Correspondance, Chapitre 13 Ils replongèrent tous deux dans la pensine, et atterrirent cette fois ci sur une nappe à carreaux blanc et rouge (vive le cliché xD), où était installé un somptueux pique nique. Harry évita de justesse une carafe d’eau, avant de se souvenir qu’étant un souvenir, il n’avait plus de forme matérielle pour renverser quoi que ce soit. Il imita Drago et se releva pour s’asseoir dans l’herbe, face à la Famille Malfoy. Il dévisagea les personnages présents, et reconnu Narcissa, Drago, ainsi que ce qu’il supposait être la mère de Tonks. Quatre autres enfants étaient présents, assis aux côtés de du Drago miniature qui devait alors être âgé de 7 ou 8 ans. Toute la joyeuse troupe commença alors à déballer nourritures et boissons, sous les rires des enfants et les faibles remontrances des adultes. S’en suivi une bataille de jus de citrouille qui devait rester dans les mémoires, ainsi que sur les robes de sorciers que portaient alors les bambins. Après avoir réussi non sans mal à calmer cette horde déchainée dont Drago semblait le chef incontestable (imaginez la scène : Drago Malfoy, maintenant si soucieux de son apparence, arborait alors fièrement sa robe initialement vert bouteille désormais recouverte de taches oranges, indiquant aux autres enfants comment attendrir toute personne ayant dépassé la majorité). Les adultes chassèrent les indésirables petits sorciers –qui partirent dans une course effrénée à travers les champs-, pour commencer enfin leurs repas. Narcissa et Andromeda se lancèrent alors dans une discussion animée sur les derniers potins sorciers, les tendances du moment et leurs adorables petits monstres. Le tableau qui parraissait si paradisiaque s’éternisa durant quelques heures, puis un fin rideau de pluie vint annoncé la fin de cette magnifique après-midi. Tout devint vert, et le souvenir changea. Les trois membres de la famille Malfoy se tenaient autour d’une vaste table en bois sombre, et ils semblaient tous 3 en proie à une grande excitation. Le jeune Drago tenait à la main une lettre encore cachetée, et l’enveloppe comme l’encre verte ne laissait aucun doute sur sa provenance. « Ouvre là mon chéri ! » dit Naricissa Malfoy d’une voie douce qui trahissait cependant une grande agitation, ainsi qu’une joie enfantine. L’enfant se tourna vers son père, et ce ne fut que lorsque celui ci l’encouragea d’un signe de la main que Drago se décida à décacheter l’enveloppe. Bien que tout le monde dans la pièce savait de quoi il était question, une grande tension émanait de chacun. L’enfant poussa une vive exclamation, la mère un cri de joie et le père un grognement mi satisfait mi amusé. Drago se jeta dans les bras de ses parents, et avant que le souvenir ne disparaisse, Harry eu le temps d’apercevoir la fameuse lettre d’admission à la plus prestigieuse école de magie, j’ai nommé Poudlard. Une fois sorti de la pensine et remarquant qu’il se faisait tard, Drago proposa d’une voie fatiguée de se coucher, et de remettre au lendemain les souvenirs du gryffondor. Ce dernier acquieça avant de rougir soudainement, et Drago pris conscience de la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient. (Pour ceux qui ont déjà oubliés –ou qui ont la mémoire d’un poisson rouge au choix-, il n’y a qu’un seul lit dans la chambre et pas de canapé.) Drago décida finalement de faire comme si de rien n’était, et se mis rapidement en pyjama, pendant qu’Harry faisait de même. Ils se couchèrent sans un mot, et le serpentard éteint la lumière. Mais bizarrement, aucun des deux ex-ennemis n’arriva à s’endormir. Ils restèrent ainsi immobiles dans le noir durant un temps indeterminé (je n’étais malheureusement pas là pour vérifier sinon que croiyez vous j’en aurai profité ), puis le sommeil les gagna peu à peu. Et c’est un Drago à moitié endormi qui senti plus qu’il ne vit un certain Harry Potter se recroqueviller contre son torse, et il passa bien malgrès lui (bien malgrès lui évidemment !) deux bras réconfortants autour de la taille frêle du jeune, décidant de tout mettre sur le conte de la fatigue. Il s’endormi tout de suite après, il ne vit donc pas les perles émeraudes qui le fixèrent durant quelques minutes, et il frémis inconsciemment dans son sommeil en sentant le souffle chaud du gryffondor lui murmurait un doux « merci » dans son oreille. |