¤ Chapitre 7 ¤ Sirius passa la nuit à penser à Remus et à imaginer sa vie future avec lui et Harry. Son filleul dormait profondément dans son lit. Sirius sourit en le regardant, abandonné au sommeil. Ils avaient recommencés à parler, après qu’Harry eut dîné. Ils avaient parlés de tout et de rien jusqu’à une heure avancée de la nuit. Jusqu’à ce que Sirius lui propose de se reposer. Harry avait refusé, il avait prétexté ne pas être fatigué. A peine dix minutes plus tard, Harry dormait. Sirius s’était baladé dans la maison des Dursley. Il avait été dans leur chambre, mais, malgré ses cris, les Dursley ne s’étaient pas réveillés. Ils ne l’entendaient pas. Alors, il en avait profité pour faire le tour de la maison. Il la trouvait très moche et trop propre mais, au moins ça l’occupait. Ce qui l’énervait le plus dans sa condition, mis à part le fait d’être invisible et immatériel, c’était de ne pouvoir dormir. Il ne ressentait pas la fatigue et ça l’énervait. Lui qui adorait dormir ou s’allonger, il était mal barré. Et qu’est-ce qu’il s’ennuyait quand les autres dormaient. Il n’avait rien à faire à part se promener un peu partout. Il finit par retourner dans la chambre d’Harry, et attendit que son filleul se réveille. Il avait hâte que Remus arrive. Ils retourneraient dans la maison maudite mais au moins, là-bas, il aurait une chance de revenir complètement. Harry se réveilla vers 8h du matin. Il sourit à son parrain avant d’aller dans la salle de bain. Il revint tout propre et habillé et s’assit sur son lit, attendant l’heure fatidique où Remus, Tonks, Maugrey et Mr Weasley arriveraient. - Tu n’as quand même pas dormi debout ? s’étonna Harry au bout de quelques minutes. - Je n’ai pas dormi Harry. Je n’ai pas dormi depuis que je suis sorti du voile. Je ne ressens pas la fatigue. Rien du tout, soupira-t-il. - Décidément, il n’y a que des inconvénients avec ce sort ! Je suis… - Ne t’excuse pas Harry ! Tu m’as ramené à la vie, ça compense tous les inconvénients ! Et puis, on trouvera une solution ! Je connais quelqu’un qui y arrivera ! - Qui ? - Rogue ! - Tu vas demander de l’aide à Rogue ? Mais il ne voudra jamais ! Il te déteste ! - Je sais bien mais je n’ai pas le choix ! Et puis, il ne l’aura pas non plus. Je le forcerai à m’aider ! - Comment tu comptes faire ? - Tu verras, répondit mystérieusement Sirius. Il arborait un sourire machiavélique qui fit éclater de rire Harry. Pile à ce moment là, la sonnette retentit. Harry se leva immédiatement et dévala les escaliers. Il ouvrit la porte, tandis que les Dursley arboraient des mines pâles et terrifiées. Dès que la porte fut ouverte, Harry sauta dans les bras de Remus. Celui-ci lui retourna l’étreinte doucement. Harry finit par se détacher et lança un bonjour joyeux aux autres personnes. Il serra la main du père de Ron et sourit aux deux autres. Tonks lui sourit en retour tandis que Maugrey se contenta d’un bref signe de tête. Il regardait les alentours avec son œil magique. Il semblait sur le qui-vive, comme d’habitude. - Tes affaires sont prêtes Harry ? s’enquit doucement Remus. - Oui ! Je vais les chercher ! Il remonta les escaliers et retourna dans sa chambre. Sirius était toujours là et avait un regard étrange. Mélancolique et inquiet à la fois. - Qu’est-ce qu’il se passe ? s’inquiéta Harry. - Rien, mentit Sirius. Je vais directement là-bas, je t’y attendrais. Harry hocha la tête juste avant que Sirius ne disparaisse. Il rejoignit les autres après un au revoir retentissant à l’intention des Dursley. Il avait bien sur récupéré ses affaires dans le placard sous l’escalier avant de sortir de la maison. Si Harry fut surpris de voir la voiture des Weasley, il n’en montra rien. Il monta à l’intérieur sans un mot. Il était assis à l’arrière, entouré de Tonks et Remus, tandis que Mr Weasley était au volant, Maugrey à ses côtés. - Tout va bien Harry ? s’enquit Remus. - Oui ! Je suis content de quitter les Dursley ! Comment tu as fais pour convaincre le professeur Dumbledore ? - Je ne lui ai pas laissé le choix ! Et puis, tu seras plus en sécurité avec nous qu’avec eux ! - C’est sur ! « Ils seraient capable de me donner à des mangemorts juste pour se débarrasser de moi ! » songea-t-il amèrement. Pendant ce temps là, Sirius était arrivé directement devant la maison des Black. Il passa la porte et s’arrêta devant le portrait de sa mère. En voyant son fils aîné, Mme Black plissa les yeux. - Bonjour mère ! - Je t’ai dit de ne pas m’appeler comme ça, sale bâtard ! s’emporta-t-elle. - Oh mère ! fit Sirius, faussement indigné. Comment osez-vous parler de cette façon à votre fils ? Votre propre sang ? - Tu n’es pas mon fils ! Tu ne l’es plus depuis tes seize ans ! Nous t’avons reniés et crois-moi, ça a été un réel plaisir ! - Pour moi aussi, mère ! Quitter cette baraque maudite et ses propriétaires ignobles ! Vous n’êtes qu’une harpie ! Et mon père ne valait pas mieux ! Un homme absent qui préférait passer ses soirées dans des bars miteux plutôt que rester auprès de vous ! - Ne salis pas la mémoire de mon mari, traître à ton sang ! - Traître ? Non, je ne l’ai jamais été mère ! Mon sang se porte très bien, malgré le fait que j’aurais tout donné pour ne pas être un Black ! - Si j’avais su ce que tu deviendrais, j’aurais avorté ! cria-t-elle de rage. - Et moi j’aurais fugué bien avant mes seize ans ! Et expliquez-moi quelque chose, mère. Pourquoi suis-je un traître ? Parce que j’ai refusé de m’agenouiller devant un psychopathe ? Plutôt crever que d’être un esclave ! Surtout de lui ! - Il sert une noble cause ! cracha-t-elle. Tous ces sangs impurs ne méritent pas de vivre ! - Ils le méritent plus que les gens comme vous, ça c’est sur et certain ! Mme Black ne répliqua pas. Elle lui adressa un regard assassin et se terra dans un silence boudeur. Sirius sourit, fier d’avoir eu le dernier mot, et se détourna du tableau. Il sursauta quand il vit Rogue le regarder. Il se tenait dans l’encadrement de la porte du salon et le fixait du regard. - Rogue ! - Tu es mort ! asséna rudement celui-ci. - Eh non, pas encore ! Rogue s’approcha, baguette en main, et la pointa devant sa gorge. Sirius leva les yeux au ciel, blasé. Il ne fit pas un seul geste, il ne recula pas non plus. Il laissa Rogue s’approcher de lui. Quand sa baguette traversa sa gorge, Rogue eut une expression incrédule et se recula vivement. - C’est impossible ! marmonna-t-il. - Et si ! Je suis bien là mais invisible pour pratiquement tout le monde et immatériel. - Mais bordel tu ne peux pas faire comme tout le monde et mourir normalement ?! - Je ne suis pas mort espèce d’abruti ! Je suis bien là ! Il faut juste que tu trouves comment me rendre visible et matériel ! - Et pourquoi je t’aiderais Black ? cracha Rogue avec un air de dégoût. - Parce que sinon je te hanterai jusqu’à la fin de ta vie ! - Tu n’oserais pas ! - On parie ? - Espèce de… - Reste poli ! le coupa Sirius avec un rictus amusé. - Va te faire foutre Black ! Il me semble que je me rappelle que tu aimes ça ! asséna-t-il méchamment. - Toi aussi tête de gland ! - Je… - Te fatigue pas va ! Oui j’aime ça et non je n’en ai pas honte ! Mais vois-tu il n’y a que Remus qui ait le… - LA FERME ! - Pourquoi tu me demande si tu ne veux pas entendre la réponse ? s’amusa Sirius. Rogue se détourna et partit, furieux, alors que la porte s’ouvrait sur Remus, Tonks, Maugrey, Arthur et Harry. Remus posa son regard sur le tableau de la mère de Sirius puis sur Rogue qui partait avant d’hausser les épaules. Harry adressa un sourire discret à son parrain, avant de se diriger vers la cuisine. Arthur Weasley l’y menait avec empressement. Pas besoin d’être un devin pour comprendre que Molly Weasley attendait impatiemment son arrivée. Il souffla doucement avant d’entrer. Il eut à peine le temps d’apercevoir la table remplie de nourriture, qu’il fut entraîné dans une étreinte étouffante mais chaleureuse. Puis, Molly le relâcha et le força à s’asseoir à table. - Oh mon chéri, tu as encore maigri ! Je t’ai préparé un solide petit déjeuné ! - Merci Mme Weasley mais… - Pas de protestations Harry ! Il faut que tu manges convenablement ! Celui-ci attrapa sa fourchette et commença à manger. Il se força à avaler le maximum de choses pour qu’elle soit satisfaite. Ravie, Molly le regardait manger. Remus finit par entrer dans la cuisine. Il salua brièvement Molly et reporta son attention sur un Harry à l’air désespéré. - Tu n’as plus faim mon chéri ? s’inquiéta Molly. - Non je vous assure. Merci beaucoup mais là, je ne peux plus rien avaler. - Très bien. N’hésite pas si tu as un petit creux plus tard ! - Bien sur ! Merci ! - Allez viens, faut installer tes affaires, intervint Remus. Harry remercia encore une fois la mère de Ron et suivit Remus. Ils montèrent les escaliers et entrèrent dans la chambre qu’Harry partageait avec Ron. Quand il vit les affaires de son meilleur ami sur son lit, il se tourna en souriant vers Remus. - Les jumeaux, Ron, Ginny et Hermione sont sur le chemin de traverse mais ils ne devraient pas tarder à revenir. - Super ! Harry remit sa malle à la taille normale et la posa sur son lit. Remus le regardait faire en souriant doucement. Pas un vrai sourire mais c’était ce qui s’en rapprochait le plus. Une fois qu’Harry eut finit de ranger ses affaires, il se tourna vers Remus. - Merci ! - De quoi ? - Pour être venu me chercher si vite ! Remus s’approcha et posa sa main sur l’épaule de l’adolescent. - Il n’y a pas de quoi Harry. Je n’attendais que ça ! Ca me fait plaisir de t’avoir ici ! Même si ce n’est pas vraiment l’endroit rêvé pour passer ses vacances ! - C’est toujours mieux que là où j’étais, assura Harry. Des cris retentissants venant du rez-de-chaussée empêchèrent Remus de répondre. Reconnaissant la voix de la mère de Sirius, Remus soupira et descendit. Il ne fit pas attention aux cris outragés de la mégère et demanda aux nouveaux arrivants d’avancer. Les jumeaux, Ron, Ginny et Hermione ne se firent pas prier et entrèrent dans le salon. Harry, qui avait entendu la voix de son meilleur ami, descendit les escaliers à son tour et les suivit dans la pièce. - Harry ! s’écria Ron avec un grand sourire. - Harry ! fit de même Hermione. Harry alla leur dire bonjour en rigolant. Remus les laissa seuls pour leurs retrouvailles. Il allait monter les escaliers quand Mme Black poussa une exclamation de dédain. Remus tourna un regard étonné devant elle. Il haussa un sourcil et attendit qu’elle l’insulte. Il y était habitué maintenant. - Voila le loup garou, susurra-t-elle méchamment. - Ne l’appelle pas comme ça ! rugit Sirius. - Je l’appelle comme je le veux ! C’est ce qu’il est ! Un hybride ! Remus fronça les sourcils. A qui parlait-elle ? Il s’approcha doucement. - Un hybride ?! RETIRE TOUT DE SUITE CE QUE TU VIENS DE DIRE ! EXCUSE-TOI ! - HORS DE QUESTION QUE JE M’EXCUSE ! CE N’EST QU’UN MONSTRE ! JAMAIS ! TU M’ENTENDS ? JAMAIS ! Harry et ses amis sortirent du salon, alerté par les cris de plus en plus bruyants de Mme Black. Mr et Mme Weasley, Tonks, Rogue et même Maugrey arrivèrent également. Ils restèrent ahuris tandis qu’elle semblait se disputer avec quelqu’un. Or, il n’y avait personne. Harry, qui voyait Sirius, dû lutter pour ne pas s’interposer. S’il le faisait, tout le monde le croirait fou. - TU N’ES QU’UNE MEGERE ! hurla Sirius. JE T’INTERDIS DE T’EN PRENDRE A LUI ! - JE TE HAIS TU M’ENTENDS ? JE TE HAIS TELLEMENT ! TU AS FAIT DE MA VIE UN ENFER ! - LA FERME ! hurla Remus. Toutes les personnes présentes sursautèrent et se tournèrent vers Remus, dans un silence choqué. Les yeux plissés de rage, les poings serrés, il incendia la mère de Sirius du regard. - Je commence vraiment à en avoir marre de vos jérémiades incessantes ! Fermez-là une bonne fois pour toute ! Ca nous fera des vacances ! - Je ne vous permets pas ! s’indigna-t-elle. Espèce d’Hybride ! - LA FERME ! hurla Sirius. - JE DIS CE QUE JE VEUX ! - Mais ce n’est pas vrai, grogna Remus. Il vous manque une case ou quoi ? Vous parlez dans le vide ! Traitez-moi de ce que vous voulez mais faites le EN SILENCE ! - Alors comme ça il ne te voit pas ? Comme c’est intéressant, persifla Mme Black en regardant Sirius. - Ca vous fait rire Mère n’est-ce pas ? En attendant, c’est vous qui passez pour une cinglée ! Si vous n’étiez pas déjà morte, vous seriez bonne à enfermer à Ste Mangouste ! - Et toi tu es invisible ! C’est tellement risible ! fit-elle avant d’éclater d’un rire machiavélique faisant frissonner tout le monde. Tu es là et personne ne te voit ! - Qui sommes nous sensés voir ? l’interrogea Hermione. Walburga Black cessa de rire et s’étouffa d’indignation. Elle marmonna un ‘sang de bourbe’ et fit mine de cracher sur la jeune fille. Ron réagit immédiatement et sortit sa baguette. Il grogna à l’attention de la femme et s’avança vers elle. Son père le retint en lui murmurant que ça ne servait à rien. - Décidément tu es tombé bien bas ! Inviter de telles personnes dans cette maison ! La maison des Blacks ! Quel déshonneur ! - Le seul déshonneur c’est que votre tableau soit collé sur ce mur ! Croyez-moi, nous trouverons une solution pour vous décrocher et nous serons enfin débarrassés de vous ! s’énerva Remus. - C’est avec ça que tu couches ? s’enquit-elle d’un ton mortifié. Remus sursauta tandis que les adolescents et les adultes présents écarquillèrent les yeux en poussant des ‘oh’ choqués. Même Harry, alors qu’il était au courant. La formulation et le ton de la mère de Sirius étaient quand même choquants. Il ne s’y était pas attendu. Il jeta un coup d’œil anxieux à Remus puis à Sirius. Celui-ci avait les poings serrés de rage et dardait sa mère d’un regard pire qu’haineux. Il s’approcha d’elle. - Non seulement c’est un loup garou mais en plus, regarde ses vêtements si on peut appeler ça comme ça ! continua-t-elle avec un rictus dégoûté. - LA FERME ! hurla Sirius de toutes ses forces, faisant sursauter Harry. LA FERME TU M’ENTENDS ! TU N’AS PAS A LUI PARLER COMME CA ! TU N’ES RIEN COMPARE A LUI ! Pour toute réponse, elle éclata de rire. - Harry ! Dis à Remus de lui lancer le sort de silence le plus puissant qu’il connaisse s’il te plaît ! finit par lui demander Sirius. - Remus ? Celui-ci releva la tête, il était encore plus pâle que d’habitude. - Il n’existe pas un sort puissant pour la faire taire ? Un sort de silence par exemple ! Il hocha la tête et sortit sa baguette. Il la pointa sur le tableau, le regard haineux, et lança le sort. Aussitôt, Mme Black se mit à crier. Enfin, il semblait, car plus aucun son ne filtrait. Son visage se tordait tandis qu’elle essayait de crier. - Ca a une durée limitée, intervint Hermione. - Il suffira de le relancer quand elle recommencera à crier comme une banshee ! répondit Fred Weasley avec un rictus moqueur à l’attention de la mère de Sirius. Sans un mot, Remus se détourna et monta les escaliers. Il s’enferma dans sa chambre et alla s’asseoir sur son lit. Les coudes appuyés sur ses genoux, il se prit la tête entre ses mains et soupira. « Se pouvait-il que Sirius… » « Non ! Tu deviens fou mon pauvre Remus ! Tu es prêt à accorder du crédit à cette vieille folle ! Faut te faire soigner ! Elle imagine parler avec son fils voila tout ! » Il finit par s’allonger en position de fœtus sur son lit. S’interdisant de pleurer, il ferma les yeux et pria pour que la douleur s’atténue, sans savoir que Sirius l’avait suivi et le regardait tristement. Les adolescents étaient retournés dans le salon tandis que les adultes étaient restés dans le couloir. Tonks monta à son tour les escaliers. Elle frappa à la porte de la chambre de Remus mais ne reçut aucune réponse. Comme d’habitude, songea-t-elle. Elle entra quelques minutes plus tard alors qu’il n’y avait eu aucunes réponses. Elle frissonna en découvrant Remus allongé sur le lit, les yeux fermés et la mine plus pâle qu’un spectre. Son corps était secoué de violents soubresauts. Jamais encore elle ne l’avait vu dans cet état. Une fois le premier choc passé, elle s’approcha doucement et posa sa main sur son épaule. Remus sursauta violemment et se mit en position assise, contre le montant du lit. Il ramena ses genoux contre son torse et les entoura de ses bras. Il continuait de trembler tandis que Tonks continuait d’approcher. Elle se mit sur le lit, en face de lui, doucement pour ne pas le brusquer. - Remus ? l’appela-t-elle doucement. Il ne répondit pas et se contenta de se balancer d’avant en arrière, les yeux fermés. Tonks posa sa main sur son genou et l’appela encore une fois, légèrement plus fort. Cette fois-ci, il ouvrit les yeux et la regarda d’un air désespéré. Peinée, Nymphadora se rapprocha encore plus pour le prendre dans ses bras mais il se raidit dès qu’elle fit la tentative. Il rebaissa la tête mais elle le força à la relever avec une main sous son menton. Sans réfléchir, elle approcha son visage et posa ses lèvres sur les siennes. Et tout ça, sous le regard choqué de Sirius. A suivre… |