PARTIE 7 : La vie à Quiberon

Chapt 1 : « quand nos amis débarquent »

Fin août.

Six jours seulement qu'ils étaient là! Et mon petit coin de paradis se transformait déjà en enfer, un champ de bataille. Moyenne d'âge de mes amis cinq ans! pas plus. Encore trois semaines à tenir. Ça va je rigole…

Harry et Ginny avaient élu domicile dans la chambre rouge. Ron et Pansy occupaient la chambre turquoise. Et au milieu un Blaise qui naviguait de la chambre verte à la jaune, d'une salle de bain à l'autre, sans frapper, prenant des photos. Il était pleins de conneries, pas facile d'être un éternel dragueur entouré de couples! Il y a de quoi Peter un cable. ça donnait lieu a des : « T'es lourd! dégage Blaise… » « Bouge… » « Blaise si je te croise! t'es mort… » « Et merde... Blaise c'est toi qu'a encore pris ma brosse…» « Blaise! si tu ne me rends pas cette photo tout de suit..., je t'arrache les yeux et te les fait bouffer… ». Son jeu préférer, piquer des objets et les échanger d'endroits (brosse à dents, rasoir, culottes, caleçons, casseroles, fourchettes, chaussures…). Le matin il pouvait faire apparaître une fanfare, juste pour nos réveiller : « en fanfare ». Oui il est lourd ! Et rien, aucun sort, aucune barrière magique ne lui résistaient bien longtemps.

La seule chose qui marche, c'est quand Harry et Ron l'attache et le bâillonne a une chaise. Ça ne l'a pas arrêté pour autant. Si bien qu'a force de faire le con, ça a donné des idées aux autres. Ils s'y sont mis aussi. C'est vite devenu un garçon contre fille… Bonjour le bordel, il y en avait partout, dans toutes les pièces… Le chalet version marché aux puces :

« vous cherchez une robe, allez voir sur les fauteuils » «Vous cherchez une brosse à dents, c'est simple allez dans la cuisine » « des chaussures trop facile direction une des chambres » «des caleçons... peut être dans la mezzanine » "les casseroles... évident la piscine"…Une vraie chasse au trésor! Avec un seul but retrouver ses affaires. Il nous a fallu toute une après midi pour trier et récupérer tous nos biens.

GW : Plus jamais de ma vie! Je ne trierais de culottes.

BZ : Tu préfères les caleçons.! Si tu veux on échange?

GW : A toi le pervers! ça va bien. Je te signale que tout ça c'est ta faute. Quelqu'un peut me rappeler pourquoi on l'aide ce crétin? Perso! Je préférais quant il était bâillonné. On ne peut pas recommencer juste un peu. On le laisse tout ranger et après on l'attache.

HG : Ça c'est une bonne idée! on vote? Je suis pour.

BZ : Faites ça et je reprends mes photos de vous sous les douches et je les envoie à la gazette du sorcier…On fait moins les malines maintenant!

PP : Fais gaffe! Moi aussi j'ai des photos compromettantes de toi. A poudlard un soir quand t'avais bu et…

BZ : Tout de suite les menaces. Ah les filles! Toutes les mêmes d'épouvantables créatures... des êtres vils dépourvus…

PP : T'aggraves ton cas! Bon je continue mon histoire. Alors, ce soir là il a…

BZ : Stop, t'as gagné! Plus de photos sous les douches.

GW : Ah non, raconte! Je suis sûr que ça va être croustillant!

BZ : Fais ça, et c'est des affiches de cinéma que je vais faire de vous sous les douches.

GW : T'as la trouille. C'est qui, qui fais moins le malin maintenant?

BZ : J'en ai mal aux côtes tellement je rigole ! Ah, ah…Ah. Je propose de me taire! De finir de ranger et d'être sage comme un agneau ! Et d'oublier ces histoires de photos.

HG : C'est la meilleure idée que t'as eu jusqu'ici. Tu vois, que ton cas n'est pas complètement désespéré.

DM : Pitié! ne le relance pas! Tu ne sais pas de quoi il est capable.

En plus d'avoir régressé au stade de la maternelle. Blaise était aussi un petit fouineur, la fouine ce n'est pas Malefoy en fait c'est Zabini! Il avait le don de fourrer son nez partout. Si bien qu'un jour, il a réussi à trouver l'entrée de notre pièce secrè de l'absence de la tribu, partie à la plage. J'étais vêtue d'un drap, confortablement installait sur la banquette et je posais pour mon « Picasso ». Quand soudain :

BZ : Salut! je vous dérange ?

DM : Putain Blaise! T'es con, qu'est ce que tu fous là…

BZ : Alors, c'est là que vous disparaissez tous les deux. Au fait Granger, sympa ton drap!

DM: Bouge ! Casse-toi ! Tu déranges ! Et en plus, tu te permets de me voler mes répliques !

BZ : Ok ! Alors si je dis... et sans le drap ça donne quoi ?

DM :Ça donne que dans deux secondes mon poing à rendez-vous avec ton œil ou ton nez! C'est au choix. Je te jure dégage !

BZ : C'est bon! Si on ne peut plus rire maintenant. Et puis... les dessins c'est fait pour être regardés. C'est Pansy qu'a raison, tu devrais exposer.

DM : Sauf que le modèle est là! Et c'est tout sauf un dessin.

HG (derrière le paravent) : Et surtout le modèle a des oreilles. Le modèle se rhabille! Et elle va t'en mettre une. Zabini! tu la veux avec ou sans élan? Et puis... comment t'as fait pour passer les protections magiques?

BZ : Tu connais l'expression « malin et rusé comme un serpentard ». Tu devrais le savoir! Ton mec en est un, le prince en plus! Enfin à ce qu'il parait !

DM : Je ne ferai pas trop ton malin justement! Tu ne la connais pas comme moi je la connais. En général... C'est mauvais signe quand elle m'appelle par mon nom. Alors toi, je n'imagine même pas… Quand elle est en colère. Il n'y a qu'un truc à faire fuir vite et loin. T'as de bonnes chaussures! J'espère pour toi!

BZ : Et comment on la calme ta furie, ta tornade, ton hystérique...

HG : Déjà! On arrête de parler d'elle comme si elle n'était pas là. On arrête avec les surnoms débiles. Et surtout, surtout…Si tu pouvais arrêter cinq minutes de fourrer ton nez partout, ça ferait des vacances.

BZ : Mais! C'est les vacances.

HG : T'es con ou tu le fais exprès !

BZ : T'as perdu ton sens de l'humour. Mais je maintiens... vos dessins il faudra les exposer un jour. T'es trop canon avec un drap !

HG : Tu sais quoi ? Je vais faire comme si je n'avais rien entendu.

BZ : Tu veux que je répète ?

HG : Non, mais tu t'arrêtes jamais... t'es pire que Drago.

DM : Blaise! je te jure que si tu ne la fermes pas, c'est dans la piscine que tu vas dormir. Et moi, je te rappelle que je ne suis pas en vacance! Alors pendant cinq minutes « ferme-là ». Et tu arrêtes de regarder mes dessins comme ça. Sinon je les brûle.

GW : Ah non, t'es fou ils sont trop beaux! c'est quoi cette pièce? C'est dingue! Regarde Harry toutes ces photos, ces dessins…

HP : Ouais, je vois! Pas mal votre refuge... rien avoir avec mon placard sous l'escalier. J'ai le droit d'emménager ?

DM : Manquait plus qu'eux… Par Merlin! Comment on à la paix dans cette maison? Tu peux me rappeler pourquoi ils sont là déjà?

HG : Dans mes souvenirs... Je crois me rappeler que se sont nos meilleurs amis ! Un truc du genre ! Et qu'on les a invités.

BZ : Je vous l'avais dit! Que je la trouverais cette pièce secrète. Alors... C'est qui le plus grand, le plus fort…

DM : Ok tout le monde la visite est terminée. Et non Pansy tu ne peux pas prendre de dessins. Et oui Ron c'est vraiment Hermione.

PP : Juste un! Allez juste un petit.

DM : Non! Ni un petit ni un grand. Aucun. Dehors tout le monde! C'est sensé être une pièce secrète et privé.

PP : Attends... on n'a pas encore tout vu !

DM : C'est quel mot que tu ne comprends pas ? pièce Secrète ou Privée ? Tu veux un dico peut être ? Si ça continu tu vas aller rejoindre Blaise dans la piscine. Et je crois… Que je vais allonger la Liste... C'est clair! pour tout le monde !

HG : Juste pour info! Qu'est ce que vous faites là ? Et la plage alors ?

RW : Il pleut des torrents, on est rentré, on a suivi la flèche magique de Blaise et nous voilà. Et je propose de finir la soirée dans la mezzanine avec le bar tournant. C'est trop énorme comme truc.

DM : J'en dis que c'est une bonne conclusion. En plus, je vais vous coller aux sièges jusqu'à votre départ.

HP : C'est quand déjà le match le 19 ou le 20 septembre ?

DM : Le même jour que l'anniversaire d'Hermione. Le 19 à 15h00 ?

HP : C'est où ? Et tu joues ?

DM : Tu te fous de moi !

HP : Ouais. Vue ta tête! J'arrête. C'était juste une tentative désespérée pour changer de sujet et détendre l'ambiance.

DM (roulant les yeux) : T'as pas trouvé mieux ! Par moment je regrette le temps où l'on communiquer à coup de sorts tous les deux! C'était plus marrant. Par contre Potter! Je ne sais plus du tout où j'ai mis vos places.

RW : C'est malin… Je répète le bar qui tourne.

GW / PP (en cœur) : C'est bon on est prête, on a tout vu, on va à la mezzanine.

DM : J'abandonne, il n'y a plus aucun espoir pour vous. Vous êtes tous définitivement cinglés. Hermione t'as déjà des clients. Tu crois que tu peux faire un truc pour eux ?

HG : Sur ce coup-là ! J'en doute ! Va falloir faire avec !

Chapt 2 : «la fête Maria »

C'est sympa et bizarre d'avoir son anniversaire pendant une fête. Le 19 l'événement du jour c'est le match « Des Tapesouafles » contre l'équipe « Des volants », une équipe d'Espagne. Et moi dans tout ça, Hermione c'est qui déjà…Tu parles d'une fête d'anniversaire : dans les tribunes. Bon c'est vrai le quiddtich, je commence à y prendre goût, un beau blond ça aide… La seule ombre au tableau c'est le succès qu'il a auprès de la gente féminine (je suis loin d'être la seule à le trouver irrésistible, avec ses yeux océans, ses cheveux en bataille, son corps d'apollon, son sourire à tomber Stop…). Il a trop de succès. Pas facile d'être la petite amie de l'attrapeur des Tapesouafles. Par contre ces dames ne sont pas vraiment mes supportrices (je dois faire avec leurs regards haineux). Heureusement pour moi, Blaise a un abonnement pour tous les matchs de la saison. Je ne serai jamais seule, il pourra me protéger des groupies potentiellement meurtrières.

Tribune du staff des Tapesouafles. Drago était à deux doigts d'attraper le vif d'or lorsqu'un cognard l'a percuté dans l'épaule.

HG : ARRRRRRRRR

BZ : C'est bon Hermione! ça va! Il n'a rien! Il est reparti. Tu peux regarder. Par contre si tu ne me lâches pas la main… Il va falloir m'amputer! Tes ongles vont bientôt atteindre mes os.

HG : T'es sûr ? Je déteste ce foutu sport, des grands malades voilà ce qu'ils sont !

BZ : Tu le savais! Va falloir t'y faire ma grande.

HG : Heureusement que tu seras là.

BZ : J'ai peur pour ma santé… Je m'en réjouis d'avance.

HG (lançant un sort de guérison) : T'inquiètes, j'étudie la médicomagie. Tu vois. Tu n'as plus rien !

BZ : Génial, tu parles d'une année sabbatique. De un, toutes les filles vont me fuir parce que « je protège l'amoureuse de Monsieur le Play boy de ces dames ». Du coup, ça fout tous mes plans drague à l'eau. Et en plus, je vais me transformer en cobaye pour mademoiselle.

HG : Tu veux un mouchoir?

PP : En tout cas vous n'allez pas vous ennuyer tous les deux !

HP : Il y en a, qui essaye de suivre le match. Alors, La ferme !

Résultat du match les Tapesouafles ont gagnés. Pour le résultat exact voir avec Ron ou Harry. La victoire c'est bien mais l'essentiel pour moi: C'est mon homme en un seul morceau. Les puzzles ce n'est pas trop mon truc.

La nuit du 21 pour clôturer cette fête Maria, il est dit que les fées quittent leur pays de lumière pour danser sur la plage. C'est à ce moment là que l'on peut les voir. Les fées, ces êtres fantastiques qui hantent les bois, les fontaines, les rivières. Qui dansent au clair de lune dans les clairières, qui chevauchent les nuages et les étoiles. Gardiennes de la nature, tantôt bienfaisantes, tantôt maléfiques, complice des astres. Ce sont des créatures capables d'envouter les jeunes gens et les jeunes filles, les entrainant au fond des lacs. Elles sont souvent jeunes, charmantes, belles, dangereuses et mystérieuses. Ne jamais faire confiance a une fée, parfois bonnes ou perverses, toujours capricieuses, insaisissables. Et par-dessus tout, elles détestent qu'on les poursuive ou qu'on cherche à découvrir leur secret.

Mais quel spectacle ces petits êtres. Un ballet de lumière et de musique dans les airs et sur l'eau. Leurs couleurs scintillantes, leurs bruissements d'ailes mélodieuses mêlés aux chants des sirènes. Entrainaient les spectateurs dans une douce euphorie. Les trainées de poussières colorées (laissées par les fées), recouvraient toute la baie de Maria. S'estompant dans les airs petit à petit. Pour ne rien raté de cette magie féerique, le meilleur endroit : les arbres géants et leurs hamacs naturels (racines entremêlés entre elles), situés au bord du littoral. De cette hauteur on avait une vue sur toute la baie. On était si prés que le vent ramenait vers nous les poussières. Nos cheveux et vêtements imprégnés de ces poussières aux vertus magiques (émotions, sentiments décuplés, euphorie, ivresse…). Presque remis de nos émotions, toujours sous l'effet de ces étranges poussières. Il a fallu que l'on croise Lucas sur le chemin du retour. Oui, vous vous souvenez du bouffon français, et bien c'est aussi le gardien de Tapesouafles. Et entre Drago et lui c'est plutôt tendu, voir très tendu, surtout qu'il continu ses allusions perverses à mon égard. Et ce soir-là avec les effets de la poudre, ça a vite dérapé.

Lucas : Malefoy, Hermione, quel plaisir. Un régal pour les yeux… Tu sais Drago... Ce que je préfère chez toi c'est ta nana, elle est plutôt bonne ! Tu la prêtes de temps en temps. Je veux faire partie de la liste… Je te promets de lui faire pleins de trucs, je…

A partir de là, Drago l'a agrippé par la chemise lui a d'abord mis un coup tête avant de le plaqué au sol et de lui asséner droite sur droite. Un vrai match de boxe! Il a fallu tout un bataillon pour les arrêter tous les deux. Surtout face à un Drago hors de lui, fou de rage. Faut pas trop chatouiller le dragon qui sommeil en lui !

BZ : Drago... On te lâche, si tu te tiens tranquille. Et toi, le Play boy des bacs à sable vas te faire soigner, dégage, retourne dans tes buts, une séance d'entrainement ça ne peut pas te faire de mal. Sinon! Je lâche le psychopathe.

HG : Drago! t'as perdu la tête ou quoi.? T'es complètement malade. JE te rappelle que vous êtes dans la même équipe. Si TU veux te faire viré, alors vas-y... Réduit-le en bouillie. Et ne me dit pas que c'est lui qu'a commencé. Je te l'ai déjà dit, c'est un connard et tant que tu plonges dans son manège, il n'est pas prés de s'arrêter. T'es trop prévisible, il appuie sur la détente et tu fonces.

DM : Et je suis sensé faire quoi ? L'ignorer peut être ? Le laisser dire tous ces trucs sur toi, et ne rien faire ?

HG : Par exemple.

DM : Ça va être dur vu qu'on se voit tous les jours et que je ne le supporte pas. Et je te rappelle que Moi c'est Malefoy L'arrogant et pas Granger la sage ! On me cherche, on me trouve !

HG : Bon, quand Monsieur sera calmé et aura mis son orgueil de côté. Je pourrais peut être regarder son œil et le soigner ! Ça n'a pas l'air très joli.

DM : Tss… tss... Ça me donne surement un petit côté sexy !

HG : Du tout! Même pas en rêve. Je ne suis pas une de tes groupies sans cervelles !

DM : T'es pas drôle Amour. Tu sais, j'essaye vraiment de me contrôler, mais il a le don de faire ressortir mes plus mauvais côtés. Et si tu veux tout savoir, ce n'est pas la première fois qu'on règle nos comptes avec nos poings.

HG : Et ça fait longtemps que ça dure?

DM : Si je te le dis! Tu vas me tuer. Depuis toujours. Je le connaissais déjà, bien avant qu'il te cherche. Et entre nous le courant n'est jamais passé, il a le QI d'une huitre avarié. Et puis, si je me souviens bien toi aussi, tu lui en as mis une !

HG : Ce n'était pas pareil, rien à voir… Arrêtes de bouger !

DM : Ben voyons! ça m'aurait étonné, aïe, aïe…

HG : Petite nature! Si tu bougeais moins, ce serait plus facile.

DM : Sauvageonne ! Bourreau ! T'as raté ta vocation !

HG : Tu vas t'en remettre?

DM : ça dépend tu m'embrasses après Madame la médicomage ?

HG : Oui... si Monsieur est sage !

DM : Comme une image ! Tu me connais…

HG : Justement…

DM : T'es toujours pas drôle amour !

HG : On rentre et tu vas voir… si je ne suis pas drôle !

DM : Ah, te revoilà enfin ma Granger ! J'imagine bien un petit combat à mains nus… Un corps à corps!

HG : Ne me tente pas !

RW : Comment on les stops ?

BZ : Mission impossible. Quand ces deux là sont parti! plus rien n'existe autour d'eux! Pas moyen de les arrêter.

Chapt 3 : « pratique les post-it magiques »

J'ai réussi mon test d'entré même si la langue de Molière c'est compliquée! Très beau oui,...mais compliquée. Bon, comme je m'appelle Hermione Granger rien d'insurmontable. Déjà deux mois que les cours ont commencés et je ne sais plus où donner de la tête. Entre mes cours à l'hôpital l'Aubépine, les meetings de médicomagie, les récoltes d' herbes de guérisons, les mémoires à rendre, les stages de perfectionnements… Je n'avais pas le temps de m'ennuyer! Si bien qu'avec Drago on vivait ensemble un peu à mi-temps. Quant à lui. En deux mots entrainements et matchs, entrainements et matchs (vous m'avez compris). Pas de semaine! peu de week-end ensemble. On se voyait un peu en mode feedback. Difficile d'accorder nos baguettes (nos violons, emploi du temps). D'où les post-it pour se laisser des petits messages, des rendez-vous… Surtout quand ces petits bouts de papiers sont magiques. Ils apparaissent aux destinataires seulement quand ils sont disponibles. Notre moyen de communication très en vogue actuellement avec Drago (pourtant, je vous jure, on a fait des progrès). Voyez-vous-même, quelques petits exemples :

« Salut, ma belle, je suis à côté de mon balai (être à côté de ses pompes), ce matin j'ai oublié de te dire que je passerais te prendre à la sortie de tes courts. Je TM… Bonne journée. DM ».

« Je suis à 5 minutes à vol de balai (à vol d'oiseau), bouge pas j'arrive. HG ».

« Devine qui à son week-end? Tu donnes ta langue aux dragons ? DM ».

« Tu me manques, t'es où ? Tu fais quoi ? HG » « J'arrive DM ».

« T'as été, génial, HG » « T'es au stade ? T'as vu le match ? DM » « Ouais, je t'avais dit que je viendrais, HG » « Surtout tu ne Bouges pas, je suis là dans deux secondes, DM ».

Bref, on se voyait surtout le soir et entre deux cours suivant mon emploi du temps. Mon temps libre c'est simple, je le passais dans les tribunes du stade à lire, à réviser, et à baver sur mon homme. Et bien sûr, je le croisais lui et aussi d'autres joueurs à l'hôpital L'aubépine pour se faire soigner. Il a fallu seulement deux jours avant que tout le monde ne fasse le rapprochement entre Drago et moi. Je suis passée d'Hermione l'étudiante en médicomage à La petite amie de l'attrapeur de cite « Drago, le mec le plus sexy de Quiberon, l'attrapeur, c'est ton mec ! Petite cachotière… Tu te rends compte de la chance que t'as ? ».

Et blablabla, et blablabla… Oui je sais, j'ai de la chance. C'est bon pour tout le monde, tout le monde a compris... Bon l'avantage c'est la facilité d'échanger certaines de mes gardes. Toujours un volontaire pour changer avec moi « Bien sûr Hermione, c'est un match important, il faut qu'on gagne, il besoin de toi… » Toujours accompagné d'un discours de ce style et sans oublier les promesses d'auto-graffs. Et les journalistes... Ces cafards à l'affût du moindre scoop, toujours dans nos pattes.

De temps en temps on arrivait quand même à avoir une vie de couple normale. Moments rares, intenses et passionnels.

HG : Combien temps encore avant les vacances ?

DM : Quinze jours ma belle ! Quinze jours! Et on sera au manoir.

HG : Je ne sais pas, si je vais tenir. je suis en manque de toi ! On se croise en ce moment. Regardes, tu arrives et moi je prends mon service dans 2h00.

DM : C'est mon père qui va être ravi de ton enthousiaste. Courage! Quinze jours ce n'est rien. ça va vite passer. En plus si tu craques! Tu m'entraines. Et en deux heures on a le temps de faire pleins de trucs. Je te montre.

HG : T'es pas croyable ! Non, sérieusement... c'est frustrant! J'ai l'impression qu'on se transforme en fantômes.

DM : T'inquiète! On va trouver notre rythme! Un moyen de mieux s'organiser. Mais pour l'instant, je t'enlève.

HG : Pose moi, arrête…

DM : Je vais te montrer si je suis un fantôme… Et de toute façon je me suis arrangé. Tu es libre! Tu reprends demain soir. On a toute la nuit !

HG : Si c'est une blague! Ce n'est pas drôle. Elle est nulle ta blague. Zéro pointé.

DM : Ce n'est pas une blague. Regardes ton agenda... je suis sûr qu'il a changé.

HG : Et tu ne pouvais pas me le dire plutôt?

DM : Non, j'aime bien faire durer le suspens. Surprise…

HG : Et je peux savoir comment t'as fait ?

DM : Petit secret, j'ai mes sources. Ça sert d'être l'attrapeur de…

HG : C'est bon j'ai compris! Tu m'emmènes jusqu'où Monsieur l'attrapeur.

DM : La plage! Un petit bain de minuit et plus si affinité… Partante.

HG : Surprends-moi... j'adore quant tu fais ça.

DM : Avec plaisir. J'ai le droit de te jeter à l'eau…d'abord?

Un bain de minuit version Drago et moi commence souvent par une bataille d'eau avant de finir… C'était nous ça. Joueurs, provocateurs, un peu dingues, passionnés, amoureux… Et très vite les jours ont laissés place aux semaines… Les semaines au mois…Entre les cours, les matchs, les voyages, les amis, les vacances (trop rares)… le fleuve de la vie a continué sa descente…