PARTIE 6 : L'été rime avec France.
Chapt 1 : « La dernière soirée »
Au terrier la veille du départ.
Tous nos amis étaient réunis pour nous dire au revoir, même les parents de Drago (oui oui, les deux). Bien sur! Avec un « papa Malefoy » toujours aussi charmant et sympathique. Les choix de son fils, il ne s'en remettra jamais. Ente notre histoire qui dure! Son intégration dans l'équipe de quiddtich et notre départ pour la France… Et plus que tout, il accepte difficilement les transformations profondes qui s'opèrent chez son fils, l'éloignant de plus en plus de lui. Par contre « maman Malefoy » une vraie fan, toujours à l'écoute, de bons conseils. Et aussi une maman poule ( Il n'y a pas que maman Molly Weasley)…
Sous l'immense chapiteau prévu pour l'occasion, la fête battait son plein, musique, danse, fou rire, quelques larmes aussi parfois. Et le tout saupoudré de feux d'artifices magiques dédicacés (fabrication de la boutique de Georges) qui explosaient comme ça. Sans prévenir tout au long de la soirée. Dont voici quelques exemples :
Une fusée verte qui explose en forme de timbre avec un message « A toi Drago, je vais suivre ta carrière tous les jours, tu vas me manquer mon pote, vous allez tous les deux me manquez. Faite un peu de place pour nous dans votre nouvelle vie. Avec pleins de chambres d'amis, pour nous accueillir. A toi Hermione, pense à m'écrire et n'oublie pas les timbres…»Blaise.
Une fusée rouge en forme de lions « A vous deux, ce n'est pas des adieux, juste un au revoir, jamais vous n'arriverez à vous débarrasser de nos deux. Hermione on t'aime, tu mérites tout le bonheur qui s'offre à toi. Tu as intérêt de nous donner souvent de vos nouvelles. Drago c'est à toi maintenant d'en prendre soin. Je te la confie c'est notre meilleure amie. Nous vous souhaitons d'être heureux et épanoui dans votre nouvelle vie à deux. Et Drago la prochaine qu'on se voit, j'te mets la raclée au quiddtich! Enfin je vais essayer…»Harry et Ginny.
Une fusée multicolore « A vous deux! Nous serons toujours là pour vous deux. On se reverra le plus souvent possible. Vous n'avez pas intérêt de nous oublier. Vous nous manquez déjà…Prenez bien soin de vous deux…A très vite…»Ron et Pansy. Et encore d'autres tout aussi émouvants.
Trop d'émotions d'un coup! Il me fallait une petite pause. Je suis partie discrètement direction le lac pour souffler un peu (j'ai un petit faible pour les lacs, je ne comprends pas pourquoi…). Un peu de silence et de calme rien de tel pour me remettre le cerveau à l'endroit. Pas facile de quitter tous mes amis! Nous avons vécus tellement d'aventures, les meilleures comme les pires, tellement de souvenirs chargés d'émotions. Bon le pire c'est vrai, c'est un peu derrière nous. Mais quitter Harry et Ron ce n'est pas facile, huit ans qu'on partage tout ensemble. Et me retrouver sans eux du jour au lendemain c'est un peu comme une rupture. Sans parler de l'absence de mes parents qui dans des occasions comme celle- là me brise toujours un peu. J'aimerai tellement qu'ils soient là, qu'ils partagent tous ces moments de ma vie.
Et puis par moment, j'ai l'impression que ma vie m'échappe. Je suis comme en décalage! Comme si ma vie allait plus vite que moi. Bien sur je suis heureuse de cette nouvelle vie qui s'offre à moi! Je suis amoureuse d'un homme formidable qui m'aime aussi. Mais n'empêche que j'ai un peu la frousse, même si dans la vie il faut se jeter à l'eau à un moment donné. Bref, j'étais sur le ponton, le regard au loin, me remémorant mes souvenirs, quand j'ai senti un corps puissant se coller contre mon dos, m'encerclant dans ses bras. Cette odeur, son odeur, je la reconnaitrai toujours, elle est épicée et boisée, tellement tout lui.
HG : Faudra qu'un jour tu m'expliques comment tu fais çà !
DM(en m'embrassant dans le cou) : Comment je fais quoi ?
HG : A chaque fois je suis seule et perdue dans mes pensées, tu arrives de je ne sais pas où ? Sans que je t'entende . C'est quoi ta technique, tu m'espionnes, tu me suis en douce, tu m'as posé un radar…
DM : Non rien de tout ça! Ça s'appelle juste le talent! Je sais où te trouver quand tu te planques, et tel un serpent je glisse jusqu'à toi, pour te capturer, t'ensorceler et te mordre. Tu es ma jolie petite brindille, légère et fragile prête à craquer sous mes doigts, mon charme. Et je sais que tu adore ça !
HG : Espèce de petit prétentieux et d'arrogant personnage, t'es infernale…
DM : C'est pour ça que tu m'aimes! C'est ce qui me rend intéressant, mystérieux, énigmatique... Ça, et aussi si je te fais ça…
Il fait glisser la bretelle de ma robe le long de mon épaule, et doucement il commence à m'embrasser l'épaule, le cou, la nuque. Et au creux de l'oreille tout en respirant l'odeur de mes cheveux à pleins poumons... Il me susurre un je t'aime! J'avoue quand il fait ça je craque, j'en frissonne de la tête aux pieds. Jamais je ne m'en lasserais. Il fait ça tellement bien.
DM : Maintenant tu veux bien me dire ce qui te tracasse. A quoi pense cette jolie petite tête?
HG : Rien de spécial... A toute cette année... A ce qui va arriver après. Enfin des trucs, tu vois…
Il me retourne, il pose une main sur ma joue, me relève la tête et plonge ses yeux dans les miens.
DM: Des regrets ?
HG: Non idiot, aucun regrets à l'horizon. C'est juste que ce n'est pas facile de laisser tout ce petit monde.
DM: Tu sais on ne part pas à l'autre bout du monde non plus. Ils vont venir nous voir, et nous aussi on viendra les voir. Je veux, je vais te rendre heureuse, tu es une partie de ma vie, sans toi… J'ai l'impression que plus rien n'a de sens. Tu es tout ce que ce que j'aime, tout me plait en toi. Rien que le parfum, la douceur de ta peau me rend fou, une vraie drogue dont je ne peux plus me passer. Je ne sais plus qui a dit un jour « que le parfum d'une femme est la forme la plus intense du souvenir », mais il a raison. Je le sais, je l'ai testé tout le mois de février et je ne veux plus jamais être séparé de toi.
HG : Et moi, je crois que je pourrais parcourir tous les mondes, où pourrai-je trouver un autre homme tel que toi. Je me sens tellement vivante grâce à toi, je me sens belle, forte, puissante et heureuse. Je t'aime, je t'aime vraiment… Et je ne vois pas ma vie sans toi.
Il s'approche de moi! Il me regarde intensément me sourit et m'embrasse à pleine bouche. Un baiser profond où l'air vient a manqué, un baiser humide et chaud. Nos lèvres se mordes, nos langues se cherchent, se caressent et se lèchent, nos bouches se collent. Et on est tous les deux comme aspirés, absorbés par ce baiser. Comme si nous voulions suffoquer ensemble…Cette nuit là... c'est prés du lac que nos deux corps se sont emmêlés l'un à l'autre dans une lutte presque sans fin! Sous le regard amusé des étoiles.
Chapt 2 : « Quiberon »
Le 15 juillet.
De l'aéroport D'Orly transplanage direction Quiberon.
DM : T'es sûr de toi pour nos malles et bagages ? Rien à prendre ?
HG : Oui, je suis sûr, elles sont déjà au chalet. Il n'y a que moi à prendre !
DM (avec un sourire qui en dit long) : Mais c'était bien mon intention mademoiselle !
HG : Je n'aime pas trop votre ton monsieur. Attention sinon…
DM : Sinon quoi ?
HG : Sinon, je me verrai dans l'obligation de vous punir Mr Malefoy. Et de vous faire pleins de choses! (je passe ma langue sur mes lèvres, ça marche à tout les coups).
DM : Tricheuse... sale petite peste! C'est malin je fais comment pour calmer la bête maintenant.
HG (me retenant de rire) : Alors ça! C'est ton problème! Fallait pas commencer. Des glaçons peut être pour calmer Monsieur?
DM(boudeur) : T'es d'une mauvaise fois en plus d'être une épouvantable petite peste! tu le sais ça? C'est toi qu'a commencer à me parler de te prendre... J'ai juste réagit en mec. Et en plus je suis sûr que tu l'as fait exprès. Je m'en fou! Tu me le paieras. Tu ne perds rien pour attendre amour !
HG(d'accord, il veut jouer) : Et t'arrêtes de faire ton malheureux! ça ne marche pas avec moi. Tu peux ranger ton regard de petit garçon... Tout ce que tu vas réussir à faire, c'est me provoquer un fou rire. Un vrai gamin, t'as perdu ta maman? Tu veux que je t'aide à la retrouver peut être ?
DM (amusé) : Et en plus, elle se fout de ma gueule. Mais au fait on se connait ? votre tête me dit vaguement quelque chose mais je ne suis pas sûr! On s'est déjà vu ? Croisé peut être ? J'ai du mal à vous resituer !
HG (amusée) : Et, tu crois que si je t'en mets une tu vas me reconnaitre, me remettre !
DM : Ok. Drapeau blanc. Traité de paix ça te parles ?
HG : Attends je réfléchis …euh…euh…j'hésite vraiment… J'accepte ta reddition.
DM : Très drôle! jolie tortionnaire. Bon, est ce que Mademoiselle est prête pour Quiberon.
HG : Mais je t'attends! C'est bien toi mon guide et mon interprète sexy. Je suis prête! C'est quand tu veux Amour.
DM : Attention! Si tu le prends comme ça. le guide pourrait se rétracter !
GH : Et blablabla, et blablabla !
DM : De mieux en mieux, t'as pas mieux !
GH : Je compte jusqu'à trois et on y va !
DM : Et après ça! C'est moi le gamin. C'est bon, je me tais... Pitié ne me mords pas animal sauvage.
1…2…3…
Quiberon c'est une presqu'île qui se situe en Bretagne(en France). Prés des dolmens du Roch Priol (ça existe pour de vrai). C'est là qu'il y a l'entré sécrète pour Quiberon version magique. Un des dolmens s'ouvre mais uniquement pour les sorciers et sorcières. Pour laisser place à la côte sauvage et ses châteaux. Avec un phare immense aux lumières magiques, capable d'accompagné un bateau en perdition jusqu'au port. C'est une ville maritime et très touristique avec ses plages, son port, ses menhirs, dolmens… Une ville chargée d'histoire et d'échanges culturels. La ville des petits comme on l'appelle. En référence aux nains, lutins et fées (on a vraiment de la chance si on en voit une) qui sont à l'origine de la ville.
Rien que le nom du port Maria vient d'une légende. Des fées et des lutins auraient aidé une pauvre veuve (Maria) à retrouver son fils perdu en mer. Pendant trois jours ils ont entassés des pierres lumineuses la nuit. Appelés les mégalithes Maria. Toujours visible sur la plage d'où le nom du port Maria. La légende ne dit pas si Maria a retrouvé son fils, mais pendant trois jours du 19 au 21 septembre, c'est une fête magistrale et très connue… Et que dire du quartier des lutins un plaisir pour les yeux. Avec ses petites maisons enfoui dans le sol, ou percher dans les arbres...
Une ville plutôt originale mais très accueillante. Des petits troquets en forme de bateaux, des fontaines, des boutiques des quatre coins du monde… Des forêts immenses, bien sûr des lacs… Et sans oublier son équipe de quiddtich les Tapesouafles.
Chapt : 3 : « Le chalet »
En un mot woua, la classe ! Le jour où on a parlé maison (appartement, non négociable avec Drago), il m'a juste demandé un truc. Je cite « dis moi ce que tu veux et ce que tu ne veux pas, le reste j'en fais mon affaire ». Bon, vu que j'ai le droit de faire ma capricieuse, je lui ai demandé, une maison avec la plage. Un salon mezzanine, plusieurs chambres, de la couleur et aussi une bibliothèque. J'ai demandé, il l'a fait. Mais version Malefoy, ça donne, petite visite guidée :
D'abord, oui, il y a la plage, dix marches à descendre et on est les pieds dans le sable. Et accrochez-vous bien c'est une plage privée. (Il est taré ce mec)
Une grande cuisine rouge et verte tellement équipée que j'avais l'impression d'être dans un magasin d'électroménager. Avec des tables rondes et ses tabourets assortis. Un peu aménagé style bistro avec un vieux juke-box.
Un grand salon couleur taupe clair avec une grande cheminée, une grande table et ses bancs. Un très grand canapé, des fauteuils, des étagères. Et ma très... mais alors très grande bibliothèque. Et la liste et encore longue. Il y a trop de choses, un piano, des tableaux, un bar avec ses chaises … Une grande baie vitrée qui débouche sur une terrasse avec sa piscine et un jardin. Au fond du salon il y a un petit escalier en colimaçon mène à une mezzanine toute en bois couleurs blancs cassés. Aménagée d'un écran immense, d'un rétroprojecteur, tout un tas de fauteuils et de poufs... Un billard, un autre bar avec ses banquettes et le pire c'est que ça peut tourner (mélange alcool et manège... ça doit être quelque chose)… Bref une mezzanine qui déchire.
Maintenant passons à l'étage des chambres. Quand je disais quelques chambres, je pensais à deux voir trois. Non cinq, cinq chambres (je l'ai déjà dit qu'il était taré). D'abord notre chambre, ridiculement petite (non, je déconne, plutôt une suite d'hôtel…). Un lit en rond, je crois qu'on loge à quatre facile. Une salle de bain privé(douches, jacuzzi). Un grand balcon avec vue sur la mer… Et à l'étage, il y a aussi quatre autres chambres. Une chambre rouge carmin et une chambre verte reliées à une salle de bain. Une chambre jaune et une chambre turquoise reliées à une salle de bain. Et toutes les chambres équipées, lits, armoires, miroirs…
DM : Alors verdict ?
HG : T'es un grand malade !
DM : ça ne t'arrive jamais de répondre à une question. Ce n'est pas toi pourtant la spécialiste de « je lève la main plus vite que mon ombre ». Sérieux ça te plais ?
HG : évidement que ça me plais, tu crois que c'est possible de tomber amoureuse d'une maison.
DM : Je dois me sentir menacé là ?
HG : Peut être, tu fais jamais les choses à moitié! Tu vois toujours tout en grand comme ça! En tout cas j'espère que tu ne comptes pas sur moi pour faire le ménage de ce mini château.
DM : C'est toi la tortionnaire, pas moi. J'ai engagé des elfes de maison. Et que Madame se calme: oui ils sont libres et oui ils sont payés. Je ne suis pas dingue je tiens a ma peau. Il y a une autre pièce que je veux te montrer, tu viens, ferme les yeux, je te guide.
Je me laisse donc guider. On descend des marches et là… Surprise, une pièce (l'antre de mon dragon, c'est comme ça que je l'appelle), un canapé style banquette, un miroir, un paravent. Des chevalets et tout un accessoire de dessin, feuilles, crayons, fusains… Bref, l'atelier de mon artiste. Avec dans un coin de la pièce un secrétaire deux personnes. Et le tout éclairé avec des bougies. Et en décoration sur le mur des tas de souvenirs, ma robe blanche (celle du lac de la coupe de quiddtich), notre premier dessin, notre mini baguette (celle du jeu), nos diplômes, des photos de nous, de nos amis…
HG (mon cœur fait tellement de bruit que ça raisonne dans ma tête) : Woua, woua, woua…C'est toi qu'a fait tout ça! C'est grandiose! on est où exactement?
DM : Au sous sol... juste sous l'escalier qui mène à l'étage. Il y a un petit passage secret. Et, oui c'est mon œuvre et j'en suis plutôt fier.
HG : Tu peux c'est vraiment magnifique. Mais, il manque quand même un truc !
DM : Et quoi ?
Je m'approche de lui, je commence à déboutonner sa chemise, je frôle mes lèvres contre les siennes, et je lui murmure : « tu ne m'as pas encore fait l'amour ici ». Je l'emmène vers la banquette, l'allonge, je grimpe sur lui. Je commence à l'embrasser ma langue parcours son torse, son cou. Il se débarrasse de mon top, s'amuse, s'empare de mes seins avec ses mains, sa bouche, sa langue. Je me débarrasse de son pantalon et de son boxer, pendant qu'il fait glisser mon shorty le long de mes jambes. Et, d'une main, il m'installe sur lui. Nos corps partagent alors une danse, un rituel, une union jusqu'à l'extase et le bien être absolu…. |