Correspondance, Chapitre 10 «Harry!! Harryyyyyy!!» Le gryffondor entrouvrit les paupières, et jetta un rapide coup d’œil vers son réveil, qui indiquait 5h30 du matin. Il grimaça puis finis par se lever pour ouvrir la porte. Pétunia semblait furieuse, et c’est d’une démarche raide et crispée qu‘elle entraina Harry vers la salle de bain. «Peux-tu m’expliquer pourquoi j’ai trouvé mon Dudleynichounet d’amour dans cet état?» En observant alors son cousin, Harry eu du mal à ne pas exploser de rire. En effet Dudley arborait à présent une perruque blonde, une ample robe à fleurs et de ridicules petites chaussures. Son visage était barbouillé de fond de teint, rouge à lèvres fluo et fard à paupières bleu cyan, et sa bouche produisait de petits gargouillis efféminés. N’y tenant plus, Harry pris un fou rire et en tomba par terre. Il se releva tant bien que mal du sol où il était tombé, et c’est les larmes aux yeux qu’il distingua un Drago hilare, accoudé à la porte. Drago et hilare dans la même phrase? Rare mais possible, la preuve! «Je ne savais pas que ma petite blague te ferais cet effet Potter! Si j’avais su je m’y serait mis plus tôt!» En effet Drago avait ressenti comme une décharge électrique quand il avait entendu Harry rire, mais il laissa cette pensée dans un coin de son cerveau, décidant que se n’était pas le bon moment ni le bon endroit pour y songer. «Mais comment as-tu fais pour le faire entrer là-dedans,questionna Harry, et d’où t’es venu cette splendide idée?» Le serpentard commença alors à raconter, entrecoupé parfois par les gémissements de terreur de la tante Pétunia, qui essayait vainement de dépétrer son cachalot de fils de l’immense robe à fleur. «Et bien tout à commencé vers 5 heures, comme tu peux le constater je suis très matinal, car j’ai besoin de temps pour bichonner ma magnifique personne. Bref j’ai réussi à trouver cette maudite salle de bain qui est d’ailleurs fort petite à mon goût, et quand je suis entré j’ai surpris ce gros lard entrain de faire quelques … hum… travaux manuels. Son air offusqué et peureux m’a tout de suite fait pensé à la cousine au 5ème degré de ma mère qiu était un jour venu prendre le thé chez moi lorsque j’avais 5 ans. Elle avait de la moustache, ce qui m’a tout de suite choqué, et j’ai décidé de finir son travail de poilisation qui était apparemment inachevé… Je suis donc arrivé avec la baguette de mon père dans le jardin d’hiver où tout le monde était attablé…» «Non, tu n’as quand même pas…» coupa Harry, qui avait une lueur amusée dans les yeux. «Si, je lui ai lancé un sort qui lui à fait poussé la barbe. C’était un des premiers que j’ai apris car il est extrèmement simple et très utile. Mes parents étaient furieux comme tu peux l’imaginer, et cette cousine a eu la même expression que ton cousin quand je l’ai surpris. Je lui ai donc jeté un sort le stupéfixiant et lui donnant une voix de fille, j’ai fouillé dans les placards et j’ai découvert une malle qui appartient à une certaine «Marjorie Dursley», encore une énorme apparemment, qui contenant cette robe, la perruque et le maquillage. Je me suis donc un peu amusé, et j’étais à la recherche de nouveaux accessoirs quand j’ai entendu ta tante hurler. D’ailleurs, je crois que j’ai trouvé!» Sur-ce le serpentard accrocha au bras de Dudley un immonde sac à main surmonté d’un petit ruban vert fluo. Puis voyant que Pétunia allait exploser, il annula le stupéfix et Dudley couru en hurlant dans sa chambre. Harry, de nouveau mort de rire, se dit que finalement se n’était peut-être pas une mauvaise idée de passer ses vacances avec Drago Malfoy. Il passerait au moins des vacances distrayantes. Il n’avait jamais autant ri depuis bien longtemps. Vernon arriva et Harry sentant que ça allait dégénérer pris Drago par le bras et l’entraina dans leur chambre commune. |