pas si ça existe de tels établissements, mais bon, moi c’est comme ça que je le veux, et c’est tout, nah !!

[3] Pourquoi faire de notre Dudulle un inculte… après tout, il a le droit d’aimer lire, non ?

[4] Comme c’est original…