Chapitre 6 : Piscine et problèmes
« Allez, s’il te plait…Répète ce que tu as dit hier après-midi !
- Ce n’est pas en me le demandant comme ça que tu vas obtenir ce que tu veux, coquine !
- Co…coquine ? C’est toi le coquin, à me dire des choses pareilles en…en me soufflant dans l’oreille !
- Si tu veux que je te le dise à nouveau, c’est que t’aimes ça, donc t’es une coquine aussi, ne nie pas !
- Grr… »
Cette chétive querelle concernait Jonathan et Ellen, qui elle, ne cessait de demander à son ami de la complimenter à nouveau, depuis les affectueux propos qu’il lui avait semblé avoir entendu la veille. Lorsqu’elle repensait d’ailleurs à ce moment mémorable, selon elle, d’excitants frissons parcouraient dynamiquement son corps, et une vive couleur rouge venait immédiatement couvrir la pâleur de ses joues. En bref, à chaque fois qu’elle avait en tête une scène en rapport avec le blond, elle adoptait inconsciemment cette timide réaction. Le problème s’avérait que ces sentiments l’entravaient, la perturbaient continuellement. L’amour ? Quand l’adolescente à la chevelure ténébreuse abordait cette angoissante probabilité, elle vitupérait inlassablement, de telle sorte que l’on pourrait s’imaginer qu’elle ne désirait l’avouer…
Lors de cette originale conversation entre les deux énergumènes, ceux-ci étaient en train de se prélasser à l’intérieur du grand et chaud bassin de la piscine locale. Des brouhahas de joie de groupes d’enfants enchaînant les glissades sur les toboggans, des séries d’éclaboussures accompagnées de sourires et de battements de cœur euphoriques, jusqu’aux périlleux concours évaluant sur la meilleure plongée, grâce à ces observations, on était en mesure de constater que l’atmosphère de ce lieu s’avérait pétillante, dans la totalité des sens de ce terme.
Alors qu’Ellen et Jonathan poursuivaient sans relâche leur petite dispute amicale, deux êtres masculins, s’avérant les camarades de ce dernier, accoururent en plongeant vers eux, une expression assez vicieuse et maligne sur leur visage. Une fois arrivés à la surface, cette expression s’amplifia, sous les yeux éberlués des intéressés.
« Hey Jo ! C’est ta petite copine ? Tu ne nous en avais jamais parlés, petit cachotier ! »
La jeune fille au regard ambré, ne sachant pas véritablement si le bon choix pour elle était d’intervenir vaillamment en assurant aux concernés qu’elle n’entretenait pas une telle relation avec le blond, ou alors de prendre discrètement la fuite, se retourna, afin que Jonathan ne se rende pas compte accidentellement de son embarras par rapport à cette question soudaine et déplacée. Celui-ci, lui, resta bouche bée, les sourcils légèrement haussés, reflétant parfaitement sa surprise. A cet instant, c’était comme si il ne s’était pratiquement jamais attendu à ce qu’on l’interroge sur ce sujet. Comme si cela lui paraissait tout à fait normal de se divertir autant avec une fille sans que leurs liens soient un peu plus intimes. Quelques secondes après s’être remis de la question qui lui a été posée, il prit l’initiative d’y répondre le plus clairement possible.
« Mais nan, qu’est-ce que vous racontez, les mecs ? Suffit qu’on soit avec une fille, et celle-ci est direct considérée comme ma p’tite amie ? Nan, faut pas déconner, haha ! Hein Ell..Ellen ? Ben ? Où est-ce qu’elle est partie ? »
Prendre la fuite s’avérait alors la meilleure solution pour l’adolescente aux cheveux ténébreux. Les propos de Jonathan n’arrangeaient rien à son état d’esprit, n’arrangeaient rien par rapport à ses sentiments douloureux. Décidément, en ce moment, elle ne savait effectuer que ce genre d’actions : s’enfuir. Elle n’était pas en mesure de regarder dans le blanc des yeux Yann, et maintenant, cettemaladies’accentuait à cause de la présence du blond, sensé être son ami depuis le début des années de collège…
« Quand est-ce que je vais enfin pouvoir respirer ? »,pensa-t-elle à voix haute, tout en unifiant ses forces dans ses jambes.
Le sol étant extrêmement glissant, Ellen trébucha –une fois de plus-, cependant cette fois-ci le choc s’avérait beaucoup plus violent… La jeune fille se situant à côté d’un autre grand bassin, chuta incidemment dedans puis se cogna rudement sur un des rebords de celui-ci, ce qui provoqua alors son inconscience, dans l’eau… Tout le monde autour d’elle paniquait, et sur le coup, personne ne possédait visiblement le courage nécessaire pour aller la délivrer de ces ténèbres aquatiques… Les maîtres-nageurs, sensés intervenir afin de prouver à tous les individus se distrayant dans cette piscine qu’ils méritaient de pratiquer ce métier, n’avaient malheureusement rien remarqués, trop occupés à admirer, sans pour autant l’assumer, au côté opposé les splendides vues au niveau féminin.
Le temps passait, filait, à la vitesse de la lumière. Aucun être n’avait encore véritablement réalisé ce qui venait de se dérouler sous leurs yeux, et Ellen, pendant leur interminableréflexion,succombait, peu à peu…
« Mais qu’est-ce que tu fous ? Tu peux pas mourir comme ça ! Et dire que ça se passe peu après que je sois… »,hurla une voix irritée par la situation qui se présentait, mais qui interrompit ses mots par sa plongée, effectuée dans le but de sauver l’adolescente en péril. Il accomplit sa tâche tel un valeureux chevalier répondant comme il se devait aux incessants et désespérés appels au secours de sa princesse, à l’époque médiévale. Ayant délicatement posé le corps par terre après l’opération à proximité du rebord, il tergiversa, par rapport au bouche à bouche qu’il avait à présent le devoir d’exercer sur les lèvres d’Ellen afin que cette dernière ouvre ses paupières et reprenne alors conscience. Se rendant par la suite compte que perdre un temps précieux pour de telles inepties représentait un risque considérable pour la jeune fille au regard ambré, il décida de se conduire en quelque sorte comme un réel héros, puis élança ses lèvres vers celles de l’intéressée. A ce moment, Jonathan, par pure coïncidence, obtint dans son champ de vision cette scène, qui l’horripila automatiquement, sans qu’il ne sache pour autant pourquoi.
« Eh, qu’est-ce que t’es en train de lui faire, toi !! Attends, je…je rêve ou…YANN ? »
Sur le coup, la colère vint directement s’emparer de la raison du blond, qui n’avait apparemment pas complètement saisi le motif d’un acte de ce type. Il se rapprocha dangereusement de celui qui était courageusement venu en aide à Ellen, puis le prit subitement par le haut de son t-shirt, signification logique de menace. Yann, l’ex petit ami, était bien au courant qu’il n’avait pas le choix, et qu’il devait expliquer en détails à Jonathan la situation.
« Tu peux me dire ce que tu fous ici, connard ! Et en plus, tu veux lui faire…ça, comme si il n’y avait eu aucun problème jusque là !
- Jo, écoute, franchement, j’ai pas envie de m’engueuler avec toi, mais tu te rends pas compte de ce qui se passe, là ! Si j’fais pas…ça, comme tu dis, tu peux lui dire adieu, car elle a bu la tasse, j’te signale, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué !
- Elle a bu la…QUOI ? »
En scrutant de plus près les environs, il aperçut finalement l’adolescente à la chevelure ténébreuse luttant mentalement contre la mort. Son expression se ternit dès lors. Il s’accroupit doucement devant la concernée, se sentant excessivement mal à l’aise vis-à-vis de son état actuel. Il lui caressa de manière amène les mèches, continuant de l’observer tristement. Ensuite, il leva d’un trait la tête, la retourna, puis échangea ainsi un sérieux regard empli de profondeur avec Yann, comme s’il souhaitait de ce simple geste lui transmettre un message important.
« Ça va, j’ai compris…Fais-le, ton bouche à bouche…Si ça peut la sauver…Mais après, n’apparais plus jamais devant elle, si tu ne veux pas la faire souffrir davantage, compris ?
- Je n’ai pas à obéir à tes ordres, comme si t’étais mon père. Je ferai ce qui me plait, c’est tout.
- Alors, tu le regretteras… »
Sur ces mots, le blond s’éclipsa, les sourcils toujours froncés. Cela ne reflétait pas entièrement son mécontentement, mais plutôt son doute, sa crainte, par rapport à ce qui serait capable de se produire par la suite, comme s’il savait éperdument que la tournure des prochains évènements entrainerait obligatoirement des conséquences substantielles. Le garçon aux cheveux roux cuivrés, après l’avoir, pendant un petit moment, observé en train de s’éloigner progressivement, s’apprêta alors à faire le fameux bouche-à-bouche. Bien qu’il montra son appréhension par ses avalements de salive et par ses cillements consécutifs, il n’avait absolument pas le droit de broncher, ni de faire marche arrière. Il devait la faire revenir à la vie, coûte que coûte. Afin que cette action soit la plus brève possible, Yann précipita finalement prestement ses lèvres vers celles d’Ellen, tout en lui pinçant le nez. Les maîtres-nageurs, ayant enfin aperçu la foule qui se hâtait autour des deux énergumènes, accoururent jusqu’à eux, et de ce fait, ils eurent une opinion d’eux-mêmes particulièrement lamentable, pour ne pas s’être rendu compte du malheur qui se manifestait depuis un certain temps. Ils reluquèrent l’adolescent, qui avait l’air réellement déterminé, à l’œuvre. Ils furent d’ailleurs surpris par la volonté qui le dominait à ce moment là.
Deux minutes plus tard, une réaction finit par apparaître sur la jeune fille. L’effort commençait peu à peu à porter ses fruits. Cette dernière, ayant à peine repris connaissance, eut le soudain réflexe de cracher toute l’eau qui la tourmentait intérieurement. Puis, ses yeux s’entrouvrirent, délicatement, faisant à présent face à son sauveur.
« Ca y est ! Tu te réveilles ! J’ai eu peur, tu sais ! »,s’exclama Yann d’une voix soulagée. Un sourire se hâtait à enjoliver l’expression quelque peu déboussolée qu’il avait adopté précédemment.
« Yann ? Attends, qu’est-ce…qui m’est arrivé ? J’ai un peu la tête qui tourne, là…
- T’as de la chance que je sois arrivé peu après ton…accident ! Qu’est-ce qui se serait produit, sinon ? Décidément, quelque chose me dit que tu ne peux rien faire sans moi ! T’as failli rencontrer la mort dans le bassin !
- Fais pas ton prétentieux…Une minute, tu m’as sauvée…de la noyade ?
- Oui…Mais maintenant rassure-moi, et jure-moi de faire plus attention à l’avenir ! Ok ?
- Ah…Ouais…Merci et vraiment désolée…Pff, c’est toujours comme ça, je fais tout le temps n’importe quoi, et j’apporte des problèmes à tout le monde, tellement j’suis maladroite…J’suis vraiment trop nulle…
- Dis pas ça, tout le monde fait des conneries dans la vie ! Ce genre de choses arrive à tout le monde ! Du moment que t’es en vie, c’est ce qui compte…
- Tss…C’est pas en disant ça que je vais te pardonner complètement, Yann…Qui sait quand tu m’abandonneras à nouveau, après tout…Je ne peux pas totalement te faire confiance, maintenant. Même si tu m’as sauvée, même si je t’en suis énormément reconnaissante, tu vas pas me faire changer d’opinion à ton égard. C’est pas comme si j’allais te faire un bisou pour te remercier !
- Haha, je m’en fiche, de toute façon, je t’ai fait le bouche-à-bouche, ça me suffit amplement pour aujourd’hui !
- Que…QUOI ?
- Ah non, j’te jure, ce moment était vraiment très agréable ! Cette sensation, ah, j’ me sens flotter…Bon, sérieusement, je sais bien que tu vas pas me donner une seconde chance comme ça, juste en claquant des doigts, du moment que je peux toujours te parler, ça me va. »
Même si ses sentiments pour l’adolescent aux cheveux roux cuivrés s’étaient normalement évaporés, Ellen ne put malgré tout stopper le bouillonnement de ses joues. Depuis quand Yann se comportait de façon aussi attentionnée avec elle ? Cette question la tourmentait, la troublait dans ses moindres faits et ses gestes, ainsi qu’au plus profond de ses pensées. Elle devint tout d’un coup excessivement timide, comme si des caméras se jetaient sans prévenir sur elle et que l’on n’allait tarder à évoquer son existence dans les médias. Néanmoins, la jeune fille au regard ambré, ayant toujours son mal de tête dû sans aucun doute au choc qui précédait la noyade, se ressaisit plutôt vite. Yann, sachant pertinemment que si on ne soutenait pas la concernée, celle-ci serait facilement capable de tomber dans les pommes, maintint cette dernière modestement par l’épaule, histoire de ne pas la froisser davantage après cetaccident,qui lui avait involontairement fait acquérir une certaine vulnérabilité.
« Attends, je vais te raccompagner chez toi, si tu veux, c’est pas trop prudent si t’y vas seule. »,proposa gentiment l’ex petit ami, cependant ne laissant guère le choix à l’intéressée, qui eut bien du mal à obtenir le temps nécessaire pour articuler une réponse.
A ce moment précis, au cœur de sa demeure, le père de l’intéressée s’avérait pratiquement à la limite de la perte de contrôle de lui-même. Il attendait, tentant du mieux qu’il le pouvait d’assimiler la patience, mais n’y parvenant malheureusement pas, peu importe le nombre de fois qu’il essayait. Installé douillettement sur son fauteuil de cuir, les bras étendus des deux côtés, cigarette à la bouche, il fixait sans relâche l’horloge, tout en déblatérant des propos vulgaires et en tapant sans pitié du pied sur la moquette.
« Mais qu’est-ce qu’elle fabrique, c’t’idiote ! Elle a qu’ça à foutre, de sortir, toujours sortir ! Alors qu’y a son bon vieux père qui d’mande qu’on lui donne un peu d’amour ! »
Emily, regardant la télévision dans les alentours, prêta attention aux paroles iniques provenant de son tuteur.
« Tss, tout ce que tu veux, c’est une esclave, rien d’autre… »,marmonna-t-elle dans son coin.
[…]
Environ dix minutes plus tard, un léger claquement de porte se fit ouïr, ce qui annonça logiquement l’arrivée de la grande sœur. Après avoir remercié et salué Yann, elle pénétra dans l’atmosphère sombre de la maison. La mère s’avérant absente, Ellen avala goulument sa salive, comme si elle était certaine qu’à partir du moment où elle avait osé franchir le seuil de son domicile, il allait se passer une scène tout du moins dramatique. Elle décida de se faire la plus discrète possible au niveau de ses pas, afin de se diriger sans accumuler les problèmes en se faisant lamentablement repérer par son père, vers sa chambre. Emily n’avait aucunement l’intention de la laissers’enfuirde la sorte. Un sourire quelque peu satanique se dessina sur son visage.
« Papa, celle que tu attendais depuis tout à l’heure…est rentrée ! T’as pas vu ?
- Comment oses-tu m’adresser la parole, toi ? Mais, c’te fille…elle va m’entendre ! Pour pas expliquer à son père la raison d’sa sortie…et pour pas s’excuser…elle va r’gretter d’être v’nue au monde ! »
La petite sœur n’avait visiblement toujours pas envie de renouer des liens amicaux avec l’aînée. Scruter cette dernière chavirer virulemment vers le désespoir était l’unique objectif qu’elle avait en tête. Pas une seule once de gentillesse ne métamorphosait son état d’esprit. Ellen, ayant discerné une fois de plus les idées machiavéliques de la collégienne, ne vit aucune autre solution en cet instant critique, à part se cacher. La bruyante marche cabrée du père sur les escaliers résonnèrent et firent tapageusement battre le cœur de la concernée, à présent dissimulée sous son lit. La poussière titilla, chatouilla dangereusement ses narines. Mais elle ne devait se permettre de laisser échapper un éternuement, qui provoquerait sa perte si jamais cela se produisait réellement. Puis, le silence. Ce silence n’apportait pas une définition de paix, au contraire, l’inquiétude de la jeune fille à la chevelure ténébreuse ne faisait que s’accentuer, s’aggraver. L’étouffement la submergeait à cause de sa propre respiration. Elle savait que son tuteur se situait à proximité d’elle, et qu’il était à la poursuite d’un quelconque indice, qui pourrait prouver immédiatement le fait que l’intéressée se trouve ici, dans cette pièce. L’adolescente se recroquevilla, craintive jusqu’à s’emparer de son cou à l’aide de ses mains, comme un étranglement. Elle désirait absolument masquer sa présence, se camoufler, se fondre dans l’environnement.
« Hé, j’sais qu’t’es là, p’tite impertinente ! Montre-toi, s’tu veux pas avoir d’ennuis ! »,cria le père, démontrant ainsi son extrême irritation.
Ellen resta sur ses gardes. Même si continuer à jouer à ce jeu pernicieux lui coûterait une misérable existence par la suite, sortir de son terrier ne faisait pas partie de ses plans. Elle devint attentive aux moindres sons qu’elle parvenait à entendre. Elle attendit alors patiemment que son tuteur, et sa petite sœur, qui aidait celui-ci à découvrir le refuge de l’aînée, s’en aillent finalement.
Plusieurs minutes passèrent. Celles-ci paraissaient des heures interminables selon la jeune fille au regard ambré. Le calme régnait, et pourtant, Ellen ne se sentait toujours pas en sécurité. Un pressentiment la poussait à perdurer dans cette position inconfortable. Néanmoins, une voix vint enfin perturber cettetranquillité…
« Papa, elle n’a pas l’air d’être ici, cherchons ailleurs ! En tout cas, je suis certaine qu’elle est rentrée, je l’ai vu de mes propres yeux ! Elle est toujours douée à jouer à des jeux inutiles, comme le cache-cache, après tout !
- J’crois bien que j’regrette de t’avoir insulté, ma p’tite. Tu t’avères plutôt utile, en fait. C’t’Ellen, j’pensais pas qu’elle allait m’décevoir à c’point ! Quand j’la retrouverai, j’te jure que j’lui dirai deux mots ! J’en parlais aussi à ta mère ! »
Cette fois-ci, la voie semblait libre. Après avoir cru ouïr un léger claquement de porte et des pas qui s’éloignaient, Ellen prit, non au sens propre, l’air. Le soulagement la domina, à ce moment. Cependant, des tremblements ressurgirent lorsqu’elle fit face à nouveau à celle qui l’abhorrait de toute son âme… Avant même qu’elle ne s’en rende compte, elle était déjà tombée dans un piège malsain…
« Papa ? Papa !!! Viens voir, je le savais ! Elle se cachait sous le lit ! Faudrait peut-être la punir, non ?
- N’me parle pas comme ça, t’veux bien ? Mais j’arrive, j’veux régler un p’tit malentendu avec elle ! »
Ellen s’effondra. Elle était terrorisée, non seulement par la vilaine ruse de sa sœur, mais également par la future sanction donnée par son tuteur, qui ne tarda pas à apparaître… |