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au 31 Mai 21 :
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Born to Die
Par susanpearson
Originales  -  Romance/Drame  -  fr
14 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     2 Reviews    
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Manger pour vivre... Peut-être.

« J’ai faim. » ; « Fallait pas s’inviter à l’improviste » ; « C’est Tess qui m’a dit que tu faisais des pâtes. J’aime les pâtes ! » ; « J’ai déjà un invité. » ; « Et alors, tu sais pas cuisiner pour quatre ? » La situation me faisait rire. Mon frère et mon meilleur ami en train de se disputer pour une histoire de pâtes… Enfin en soi, se n’était pas si marrant que ça. C’est juste qu’a l’université tout était différent… Respect oblige. « Adam ne vient pas ? » demanda Esteban à mon attention. « J’suis tombée sur le répondeur » répondis-je ne me rappelant qu’il fallait aussi que je rappelle ma sœur, Jillian. « Pas très ponctuel ton invité ! C’est qui déjà ? Le prof d’EPS ? La psychologue ? Laisse-moi deviner… L’infirmière ! » questionna Adrian. « J’espère que c’est pas le prof d’économie, parce qu’il pu de la gueule et ces blagues sont a chier. Comment tu peux être ami avec un mec pareil ? » Je levais les yeux au ciel à la remarque d’Adrian. Quant il commençait, impossible de le stopper. « Par contre si tu pouvais t’arranger pour inviter la prof de socio un de ces quatre, ça serait pas mal… Putain t’as vu la paire de nichon qu’elle a ? » ; « Je doute qu’une relation élève/professeur soit envisageable Adrian. » annonça Esteban. « Toi t’es bien sorti avec Amy. » ; « T’es sorti avec Amy ? » ; Mon regard croisa d’abord celui d’Adrian puis celui d’Esteban. « Attends, tu veux dire que mon frangin et sorti avec la garce du campus sans même que je sois au courant ? » ; « Je suis pas sorti avec, je l’ai embrassé à une soirée déguisé et quand je me suis rendu compte que s’était elle, je me suis arrêté là. » Au moment même où je m’apprêtais à lui faire la morale, la sonnette se fit entendre. « Adrian va ouvrir, faut que j’aille aux chiottes » ; « C’est chez toi mec ! Tess, va ouvrir ! » ; « Va te faire foutre » répondis-je en levant mon majeur vers Adrian tout quittant le canapé et me dirigeant vers la porte d’entrée.

 

La porte ouverte. C’est une blague. Une immense supercherie. Pourtant, il semble être aussi surpris que moi. Tu m’étonne en même temps… Je suis la fille qui l’a fait tombée la tête la première dans les chiottes. « Tenessy ? » ; Ouais c’est ça. Qui d’autre ? Me souvenant de mon petit morceau de coton dans le nez, je levais la main, le retirant d’un coup sec. « Euh… J’ai probablement du me tromper d’appartement. Je suis venu rendre visite à un collègue que tu dois probablement connaitre, Esteban Knox… Il est professeur de gestion » ; « Non, non c’est bien là… C’est mon frère. » ; Un petit sourire maladroit. Un autre ; Un silence terriblement gênant. « Euh… Alors, je peux entrer ? » ; Quelle cruche. « Oui, évidement. » Ouvrant la porte un peu plus grand, je me mis sur le côté lui permettant de passer, puis refermant la porte derrière lui. « Bienvenue chez Esteban. Il est aux chiottes là… Alors, c’est pour ça que c’est moi qui t’accueille. Je te présente Adrian, mon meilleur ami. Adrian, je te présente Mason, professeur de… De ? » ; « Coach sportif en réalité. Enchanté. » lança-t-il en direction d’Adrian. « Aaha. D’où toute cette souplesse ! » dis-je sans vraiment réfléchir. Il rit à mes propos et désigna mon nez d’un signe de tête « Rien de grave ? » ; « Non… Et vous... Toi ? » demandais-je en hésitant ne sachant toujours pas comment je devais m’exprimer en sa présence. « Rien qu’une méchante bosse. » ; « Je peux ? » demandais-je en faisant un signe de tête vers lui ? Il hocha la tête pour toute réponse. Et sans attendre ma main se plongea dans ses cheveux. Pour être méchante cette bosse, elle l’était vraiment. Un œuf ouais ! Et dire que j’en étais l’origine. « Je suis vraiment désolée. » ; Adrian se glissa entre nous. « Attends tu veux dire que c’est à lui à que t’as fracassé la tête dans les chiottes et à qui t’as fais croire que t’étais femme de ménage ? » ; « Merci beaucoup Adrian. » il fit une drôle de tête se rendant compte de ce qu’il venait de dire. Mason quant à lui sembla septique. « Tu n’es pas femme de ménage. » ; « Ma petite sœur femme de ménage ? Tu rêves, elle est même pas foutue de ranger sa chambre, tu devrais voir l’état… » Esteban venait de sortir des toilettes, le pantalon encore ouvert. Boutonnant son jean, il s’approcha. « Mason, je te présente Tenessy ma petite sœur, elle est étudiante à l’université. L’autre à côté c’est Adrian, lui aussi étudiant. Comme elle a option natation et basket, tu risque de la voir souvent. Et l’autre aussi là, il fait du football. Mason est le nouveau coach sportif » annonça Esteban tout en fermant sa ceinture. Il s’approcha serrant la main à Mason. « Tess tu saigne du nez. Qu’est-ce que t’as encore foutu ? Ma sœur passe sa vie à se foutre dans la merde. Je te raconte pas le nombre de fois ou je lui ai sauvé la vie. Une fois, elle a réussi à s’assommer dans les douches avec le pommeau parce qu’elle se croyait en plein concert de Lady Gaga… » ; « La ferme Esteban ! » Mason esquissa un petit sourire en ma direction tandis qu’Esteban était désormais occuper à frapper Adrian en lui affirmant qu’il avait tous les droits puis-ce qu’il était son professeur. En se demandant qui était le plus mature des deux. L’élève ou le professeur ? « C’est pas vrai… » ; dis-je en pausant quatre assiettes sur la table. « Quoi ? » me demanda Mason en me prenant les fourchettes des mains. « C’était pas du Lady Gaga, c’était du Maroon 5. » Il joignit son rire au mien en m’aidant à mettre la table. « T’as pas eu peur en venant enseigner ici ? » ; « Pas vraiment non… » ; « Les meurtres et tout ça, ça t’effraye pas ? » questionnais-je en pausant un verre en face de chaque assiette. Il resta silencieux pliant une serviette à côté de chaque assiette. « Au début, je me suis dis que s’était une farce. Que ce genre de chose ne pouvait pas m’atteindre. Qu’on ne voyait que ça à la télévision. Je me réconfortais en me disant que ça n’arrivait qu’aux autres, pas à moi. Et puis, j’ai perdu un ami. Mickael. Il était le meilleur joueur de baseball du campus. On lui promettait une véritable carrière. Il s’apprêtait à tout quitter pour signer un contrat avec une équipe pro. Et puis on l’a retrouvé la nuque brisée dans les vestiaires du gymnase. » racontais-je en continuant à dresser la table. Il leva les yeux vers moi, restant toujours silencieux. « Et tu sais ce qui c’est passé ensuite ? On a enlevé son corps sans rien dire… On n’en a même pas parlé aux infos. Aucune enquête, rien. Tout ça pour ‘préserver la réputation de notre université.’ Mais bon sang ! Ils ne comprennent donc pas que tant qu’on n’ouvrira pas notre gueule la secte pourra continuer à agir dans l’ombre et nous ôter la vie un à un ? » J’avais les larmes yeux. Des larmes de rage et de tristesse. Evoquer Mickael me faisait toujours aussi mal. Et savoir que personne à part un petit groupe d’étudiant ne bouger son cul pour changer les choses me rendait folle de rage. Tout le monde avait peur. Moi aussi, je suis même tétanisée… Mais je veux pas que ça continue. Esteban s’approcha me prenant dans ses bras avant que Mason n’est eu le temps de le faire. « Tenessy et ses amis se sont mis en tête d’arrêter ses meurtriers. » expliqua-t-il  à Mason. « Mickael était le grand-frère d’Adam un autre élève qui fait aussi un peu parti de la famille. Mickael était comme un frère pour nous. » Il me relâcha se dirigeant vers le frigo au moment même ou mon téléphone sonna, laissant retentir la dernière chanson des Maroon 5. « Tiens, c’est Adam. » dis-je en pressant la toucha verte et le portant à mon oreille. « Je t’ai appelé avant… T’étais occupé à baiser ou quoi mec ? S’était qui Charlotte ou Gaia ? Ou peut-être même Jane. Au fait, tu savais qu’Esteban avait embrassé cette pétasse d’Amy ? » ; Silence. Le Adam de d’habitude n’était pas comme ça. Il aurait riposté, il m’aurait traité de sale thon et m’aurait dit de fermer ma gueule. Alors que cet Adam là restait silencieux. A croire même qu’il n’y avait personne au bout du fil. « Adam ? » ; un souffle, des bruits bizarres comme quelques sanglots étouffés. « Tess… » ; Il marqua une pause laissant échapper comme un gémissement. « Tess. La secte vient de frapper. »

 
 
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