Correspondance, Chapitre 7 Rating : M progressif Couple : HPDM Genre : Un peu de Romance, un peu d’humour, un peu de drama, et pas mal d’actions ^ Disclaimer : Si j’étais JK, je ne serais pas ! Avertissement : Slaaaaaaaaaaaaash !! Homophobes, adieu !!!!!!!!!! Beta-readeuzze : Prune Saline, que je remercie énoooooooormément ! Drago et Harry ne s’étaient aperçus de rien, et étaient toujours plongés dans leur contemplation. Ce n’est que quand Ron émit un juron qu’ils s’aperçurent de la situation pour le moins ambigüe dans laquelle ils étaient. Tout le monde les regardait avec des yeux équarquillés et une bouche grande ouverte, excepté Dumbledore qui arborait un petit sourire amusé. Drago essaya de se relever pendant que Harry essayait de le repousser, et ils s’empétrèrent de plus belle sous les draps. « Putain mais aidez-nous ! » s’écrièrent ils dans un parfait ensemble. Ron, encore sous le choc, demanda alors d’une voix blanche : « Harry, qu’est-ce que tu fous sous Malfoy alors que t’es censé être dans le coma ? » Hermione, exaspérée par la naïveté puérile du jeune homme, s’avança près de son ami encore à terre pour l’aider à se relever. Puis elle se tourna vers Ron « Mais c’est évident Ron ! Harry s’est réveillé, Malfoy ne s’y attendant pas a été surpris, et ils ont dû tomber pour une quelconque raison ! ». Ron rougit sous le ton agressif d’Hermione, mais acquiesca d’un signe de tête, montrant qu’il avait compris. Dumbledore pris alors la parole : « Bien, maintenant que messieurs Potter et Malfoy sont enfin debout (ils s’étaient relevés tous deux tant bien que mal), je vais leurs demander de bien vouloir me suivre dans mon bureau, et à vous autres de partir. Il fait très beau aujourd’hui et le parc vous accueillera avec grand plaisir ». Sur ce, il fit un clin d’œil à MacGonnagall qui rosit (n’allez pas vous imaginer des choses, bande de ptits pervers ! Beurk, Dumbledore et MacGo…). Adressant un signe de la main à Harry et Drago, il sortit de la pièce. Les deux ennemis (doit-on toujours les appeler comme ça ?) le suivirent hors de l’infirmerie et se dirigèrent en silence vers le bureau directorial. Ils s’assirent dans un parfait ensemble sur les chaises qui venaient d’apparaître devant le bureau, et c’est toujours en silence qu’ils refusèrent le bonbon au citron que leurs proposait le directeur. « Je pense que vous savez tous deux pourquoi je vous ai fait venir ici… J’aimerais que Mr Potter nous raconte ce qu’il s’est passé, et j’estime que Mr Malfoy a autant que moi le droit de savoir la vérité. Harry, c’est à vous maintenant. » Et Harry parla « Avant tout je me dois de vous dire une chose : Voldemort est bel et bien mort. Ce qui s’est passé ce jour là n’est dû qu’à une puissante malédiction qu’il a jetée sur moi le jour où il a tué mes parents. Même si il était certain de gagner (après tout c’est un ancien Serpentard, petite dédie à Dray :p), l’hypotèse que je puisse le tuer l’avait quand même effleurée, mais il était bien trop imbu de lui-même pour s’en soucier. Mais qu’il vive ou non, il voulait être sûr que ma vie soit un cauchemar. C’est ce que son espèce de clone m’a plus ou moins expliqué. Le soir où je l’ai tué, la malédiction s’est déclenchée. Elle a fixé elle-même une date d’exécution. Alors que j’étais seul dans l’appartement, j’ai vu apparaître cette chose, qui ressemblait dans le moindre détail à Voldemort. Et cette chose m’a torturé, me mettant nu pour mieux pouvoir me blesser. Il me disait des choses affreuses mais tellement vraies, qui faisaient mal, trop mal. Il me disait qu’à cause de moi, trop de gens étaient morts, que je n’avais pas pu les sauver, et qu’il fallait me punir. Et il l’a fait. Il m’a frappé de plus belle, lacérant ma peau, la déchirant, il m’a lancé des sorts dont je n’avais même pas idée qu’ils puissent exister, et puis il m’a… touché. » A ce moment, Harry éclata en sanglots. Pendant tout le récit, il avait baissé les yeux, s’interdisant de pleurer, mais il n’en pouvait plus. Pas après toutes les blessures qu’il venant de rouvrir. Drago, désespéré par ce qu’il venant d’entendre, l’attira maladroitement contre lui, et le Gryffondor se laissa aller dans les bras du blond.
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