(petite précision :je ne sais pas du tout comment se déroule un divorce, heureusement pour moi, alors s’il y a des erreur, ne m’en tenez pas rigueur) après l’intervention de Treize, les conversations reprirent tranquillement, sur un ton joyeux. Il était presque 7h du soir lorsqu’ils se quittèrent. Certains repartirent à pied, d’autre ramenèrent certains en voiture. Duo et Heero s’en allèrent à pieds, car le japonais n’habitait pas loin, et ils voulaient discuter. Ils avaient été accompagné pendant 5 minutes par Quatre et Trowa. Ils se retrouvèrent tous les deux devant la maison du japonais. Ils se regardèrent dans les yeux, Duo avait l’air triste. La natté enlaça Heero pour trouver du réconfort, que ce dernier lui donna car il savait qu’il en avait besoin. Deux minutes passèrent et Duo prit la parole, dans le cou du japonais : - Tu resteras avec moi, hein ? Quoiqu’il arrive ? - Qu’est-ce que tu raconte ! Bien sur que je vais rester avec toi. Pourquoi je te quitterai de toute façon ? - J’ai peur, Heero. Si peur qu’on nous sépare… - Rien, Tenshi, rien ni personne ne m’éloignera de toi, tu m’entends ! A ces mots, Duo releva la tête avec un sourire triste qui persuada le brun à embrasser son petit ami. - Koi, je ne veux plus voir ce genre de sourire, je veux tes grands, beaux sourires, ceux qui font étirer tes lèvres si joliment, ceux qui plisse tes améthystes. Je veux continuer à voir ces étoiles dans tes yeux quand tu es avec moi et nos amis. Je veux toujours entendre ta voix, tes babillage incessant, tes bavardages inutiles. Je veux pouvoir écouter ton cœur battre. Je veux encore sentir ta main dans la mienne ou sur ma peau. Je veux qu tu me dévoile encore ton corps, ton cœur, ton âme. Duo, je te jure que si on nous sépare, je te chercherai partout pour te retrouver. Je ne peux, ni ne veux pas vivre sans toi, sans tes sourires, tes rires, tes caresses, a voix. Je t’aime trop pour accepter qu’on nous sépare… Pendant toute sa tirade, Heero passait ses doigts sur le cou, les joues et dans les cheveux de l’américain. Il le regardait dans les yeux et avait vu apparaître, au fil de ses mots, les larmes qui maintenant coulaient sur les pommettes du natté. Heero passa un pouce sur les joues humide de Duo pour arrêter les flots salés et le natté réussit à murmurer : - Jamais ? Heero déposa un baiser sur les yeux humides de Duo - Jamais, je te le jure, répondit-il contre les lèvres tremblantes. Ils s’embrassèrent alors longuement, tendrement. Duo avec désespoir, Heero avec amour. Ils se séparèrent à contre-cœur. Restant dans les bras l’un de l’autre pendant une minutes puis se redressant, ils s’embrasèrent furtivement, puis Heero dit doucement : - A demain Tenshi. Je passerai te chercher. - D’accord, à demain, Hee-chan, répondit le natté avec un vrai, beau sourire. Duo s’éloigna, gardant dans sa main celle de Heero jusqu’à ce que la distance fut trop grande pour leurs bras. Heero le regardait marcher à reculons, plongé dans ses yeux. A l’angle de la rue, le natté se détourna, le cœur serrer. Heero bien que son petit ami n’était plus en vue, continuait de fixer le coin où avait disparu Duo pendant cinq bonne minutes avant qu’une main sur son épaule ne vienne le tiré de ses pensées : - Heero, viens manger. - J’ai pas faim - Tu sais comment est ta mère quand tu dis ça... - Ça ne change rien, otousan. J’ai franchement pas faim. - Tu veux m’en parler ? Qu’est-ce qui se passe avec Duo ? - Hn… - Heero, tu devrais en parler. Si ce n’est pas avec moi, fait-le avec ta mère, mais tu sais que je serai au courant de toute façon. - Hn… ses parents divorcent. Il a peur qu’on nous sépare. - Tu sais que c’est possible. - NON !!! Jamais ! - Ne te fait pas d’illusions, mais tu peux toujours prier les dieux, ça peut marcher. - Otousan… je veux pas qu’il lui arrive quelque chose. J’ai peur qu’il fasse une bêtise… - Alors veille sur lui tant que tu peux. Je te fait confiance, je te connais bien, Heero, je sais que tu n’abandonnera pas. - Odin ! Heero ! Ca va refroidir! - On arrive ma chérie ! - Oui, ‘Kaasan ! Le père et le fils entrèrent ensemble dans la maison. Heero avait un poids en moins sur le cœur mais une nouvelle détermination, à toute épreuve. Il en aura besoin. De son côté, Duo, dès qu’il eut passé la coin de la rue, avait laissé tomber la pression qui lui enserrait le cœur. Et ses larmes aussi. Elle tombèrent par dizaines. Car malgré les paroles réconfortante de Heero, le natté avait peur, une peur incontrôlable, inconsolable. Il savait qu’il n’irait mieux que si ça s’arrangeait, ou n’évoluait pas plus. Mais il savait également que ses parents, une fois séparés , et installés dans une autre maison pour son père, allaient vivre avec leur amant/maîtresse. Il appréhendait la cohabitation avec ses pseudo beaux-parents. Adossé à un mur, il essuya tant bien que mal ses yeux rouges d’avoir trop pleurer. Avisant un point d’eau, il en fit couler dans ses mains pour la passer sur son visage. Sa sœur saurait, mais il n’avait pas envie que ses parents s’en rende compte, sinon, ça serai l’interrogatoire… Il arriva chez lui 10 minutes plus tard. Il fut accueillit par des éclats de voix venant du salon. C’était reparti pour un tour entre ses parents. Il monta directement dans sa chambre. En face de sa chambre, son sanctuaire comme il aimait à l’appeler, il y avait celle de sa jumelle. De la musique en sortait, bien que la porte fusse fermée, et il l’entendait chanter de sa si jolie voix. Il écouta un instant, il reconnut l chanson qu’elle devait présenter dans quelques jours, elle la lui avait déjà fait écouter plusieurs fois. Il chercha le titre, qu’il trouva quand elle le chanta : « Simple and clean »[1]. La chanson était, à l’origine, d’elle-même, elle verrait bien ce que les juges penserons. Se secouant, Duo entra dans sa chambre. Meublée simplement, elle était plutôt grande et comprenait un lit deux place, une commode, une penderie des étagères, plusieurs tablettes, un bureau où trônait un ordinateur, un autre avec des affaires de cours, une chaîne Hi-fi, une petite télé reliée à une console de jeu vidéo dans un coin.[2] Il enleva chaussures et manteau puis s’écroula sur son lit aux draps bleu pâle. Il mit de la musique et tomba sur « Peter Pan Syndrom » de Miyavi. Il était tombé amoureux de la musique japonaise en même temps que de Heero. C’était lui d’ailleurs qui lui avait fait découvrir. Tandis que le fin de la chanson résonnait encore dans sa tête, et après qu’il ai éteint sa chaîne, il se prépara à prendre une douche. Une fois sa douche prise et une petite heure de dessin, il descendit avec sa sœur pour aller grignoter quelque chose et s’apercevoir qu’il n’y avait plus de cris. Ils passèrent une tête dans la salon et ne virent que leur père, endormit sur le divan avec une bouteille presque vide de whisky pendant dans sa main. Ils comprirent alors que leur mère était sortie, sans doute partit rejoindre son amant. Ils prirent à manger dans la cuisine, mirent le tout sur un plateau et remontèrent, non sans avoir au préalable enlevé la bouteille des mains de leur père et lui avoir mit une couverture. Sans même se concerté, ils mangèrent dans la chambre de la jeune fille, avec un fond de musique américaine et française. Aucune paroles ne furent échangées, pourtant ils conversaient. De tout et de rien. Duo lui raconta ce qui s’était passé quand il avait raccompagné Heero. Pour un observateur extérieur, il n’y avait aucune raison à ce qu le jumeaux s’étreignent en versant des larmes. Seuls eux se comprenaient. Ils finirent de manger, se câlinèrent une dernière fois avant que Duo ne parte dans sa chambre, ne se déshabille et se couche. Une semaine passa entre les cours, les disputes de leurs parents et leurs petits amis bienveillants. Entre éclats de rire , sourires et larmes. Arriva le jour officiel du divorce. Dans le bureau de la juge, la famille Maxwell et deux avocats étaient assis devant le bureau. L’affaire commença. Les jumeaux et leur grand frère ne disaient rien tant que l’on ne leur demandait pas. Solo n’avait, en vérité, pas grand chose à dire puisque ne vivant plus chez ses parents mais pour Duo et Myriam, le dilemme était de savoir comment allait s’organiser leur garde, si garde il y avait. Les jumeaux acceptèrent de rester avec leur parents, mais ils ne voulaient pas être séparés ; et leurs parents en voulais au moins un chez eux. La juge trouva un compromis. Quand ce fut décidé clairement, cela donna cet emplois du temps 1ère semaine : Duo chez Hélène. Myriam chez Mikaël. 2ème semaine : Les deux chez Hélène. 3ème semaine : Duo chez Mikaël. Myriam chez Hélène. 4ème semaine : Les deux chez Mikaël. 5ème semaine : = 1ère semaine. etc.… Une semaine sur deux, l’un des parents en avait deux, l’autre aucune. Il y eut de petites objections, mais ce fut admit. En sachant que les deux parents avaient la garde et qu’ils travaillaient tous deux, aucune pension ne fut à verser de quelque côté que ce soit. La juge fit sortir M. et Mme Maxwell, qui retrouverait son nom de jeune fille très bientôt sur les papiers administratifs comme elle l’avait souhaité, et leurs avocats pour parler tranquillement avec leurs enfants. Elle leur demanda si, sincèrement, l’arrangement pour la garde ne les dérangeait pas puis, comme ce n’était pas la timidité qui étouffait les Maxwell, comment, réellement, était arrivé le divorce. Les frères et la sœur furent surpris de cette question, mais y répondirent avec franchise. Leurs parents avaient quelque peu mentit en disant que c’était parce qu’ils ne s’entendaient plus et, ça, la juge l’avait bien compris. Ils ajoutèrent que leurs parents étaient souvent ivres le soir, qu’ils se disputaient souvent et pour rien et enfin, qu’ils avaient chacun quelqu’un à côté. A ces révélations, ce fut au tour de la juge d’être surprise. Elle hocha simplement la tête, leur conseilla de venir la voir s’ils avaient des problèmes, s’ils avaient besoin de parler. Ils se levèrent, se serrèrent la main une dernière fois et se quittèrent avec un arrière-goût amer dans la bouche. Il avait été décidé que Mme Maxwell garderait la maison et que son ex-mari allait vivre chez sa maîtresse, désormais officiellement sa « petite amie ». Ils restèrent jusqu’à la fin de la semaine ensemble dans la grande maison pour mettre leurs affaires en ordres puis Mikaël s’en alla avec Myriam chez Marielène. Les jumeaux s’étreignirent, se promettant silencieusement de se donner des nouvelles, comme s’ils ne se reverraient qu’une fois par an. Quand Myriam découvrit Marielène, elle fit la petite fille toute gentille, en toute sincérité, mais elle dû se rendre à l’évidence, elles ne s’appréciaient pas. Du côté de Duo, Hélène avait invité son « petit ami » à venir s’installer dès le soir. Quand l’homme entra, sa mère le lui présenta, il sut dès lors qu’ils n’allaient pas s’aimer. D’un regard, la guerre avait été déclarée. Le soir, les jumeaux s’envoyèrent un sms, en même temps, pour raconter comment ça s’était passé. Les deux déclarèrent que « ça allait mal finir, et de ton côté ? » La guerre était ouverte. Ça à tourné à l’eau de rose au début. Et je vous jure que ça va être la guerre entre les jumeau et le/la petit/e ami/e. ça ira plus vite après j’espère… je parle au niveau de l’histoire, pas de la publication… au contraire Review… ?? Onegai… *chibi eyes…* [1] « Simple and clean » de Utada Hikaru. Thème du jeu “Kingdom Heart” version européenne. [2] je sais, ça intéresse tout le monde, mais au moins, c’est décrit ! |