PARTIE 3 : l'automne, sa valse des émotions.
Chapt 1 : "Un serpent en perdition."
Presque deux mois de passés déjà. Entre Malefoy et moi, c'était comment dire plutôt aire glacière. Il était ailleurs, bougon, distant. Il parlait a très peu de personnes, il disparaissait ou s'enfermait dans sa chambre pendant des heures …Il ne me parlait plus, il passait son temps à m'éviter. C'était un peu comme un black-out. Fini les surnoms, les rapprochements…Rien, nada, le néant.
Bref, les rares fois où je le croisais j'avais l'impression qu'il était en plein combat intérieur (vous savez, comme quand on ne sait pas ce que l'on veut, qu'on n'arrive pas à se décider).Il passait d'un regard qui me disait « t'es à moi, rien qu'à moi », au regard opposé qui me disait « reste loin de moi ». C'était une valse incessante, il passait d'un regard à l'autre d'une rapidité déconcertante. Et c'est clair il me fuyait comme la peste après on dit que les filles c'est compliquées.
Franchement c'était quoi son problème à ce mec. Il veut, il veut plus, il ne veut pas. Son attitude était la pire des tortures. Car tout me faisait penser à lui, son balai qui traine dans notre pièce commune, son odeur qui flotte dans la salle de bain après son passage, son petit sourire, ses mains, sa bouche… sans oublier les commentaires de mes chers amis et autres camarades… Stop, pause, respire.
Bibliothèque (j'ai retrouvé le chemin)
Je terminais un devoir de runes, quand deux furies alias Ginny et Pansy, ont commencé.
HG : Non, je ne viens pas !
GW : Oh, que si tu vas venir, m'oblige pas à utiliser ma baguette !
HG : Tu N'oserais pas ?
GW : Tu veux parier ?
PP : Ginny a raison Hermione! Il fait beau, tu ne vas pas reste renfermée! Tu viens avec nous point.
Après 20 minutes de bataille, j'ai cédé. Donc direction le stade entraînement de quiddtich des 7bis. Cette année, cinq équipes se disputent la coupe. Les quatre maisons et la 7bis (un mélange explosif entre nos maisons : Harry, Ron, Malefoy, Cho Chang, Katie Bell, Zacharias Smith et d'autres). Et nous voilà, toutes les trois installées dans les tribunes. Chacune en extase devant son mâle. Le quidditch ça sculpte un mec! Moi je vous le dit. Je n'arrivais pas décrocher mes yeux. J'étais comme fascinée par sa prestance, son allure, son dos, son torse…Plus rien, plus personne autour de moi juste lui. Elles ont du s'en apercevoir. C'est Pansy qu'a ouvert le bal.
PP : Tu sais Hermione! C'est mon meilleur ami, ce froid entre vous, cette tension. Il va falloir que vous parliez. Il a tellement de chose à te dire. Écoute-le!
HG : Pour ça il faudrait que Monsieur daigne me parler.
PP : Il en a envie pourtant.
HG : Et qu'est ce qui l'en empêche ?
PP : Toi! je crois qu'on appelle ça avoir la trouille.
HG : je lui fais peur! C'est nouveau !
PP : Non, il a peur de ce qu'il ressent pour toi! C'est difficile pour lui d'y faire face et de l'accepter.
HG : Qu'est ce que je dois comprendre !
PP : Demande-lui, j'en ai déjà trop dit. Mais, si ça t'intéresse ce soir tu le trouveras en salle de potion. Il s'est pris 2 semaines de colle pour avoir mis une droite à Nott. Vers 21h30 si tu traînes par là-bas, tu pourrais le croiser…
HG : C'est quoi cette histoire avec Nott! J'ai entendu tellement de versions depuis le déjeuner.
PP : Pour faire court Nott a dit un truc sur toi, Drago n'a pas du tout aimé, d'où l'œil noir de Nott. Mais connaissant Nott, je pense qu'il a voulu le faire réagir, et il a plutôt bien réussi son coup !
HG (la peste, elle a réussi à titiller ma curiosité) : Et c'était quoi ce truc ?
GW : Je lui dis ou pas ?
PP : Oui, non, oui…C'est bon je rigole. Vas-y Ginny !
GW : Je cite « Alors, Drago, ça avance avec Granger, on peut la rajouter a ta liste ».
PP : Et tu connais, la suite.
Chapt 2 :" Être collé, finalement j'aime bien"
21h20 (devant la salle de potions)
Bon j'y suis et maintenant je fais quoi, je reste, je repars. Et je lui dis quoi.
C'est vraie que question conversation, ce n'est pas gagné, on peut mieux faire. C'est déroutant ce rapprochement après des années d'insultes, coups tordus…
On ne se connait pas vraiment, on est toujours en mode :
-Je t'agace / tu m'agaces.
-Je te vanne / tu me vannes.
-Je te fous en boule / tu me fous en boule.
Mais c'est vrai que depuis quelques temps, on peut rajouter :
-Je te trouble / tu me troubles.
C'est que dix minutes ça passe vite, quand on cogite.
SR : Miss Granger, c'est gentil à vous d'être là. Vous êtes un peu la responsable.
Un dernier regard noir de sa part, et il part.
HG : Il a du culot ce taré.
DM : Tu parles de mon parrain là!
HG : L'un n'empêche pas l'autre!
DM : Je crois que ça l'amuse! Tu es sa cible préférée.
HG : J'suis ravie. (j'y crois pas, je suis venue lui parler et on parle de Rogue, quand je vous dis qu'on a des progrès a faire).
DM : D'abord, tu fais quoi toi ici ?
HG(sacrée entrée en matière, il lit dans mes pensées) : Je…te…par…(j'aime pas son regard, là il me fait peur)
DM(contrarié) : Tu ?
HG : Je suis… venue…
DM(énervé) : Ok, apprends-d'abord à parler! Vas-t'en, laisse-moi.
C'est donc décomposée que j'ai commencé à partir. Mais il m'a rattrapé en enroulant ses bras autour de ma taille. Je suis dans ses bras, mon dos collé à son torse, son souffle dans ma nuque (faites que ça ne s'arrête pas).
DM : Je peux savoir depuis quand tu m'obéis amour?
HG : Amour,ça faisait longtemps !
DM : Et ça t'a manqué... Amour?
HG : Non, toi tu m'as manqué (ça c'est fait).
A sa façon de respirer, j'ai fait mouche.
DM : Il faut que je te parle, mais pas ici, t'as assez confiance en moi, pour qu'on transplane ensemble ?
HG : C'est pas un peu interdit dans l'école.
DM : Et c'est toi qui m'dis ça. Tu veux, que je te rappelle vos exploits toi et ta petite troupe. Tu peux me rappeler combien de règles, de règlements vous av…
HG : Ok. T'as gagné.
Lac de poudlard(toujours dans ses bras)
DM : Je me suis dit que c'était une bonne idée. C'est un peu grâce à un lac que tout a commencé entre nous. C'est comme ça que tu es entrée dans ma vie d'une façon si inattendue, je n'étais pas prêt, enfin pas encore. Je ne m'y attendais pas, mon objectif cette année, c'était avoir cette foutue dernière année. Et partir loin de tout et de tout le monde. Mais, t'as tout chamboulé. Ces dernières semaines, j'ai essayé de le combattre, de l'ignorer, de t'ignorer, de faire comme si rien ne c'était passé. Je me suis trompé sur toute la ligne, c'était invivable, une véritable torture la pire de toute. Loin de toi, tu étais toujours au centre de mes pensé que… Ce que je ressens pour toi, c'est là et c'est bien réel et j'y peux rien. Et surtout je ne veux plus le combattre. Je vis un véritable enfer, c'est la chute libre. Je te veux dans ma vie. Un seul mot de toi et je renie tout, mon rang, ma fortune, ma famille, mon nom. Mais le grand mystère pour moi, c'est ce que toi tu ressens pour moi? Je dois savoir, j'ai besoin de le savoir, ce soir tellement de choses dépendent de toi. C'est ce soir ou jamais.
(Il me retourne, une main se pose sur ma joue et me relève la tête, il plonge ses yeux dans les miens, son regard est d'une sincérité poignante).
HG (il faut que je dise ou que je fasse un truc vite) : je m'approche de lui et, comme ça me brûler les lèvres (tellement j'en avais envie), je l'ai embrassé. C'était à la fois intense, passionné, sauvage et bestiale. A bout de souffle, je laisse ses lèvres et lui glisse à l'oreille : Emmène-moi dans ta chambre. (C'est le premier truc qui m'est venue à l'esprit, en tout cas c'est Pansy qui avait raison, il avait des trucs à me dire).
Chapt 3 : "Nos premiers pas ensemble"
Chambre de Malefoy.
Je sors doucement de mon sommeil, je sais que je suis dans ses bras, ma tête sur son torse. Cette nuit, cette première nuit. Nos corps ensemble dans un tango brûlant et fiévreux, en un mot encore. Son corps, sa respiration, ses mains, sa langue, ses regards, ça façon de faire durer le plaisir, de s'arrêter et de revenir en moi. Ces coups de hanches, ses soupirs de plaisirs, ses murmures, ses mots doux et passionnés.
Ah pour aimer j'ai aimé. J'ai tout aimé et lui aussi. Il me l'a dit. Et je l'ai lu en lui. Cette nuit dans ses bras, je me suis abandonnée corps et âme, il n'y avait plus que nous deux, un nous deux prometteurs.
Toujours perchée dans un univers fort, fort lointain, c'est sa main caressant mes cheveux qui m'a doucement ramené à la réalité.
DM : Bonjour ma belle, bien dormi. Tu sais que ça me plait, de te servir d'oreiller. Et j'espère pour toi que je suis confortable, je suis très collant comme oreiller.
HG : Plutôt pas mal…
DM : Pas mal c'est tout, c'est dangereux de contrarier un Malefoy au réveil.
HG(avec un grand sourire) : J'en tremble d'avance…Arrête j'ai peur…Je sais d'avance comment ça se termine. Toi, moi une jolie petite chambre avec vue, nos deux corps… (arroseur arrosé, ça vous dit quelque chose?)
DM(amusé) : Tu sais t'es vraiment une épouvantable et jolie peste, quand tu t'y mets..
Et il se jette sur moi a grand coup d'oreiller (des vrais), après une terrible bataille entre oreillers et chatouilles…c'était bientôt l'heure du petit dej. La douche a été plus longue que prévue, c'était sensé aller plus vite a deux... Mais non en fait à deux c'est mieux, mais plus long...
DM : Prête pour affronter les furieux, ils ne vont pas nous louper. Entre les « enfin ce n'est pas trop tôt » et les « ils vous en fallu du temps »…
HG : même pas peur !
C'est main dans la main qu'on est entré dans la grande salle. Avec un silence comme figé, comme suspendu à nos moindres faits et gestes. Tous les regards tournés vers nous. Niveau regard c'était bien tranché, d'un côté les pour en admiration et de l'autre les contre dégoutés. C'était clair que certains ne comprendraient jamais. Mais je n'en avais rien à foutre, non vraiment rien à foutre. C'est mon Serpentard.
Grande salle
C'est d'abord à la table des Gryffondors qu'on s'est dirigés.
DM(s'adressant à Ron et à Harry) : Je vous emprunte Hermione le temps du petit dej'. Et oui elle va bien, et non je ne vais pas lui faire de mal, et oui je sais j'suis mort si je lui fait du mal. Et comme vous le voyez, elle est en un seul morceau, elle a tout ce qu'il faut là où il faut…
Malefoy1/les autres 0
Sgrhhh…ça c'était Ron et Harry recrachant ce qu'ils avaient dans leurs bouches. Accompagné d'un fou rire de Pansy et de Ginny.
Bon finalement être à la table des serpentards, ce n'est pas si terrible que ça en a l'air. être la petite amie de Monsieur le prince des serpentards ça doit sûrement aider. L'œil de Nott suffisant comme avertissement pour le reste de sa enfin personne pour me prendre la tête dés le matin, pas de réflexions, pas de pics…Et par Merlin que ça fait du bien.
HG(s'adressant à Drago) : T'as pas pu t'en empêcher...Tout à l'heure. J'avoue que c'était drôle de voir leurs têtes.
DM : Tu me connais, et puis tu connais l'expression « Serpentard un jour Serpentard pour toujours" . Et puis au moins, j'ai pris de l'avance. Entre les bruits de couloirs, les articles dans le journal de l'école, les mots sur les tables de cours…On avait bien le droit de se venger…Ils ne se sont pas gênés eux. Je ne sais pas pour toi, mais avoir la paix cinq minutes ça fait du bien, tu ne trouves pas ?
HG : A qui le dis-tu ! J'ai eu mon lot moi aussi ! Mais maintenant on est deux ! Et on est plutôt explosif tous les deux ! Ils devraient se méfier et avoir peur de nous. Nos deux cerveaux réunis, nos deux esprits tordus, on risque de bien s'amuser.
DM : J'adore ton petit côté démoniaque. J'ajouterais juste qu'on a tous les deux une bonne droite, et je sais de quoi je parle… |