Durant le trajet qui les amenait de chez Quatre à chez Réléna, l’américain et l’arabe discutaient joyeusement et leurs petits amis les écoutaient, riaient aux blagues de Duo, le réprimandant parfois. Mais derrière cette allégresse, chacun savait que l’américain était triste. De quelle façon ? Ils ne savaient pas, sauf peut-être Quatre. Heero se disait qu’il faudrait le faire parler à un moment où à un autre, il tenait à ce que son petit ami lui parle. Trowa ne s’en préoccupait pas, c’était problème du natté, et s’il voulais leur en faire part, il le ferait. Quatre savait que son ami se tairait tant qu’il n’aurait pas fait le point avec lui-même. Duo, lui, portait un masque. Un masque de joie, de rire, mais derrière, il y avait son visage, où se mêlaient douleur, tristesse et incompréhension. Oui, il ne comprenait pas ce qui avait poussé… Enfin, bref, ce n’était pas le moment de déprimer, ils allaient à un anniversaire, et c’était fait pour s’amuser ! Dix minutes plus loin[1], ils arrivèrent devant une grande maison, aussi grande, voire plus, que celle de Quatre. Il y avait plein de ballons multicolores sur le portail grand ouvert. Sur l’un des piliers soutenant ledit portail, il y avait un interphone et l’on pouvait voir dessus inscrit le nom de « Darlian ». Les quatre amis passèrent joyeusement l’immense portique en fer forgé et montèrent jusqu’à la maison de leur amie. Plusieurs voilures étaient présente. Duo en remarqua deux qu’il connaissait. La première, celle de son frère. La deuxième, celle de son peut-être futur beau-frère, le petit ami de sa sœur. Elle était sans doute aller chez lui cette nuit. Une ombre passa suivit d’un sourire lorsqu’il sentit la douce étreinte de Heero sur sa main. Il le regarda et lui sourit tendrement avant de poser un chaste baiser sur ses lèvres puis de l’entraîner à la suite de Quatre et Trowa dans la monter des escalier de pierre, jusqu’à la grande porte. Le petit blond n’eut pas le temps de frapper que ladite porte s’ouvrait en grand devant une jeune fille de leur âge, des cheveux blond encadrant son visage fin. Elle leur adressa un lumineux sourire de jeune fille épanouie avant d’ouvrir la porte en grand. - Bonjour les garçons ! Léna est furax que vous soyez en retard… - Bonjour Dorothy, dit Quatre. C’est de la faute de l’une de mes sœurs, elle a oublié de me réveillé. Trowa et Heero tiquèrent au « me réveillé » mais ne dirent rien. Si Quatre ne voulait pas dire que Duo avait passé la nuit chez lui, ils respecteraient son choix. Duo, quant à lui, lui sourit mentalement en espérant que le petit empathe le sente, il lui était reconnaissant car il ne voulait pas avoir à affronter les regard interrogateurs de ses amis, déjà que celui de Heero lui pesait, bien qu’il ne le dise ni ne le montre pas, il se doutait qu’il devrait lui parler, mais plus tard. - Entrez, ne restez pas bêtement sur le pas de la porte, elle n’est pas faite pour ça ! - Oui, bien sur, j’étais en train de m’imaginer la tête de Léna quand on va arriver devant elle… Dorothy rigola et leur céda le passage. Les garçon entrèrent, des domestiques arrivèrent pour prendre leurs vestes, leurs paquets cadeau, et l’autre sac que portait Quatre, qui ne contenait rien d’autre qu’un gâteau. Le petit blond indiqua qu’il fallait y faire attention et que c’était le dessert, donc à ne surtout pas oublié ! Ils suivirent ensuite Dorothy jusqu’à la salle de réception où Réléna faisait sa petite fête. Ils discutèrent tous les cinq dans le couloir, ou plutôt tous les trois, puisque Heero et Trowa étaient plongés dans leur mutisme et dans la discrète contemplation de leur amant respectif… À l’entrée de la salle, ils aperçurent Réléna, en grande conversation avec Sylvia et Sally toute trois gloussant comme seules les filles savent le faire [2]. Plus loin, deux tourtereaux du nom de Solo et Hilde, discutaient avec deux autre amants, appelé Myriam et Zech. Solo et Myriam étant le frère et la sœur jumelle de Duo, Hilde la meilleure amie des jumeaux et Zech le frère de Réléna, adopté par la famille Merquise il y a longtemps. Myriam releva la tête à l’arrivé de son jumeau, elle se détacha de l’étreinte de Zech, qui ne compris pas trop pourquoi elle le quittait sans rien dire avant de voir les nouveaux arrivants. Lui-même se dirigea alors vers sa sœur, tandis que Solo suivait la sienne, entraînant Hilde par la main. Le grand blond, arrivé derrière le fauteuil sur lequel était assise sa sœur, posa son index tendu sur sa bouche, signe de silence, à l’adresse de Sally et Sylvia. Il approcha doucement ses mains des côtes de sa petite sœur pendant que les filles discutaient toujours, jouant le jeu. Soudain, il enfonça ses doigts sous les côtes de Réléna, ce qui eut pour effet de la faire sursauter dans un grand hurlement. Elle était très chatouilleuse. Elle se retourna vivement, faisant face à son frère qui arborait un grand sourire et s’écarta pour qu’elle voit enfin les nouveaux arrivants, en train de rigoler avec Myriam, Solo, Hilde et Dorothy. Elle s’approcha d’eux à grandes enjambées, la tête haute. - C’est maintenant que vous arriver ? Vous êtes en retard d’un demie heure, dit-elle en tapant du pied, faussement énervée, avec un sourire profilant sur ses minces lèvres. C’est Quatre qui répondit, avec toute la courtoisie qu’on lui avait enseigné. - Mademoiselle, commença-t-il en s’inclinant et en lui faisant un baise-main. Tout est de ma faute, j’ai bien mal réglé mon réveil et personne chez moi ne s’est semble-t-il souvenu de cette fête en votre honneur. J’ai donc mit en retard nos trois amis par la suite car ils désiraient m’attendre tout de même alors que je savais parfaitement que j’allais arrivé après l’heure prévue. Puis, ils éclatèrent tous les deux de rire devant les mines déconfites de leurs amis. Tant bien que mal, Réléna reprit : - Non, sérieusement Quatre, que s’est-il passé ? - Sérieusement ? Une de mes sœur a oublié de me réveillé… Elle était occupée, parait-il… À quoi faire, je ne sais pas… Lui répondit le petit blond, sérieux, avec un sourire en coin, façon « je cache mon jeu » que Réléna connaissait bien quand il insinuait quelque chose. Alors, tout le monde rit[3] du sous-entendu. Réléna en oublia leur retard, bien qu’elle ne leur en voulait pas vraiment avant. Ils se réunirent alors tous autours d’une table basse, assis dans de profond fauteuils, ou sur les genoux de leurs amants respectif, ou amante dans le cas de Réléna et Dorothy, la reine de la fête étant pelotonnée sur les cuisses et dans les bras de sa compagne. Vers 12h30, un majordome vint leur annoncé qu’il était temps de passer à table. Tout ce passa convenablement, le repas fut une merveille gustative d’après Duo, un régal pour les papilles, ne s’empêcha pas de rajouter sa jumelle[4]. Et le gâteau arriva. Réléna en fut très émue lorsqu’elle appris que c’était la cuisinière des Winner, et non le sien, qui l’avait fait. Une œuvre d’art culinaire, savoura même Solo[5]. C’était un gâteau sur deux étages, sur le dessus était marqué « Joyeux anniversaire Réléna » [6] et en dessous, autours[7], il y avait la même chose, mais en arabe, petit cadeau en plus de la part de Quatre, qui fut par ailleurs embrassé sur les deux joues par la jeune fille. Ils le mangèrent joyeusement, mais pas entièrement, bien qu’étant relativement léger. Après leur succulent déjeuné qui dura près de deux heure, ils décidèrent d’aller faire une ballade dans le grand parc derrière la maison. Ils s’arrêtèrent près d’un plan d’eau pour saluer les cygnes qui y pataugeaient tranquillement, et Duo faillit les rejoindre après que Zech l’ai « malencontreusement » poussé et que Heero eut le réflexe de le rattraper avant sa chute, ce qui lui attira un regard mi-frustré mi-amusé de la part de Zech, qui se fit lui-même proprement marcher sur le pied par sa sœur. Ce petit incident fit rire tout le monde. Ils se décidèrent à rentrer après deux bonnes heures de marche, durant lesquelles, outre le presque accident avorté, Solo coursa son frère et sa sœur pour une bêtise dite dans leur langue maternelle, donc, que personne n’avait compris, même pas Sally qui faisait pourtant des études linguistiques ; Myriam et Dorothy manquèrent plusieurs fois de tomber, sans le secours de leur tendre moitié respective ; les filles boudèrent les garçons pendant cinq minutes, ce qui en laissa certain perplexe, surtout Solo et Zech, qui s’étaient sentis abandonnées. A part ça, tout ce passa pour le mieux. Une fois revenu de leur longue balade, ils s’installèrent sur la terrasse pour prendre un rafraîchissement de fin de journée, et surtout pour prendre leur goûter, comme n’avaient pas manquer de le faire remarquer Duo… Tandis qu’ils discutaient encore et toujours, un majordome vint murmurer à l’oreille de Réléna qui hocha positivement la tête quand le domestique se releva avec un regard interrogateur. Il s’inclina et repartit. Mais Réléna avait une mine soucieuse et ils virent alors une personne arrive avec le valet qui s’éclipsa rapidement. Trois personnes furent plus surprise que les autres en reconnaissant la femme qui venait d’arriver. D’une quarantaine d’années, elle avait des cheveux châtains, longs, et des yeux bleus foncés, tirant parfois sur le violet, et vêtue d’un tailleur rouge sombre, mettant en valeur sa peau laiteuse. Hélène Maxwell prit alors la parole : - Excusez moi de vous déranger alors que ta fête bat son plein Réléna, d’ailleurs, bon anniversaire, dit-elle fermement. Mais, Duo, Myriam, vous rentrez à la maison, finit-elle plus sèchement à l’adresse de ses enfants. Duo se releva et essaya de parler : - Mais, maman, on… - Il n’ a pas de « mais », Duo. Vous rentrez, c’est tout, vous n’avez pas a discuter. Le jeune homme baissa les yeux, puis regarda sa sœur qui se leva à son tour, bien obligeamment. Et bien qu’elle ne lui ai rien demander, Solo se leva également. Ils dirent au revoir à leurs amis. Quand Duo embrassa Heero, celui-ci sentis bien qu’il y avait quelque chose qui clochait, d’ailleurs pourquoi Solo partirai avec eux sinon, et pourquoi Duo lui avait mordillé la lèvre s’il n’y avait rien. Il le connaissait bien. Après le départ de leur trois amis, les conversation reprirent, moins joyeusement pourtant, car tout le monde avait sentit la tension qui s’était dégagée entre la mère et les enfants Maxwell. La soir venu, ils se séparèrent, rentrant chacun de leur côté, trois d’entre eux ayant un goût amer sur les lèvres. _____________________________________________________ Voilà, chapitre fini !! On est le 20 juin, il est 23h40, et je suis crevée… Hélène Maxwell ou comment faire foirer une fête… acheter son bouquin, il est sensationnel… Duo : Mais, mais, mais,… Pourquoi ?? qu’est-ce qui ce passe à la fin ?? Zéphis : Te le dirais pas, c’est une surprise ! Quatre : En tout cas, il ne doit pas ce passer que de bon truc chez eux… Zéphis : Je ne te le fait pas dire. Wufei : Et moi !! Où je suis ?? Zéphis : Pas encore là très cher, peut-être au prochain chapitre, sûrement même. Bon, voilà, des commentaire… ? [1] je crois pas vraiment que ça se dise… mais bon ! [2] admettez les filles qu’il n’y a que nous qui savons glousser… surtout quand on parle de garçon… [3] je dois dire que j’ai souvent vu le verbe rire au passé simple à la troisième personne du singulier orthographié de la manière suivante : « ria » . À chaque fois, j’en ai grincer des dents. C’est juste une constatation, une note pour rien, en fait… je ne suis pas mieux que certain pour l’orthographe… [4] aussi glouton l’un que l’autre… mais au moins, ils savent apprécier la bonne chair ! [5] pas mieux que son frère et sa sœur celui-là… [6] comme c’est classique… [7] enfin bref, je me comprend dans ma description du gâteau: c'est un petit gâteau posé sur un grand (une pièce montée quoi... XD) |