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La 7ème corde
Par GabrielleWalker
D.Gray-Man  -  Romance/Drame  -  fr
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Chapitre 10 : Le fruit du crime (partie 2)

Chapitre 10

_ « Maman ! »

La petite pleurait de joie, solidement accrochée à la plus grande qui s'était agenouillée pour être à la hauteur de l'enfant.

Lavi crut ne pas s'en remettre. Quand il avait vu le visage de la petite fille, il avait vu celui de Gabrielle en miniature. Elle avait la même tignasse noire indomptable et les mêmes yeux argent de celle qu'elle appelait « Maman ».

_ « Gabrielle… ce n'est pas… »

_ « Si. »

_ « Ce n'est pas vrai… explique moi. »

L'intéressée se leva, portant sa fille dans ses bras, et se dirigea vers le roux.

_ « Suite à ce qui s'est passé il y a cinq ans, mon corps de douze ans a décidé qu'il avait assez grandit pour que je tombe enceinte. Cross et moi nous en sommes rendu compte au bout de deux mois. Il m'a, de ce fait, dispensé d'entraînement et de corvées, puis s'est occupé de moi dans les derniers mois quand je commençais à ne plus tenir à cause de mon jeune âge. C'est lui qui m'a tenu la main quand on m'a pratiqué une césarienne à vif. Quand Laureline est née, j'ai cru voir un sourire de joie sur son visage. Quand nous étions encore à l'hôpital à cause de mon état critique, il l'a souvent prise dans ses bras. C'est d'ailleurs maintenant son parrain. Mon innocence m'a aidé à guérir et à effacer cette balafre qui longeait mon ventre. Une fois mon état restabilisé nous avons dû quitter l'hôpital, sauf qu'à ce moment là Laureline a été placée d'office dans cet orphelinat. Aucune négociation n'a été possible, et puis, je devais devenir exorciste, pas élever un enfant. Donc j'avais décidé d'oublier cette histoire. De toute façon je devais m'acharner à l'entraînement. Lorsque j'ai eu quinze ans, et elle trois, je suis allée la voir, le jour de son anniversaire. Ils m'ont dit que je n'avais le droit de la voir que cinq fois par ans, pour qu'elle ne s'habitue pas à être avec moi. Depuis je retourne la voir cinq fois par ans, pour son anniversaire, pour Noël, et à diverses dates pour équilibrer. »

_ « Alors c'est cet orphelinat dont m'avait parlé grand père… il ne m'en a jamais dit le nom , mais il m'avait dit qu'il existait un orphelinat spécial pour les enfants concernés par la congrégation de l'ombre. Les enfants des exorcistes qui se retrouvent sans famille, les enfants des tués par des Akumas, etc. »

_ « En effet. »

Gabrielle rentra à l'intérieur avec sa fille dans ses bras et Lavi à sa suite. Ils se dirigèrent vers une des tables de la cantine et s'assirent sur les chaises. Laureline était sur les genoux de sa mère. Gabbô sortit du col de l'exorciste et s'approcha du visage de la petite. Il inspecta son tête sous tous les angles, ce qui amusa l'enfant qui tentait de l'attraper. Le golem argenté abandonna et se posa sur le crâne de celle-ci. Lavi, à qui Gabrielle avait confié le gâteau, posa ce dernier sur la table. La brune sortit le cadeau de son sac et le donna à sa fille.

_ « Tiens. »

Elle déballa le paquet soigneusement. Une fois la poupée sortie de son emballage, la petite passa une main dans ses cheveux avant de la serrer contre elle.

_ « Merci maman. On dirait la femme qu'il y a à côté de toi sur la photo que tu m'as donné l'an dernier, Nara. Je vais l'appeler Nara. Elle est toute belle et toute douce. »

Gabrielle déposa un baiser sur le crâne de sa fille avant de sortir le couteau acheté précédemment pour couper le gâteau. Lavi intercepta le regard de la petite et sembla se réveiller de sa torpeur.

_ « Heuu, joyeux anniversaire Laureline. »

_ « Merci monsieur. »

_ « Appelle moi Lavi. »

_ « Pas envie. »

Le Roux esquissa un sourire.

_ « Tu l'as pas ratée celle là. »

_ « C'est tout moi. Un vrai bijou. Elle arrive à compenser le douloureux souvenir de cette nuit dramatique… elle ne serait pas là si je n'avais pas … bref. »

Elle ouvrit la boîte contenant le gâteau et attrapa son couteau afin de le trancher en parts plus ou moins égales.

_ « Tu en veux ? »

_ « Ouiii ! »

_ « Tu l'aimes à la vanille hein ? »

_ « C'est mon préféré. »

_ « Tiens. »

Elle en tendit une part à la petite qui s'empressa de la dévorer, puis en donna une à Lavi qui en fit quasiment de même, avant d'en prendre une pour elle.

Ils restèrent une bonne heure à cette table, à parler et rigoler. Laureline était heureuse de voir sa mère. Elle passa une heure blottie contre elle, en échappant de temps en temps une ou deux larmes, de joie de voir Gabrielle, et d'appréhension de son départ. Lavi était émerveillé. Il n'imaginait pas que cette jeune fille de dix-sept ans, exorciste et avec un tel passé puisse avoir une âme et un instinct aussi maternel. La voir se comporter avec sa fille le faisait envier cette relation.

_ « Dis-moi Laureline… où est ton amie Valène ? D'habitude je la vois souvent avec toi. »

_ « … »

_ « Laureline ? »

_ « … »

_ « Il s'est... passé quelque chose? »

_ « Oui. C'est de leur faute. C'est de leur faute mais on ne leur a jamais rien reproché… Elle est morte. »

_ « ... »

Gabrielle parût bleme et regarda Lavi qui avait eu la même réaction.

_ « Mais... qu'est-ce qu... qu'est-ce qui s'est passé? »

_ « C'était un peu après que tu sois venue me voir la dernière fois. Elle s'est coupée à l'avant bras avec un clou rouillé qui traînait par terre sur lequel elle était tombée. Elle s'est plainte plusieurs fois mais ils l'ont traité de chochotte et l'ont renvoyé jouer, ne voulant pas s'occuper de sa blessure. Alors elle a insisté mais ils l'ont puni parce qu'elle avait haussé la voix devant eux. Du coup elle n'a plus insisté et sa blessure est devenue laide… ça devenait tout noir et ça faisait comme si ça creusait. Je lui ai dit de réessayer d'aller les voir, mais personne n'écoute ici, on doit se débrouiller seuls. Elle a laissé, je suis allé les voir et je me suis faite punir parce que moi aussi j'avais fini par hausser la voix. Ça a empiré, ça s'est creusé, C'était près de l'os alors on le voyait quasiment. Quand ils ont vu ça ils se sont décidés à appeler un médecin. Il était trop tard et il fallait couper le bras. Ils l'ont fait, et puis elle est morte quelques heures après. »

Gabrielle ne savait plus quoi dire et Lavi était bouche bée.

_ « Est-ce que tu comprends maintenant Lavi ? Cet orphelinat n'est là que pour formater les enfants et leur bourrer le crâne pour préserver le risque de transformation des proches en akumas. Ils s'en foutent des gamins. »

_ « Je ne m'imaginais pas ça… »

Gabrielle resserra un peu plus sa fille contre elle.

_ « Il faut vraiment que je réussisse à te faire venir à la congrégation au plus vite… »

Laureline, Lavi et Gabrielle étaient sortis dans le parc pour marcher un peu et digérer. Ils étaient restés une petite demi-heure et au bout d'un moment, la grande brune s'agenouilla en face de sa fille pour être à sa hauteur. Elle sortit de sa sacoche le collier qu'elle avait confectionné et l'accrocha autour du cou de la petite. Cette dernière l'examina et prit la main droite de sa mère pour en retirer le gant.

_ « C'est le même. »

_ « Oui, ta pierre est en émeraude, la mienne est une innocence. »

_ « Moi aussi j'aimerais bien avoir une innocence… comme ça je pourrais venir avec toi. »

_ « On ne choisit malheureusement pas… mais tu viendras avec moi quand même. Sois patiente.

_ « Il est magnifique. Merci maman… »

Elle inspira et regarda sa fille dans les yeux.

_ « Laureline, Il va falloir qu'on y aille… »

Elle vit alors le visage de son enfant se fendre de douleur sous l'abandon…

_ « D'habitude je reste plus longtemps, mais là on risque de rater notre train. Ecoute, si tout se passe bien, on se reverra d'ici quelques jours. Une semaine au maximum. »

_ « Tu es inquiète… tu as peur que ce ne soit pas possible… Tes yeux le disent. »

_ « Oui… Mais je te promets de faire au mieux. De tout faire pour te revoir. »

_ « Me laisse pas… »

Elle avait attrapé la manche de sa mère et baissé la tête. La grande posa une main sur la petite joue de sa fille et une larme vint s'y écraser.

_ « Je t'aime. »

Laureline leva la tête et regarda sa mère. Des larmes commençaient à couler abondamment le long de ses joues. Son teint avait rougi et ses sourcils s'étaient tordus en une expression douloureuse. Gabrielle avait tout encaissé dans sa vie et savait se contrôler, mais s'il y avait bien une chose qui la blessait, c'était de voir sa fille souffrir de la sorte à cause d'elle… de l'abandonner dans cette prison. Elle la serra dans ses bras une dernière fois et se leva pour se diriger vers la sortie.

_ « Je suis désolée de ne pouvoir être là pour toi pour l'instant, plus tard je serais là. Ne t'inquiète pas. »

Elle s'approcha de la sortie et entendit un murmure

_ « Me laisse pas… au secours… je ne veux pas rester toute seule ici… »

_ « Je te ferais sortir de là… je te le promets… »

Elle passa la porte et la petite se posta devant la fenêtre à côté de la grande porte. Elle regarda sa mère partir, serrant sa poupée et pleurant encore cet abandon injuste.

La maudite marchait à grands pas le long de l'allée, son grand manteau noir volant à sa suite à cause du vent, ses cheveux fouettant son visage dans tous les sens. Une fois la grille passée, Gabrielle, que sa fille ne voyait plus, s'arrêta. Elle avait eu jusqu'ici un air presque impassible. Elle vit un muret, s'arrêta devant et s'assit par terre pour s'y appuyer. Elle s'effondra et mit les mains devant son visage, les coudes posés sur ses genoux. Lavi put entendre de légers sanglots étouffés.

_ « Est-ce que… ça va aller ? »

A ces mots la brune leva la tête vers lui. Ses yeux étaient rouges et des larmes tombaient comme une pluie dense.

_ « On peut dire ça oui… »

_ « Pourquoi tu m'as emmené ici ? »

_ « Il s'agissait d'un crochet, mon but premier te concernant n'était pas l'orphelinat, mais il fallait que j'y passe pour son anniversaire, et que j'emmène quelqu'un. Tu étais là, c'est bien tombé. »

_ « Comment ça ? »

_ « Ecoute, Laureline a eu cinq ans et il y a quelque chose qu'elle ignore. A partir de cet âge là les enfants ne peuvent plus revoir leurs parents s'ils en ont. Je n'ai plus le droit d'aller là bas. Ils disent que c'est pour éviter que l'enfant s'attache trop, et qu'il faut qu'il apprenne à se détacher. »

_ « Où veux-tu en venir. »

_ « J'ai un service à te demander. »

_ « Je t'écoute. »

_ « Je vais faire venir Laureline à la congrégation, mais pour ça il faudrait que j'aille là bas faire les démarches et la récupérer, hors je n'ai plus le droit d'y aller comme tu le sais. J'aimerais que tu t'en charges. Elle acceptera de venir avec toi maintenant qu'elle t'a vu une fois avec moi. Je préférais qu'elle t'ait vu avant, et que tu ais toute l'histoire. »

_ « Je le ferais. »

_ « Merci... Je veux ma fille… »

_ « Tu l'auras. »

Gabrielle lui sourit d'un air reconnaissant.

Lavi était habituellement plutôt insensible mais il devait avouer que cette petite visite l'avait ébranlé. Cette scène l'avait touché en plein cœur.

OoOoOoOoOoO

Un peu plus tard, ils se trouvaient tous les deux dans le train.

_ « Les trois habitent dans la même ville, qui n'est d'ailleurs pas très loin. Nous allons commencer par rendre visite à ce fameux Pete, puis à Joe, et au dernier, Mickael Dulrain. »

_ « tu as dû les classer par gravité de leurs actes quand tu as fait tes recherches n'est-ce pas ? Laissant le pire à la fin. »

_ « C'est juste. »

_ « Que comptes-tu faire d'eux ? »

_ « Tu verras. »

Au bout d'une petite heure de trajet, ils descendirent et se dirigèrent vers la première auberge qu'ils virent.

Gabrielle poussa la porte et arriva près d'un petit comptoir d'accueil, suivi par Lavi. Un homme arriva en face d'eux.

_ « Vous désirez ? »

_ « Vous reste-il deux chambre simple ou une chambre à deux lits simples ? »

_ « Il me reste une chambre à deux lits. Tenez les clés, c'est la deuxième porte à droite à l'étage. Vous règlerez avant de partir. Je note à quel nom ? »

_ « Gabrielle Walker. »

_ « Bonne soirée à vous. »

_ « Merci, vous aussi. »

Ils montèrent dans la chambre et posèrent le peu d'affaires qu'ils avaient.

_ « Bon, on repart directement, il est déjà vingt heures. »

Quelques minutes plus tard, ils marchaient en direction d'une ruelle triste et perdue. Ils s'arrêtèrent devant une vieille porte en bois usée et toquèrent doucement. Des pas se firent entendre et la porte s'ouvrit sur un homme négligé, dégradé par la vie. Celui-ci vit tout d'abord Lavi et le reconnu. Gabrielle avait les cheveux devant le visage et la tête baissée.

_ « Salut Pete… »

_ « Toi… mais qu'est-ce que tu viens faire ici ? »

En voyant sa non-réaction, il détourna son attention sur la fille.

_ « Et toi t'es qui d'abord ? Me faites pas chier maintenant ou je vous démonte tous les deux. »

Gabrielle leva doucement la tête vers lui, un demi-sourire sadique, et le fixa intensément.

_ « Essaie donc pour voir… »

L'homme recula de deux pas, reconnaissant la personne qu'il avait en face de lui.

_ « Tu es vivante ? »

_ « Non, je suis morte mais ça ne se voit pas… » Répondit-elle d'un air blasé.

Elle s'avançait vers lui au fur et à mesure qu'il reculait. Le roux regardait, avide d'action et de rebondissements.

_ « Ecoute, heu, je suis désolé. Désolé tu entends ? On nous a obligé je te le jure ! »

_ « ON VOUS A CHARGES DE NOUS TUER CONTRE UNE GROSSE SOMME D'ARGENT, IL N'A JAMAIS ETE QUESTION D'UNE QUELCONQUE TORTURE ! »

_ « Désolé ! Je m'excuse ! Moi je ne vous ai pas touché, les autres oui mais moi je vous ai juste maintenue ! »

_ « Maintenue ? En effet, oui. Tu m'as contrainte sous la menace d'un couteau à garder les yeux ouverts et à observer ma mère se faire sauvagement violer et brutalement tuer ! Qui t'avait dit de le faire ça, hein ? A cause de toi j'ai été violée à deux reprises, tu m'as maintenue en effet, tu es donc coupable également. Et cette nuit de juin était la plus froide d'été qu'il n'ait jamais été. Il a neigé, gelé, le froid était meurtrier ! Vous avez choisi ce jour là… Je me suis retrouvée congelée à terre. Si on ne m'avait pas trouvé juste après je serais morte de froid, baignant dans mon propre sang. Votre mission aurait été accomplie… et toi ? Tu es désolé… tout ce que tu trouves à faire, c'est être désolé. C'est affligeant. »

_ « Heu… »

_ « Dis-moi. Tu les connais bien les gars qui étaient avec toi ce jour là ? »

_ « Ce sont mes deux meilleurs amis. Ils sont comme des frères. »

_ « Tu aurais mieux fait de ne pas me dire ça, c'est justement ce que j'espérais. »

_ « Pourquoi ? »

_ « Tu viens avec nous. »

_ « Quoi ? »

_ « Suis nous ! Souviens-toi de cette main droite hideuse que tu as vu cette nuit là, et dis-toi qu'il vaut mieux t'en méfier. »

Lavi ne comprenait pas où la maudite voulait en venir. Que comptait-elle faire de lui ?

_ « Ecoute moi. Si tu tentes de fuir, je te verrais, et peu importe la vitesse de ta course, je te rattraperais en une fraction de seconde est-ce que c'est clair ? »

_ « … »

Le trio marchait à présent le long d'une nouvelle rue. Pete comprit au bout d'un moment avec horreur où est-ce qu'ils se dirigeaient. Ils filaient tout droit chez Joe.

Ils arrivèrent au bout d'un petit moment devant une porte.

_ « Mettez vous devant et cachez moi. »

Les deux hommes s'exécutèrent. Pete était inquiet. Qu'allait-il leur arriver ?

Toc, toc, toc.

_ « Ouaip ! »

Clic.

Le fameux Joe ouvrit doucement la porte et prit un air curieux lorsqu'il vit son ami avec un air sérieux et le roux qu'il avait connu autrefois.

_ « Que me vaut cette visite ? »

Le roux et le brun s'écartèrent, laissant l'autre homme face à face avec la maudite qu'il reconnu au premier coup d'œil.

_ « Vivante… »

_ « Perspicace… »

_ « … »

_ « Tu ne trouves pas qu'il fait froid ce soir ? L'idéal pour commettre un viol non ? »

_ « Qu'est-ce que tu cherches au juste ? »

_ « Viens avec nous. »

_ « Va te fai… »

Il fut coupé par une main puissante qui avait saisi son cou.

_ « J'ai dit... viens avec nous. »

_ « Ok, ok, doucement. »

Lavi et Gabrielle trainèrent donc les deux criminels dans cette rue en sens inverse. Le roux se tourna vers elle.

_ « Et le dernier ? »

_ « T'occupe. »

_ « Bon… »

Gabrielle repéra une petite forêt qui commençait en bord de route. Ils s'y engouffrèrent sous ses ordres, et se stoppèrent après quelques mètres. La brune ordonna à Lavi de maintenir Pete immobile en face d'elle et de Joe, et de le forcer à garder les yeux ouverts sur la scène. Elle projeta Joe contre le sol et lui offrit un de ses plus beaux sourires de folie et de rage. Elle regarda le ciel, inspira, puis détourna son regard sur le violeur à ses pieds… et…

 

 
 
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