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au 31 Mai 21 :
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Un monde de Bonheur
Par Zephis
Gundam Wing/AC  -  Romance  -  fr
14 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     6 Reviews    
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Le nouveau

Dans une grande maison du lotissement des Lilas, une dispute se faisait entendre, si tant est qu’on s’approche assez près des fenêtres et qu’on comprenne l’américain :

- Tu n’avais pas le droit de nous faire ça !

- Tais-toi ! Tu n’as rien à dire ! Si j’ai décidez que vous deviez rentrer, vous deviez m’obéir, vous n’êtes pas encore majeur que je sache !

- Vivement qu’on le soit ! J’en ai particulièrement marre de vos caprices à papa et à toi !

- Caprices ! Duo, comment ose-tu ?

- J’ose parce que c’est la seule manière de te faire réagir dans ton état actuel ! Vous ne comprenez donc pas ce que ça peu nous faire, à nous ! Vous ne vous en préoccuper pas le moins du monde !

- Détrompe-toi ! Nous avons beaucoup réfléchit avec votre père avant de décidez.

- Laisse-moi rire ! Ah ! Ah ! Ah ! Vous avez décider le nez dans le verre au milieu d’insulte en tout genre ! Duo te l’a dit, vous ne vous occupez pas de nous !

- Myriam, ne t’y met pas toi aussi !

- Je m’y met si je veux ! Parce que ça me concerne aussi !

Et cela continuait entre les jumeaux et leur mère. Solo, l’aîné, était assis sur un fauteuil, attendant que ça se calme, ou qu’il se sente un peu plus concerné .

- Montez tous les deux dans vos chambre ! Immédiatement !

- Nous n’avons pas finit de discuter !

- Si Duo ! La discussion est close ! Allez vous coucher !

Les jumeaux sortirent rapidement de la pièce, furieux. Leur mère s’assit dans le grand canapé, lasse. Elle se servit un énième verre de scotch avec deux glaçons et commença à le boire.

- Alors comme ça, vous voulez divorcer papa et toi[1], dit calmement Solo dans leur langue maternelle.

- Oui, nous allons divorcer, nous attendons la convocation du juge à présent.

- Mais, Maman, pourquoi ?

- Pourquoi quoi, Solo ? Pourquoi nous voulons divorcer ? Pourquoi nous sommes aller voir ailleurs ? Pourquoi nous ne nous aimons plus ?

- Pourquoi dans cet état d’esprit Maman ? Avez-vous seulement réfléchit à ce que peuvent penser Duo et Myriam ? Ou même moi, même si je ne vis plus vraiment ici, vous rester mes parents.

- Toi aussi, tu nous accuses de ne pas prendre soin d’eux ! s’énerva Hélène

- Non, je n’ai pas dit ça, répondit son fils, toujours aussi calme. Je dis que vous n’avez pas pris en compte les répercutions sur leur moral. Ce ne sont pas des objets que l’on peu trimbaler à droite à gauche sans leur demander leur avis. Ce sont des êtres humain, tes enfants qui plus est. Duo avait raison de dire que tu n’avais pas le droit.

- Ça suffit ! Je ne veux plus entendre un seul mot de ta part. tu ne vis plus ici, donc tu n’a plus rien à dire de ce qui se passe dans cette maison !

Et elle se leva, excédée par tant d’incompréhension. Le jeune homme la regarda partir tristement. Non, décidément, il ne comprenait pas pourquoi… Il l’avait su quelques heures auparavant, durant la fête…

 

*** Flash Back ***

 

Le majordome vint leur annoncer que le repas allait être servi, il était 12h30. tout le monde se leva. Solo remarqua son frère et sa sœur se faire un regard entendu puis tourner la tête en sa direction. Il savait ce que cela signifiait. Il hocha discrètement la tête. Tous trois dirent, séparément, à leur tendre moitié d’avancé, qu’ils les rejoignait tout de suite. Les jumeaux s’approchèrent alors de leur grand frère. Duo commença :

- On a pas dormis à la maison cette nuit.

- Ça, j’avais compris quand j’ai vu Myriam arrivée seule avec Zeich. Ils se sont encore engueuler, c’est ça ?

- En fait, c’est un peu plus compliquer cette fois continua la jeune fille.

- Tu sais qu’ils ont souvent parler de se séparer et tout, repris son jumeau

- Oui, mais ça n’est jamais aller bien loin, pas jusqu’… Non ! Ils n’ont pas fait ça !

- Si, mais ils l’ont fait en cachette, nous avons appris hier soir que presque tout était réglé, souffla Myriam

 

*** Fin du Flash Back *** [2]

*** Quelques jours plus tard, au lycée***

 

Comment veut-il qu’il fasse quelque chose de lumineux alors que ses pensées étaient bien plus ombres que l’on puisse s’imaginer… Duo était en cours de dessin et le professeur leur demandait de faire un paysage où ils aimeraient couler des jours heureux avec la personne de leur cœur, présente ou futur. Mais Duo avait bien du mal à se concentrer sur une chose réjouissante. Son paysage se limitait à quelques arbres rachitiques, un ciel gris et une rivière asséchée, autant dire rien de ce que demandait le professeur. Et il le lui fit remarquer :

- Duo… qu’est-ce que c’est que ce paysage… ? Ce n’est pas ce que j’ai demander. Fais quelque chose de plus gai, plus en couleur !

- Peux pas, marmonna le jeune homme

- Pardon ? Excuse-moi, je n’ai pas compris ce que tu as dit, dit le professeur, sincèrement

- Je ne peux pas, répéta-t-il plus distinctement.

- Et pourquoi ? Tout le monde le fait, pourquoi pas toi ?

- Parce que j’y arrive pas ! s’exclama-t-il

- Duo, ou tu me fais ce paysage, ou tu prend la porte, tu es prévenu, lui dit le professeur, s’éloignant

Alors le jeune homme, sans préavis, rangea ses affaires et sortit de la salle en claquant la porte. Le professeur dit aux autres élèves de continuer et sortit pour essayer de retrouver le jeune homme.

 

« Imbécile, tu ne comprends pas ! J’ai pas franchement la tête à voir un paysage idyllique dans mes rêves en ce moment, même si t’es pas censé le savoir. Shit ! M’a trop énervé, et puis, je peux pas rentrer en cours maintenant, j’aurai trop la honte. Où je vais aller ? Infirmerie ? Non, si Sally y est pas, c’est pas la peine. La cour ? Y a personne à cet heure là. Les pions ? Peut-être que Fazia est là… Je vais aller voir. »

 

Le jeune homme partit d’un pas rapide vers le bureau des surveillants. Il entendit derrière lui quelqu’un qui courrait, sans doute le prof de dessin qui voulais lui parler, lui demander de revenir. Il n’en avait rien à faire. Il allongea son pas et arriva en vue du bureau. Derrière lui, le professeur s’arrêta sans doute se souvenant de ses autres élèves et rassurer par la direction qu’avait prise Duo.

Il ouvrit la porte en verre après avoir vu qu’il n’y avait personne. Il s’assit devant le bureau de la surveillante principale, Carole, une femme très gentille et à l’écoute des élèves. Il entendait des voix provenant d’une petite pièce attenante au bureau. Une femme et un homme conclut-il en tendant l’oreille, mais sans aller à chercher à savoir de quoi ils parlaient. Il se perdit dans la contemplation de la baie vitrée derrière le bureau, dont les rideaux à moitié fermés laissaient voir le bâtiment administratif.[3]

La porte s’ouvrit, ce qui fit sursauter Duo, qui ne s’y attendait pas du tout. Le jeune homme se retourna pour voir sortir de la petite pièce une jeune femme d’origine maghrébine, les cheveux court, en bataille, avec des yeux ambres et un corps svelte. La suivant, un jeune homme sans doute asiatique au cheveux noirs d’ébène et des yeux de la même couleur, bridés, un t-shirt sans manches laissant apparaître des bras finement musclés, un jeans taillé semblait-il sur mesure[4]. Ils jetèrent un regard tout deux sur le jeune homme natté et l’asiatique fut surpris de part la longueur de ses cheveux que ce ne fut pas une fille. La maghrébine se tourna alors vers l’asiatique :

- Bon, maintenant que tu sais comment ça marche en théorie ici, Wufei, voici un exemple d’élève que tu devra aidé, dit la jeune femme en désignant Duo

- Fazia, j’ai pas besoin de servir d’exemple ! S’empourpra Duo, tandis que ledit Wufei soulevait un sourcil

- Duo, je te présente Wufei, un nouveau surveillant. Wufei, veux-tu bien aller te promener, je vais parler avec lui.

L’asiatique hocha la tête et sortit par là où était arrivé Duo. Il entendit juste le début de la conversation… mais ça lui suffit à éveillé sa curiosité, pourquoi l’avait-elle désigné comme exemple. Il s’adossa au mur à côté de la porte de sorte que personne au bureau ne le voit, sauf si on le voulait vraiment.

- Alors, qu’est-ce qui t’amène cette fois ? Quel prof a-tu fait enragé ? Commença la surveillante

- Aucun pour une fois. En fait, c’est pas vraiment ma période.

- Tu ne vas pas bien ? Tu es malade ?

- Non, je ne suis pas malade. Mais…

- Tu sais que tu peux me parler, Duo.

- Oui… c’est-à-dire que…. C’est au sujet de mes parents…

- Une autres dispute qui aurait mal tourner ? Demanda la pionne en venant s’assoire à côté de lui.

- Dans un certain sens, oui…

Duo hésitait à lui dire, mais au vu de ce qu’il venait de dire, et de la perspicacité de la jeune femme, il ne doutait pas qu’elle sache déjà et attende juste qu’il le dise. Quand Duo avait un problème et qu’aucun de ses amis n’étaient présent, c’est vers elle qu’il se tournait toujours, parce qu’elle avait mal vécu son enfance elle aussi, alors, elle pouvait le conseillé. Mais maintenant… ? Pouvait-il le lui dire à elle, avant ses autres amis ? Il décida que, finalement, oui.

De l’autre côté du mur, Wufei se pinça, qu’elle idée avait-il eut de rester à écouter une conversation si personnelle. Vraiment, ce n’était pas dans son habitude de s’occuper des affaires des autres sans qu’on lui demande. Pourtant, il ne savait pas pourquoi, il aurait voulut aidé ce jeune garçon. Maintenant plus qu’avant. Apprendre que ses parents allait divorcer n’enchantait guère personne quand on savait que les examens étaient tout proche et que le moindre faux pas pouvait tout faire foirer. Wufei s’en souciait parce que ses propres parents avaient divorcé quelques années auparavant et que cela n’avait fait qu’empirer les choses pour lui, pour ses études et son moral. Il aurait voulut aider le jeune garçon, mais il ne le pouvait pas.

Sur ces pensées, le nouveau surveillant s’éloigna, évitant soigneusement de passer devant la porte du bureau.

 

Voilà ! Chapitre fini ! j’espère que ça vous a plut.

 

Wufei : Enfin, je suis arrivé ! Mais pourquoi je suis comme ça, aussi commère qu’une onna ?

Zéphis : Parce que tu m’a saouler en me demandant quand est-ce que tu arrivait dans l’histoire, et maintenant que tu est là, ça ne te plait pas !

Duo : Et la pionne avec qui je parle, c’est qui ?

Zéphis : … une pionne comme les autre… pourquoi ?

Duo : mais pourquoi c’est à elle que je parle ?

Zéphis : ça pas été clair, depuis le début, c’est à elle que tu parle de tes problèmes quand les autres son pas là.. ou quand tu fais le con en classe…

Duo : Moi faire autre chose en cours qu’écouter ? Tu as fumé quoi ?

Wufei : Si j’ai bien compris, c’est une habitude chez lui…

Zéphis : Disons que ça arrive de temps en temps, quand il est hyperactif…

Heero : En gros, ça veut dire souvent…

Zéphis : D’où tu sort toi !! Qui t’as permis de venir ?

Duo : C’est moi, parce que je suis pas bien, je sens que je vais avoir besoin de Hee-chan.

*L’auteuse se prend la tête dans ses main et soupire*

Zéphis : Bon, commentaires… ?

 

 

[1] et bah, oui, c’était ça… vous pensiez à quoi ?

[2] ou comment inclure une scène qu’on a oublié… et qu’on voulait pas rajouter parce que ça aurai fait trop long…

[3] en fait, je suis en train de vous décrire sommairement le bureau des CPE de mon lycée… trop la flemme d’inventer autre chose

[4] Wuuffyyyy !!!!! Il est arrivé !! C’est bien grâce à Llewela qui m’a confortée dans l’idée de le mettre « à part », que notre Wufy national (Wufy… euh, Wufei : Onna, ça fait deux fois !! Ça suffit !!!) est pion. Parce que sinon, il aurait du être un nouvel élève… bref, valait mieux qu’il arrive comme ça, plutôt que je ne sais comment… enfin bref.

 
 
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