¤ Chapitre 11 ¤

La pleine lune avait eu lieu il y a quelques jours. Tandis que Remus s’était transformé dans la cabane hurlante, Rogue avait été dans la forêt interdite pour trouver la Sysimbe. Puis, il était parti très loin pour l’Asphodèle et la Dictane.

Deux jours plus tard, Remus était debout et fin prêt pour aller dans la forêt interdite. Il se tenait devant, anxieux, mais l’air déterminé. Quand il se décida à avancer, une voix derrière lui le fit sursauter.

- Remus !

Celui-ci se retourna et put voir Hagrid s’approcher, les bras en l’air.

- Hagrid ? Qu’est-ce qu’il y a ?

- Je vous accompagne. La forêt est dangereuse, surtout là où vous allez !

- J’y suis déjà allé Hagrid, protesta Remus.

- Et vous êtes revenu blessé ! Je suis là, juste au cas où !

- Au cas où je serais trop blessé pour revenir hein ? railla le châtain. Allez, avouez que Sirius est venu vous voir.

Remus nota avec amusement que le demi-géant rougissait comme un gamin prit en faute.

- Il n’est pas croyable celui-là, soupira-t-il. C’est moi qui devrais lui coller des gardes du corps, pas le contraire !

- Il s’inquiète pour vous.

- Je sais me défendre. Mais bon, pas la peine d’épiloguer. En route !

Hagrid le dépassa et entra le premier dans la forêt. Remus songea qu’il avait vraiment l’attitude d’un garde du corps.

« Sirius a du être très convaincant »

Ils avancèrent doucement, tandis qu’Hagrid guettait le moindre bruit suspect. Il finit par brandir son parapluie rose quand quelque chose sortit des buissons.

- Hagrid, baissez votre parapluie. Ce n’est qu’un écureuil !

- Oh ! Euh… désolé… on n’est jamais trop prudent !

Le petit écureuil s’approcha doucement mais, quand il vit Remus, il se recula et s’enfuit très vite.

- Vous voyez ? Les animaux de cette forêt -à part les centaures- me craignent, alors pas la peine de s’inquiéter pour le moment.

Hagrid hocha la tête et continua son chemin, sans rien dire. Remus avait aperçu une lueur de tristesse dans ses yeux, mais ne s’attarda pas dessus.

Ils étaient presque arrivés, quand un groupe de centaures sortirent de leurs cachettes et leur barrèrent le chemin.

- Bane ! Ronan ! salua Hagrid.

- Les humains ne sont pas admis ici, tonna Bane. Surtout les demi-humains tels que lui, rajouta-t-il en démontrant Remus.

- Nous ne voulons pas vous importuner, s’expliqua Remus. Nous avons juste besoin de quelques plantes pour une potion très importante.

- Il me semble pourtant vous avoir prévenu il y a une dizaine de jours ! On vous a laissé vivre à la condition que vous ne remettiez plus les pieds ici ! Souhaitez-vous mourir ?

- Personne ne va mourir, intervint Ronan. Bane, Magorian nous a dit de ne pas les tuer !

- On ne peut pas les laisser impuni pour leur acte ! Ils n’ont pas à venir ici comme bon leur semble !

- Ecoutez, nous on veut juste ces plantes, après on s’en ira, fit Hagrid.

- Vous n’entrerez pas ici !

- Moi je le ferai, s’exclama soudain une voix, derrière Remus et Hagrid.

Quand ils se retournèrent, ils purent voir Firenze. Il avança fièrement vers ses congénères.

- Tu n’as pas le pouvoir de m’empêcher de passer Bane, fit-il.

- Tu as été banni d’ici en t’alliant avec ces humains !

- Ces humains nous permettent de rester dans cette forêt qui appartient à Poudlard. Jolie façon de les remercier.

- Les remercier ? Pourquoi faire ? Ils n’ont pas le choix !

- Ca ne marche pas comme ça Bane. Albus Dumbledore pourrait vous exiler en un simple coup de baguette. Il ne le fait pas, parce qu’il nous respecte, nous les centaures. Alors, écarte toi et laisse-moi aller prendre les plantes dont ils ont besoin.

A peine eut-il le temps de faire un pas, qu’une dizaine de centaures apparurent et l’entourèrent. Il continua d’avancer ce qui enragea Bane. Il lui fonça dessus. Ce fut le signal pour les autres qui foncèrent à leur tour sur les deux autres. Remus put éviter une attaque mais pas la deuxième. Il reçu un coup violent à l’estomac tandis qu’il était repoussé.

- REMUS ! cria Hagrid en voyant le loup garou tombé à la renverse.

Celui-ci voulut se relever, mais, le centaure qui l’avait attaqué, fit claquer ses sabots sur son torse. Hagrid tenta d’aller vers lui, pour l’aider, mais il fut bloqué par trois centaures. Il reçut un coup de sabot sur le bras et un au visage.

- LAISSEZ-MOI PASSER ! hurla-t-il.

- Non ! Ne te mêle pas de ça ! Un loup garou ne mérite pas d’être ici. On l’avait prévenu !

- Il veut juste…

- Cela suffit !

Magorian était arrivé. Il avait parlé d’une voix basse mais suffisamment sèche pour que tous les centaures lui obéissent immédiatement. Ils reculèrent, têtes basses.

Incapable de bouger, Remus respirait difficilement. Il avait l’impression que sa cage thoracique était en feu.

Hagrid s’agenouilla près de lui.

- Remus ? Ca va ?

Remus ne put répondre. Il ferma les yeux, ayant trop mal pour ne serait-ce que hocher la tête.

- Qu’elle est la raison exacte de votre venue ici ? s’enquit Magorian.

- Nous cherchons des plantes.

- Pour en faire quoi ?

- Une potion pour aider une personne.

- Quelles plantes ?

- Du Houx et de l’If !

- Hum… Ce sont des plantes utilisées dans la magie noire généralement.

Remus finit par se relever. Il prit sur lui pour ne pas crier de douleur quand il se redressa.

- C’est pour une potion de magie noire. C’est pour sauver la personne que j’aime, fit-il difficilement. Je…

- La magie noire n’aide pas, elle détruit !

- Non ! Je vous en prie ! Il me faut ces ingrédients !

- Un loup garou amoureux, on aura tout vu, railla-t-il, amusé. Soit ! Ronan, ramène leur ces plantes. Quant à vous, fit-il en s’adressant aux autres centaures tandis que Ronan s’élançait dans la forêt. Je vous avais dit de ne pas les attaquer ! Depuis quand défiez-vous mon autorité ?

- Ce n’est pas… tenta Bane.

- Silence ! Rentrez au camp, on en parlera plus tard. Je vais rester ici, en attendant que Ronan revienne.

Ils partirent immédiatement.

- Tu as l’air en forme, Firenze.

- Je suis traité comme un égal Magorian. Je suis un professeur. Les élèves me considèrent tout comme les autres professeurs.

- Dumbledore est un grand homme, dit-il simplement.

Hagrid parut se détendre en entendant cela. Il réussit même à faire un petit sourire d’approbation malgré sa joue tuméfiée.

Ronan finit par revenir, en tenant les ingrédients recherchés.

- Merci Ronan. Voici vos plantes, dit-il alors que Ronan les donnait à Firenze. Maintenant, retournez à Poudlard. Je vous conseille de ne pas revenir ou alors…

- Je viendrai pour eux si jamais ils ont besoin d’autres choses, déclara Firenze.

Magorian hocha la tête et les salua brièvement avant de faire demi-tour pour retourner dans son clan. Ronan le suivit, et Remus, Hagrid et Firenze se retrouvèrent seuls.

- Allons-y, fit-il. Il ne faut pas trop tarder.

- Ca ira Remus ? s’inquiéta Hagrid.

A peine eut-il le temps de terminer sa question que Remus s’effondra par terre, en se tenant les côtes. Hagrid le prit immédiatement dans ses bras et se pressa pour retourner au château.

Une fois arrivé, Hagrid l’emmena directement à l’infirmerie. S’il fut surpris d’y trouver Sirius, il ne dit rien. Il se contenta de déposer Remus sur un lit.

- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? s’enquit Sirius.

- Ils n’étaient pas content de nous voir ! répondit Hagrid.

- Oh Merlin ! s’écria Mrs Pomfresh. Poussez-vous !

Elle prit plusieurs potions et les posa sur la table attenante au lit. Elle agita sa baguette au dessus du corps de Remus et lui fit ingurgiter une potion revigorante.

Puis, elle prit le pot de crème anti douleur, et en passa sur le torse, couverts de bleus à peine formés et d’égratignures, du châtain.

Quand Remus se réveilla, il n’avait plus aucunes douleurs. Ca ne le lançait plus du tout. Il posa sa main sur son torse et appuya légèrement pour constater, qu’en effet, il ne ressentait plus rien.

Il voulut se lever mais, la tête de Sirius apparut soudainement au dessus de lui.

- Tu es enfin réveillé, chuchota-t-il. Comment tu te sens ?

- Bien, soupira-t-il.

- J’ai cru que tu ne te réveillerais jamais !

- J’ai dormi combien de temps ?

- Deux jours.

- Wow…

- Ouais… Tu m’as fait peur tu sais ?

- Désolé. Mais… comment ça se fait ? Je n’avais que des égratignures et…

- La pleine lune, le coupa Sirius. Elle n’a eu lieu que deux jours avant alors tu avais besoin de repos.

Remus hocha la tête avant de commencer à se relever.

- Qu’est-ce que tu fais là ?

- Je me lève. C’est bon, je me suis bien reposé.

- Rallonge-toi tout de suite sinon je…

- Sinon quoi ? Tu ne peux rien faire Sirius. A moins que pendant mes deux jours de sieste, tu te sois re-matérialisé.

- Non. Rogue est revenu hier matin. Il s’est tout de suite enfermé dans ses cachots. Il pense que ce sera prêt soit pour ce soir, soit pour demain.

Remus acquiesça tout en continuant de se lever.

- Tu l’auras voulu Rem’. MRS POMFRESH ! hurla-t-il.

- Sirius ! s’écria Remus. Arrête ça ! Je vais bien bon sang !

- Que se passe-t-il ? s’exclama l’infirmière en sortant de son bureau.

- Il est réveillé et il veut partir !

- On dirait un gamin qui balance ! grogna Remus.

- J’balance pas, j’renseigne, répondit Sirius en lui tirant la langue.

Remus leva les yeux au ciel, faussement agacé. Au fond de lui, il était ravi de constater que Sirius était encore capable de rire et de faire des gamineries. C’était un changement bienvenu. Mais bien sur, il était hors de question de lui dire. Ca lui ferait trop plaisir.

L’infirmière s’approcha du châtain et l’ausculta. Elle vérifia que ses blessures s’étaient bien effacées et lui fit boire une potion revigorante.

- Tout ça m’a l’air parfait, fit-elle.

- Tiens tu vois ? s’exclama Remus en regardant Sirius. Je vais bien ! Je peux sortir maintenant ? demanda-t-il à Mrs Pomfresh.

- Ne comptez pas là-dessus, Remus. Vos blessures sont guéries, mais pas le reste !

- Le reste ? Quel reste ? s’inquiéta Sirius.

- Je n’ai rien ! le rassura Remus. Ecoutez, je vous assure que je me sens parfaitement bien !

- Vous êtes maigre comme un clou !

Remus poussa un long soupir, franchement agacé. Est-ce qu’on pouvait juste le laisser tranquille avec ça ?

- J’ai toujours été maigre, grogna-t-il. Vous savez très bien que je n’arrive pas à prendre de poids !

- C’est sur qu’en refusant de manger, vous n’y arriverez jamais !

- QUOI ?!

- Mr Black ! Veuillez ne pas hurler dans mon infirmerie, le gronda Poppy. (1)

Aussitôt, le brun arbora une mine penaude qui fit pouffer Remus.

- Il y a des malades ici !

- Ah bon ?

- Oui bon, pas en ce moment, certes. Mais ce n’est pas une raison !

- Désolé.

- Bien. Remus, si vous mangez correctement à midi et ce soir, vous pourrez sortir demain matin, après le petit-déjeuner.

Remus grommela son accord et croisa les bras sur son torse. Sirius ne put s’empêcher de le trouver attendrissant et diablement sexy quand il boudait.

- Parfait. C’est dans votre intérêt de vous montrer coopératif. Mr Black…

- Je vous promets de rester calme, coupa Sirius. S’il vous plait !

- D’accord. Si à un moment je vous entends, je vous sortirai d’ici à coup de balai -même si je ne peux vous toucher-, c’est bien compris ?

- Cinq sur cinq !

Remus eut un sourire tandis que l’infirmière fronçait les sourcils, se demandant s’il se moquait d’elle ou pas.

- En gros ça veut dire qu’il a compris, ricana Remus. C’est moldu.

Elle hocha la tête et retourna dans son bureau, non sans un dernier regard d’avertissement vers Sirius. Pas qu’elle n’avait aucune confiance en lui, non. Mais, elle se souvenait comme si c’était hier, de sa réputation à l’époque de leurs études. Les maraudeurs. Et même s’il avait changé depuis, il restait toujours des traces de ces comportements.

Elle se rappelait très bien qu’à l’époque, après chaque pleine lune, elle devait les chasser, James, Peter et lui, à coup de menaces et de balai. Elle était prête à recommencer s’il le fallait. Elle n’allait tout de même pas se laisser faire sans rien dire non ?

Quand elle fut enfin sortie, Sirius poussa un soupir de soulagement.

- C’est moi ou elle est encore plus sévère qu’avant ?

- Faut dire que vous lui en avez faire voir des vertes et des pas mûres.

Sirius acquiesça en souriant puis se pencha vers lui, comme pour l’inspecter de plus près.

- Je vais bien, grogna Remus.

- Pas fatigué ?

- Non.

- Parfait. Tu vas pouvoir écouter ce que j’ai prévu.

- Hein ?

- Tu veux bien prendre le papier qui est sur la table de chevet ?

Remus le fit.

- Non n’ouvre-pas, s’exclama Sirius alors que Remus était sur le point de déplier le dit-papier. Pose-le à plat ici s’il te plaît !

- Qu’est-ce que c’est ?

- Une liste. Harry m’a aidé parce que… je ne peux pas écrire… du moins pas pour le moment.

- Une liste de quoi ?

- Des choses que je compte faire une fois que je serais matériel.

Ca le fit sourire. Remus se mordit les lèvres pour paraître sérieux alors qu’il n’avait qu’une envie, rire. Sirius avait l’air de prendre ça très à cœur, il ne voulait pas freiner son enthousiasme.

- Alors la première chose. Baisser la tête pour que tu puisses me mettre ta petite tape sur le crâne.

- Qui a dit que ce serait une petite tape ? s’amusa Remus.

- C’est Harry qui a écrit, pas moi.

Remus dut se faire violence pour ne pas éclater de rire. Il ne voulait pas que Mme Pomfresh l’entende et vienne pour virer Sirius.

- On verra. Ensuite ?

- Tu baisseras la tête pour que je puisse, à mon tour, te faire une tape.

- Pour quelle raison ? s’indigna le châtain.

- Pour être une foutue tête de mule qui m’interdit de déprimer alors que dès que tu en as l’occasion, tu es pire que moi !

- On ne va pas revenir là-dessus Sirius, le menaça Remus. Parce que je te préviens que ce n’est pas une petite tape que je vais te faire mais un bon coup de poing pour te remettre le cerveau en place.

- Ok, ok ! Passons !

- Attends ! Pourquoi une tape au fait ?

- Je viens de te…

- Non, je veux dire. Pourquoi une tape normale alors que quand c’est à mon tour, c’est une petite tape ?

- C’est Harry !

- Arrête de rejeter la faute sur ton filleul !

- Mais c’est lui qui a écrit !

- Et c’est toi qui lui as dit quoi écrire !

- Ok. Je lui ferai rajouter le mot « petite » ! Satisfait ?

Remus grogna et lui fit signe de continuer sa liste.

- Bien. Ensuite, Je te serrerai dans mes bras.

- Ca j’aime bien.

- Moi aussi. Après, on ira renouveler ta garde robe !

- Sirius !

- Ah non ! Tu as toujours refusé mais là, tu n’auras pas le choix. Et je te préviens que j’ai tous les ados de mon côté. On ira dans les magasins, que tu le veuille ou non !

- Et comment comptes-tu faire ? Je te rappelle que tu es recherché par les sorciers ET les moldus !

- Simple détail ! Après, on se fera un dîner rien que tous les deux.

- Même problème. Tu ne feras même pas un pas au resto que tu seras arrêté !

- Pas besoin d’aller au resto.

- Plus jamais je ne goûterai ta cuisine !

- C’est déjà décidé. Molly nous concoctera un dîner spécial.

- Tu en as parlé à Molly ?

- Bien sur. Oh ne fais pas ton timide Remus. Tous les deux, on sait pertinemment que tu es loin d’être timide !

- Ca dépend de quoi on parle, et avec qui ! Et puis, tu m’y fais penser, comment ça se fait qu’il n’y a rien concernant ça dans ta foutue liste ?

- Ça quoi ? Le sexe ?

- Ouais.

- Je ne pouvais pas faire écrire ça à Harry quand même ! Toute façon, quand je pourrais, je la referais, beaucoup plus détaillée.

- Alors tu peux parler d’un hypothétique dîner en amoureux à tout le monde, mais ça non ?

- Hypothétique mes fesses oui ! Bref, le sexe c’est privé. Mais ne t’inquiète pas, c’est prévu. Je te ferai jouir comme jamais auparavant et je recommencerai, encore et encore, jusqu’à épuisement total !

Remus ne put s’empêcher de gémir d’excitation. Depuis que Sirius était revenu, il mourrait d’envie de l’embrasser, le toucher, le goûter et l’explorer de toutes les manières possibles et inimaginables.

Sirius continua de déballer sa liste. Tout y passait. Du petit déjeuner au lit à la ballade sur sa moto volante en passant par le bain moussant avec champagnes, fraises et chocolat.

Remus finit par s’endormir, deux heures plus tard alors que Sirius n’en était qu’à la moitié de sa liste. Quand Sirius le remarqua, il cessa de lire et le regarda, attendri.

Il aurait tellement voulu l’embrasser.

- Black !

La voix sèche de Rogue le fit sursauter. Il se retourna pour lui faire face.

- Qu’est-ce qu’il y a Rogue ? Parle doucement, Remus dort.

- M’en fous de Lupin. Dépêche-toi Black. La potion est prête, j’ai rajouté un ingrédient pour qu’elle soit plus efficace. On va faire l’incantation maintenant et je serais enfin débarrassé de toi !

- Toujours aussi désagréable dis-donc.

- Ne me complimente pas, c’est dérangeant venant de toi !

Sirius pouffa et, après un dernier regard pour Remus, il sortit de l’infirmerie, à la suite de Rogue.

« Quand je reviendrai, je pourrais mettre à exécution ma liste Moony. »

¤ A suivre… ¤