- Duo? Qu’est-ce que tu fait là? Pardon! Entre, tu es trempé!

Le natté entra dans la grande demeure. La jeune femme ferma la porte derrière lui et le mena ensuite vers une des salles de bain. Elle lui tendit une serviette blanche pour qu’il se sèche.

- Ne bouge pas. Sèche-toi. Je vais te chercher de quoi t’habiller. Et t’envoyer Quatre si je le trouve.

- M… Merci

Elle lui sourit avant de sortir. Il entreprit de se déshabiller, de sécher son corps humide, en gardant tout de même son boxer noir. On frappa à la porte.

- Oui? Fit Duo, timidement.

- C’est moi, répondit la voix de Quatre

- Entre.

Duo s’assit sur les rebord de la grande baignoire, une serviette sur une cuisse, et commença à défaire sa natte. Le jeune blond entra rapidement, soucieux de préserver l’intimité de l’américain des regards indiscrets. Il avait en main des vêtements noirs et une brosse. Il s’approcha de son ami, lui pris ses cheveux des mains, finit de les défaire et commença à les coiffer. Duo entama son récit.

Il avait l’habitude que Duo vienne comme ça en pleine soirée, tremblant, pleurant parfois. Depuis la première fois… C’était devenu une sorte de rituel entre eux: Quatre le coiffait, soit dans la salle de bain quand il était mouillé comme ce jour-là, soit dans la chambre du petit arabe par jour de beau temps ; pendant que Duo racontait, enfin, qu’il débutait son récit, plutôt. Parce que Quatre était doué avec les cheveux de Duo, contrairement à leur propriétaire… Lorsque l’arabe avait finit de le coiffer, il lui attachait les cheveux dans une simple queue de cheval, ensuite ils allaient demander une collation, car généralement, Duo n’avait pas manger quand il venait à l’improviste. Ensuite ils (re)montaient dans la chambre du petit blond et Duo continuait son histoire. Et cela se terminait pas une bataille de polochons pour enlever son air triste à l’américain.

Donc, Quatre était en train de le coiffer, sur le rebord de la baignoire. Duo, lui, parlait. D’une voix monotone, grave, sérieuse. Tellement différente de celle qu’on avait l’habitude de lui entendre au lycée, avec leurs amis. Il lui expliquait des choses que l’arabe savait déjà… Mais où voulait-il en venir ? là n’était pas le soucis de l’américain et Quatre en était conscient. Duo avait une terrible envie de parler, Quatre l’écoutait sans rien dire, l’arrêter était inutile de toute façon. Puis le petit blond finit de le coiffer. Duo se tu.

- Allons manger un morceau, dit Quatre tandis que son amis s’habillait avec les affaire qu’il lui avait apportées.

Pour toute réponse, un grondement venu du fin fond de l’enfer se fit entendre. Le ventre de Duo réclamait à manger. Mais que ce soit aussi fort n’étai pas normal, et Quatre s’en inquiéta.

- Duo… ? depuis combien de temps n’as-tu rien manger ?

- … Euh… Deux ou trois jour…

- Mais tu es fou! Viens! On va manger plus que des sandwichs cette fois!

L’américain lu sourit. Comme il aimait le jeune arabe. Il n’était pas son meilleur ami et confident pour rien après tout.

Ils se dirigèrent vers la cuisine où ils trouvèrent Sarah, une cuisinière d’origine anglaise, en train de concocter un ou deux petits plats dont elle avait le secret.

- Sarah? Pouvez-vous, s’il vous plait, nous donner, à mon ami et moi-même, de quoi nous remplir l’estomac, surtout le sien?

Comme pour appuyer la demande de Quatre, le ventre de Duo grogna encore plus férocement qu’avant

- Of course! Je dois pouvoir vous trouver quelque chose de nourrissant, répondit la cuisinière.

Elle partit en quête de nourriture pour les deux adolescent et trouva ce qu’elle cherchait. De temps à autre, le ventre de Duo continuait à leur rappeler qu’il était toujours là. Elle leur apporta des croque-monsieur avec des petits légumes sauté à la poêle, pour le plat principal. Elle rajouta un peu de salade de pomme de terre en entrée, deux morceaux de fromage et deux coupelle de salade de fruits. En plus du verre d’eau. Le tout sur deux plateau qu’elle fit porter pas deux domestiques jusqu’à la chambre de Quatre. Une fois installés et rassasiés, surtout Duo, ce dernier finit de relater son histoire. Quatre en resta sur le cul[1]. Ils ne firent pas de combat d’oreillers. Le blond prit simplement son ami dans ses bras et lui permit[2] de pleurer à son aise sur son épaule.

- Boys don’t cry! Répliqua l’américain

- Parfois tu sais ça fait énormément de bien. Oui, bien sur que tu sais. Tu l’as déjà fait.

*** 10h30, le lendemain matin ***

- Bonjour Trowa. Bonjour Heero.

- Bonjour, Quatre est-il prêt? Nous devions sortir, dit Trowa à la jeune femme qui leur avait ouvert

- Ah bon? Je ne savais pas. Il dort encore. Duo aussi d’ailleurs (*regard intrigué des deux garçons*) Oui, il est arriver hier soir, il n’avait pas l’air bien, fit, soucieuse, la jeune femme, puis reprenant avec un air malicieux. Et si vous alliez les réveiller? Qu’en dite-vous ?

- Pourquoi pas.. répondit Heero après avoir interroger Trowa du regard et qu’une expression plutôt espiègle soit apparue sur leur visage.

- Vous savez où est la chambre.

- Oui, merci, lui dit Trowa alors que la jeune femme refermait la porte derrière eux.

Après un sourire entendu, les deux jeunes hommes montèrent de concert les marches du grand escalier de marbre du palace qu’habitait leur ami. Après avoir parcourut un certain nombre de couloir, ils arrivèrent à la chambre du petit blond. Trowa ouvrit précautionneusement la porte et entra tout aussi doucement, suivit de Heero qui ferma silencieusement la porte. Le spectacle qui s’offrait à leurs yeux les laissa bouche bée… Heero osa rompre le silence en murmurant :

- Kawaï…

- Je ne te le fait pas dire[3]… renchérit Trowa, d’un seul souffle sur le même ton.

Et pour cause : devant eux, à moitié enlacés dans le grand lit, une couverture les recouvrant à demi, deux anges dormaient à points fermés. Et les deux humains qu’étaient Heero et Trowa retenaient leur souffle, de peur de briser l’enchantement. La lumière filtrant légèrement de derrière le rideau de la fenêtre s’ajoutait à ce côté irréel de la scène qu’ils avaient devant les yeux.

- Bon… on va être en retard, mais… il faut qu’on les réveille, chuchota Heero, avant de soupirer.

- Oui, il va falloir… soupira à son tour le français, en continuant pourtant de dévorer Quatre des yeux en se mordant la lèvre inférieure

Heero lui donna un coup de coude bien sentit, ce qui eut pour effet de ramener à la réalité.

- J’ai quand même des remord à les réveiller.

- Moi aussi Trowa, mais si on le fait pas tout de suite, demain, on y est encore, et Léna va nous en vouloir…

Le français soupira et s’approcha du lit. Doucement, il passa sa main sur la joue du petit arabe. A ce contact, ce dernier frissonna légèrement et tenta d’ouvrir les yeux. De l’autre côté du lit, le japonais caressa du bout des doigts le bras nu de son américain qui se rétracta en grognant doucement. Quoique surpris, Heero enfouit sa main dans la chevelure défaite de son petit ami[4] dont les yeux papillonnèrent enfin. Un murmure d’ange parvint à ses oreilles :

- Hee-Chan…

- Réveille-toi marmotte…[5]

Et Duo se souvint. Il était chez Quatre et ils avaient une fête aujourd’hui. Et que faisait Heero ici… ?

Il se releva précipitamment, réveillant son ami en même temps.

- Mais… Hee-Chan… Qu’est-ce que tu fait là ?

Une autre voix d’ange se fit alors entendre :

- Quoi ? Qu’est-ce que… ? Trowa ? Mais… quelle heure est-il ?

- Il est presque 11h mon ange.

Sursaut de la part des deux anges, maintenant assis sur le lit.

- Quoi ?

- What ?

- J’avais pourtant demander à ce qu’on nous réveille !

Une tête apparut dans l’entrebâillement de la porte.

- Désolée petit frère… j’ai oublié… J’étais occupée

Quatre grogna et retomba sur le lit.

- Aller Quat-chou ! Debout !

Sur ces paroles, Duo se leva et se dirigea vers la salle d’eau privée de Quatre. Dix secondes plus tard, on entendit l’eau de la douche couler. A nouveau, quelqu’un entra dans la chambre, un valet.

- Monsieur, dois-je vous apporter une collation ?

Quatre tourna la tête et se releva en voyant que c’était le mari de Sarah, cuisinier aussi[6].

- Non, je vous remercie, nous aurons bien assez à manger ce midi pour nous le permettre. Sarah a-t-elle préparé ce que je lui avais demander pour aujourd’hui ?

- Oui, monsieur. Cela n’attend plus que d’être sortit

- Très bien, dites-lui dans ce cas de les sortir, nous descendons dans une demi-heure, grand maximum.

Le domestique s’inclina et sortit de la chambre. Quelques minutes plus tard, après de nombreux bisous échanger par Quatre et Trowa, au grand damne de Heero qui ne pouvait goûter à celle de Duo, ce dernier libéra la salle de bain et Quatre s’y engouffra. L’américain tenta de se coiffer, mais ses cheveux pleins de nœud étaient réticent. Heero prit alors la brosse et entreprit de les lui démêler. Duo se laissa faire, ronronnant presque sous la douce caresse des mains de son petit ami dans sa chevelure.

Alors que Heero finissait de tresser les longs cheveux de son baka, Quatre sortit de la salle de bain, tout beau tout propre, et demanda :

- On peut y aller ?

- Je finit de lui attacher les cheveux et on y va, répondit Heero. Voilà, c’est fait.

- Merci, Hee-Chan, dit Duo en l’embrassant.

- Allons-y, finit le japonais quand sa bouche fut libre.

Et ils descendirent, main dans la main. Quatre fit un saut à la cuisine pour prendre… un magnifique gâteau fait maison par Sarah et plusieurs de ses commis. Le petit arabe refusa la voiture que voulais lui faire prendre Rashid, prétextant qu’il faisait beau, que ce n’était pas loin et qu’il avait ses gardes du corps avec lui. Le majordome sourit et rentra dans l’immense demeure.

Ils partirent joyeusement jusque chez Réléna.

Chapitre fini….

A quand le deuxième… ? je sais pas

Est-ce que ça vous à plut ?

Laissez des commentaires s’il vous plait…

Bon, je sais, c’est pas grand chose pour l’instant, mais je peux vous dire que j’ai mal au poignet. Il fait dire aussi que j’écris d’abord sur papier avant de taper sur l’ordi, donc… j’ai mal.

Duo : Il s’est passer quoi ? Qu’est ce que j’ai ?

Zéphis : Je te le dirai pas, il n’y a que moi qui sais !!

Duo : mééeeuuuhh !!

Heero : Vient là… *prend Duo dans ses bras* tu le saura bien assez tôt, tu verra.

Quatre : mmmhh, on ne sais pas encore de quoi elle est capable, elle est nouvelle dans les fanfic…

Heero : Si tu fait du mal à Duo, je te jure que…

Zéphis : Oui, je sais ! Omae o Korosu !

Wufei : Et moi, j’y suis dedans ?

Zéphis : Oui, tu y est, on te verra dans le prochain chapitre, je crois.

Wufei : Tu crois ?? T’es même pas sur !!

Zéphis : Non, j’ai pas encore bien définit ton rôle, sera tu nouveau ou pas… ? je ne sais pas encore. Mais pour les couples, ça je sais exactement (peut-être des doutes subsistent-il, mais on verra après). Enfin, bref ! j’espère que cette fic va vous plaire, parce que je vais mettre du temps à la faire. Je connais certaine chose, mais pas tout, alors…

[1] Désolée pour le vocabulaire, par rapport à ce que j’ai dit avant, mais, ça collait mieux à la situation… à mon vocabulaire de d’habitude aussi…^^

[2] « permit » n’est pas vraiment le bon mot… comme s’il fallait une permission pour pleurer… enfin, je me comprend en mettant ce verbe-là ; j’espère que vous aussi

[3] qui a crier OOC… Kawaï = Mignon en japonais

[4] vous en doutiez ??

[5] vous avez remarqué, je suis adepte des trois petits points… (note pour ne rien dire…)