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Comment moi, Hermione, je suis devenue son enfer
Par couettecouette
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
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L'hiver son froid, ta chaleur mon serpent

PARTIE 4 : L'hiver son froid, ta chaleur mon serpent.

Chapt 1 : « l'histoire du timbre… »

Bon, petit résumé. Le mois de décembre et sa neige (dés le premier jour), sont arrivés bien vite. Et cette année il a beaucoup neigé et ça pouvait durer des heures (presque trois semaines et nous étions toujours envahis par du blanc, du blanc, et encore du blanc). Dans quelques jours le bal de noël. Sous une tonne de neige, ce n'est pas pratique pour les talons tout ça…

Bon l'avantage, c'est un emploi du temps un tout petit peu allégé. Les cours à l'extérieur, entrainements et matchs de quiddtich annulés.

En un mot il caille, il gèle. Et par ce temps qui vous glace de la tête au pied! C'est trop bon d'avoir un mec et de pouvoir glisser mes mains sur son torse, dans son dos pour les réchauffer. J'avoue ce n'est pas ce qu'il préfère chez moi, mais moi j'adore (que la première fille qui ne l'a pas fait me jette la première pierre). Le voir faire l'anguille sous mes doigts pour s'échapper, ça m'éclate.

Que dire de nos premières semaines, en tant que «le couple de fou». Niveau conneries, on s'était bien trouvé tous les deux, on prenait un malin plaisir à faire tourner en bourrique nos amis, camarades et professeurs. Les mots subjectifs et un peu « provoques » laissés en douce sur les tableaux des salles avant que le cours commence, une de nos spécialités préférées (on a fait pas mal de progrès niveau communications). Les heures de colles qui vont avec, ça c'était un peu moins drôle, mais bon ce n'est pas mortel.

C'est pas Ginny qui m'a dit un jour:" c'est notre dernière année, il faut en profiter". Alors un peu de folie dans ma vie après tout ce qu'on a vécu les autres années… Ça peut se comprendre. Je suis peut être studieuse, mais j'aime aussi m'amuser. Et être aimée comme je le suis (c'est ce que je ressens), ça aide à faire des trucs un peu dingue. Facile d'être complice quand on partage un appart et des cours en commun, des rondes… et d'autres trucs plus…(pas besoin de vous faire un dessin). Rien de plus facile que de manigancer nos coups tordus en douce. Poudlard était un peu devenu notre terrain de jeu. On en a amusé plus d'un quand même. Ce soir, on était le 19 décembre, et c'était un samedi avec sa petite fête à la clé.

Samedi soir 3h00 du matin, dans notre salle commune

Je vous résume la situation, Harry / Ginny, Pansy / Ron, Luna / Neville, Blaise, Nott, Lavande, Drago et moi. Tous en rond, des bouteilles d'alcools, de potions alcoolisées en veux tu en voilà. Bref, pas mal de monde et dans un état proche du côté obscur. Et moi, Hermione Granger ce week-end j'avais besoin d'un break, de m'éclater, entre tous les trucs de médiateur, les devoirs, les révisions, les réunions, la préparation du bal de noël de mardi prochain…Ce samedi soir c'était fête, j'étais en mode complètement fêlée.

C'est un peu éméchée, voir ronde comme une queue de pelle, que j'ai entamé un énième jeu : « si j'étais un objet ». Grâce au haut parleur magique traducteur d'objet moldu, on pouvait tout dire et tout le monde pouvait comprendre. Au bout de quelques tours…C'était au tour de Blaise de poser la question à quelqu'un et forcement c'est tomber sur moi.

BZ : Hermione si t'étais un objet ?

HG(fière de ma trouvaille) : Un timbre(et j'ai rajouté), pour que Drago me lèche.

Le temps que le haut parleur traduise pour ceux qui ne savaient pas ce qu'était un timbre. J'ai eu le temps de bien les observer. Je ne vous explique pas leurs têtes, c'était trop fort ! J'étais morte de rire.

RW(terrifié) : J'ai toujours dit qu'elle était folle ! Ça devient de pire en pire.

BZ(scotché) : Je comprends mieux maintenant pourquoi Drago t'appelle son petit diable. La vache ! Elle en a encore beaucoup des comme ça.

DM(entre amusé et résigné) : T'imagines même pas à quel point !Sûr ce, je vais la mettre au lit ma folle dingue, je vous dit à demain tout le monde, vous connaissez la sortie.

Sur ses belles paroles, il m'a porté style sac a patate direction sa chambre. Tout en me disant des trucs du style : « tu t'arrêtes jamais », « t'es infernale », « maintenant au dodo jolie pochtronne».

Dimanche matin

Bonjour le réveil, j'ai eu du mal à émerger, ouvrir les yeux ça a été plus long que prévu. Après plusieurs tentatives inefficaces, j'ai réussi tant bien que mal à retrouver l'usage de mes yeux. Je suis dans sa/notre chambre, dans son/notre lit, étendue sur le ventre comme une souche. Je relève la tête et je le vois très concentré, un chevalet devant lui et un fusain à la main. Qu'est ce qu'il fabrique encore.

HG : grrrmm. C'est un peu la seule chose que j'ai pu dire, j'avais un mal de tête.

DM(intentiné moqueur) : ça ne s'arrange pas ton cas ma belle ! Tiens bois, ça va t'aider. Dans cinq minutes t'es prête pour le marathon magique en balai. C'est très efficace. Potion maison certifié par tous mes lendemains de cuite !

HG : Tu essayes de m'empoisonner ?

DM(roulant des yeux) : Très drôle Ah…Ah…Ah

J'ai eu du mal à boire cette chose sans description possible. Mais bon c'est vrai ça marche son truc.

HG(retrouvant mes capacités verbales et mentales) : Merci... Tu faisais quoi au juste ?

DM : J'essaye de terminer un dessin.

HG(curieuse) : Depuis quand tu dessines toi ?

DM : J'ai toujours aimé dessiner, sorte de passe temps... ça soigne mes insomnies.

HG(curieuse, je l'ai déjà dit ?) : Et tu dessines quoi ?

DM(hésitant) : Toi !

HG : Moi ?

DM : …Regarde par toi-même.

Il tourne le chevalet, et là le choc.

On me voyait sur un lit, allongée sur le ventre, la tête posée sur un oreiller les cheveux étalés, j'étais nue, le drap me couvrait juste les fesses et légèrement le haut des cuisses. Ce dessin était magnifique, sous ses coups de crayons je me sentais vraiment belle.

HG(émue) : Je sais pas quoi dire tellement c'est magnifique...Depuis quand je pose pour toi sans le savoir ?

DM : Depuis un petit moment déjà ! Quand tu dors comme une marmotte… Un matin, j'ai pris le temps de te regarder, de te détailler et je t'ai trouvé si dangereusement belle, que j'étais obligé de te dessiner.

HG(troublée comme jamais, ça existe comme expression) : … L'insomnie te vas bien, Monsieur mon artiste, j' crois que c'est toi qui me rend belle.

DM : Mais très chère, mon modèle y est pour beaucoup, et si je suis « un artiste », sache que je suis l'artiste d'une seule muse. Tu la connais peut être, une petite gryffondor, un petit diable ou mon petit « timbre poste », je sais plus très bien.

Pour toute réponse je lui tire la langue (je n'ai pas fini d'en entendre parler de cette histoire de timbre).

DM : Est ce que Mademoiselle ma muse veut bien poser pour moi pour que je le termine.

HG : Comment pourrais-je dire non… j'adore quand j'découvre des aspects de toi que je ne connaissais pas. Je suppose que je vais aller de découverte en découverte avec toi. Ça me plait ton petit côté mystérieux …

DM : Têtue comme tu es... Tu finiras par percer le mystère et peut être qu'un jour tu sauras tout de moi…

C'est à partir de ce jour-là, que nos séances de dessins ont commencés. Un moment de partage unique et intime. Quelque chose de particulier, juste entre nous.

Chapt 2 : «ma robe de bal et ses conséquences…»

Évidement que j'ai dit oui, quand il me l'a demandé. Il a eu l'art et la manière de faire sa demande. C'était en cours de runes (c'est vrai qu'à la longue ça fatigue), j'étais devant lui, il m'a passé un papier avec une charade à déchiffrer :

-Mon premier : Hermione Granger

-Mon deuxième : On en boit tous les jours

-Mon troisième : On y danse

-Mon quatrième : Celui là je te le donne, c'est le mot « avec »

-Mon cinquième : Drago Malefoy

Mon tout est un ordre déguisé en question ! Si t'es partante ? A toi de jouer !

Trop facile, pour la miss-je-sais-tout, que je suis !

En 1 : Moi

En 2 : Eau

En 3 : Bal

En 4 : Avec

En 5 : Toi. Ce qui donne : moi(Hermione)au bal avec toi(Drago).

Forcement j'ai éclaté de rire, j'ai dit oui. Et en prime deux heures de colles pour tous les deux.

Le bal a été une folie, mais ce que j'ai préféré, c'est ce qui s'est passé après.

Dans nos petits jeux de séductions, de rapprochements pour s'apprivoiser l'un l'autre. Il y en a un où j'étais un peu la plus forte :

Celui de l'allumer, de le titiller, de le provoquer à le faire tourner en bourrique, pour qu'il n'ait plus qu'une idée en tête, me coincé dans un placard, une salle vide pour me prendre comme un sauvage.

Il n'aurait jamais du me dire, que ma nuque, mes épaules et mon dos, le rendait complètement fou. Le soir du bal je lui ai tout servie sur un plateau. Je portais une robe couleur rouge opéra assez moulante, nouée autour du cou, avec un très grand dos nu, et mes cheveux relevés en chignon. Juste une robe et une culotte. Pendant la dernière danse, j'ai commencé à balader ma langue sur son cou, j'ai glissé une main sous sa chemise, je sentais nettement son désir monté en lui. Et sa frustration de ne pas pouvoir posséder ma bouche. Je sentais ses mains se crisper dans mon dos de rage.

Et le tout combiné ensemble :

- robe+mon petit jeu

- laisser mijoter à feu doux.

Ça donne :

Une fois dans ma chambre (ça arrive parfois), il m'a littéralement jeté sur le lit, il a arraché ma robe et ma culotte. Il s'est allongé sur moi, d'une main il a maintenu mes bras au dessus de ma tête. J'ai sentie son autre main baisser son pantalon. Et d'un coup sec il m'a pénétré, s'est retiré de moi pour mieux recommencer. Il a continué son petit manège plusieurs fois en me murmurant à l'oreille « ce soir ton corps m'appartiens, tu es ma prisonnière, l'esclave de mes bras…Et si je veux t'embrasser je t'embrasse ! Il a plongé sur ma bouche…

Sa langue qu'il baladait partout comme à la conquête de mon corps, ses mains qui me maintenaient prisonnière, ça façon de me mordre. Et cette façon dominatrice et puissante d'aller et venir en moi, jusqu'à l'extase finale. Quelle nuit, je me suis laissée faire dans ses mains expertes, et j'en ai même redemandé. Et si notre première étreinte était fiévreuse et sauvage, la deuxième était comme une caresse…épuisée, je me suis calée dans ses bras et Morphée m'a capturé.

Plus de robe, une culotte en moins, mais un amant vraiment comme j'aimais…

Chapt 3 : « j'ai survécu une deuxième fois au manoir Malefoy, mais ton absence en février un supplice…»

Autant j'ai dit oui facilement pour le bal, mais pour aller passer les vacances de noël au manoir, c'était pas gagné d'avance.

Premièrement, les fêtes de noël me rappellent mes parents (Qui ne savent plus que j'existe) et deuxièmement ma dernière visite au manoir s'est soldée avec une marque sur mon bras.

Mais il est têtu et il n'a pas lâché l'affaire. Et la lettre de Narcissia a fini le travail de son fils. Dans sa lettre, elle me disait que son fils lui parler beaucoup de moi, qu'elle voulait vraiment me connaitre. Qu'elle s'était même abonner au journal de l'école pour suivre l'histoire de notre couple…Elle était très curieuse de connaitre enfin le vrai du faux. Que je ne devais pas craindre son mari même s'il n'était pas fou de joie, il était d'accord pour m'accueillir au manoir, et qu'il n'allait pas me poser de problèmes, … Et que si je ne venais pas, son fils serait invivable…

Bon avec maman Malefoy pas de problème! Un peu étrange et réservée mais adorable et très prévenante avec un humour qui me rappelais parfois son fils.

Papa Malefoy, c'est une autre histoire. Bon il était poli, correcte, mais froid, très hautin. Il m'adressait très peu la parole.

Le manoir lavant j'en connaissais qu'une pièce et les cachots, un labyrinthe en fait. Apparemment beaucoup de choses avaient changés, des pièces en plus, des pièces transformées et re-décorées… Il m'a fait découvrir son univers, son histoire. Entre les fêtes, les ballades, les amis…Les vacances ont filés très vite sous nos doigts.

Il faut quand même que je vous raconte deux moments (deux cadeaux particuliers, et une conversation que j'ai surprise entre Drago et son père).

Le jour de noël parmi mes cadeaux :

- J'ai trouvé un cadeau de Blaise. Un livre : « Tout savoir sur les timbres et plus si affinités ». Avec une petite carte où l'on pouvait lire « livre magique et humoristique de ma fabrication »…Cette histoire de timbre va me coller longtemps à la peau Ahh… Ahh, je suis trop drôle.

- J'ai trouvé aussi une lettre de Drago, il m'a gentiment demandé de la lire seule et au calme. J'en ai pleuré tellement… Jugez-vous même. La voilà :

Hermione

Je t'avais dit qu'un jour je répondrai à cette fameuse question que tu m'as posé ?

Il n'y a pas très longtemps, tu m'as demandé pourquoi je t'ai ignoré pendant presque deux mois. Juste au passage, c'est le deuxième soir qu'on s'est embrassé (oui, je sais ce que tu vas me dire! Pour toi le premier soir c'est après la première journée de cours… L'autre c'est le soir de l'arrivée… C'est un peu tordu comme raisonnement… mais c'est un point de vue).

Bref, si j'ai décidé de tout arrêter du jour au lendemain, c'était pour me mettre à l'épreuve! être dos au mur. C'est loin de toi, que j'allais trouver les réponses à mes questions. Savoir ce que je voulais vraiment. Savoir ce que signifié ce petit jeu entre nous, si je pouvais tout arrêter et surtout si je voulais arrêter. Qui étais-tu, pour moi.

Découvrir une Hermione que je ne connaissais pas, une jolie tornade, une folle-dingue, une charmeuse de serpents, difficile de résister pour moi. T'as fait des ravages dans ma vie, tu as mis des faiblesses, des incertitudes, des envies, des besoins en moi.

J'ai donc réfléchi, analyser la situation, et je pouvais tourner ça dans tous les sens, j'arrivais toujours à la même conclusion, je ne voulais pas seulement jouer, tu me plaisais vraiment. L'odeur de ta peau, tes yeux, ta bouche, ton caractère ta façon de remettre tes mèches de cheveux en place, ta façon de te mordre les lèvres quand tu réfléchis…Le manque de toi que j'ai ressenti à cette période...Jje ne peux même pas le décrire… Moi qui voulais des réponses, je n'ai pas été déçu.

Et tu connais la suite, j'ai résisté jusqu'à ce fameux soir du 2 novembre.

Pour toi ma belle,

Drago.

On était déjà le 4 janvier (demain retour à poudlard), ce soir on dormait au terrier, pour une dernière soirée entre amis. Donc boussole en main, je cherchais mon beau gosse à travers les couloirs du manoir. Et j'ai fait un peu ma curieuse, en écoutant une discussion père / fils. Et vu le ton, ça tournait règlement de comptes.

LM : Si tu fais ça pour te venger de moi ? Sache que c'est réussi. Ou alors, j'espère que ce n'est qu'une passade ?

DM : Rien avoir avec tout ça.

LM : Alors quoi ? Si tu crois que cette fille va représenter un jour quelque chose pour toi. Tu te trompes, deux mois avec elle, c'est rien, ce n'est pas une vie. Elle n'est rien, elle n'a rien, ni ton rang, ni ton sang, elle n'est pas de notre monde.

DM : D'abord, Elle s'appelle Hermione. Et, si tu es entrain de me proposer une vie comme la tienne. Une vie faite : De je te retourne ma veste, je te retourne ma veste… Avec voldemort, contre lui, avec lui, contre lui… D'un côté, de l'autre…Une vie froide, sans saveur, sans goût, une vie de lâche, d'hypocrisie, de préjugés stupides…

Ouvre bien grand tes oreilles : Je ne suis pas preneur. Alors, oui ça va un peu vite, mais c'est mes choix, ma vie. Et ce sera avec elle, mais pas sans elle. Par contre ça peut très facilement être sans toi.

LM : Sache que je n'accepterais jamais ton choix, mais je ne me mettrais pas en travers.

Bref une bonne mise au point père / fils. Résultat j'ai encore survécu au manoir Mais j'ai toujours, un Malefoy contre moi, juste une question d'habitude.

Décembre, janvier…Et février arrive, tu parles d'une première saint valentin.

Pour faire court, Drago a réussi la sélection pour un stage d'un mois de quiddtich, avec l'équipe de France et bien sûr en France. Un mois séparés, ce n'est vraiment pas terrible, je n'ai pas aimé du tout. Il touchait un peu son rêve du bout des doigts. Il voulait essayer de faire carrière dans ce sport. Au fil des années, il est devenu très bon. Cette année il était un peu devenu l'attrapeur de poudlard à battre. Même Harry avait du mal. C'était important pour lui, je le savais très bien et l'acceptais. Donc il est parti un peu en reculant (lui aussi, il ne faisait pas le malin quand même).

Mais avant de partir Monsieur le prince des Serpentards, a laissé des instructions à sa maison, et à nos amis. Instructions me concernant.

Les sept commandements pour ma maison :

1 : La toucher, lui faire du mal, c'est mettre votre vie en danger.

2 : Interdit de la draguer... là vous êtes mort.

3 : Lui dire que je pense a elle... vous devrez.

4 : Lui obéir... vous devrez.

5 : La faire rire... vous devrez.

6 : La protéger... vous devrez.

7 : La servir... vous devrez.

J'aurai les noms. Si à mon retour, j'apprends un truc qui ne me plaît pas, pas besoin de vous d'expliquer la suite.

A nos amis, c'était un petit message :

« Je compte sur vous pour essayer de lui changer les idées. Faite sortir sa jolie petite tête de ses livres de temps en temps. Surveillez- la, pour moi. Harry et Ron faites les clowns, les filles faites vos trucs de filles avec elle, Blaise fait la rire avec les timbres. Bref, sur ce coup, il faut m'aider. »

Merci d'avance a vous,

Drago Malefoy"

J'étais donc en mode, les yeux rouges, nez qui coule, je ne veux plus rien faire, sauf me morfondre et je pleure presque tous les jours et à grands tsunami. Et malgré toute la meilleure volonté de mes amis, rien n'a marché très longtemps. Ni les sorties au pré-au-lard, ni les soirées, ni la bibliothèque, ni les jeux…Rien de rien. Et vu les regards compatissant, je devais faire peine à voir. Un mollusque échoué sur le rivage. Une éponge. Une chose sans nom. Une flamme qui lutte pour ne pas s'éteindre.

La pire journée: le 14 commercial du mois de février. (Le couple du siècle, séparé pour leur première Saint Valentin. Toujours sympa le gros titre du journal de l'école, ça aide). Ce jour là, j'ai eu l'impression d'être un caillou dans une chaussure. Un zombie parmi les vivants…Les autres jours, après ce jour maudit…Long…très long …Innnterminable… Comme si le temps tournait au ralenti.

Sauf …Sauf … Sauf le dernier jour de février. Il est revenu avec 1 jour d'avance. Une surprise. Certainement un des secrets les mieux gardé de poudlard. Car Personne n'a rien dit, rien a filtré, et pourtant beaucoup étaient de mèche avec lui.

Quand je l'ai vu sourire aux lèvres, cheveux ébouriffés. Mon cœur a loupé trop de battements pour les compter. J'ai tout lâché ce que je portais sur les pieds de Ron... Pour retrouver enfin les bras de mon serpentard préféré.

 
 
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