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Born to Die
Par susanpearson
Originales  -  Romance/Drame  -  fr
14 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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C'est dans des lieux surprenants qu'on fait des rencontres inattendues..

Les toilettes. Endroit intime, confiné, idéal pour chialer si besoin. Ou pour faire ses besoins. A vrai dire, au départ, c’est plus prévu pour pisser ou chier… Parfois vomir. Mais pour pleurer c’est pas mal aussi. A condition qu’il n’y ait pas un gros porc juste à côté en train de retapisser la cabine et suffisamment de PQ.

 

Pleurer, ça fait tellement du bien. Mais en même temps si on pleure, la plupart du temps, c’est parce qu’on a mal. Alors finalement, avoir mal c’est pas si nul que ça, parce qu’après, on peut pleurer et ça fait du bien… enfin quoi que c’est mieux d’aller directement bien que de passer par le mal. Mais si on allait tout le temps bien, notre vie, elle serait nulle à chier. Monotone… Vraiment pas bandante du tout quoi. Enfin, j’dis pas qu’en passant mes journées à chialer dans des chiottes ma vie est hyper exaltante, mais pas loin.

 

En fait, je crois surtout que je cherche un million d’excuses, c’est pour éviter de vous avouer qu’en réalité si je chiale dans des toilettes, c’est parce que je suis claustrophobe et que je suis coincée. Et en fait, j’aurais adoré qu’un gros dégueulasse pointe son cul et me sorte de là.

 

Ce genre de truc là, ça arrive qu’à moi, en réalité, j’ai une poisse pas possible. Je passe devant un lampadaire en pleine nuit, il s’éteint. Je rentre dans un ascenseur, je reste coincée. J’utilise un Pc, l’écran devient tout bleu. Je touche un objet, il tombe par terre. Et donc dans la logique de chose : je vais aux toilettes et je reste coincée. Ouais, quand je vous disais que ma vie était ultra cool… Et c’est comme ça tout le temps. A vrai dire, je suis tellement habituée que je trouve ça anormal quand il ne m’arrive rien. Mais ça va, je le vis plus ou moins bien… En même temps, j’ai pas le choix.

 

Un bruit de porte. Des pas… Un espoir. Un sauveur ! Je reste un moment silencieuse, entendant la porte du cabinet à côté s’ouvrir. Comment est-ce que je dois faire ? Me jeter sur la porte et hurler pour qu’il me sorte de là ? Grimper sur les toilettes et lui faire un petit coucou… Donner des coups pour lui faire comprendre qu’il n’est pas seul ? Je respire un bon coup. « Hhhm… Salut. » Silence, aucune réponse. En même temps, c’est un peu bizarre les gens qui décide de faire connaissance au WC non ? Mais bordel, c’est pas pour faire connaissance, c’est pour me sauver la vie ! « C’est à moi que tu parles ? » ; « Non au canard dans les toilettes ! » Ouais, du tac-au-tac. « Ok bah… Salut ». Le bruit de la chasse d’eau et la porte qui s’ouvre. « Non, non reviens s’il-te-plait ! Ca fait au moins deux heures que je suis coincée dans ces toilettes et que j’attends que quelqu’un vienne m’aider. » ; « Peut-être que si tu tournes le verrou t’y arriveras mieux… » ; « Sans blague qu’elle idée lumineuse ! J’y avais pas pensé avant ! Merci, vraiment. » Ironie quand tu nous prends. Comme si j’étais débile à ce point. Exaspérant. « Je t’en supplie fait quelque chose. J’en peux plus ! » ; « Ok, ok je vais chercher quelqu’un… » ; Les pas se dirigèrent vers la porte et…  « Non, non me laisse pas seule ! On a qu’à attendre que quelqu’un d’autre vienne. Je veux pas être seule, j’en peux plus. » ; Il laissa échapper un rire et revint sur ses pas. « Très bien. On a qu’à resté ici à papoter en attendant… » ; « Ok. » Silence. Silence. Silence. C’est qu’il a beaucoup de conversation ce mec… Je me demande à quoi il ressemble. A sa voix, j’imagine trop le mec stéréotypé qui s’appelle Brendon qui est blond et qui a un look de surfeur. Le genre de mec qui se prend pas pour n’importe qui et qui saute tout ce qui bouge. Mais réfléchis… S’il avait réellement été ce genre de mec, il ne serait pas là, à attendre avec toi. « Tu t’appelles comment ? » ; « Mason et toi ? » ; « Tenessy. » Silence. Je l’entendis s’assoir contre la paroi des toilettes. « Très bien Mason… Je viens d’avoir une idée. Tu dois probablement avoir un téléphone portable sur toi. Tu voudrais pas appeler un de tes amis, histoire de lui dire de venir nous aider ? » ; « J’y ai pensé… Mais comme j’ai oublié mon portable dans mon bureau je… » ; « Ton bureau ? Attends tu veux dire que t’es prof ? » ; « Bah oui… Je vois pas en quoi s’est étonnant, on est dans les toilettes réservé au personnel là. » ; « Aaaah… » Les toilettes réservés au personnel. Et voilà, qu’est-ce que je disais ? J’ai la poisse. « Et toi ? » ; « Quoi et moi ? » ; « Tu es aussi prof ? Tu enseignes quoi ? » ; Bonne question… « C’est-à-dire que moi, je suis… Je suis… Femme de ménage ! » ; « Ah... » ; « Bon, c’est pas grave, je dois y aller je te laisser. » ; « Euh Tenessy… T’es coincée. » ; « Je sais merci. C’est vraiment très embarrassant… ». Tu vois là, je me vois déjà rentrer chez moi ce soir et écrire dans mon journal intime : cher journal, aujourd’hui je suis restée coincée dans les toilettes et j’ai tutoyé un prof a qui j’ai fait croire que je suis femme de ménage. Enfin, je me vois l’écrire mais je suis même pas sur de sortir de là. Parce qu’à se rythme là, on risque d’y passer la nuit. « Tu es souple ? » ; La question manqua de me faire m’étouffer. « Euh… Pourquoi vous me demandez ça ? » ; « Pourquoi tu me vouvoies d’un seul coup » ; « Bah parce que vous… Parce que… Pour rien. Pourquoi tu veux savoir si je suis souple ? » ; Du bruit se fit entendre de l’autre côté de la cloison, il venait probablement de se relever. « Peut-être que si je grimpe sur les toilettes des côtés et que si tu arrives à te hisser de ton côté, on arrivera à te faire sortir de là et on n’aura pas besoin d’attendre. » ;  « Ouais, on peut toujours essayer… » Sur ces mots, je me levais à mon tour, grimpant sur la lunette des toilette puis sur la chasse d’eau. Je suis petite de nature, à peine 1m59, ce qui me permettait à peine de voir de l’autre côté. Il était là. Je pouvais enfin mettre un visage sur cette voix qui me tenait compagnie depuis avant. Les cheveux mi-longs, foncés… Tout souriant, lui aussi venait de grimper sur les toilette et me dépasser d’au moins deux tête, voir même trois. « Plutôt jeune, mignonne et bien habillée pour une femme de ménage », fit-il remarquer. Je sentis mes joues virer au rouge, et au lieu de le remercier ou de dire quoi que se soit de gentil, mon sale caractère repris le dessus. « A parce qu’on doit obligatoirement être vieille, moche et crade pour nettoyer ? » ; « J’ai jamais dit ça… C’est juste que je ne m’attendais pas à ça… » répondit-il calmement. Ca ? Alors, c’est ainsi qu’on me qualifie, de ‘ça’… Voyant mon regard, il s’empressa d’ajouter « Bon, si tu le permets, je vais essayer de t’attraper sous les bras et tu vas pousser le plus fort possible d’accord ? » Être dans les toilettes et demander à quelqu’un de pousser… C’est bizarre. Enfin, celui qui choppe la conversation mais qui ne voit pas la situation doit vraiment nous prendre pour des adorateurs de cacas.  J’hochais la tête en m’agrippant moi-même au haut de la paroi. Ces mains s’agrippèrent à moi et il hocha à son tour la tête. Poussant de toutes mes forces sur la paroi à l’aide de mes mains et sur les toilettes à l’aide de mes pieds, il me souleva et me fit passer par-dessus. Dans ses bras, debout sur les toilettes. Je ne le lâchais plus. « Une chance que tu sois légère… » ; « Une chance que tu sois passé par là. » Répondis-je en voulant mieux me stabiliser sur les toilettes. Au lieu de cela, mon pied ripa vers le trou et voulant me retenir j’attrapais sa cravate, l’entrainant dans ma chute.

 
 
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