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au 31 Mai 21 :
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La 7ème corde
Par GabrielleWalker
D.Gray-Man  -  Romance/Drame  -  fr
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Chapitre 4 : Welcome

Chapitre 4

Komui se tenait à nouveau devant sa carte du monde et désignait cette fois ci le nord de la Grande Bretagne.

_ « Nouvelle mission. Vous irez à Helmsdale. Une Innocence est probablement là-bas. Il y a eu des plaintes de la ville concernant un phénomène étrange. Une musique se propage de temps à autres sur l’entièreté de la ville, et de façon très égale. Personne n’a pu trouver son origine, car on ne peut pas se fier à l’intensité du son qui est la même partout. Apparemment, cette musique rendrait les gens… dépressifs. Elle possède un réel pouvoir. Des suicides sont susceptibles de se produire parmi les personnes ayant tendance à être déprimées et autodestructrices. Il y a déjà eu quatre tentatives décomptées. Vous aurez trois heures et demie de trajet seulement. Vous devrez être dans le train à 13h. Une fois là-bas, vous irez à l’auberge qui se trouve à 300 mètres de la gare où les chambres sont déjà réservées. Cette mission pourrait durer plusieurs jours. »

Les quatre exorcistes acquiescèrent simplement. Le regard de l’intendant se posa maintenant sur le canapé en face de lui, où Lenalee et Gabrielle étaient assises. L’anglaise avait passé un bras autour de la chinoise, tendis que cette dernière avait posé sa tête contre le haut de la poitrine de la maudite.

_ « Bien, ce sont toutes les informations que je possède à ce sujet, vous pouvez disposer. »

Ils quittèrent alors le bureau du scientifique et croisèrent Reever qui y entrait.

_ « REEEEVEEEEEEEEEEEEEEEER !!!! C’EST AFFRREEEEEEUUX !!!! GABRIELLE A OSE POSER SA MAIN SUR MA LENALEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!! »

_ « … Heu… Du calme Komui, arrête de hurler et de pleurer, puis relève-toi, pourquoi tu t’accroches à mes genoux ? Lenalee n’est pas interdite à tout contact humain, surtout qu’il ne s’agit que de Gabrielle, c’est une fille. A ce que je sache ta sœur n’est pas… en fait j’en sais rien, mais quoi qu’il en soit tu n’as pas à t’inquiéter, ne te met pas dans des états pareils pour ça… »

Reever prit la main de Komui pour l’aider à se redresser, puis lui tapota l’épaule en signe de consolation. L’intendant se calma un instant, puis refondit en larmes en se jetant dans les bras de son fidèle second. Le blond avait prit le brun dans ses bras et le berçait doucement pour le calmer, histoire de ne pas avoir à supporter son état de choc émotionnel tout le reste de la journée. 

Komui se détacha de l’étreinte de Reever et regarda dans le vide avec un grand sourire sadique.

_ « Komui ? Si tu ne me dit pas tout de suite quelle sale idée foireuse tu as en tête je ne donne pas cher de ta peau. »

_ « Ne t’inquiète pas, tu me connais… KOMURIN 17 !!! JE T’ORDONNE DE TORTURER ET D’ACHEVER GABRIELLE WALKEEEEEER !!!!! »

Le blond soupira, exaspéré.

OoOoOoOoOoOoOoO

Nos deux jumeaux marchaient comme d’habitude dans les couloirs de la congrégation, discutant de leur future mission. Lenalee leur avait dit qu’elle avait des trucs à faire, et était partie au pas de course.

Alors qu’ils se dirigeaient vers le hall, ils entendirent des bruits bizarres qui se rapprochaient vite et dangereusement. Ça ressemblait aux bruits mécaniques d’une machine… Allen et Gabrielle se retournèrent et virent une sorte d’araignée géante robotisée avec une inscription indiquant « Komurin 17 ». 

_ « Allen, c’est quoi ça ? »

_ « Ho rien, encore une création foireuse de Komui qui a dû vriller. »

_ « TUER GABRIELLE WALKER. KOMUI A ORDONNE A KOMURIN 17 DE TORTURER ET DE TUER GABRIELLE. »

_ « Plait-il ? »

_ « Gabrielle, couuurt ! »

La maudite activa son innocence et attrapa chacune des huit pattes de l’araignée avec son crowned clown.

_ « Komurin 17 ! Tu dois obéir à Komui n’est-ce pas ? Et bien il m’a demandé de te transmettre l’ordre d’abandonné le précédent et de ne plus m’attaquer. Il t’ordonne de retourner auprès de lui et de le punir comme tu voudras d’avoir eu cette stupide idée. Komui te l’a ordonné, il ne faut pas que tu le déçoives, exécute ses ordres immédiatement ! »

_ « PUNIR KOMUI, KOMUI A ORDONNE, PUNIR KOMUI, PUNIR KOMUI, VILAIN GARCON. »

Le robot fit demi-tour pour faire le chemin inverse.

_ « Trop facile. »

_ « Je suis médusé… »

_ « Pourquoi ? »

_ « Non rien… »

Quelques minutes plus tard, Komui et Reever étaient tous deux enfermés dans la petite pièce que contenait Komurin 17.

_ « PUNIR KOMUI, KOMUI SERA PRIVE DE SORTIE. »

_ « Je te jure que la prochaine fois que tu créé une telle abomination je te garantie que c’est moi qui vais te punir ! Aller, fais nous sortir de là ! Dis lui de nous relâcher ! »

_ « Heu… c’est que… »

_ « C’est que QUOI ??!! »

_ « C’est que je n’ai pas mis de micros à l’intérieur, et la pièce est insonorisée, je ne peux rien lui ordonner d’ici. »

_ « Je vais t’assassiner… »

_ « Ne t’inquiète pas Reever,  tout va bien se passer. »

_ « Je vais te tuer… »

Une demi-heure plus tard, Reever était assis dans un coin de la pièce. Komui dormait presque, contre lui.

_ « Tu crois que Komurin 17 va nous laisser crever ici combien de temps ? »

_ « Voyons, je n’ai pas créé un monstre, mon Komurin 17 ne me ferait jamais de mal… enfin j’espère… Mais bon, puisqu’on est ici, autant relativiser, ou plutôt positiver.»

L’intendant attrapa le menton de son partenaire de cellule et tourna son visage en sa direction. Il le regarda intensément, puis l’embrassa sur un coup de tête, sans trop savoir pourquoi. Reever fut d’abord surprit mais répondit tout de même au baiser, qu’il trouvait plus qu’agréable. Komui commença à retirer la blouse de l’autre garçon avant que les baisers ne deviennent plus passionnés.

Une heure plus tard, Gabrielle eut soudain peur d’avoir la mort du frère de Lenalee sur les épaules et alla voir où le robot en était de sa punition.

_ « Cher Komurin 17, qu’as-tu fait de ton cher créateur ? »

_ « KOMUI EST PUNI, KOMUI EST PRIVE DE SORTIE. »

_ « Et bien il t’ordonne cette fois ci de le relâcher immédiatement. »

La porte s’ouvrit sur deux hommes endormis par terre, complètement débraillés et les cheveux en pétards. Elle émit un rire et s’éloigna au moment où les deux hommes émergèrent. Ils la virent partir, sans trop savoir quoi penser.

OoOoOoOoOoOoOoO

Le soir, Allen et Lenalee étaient venus chercher Gabrielle dans sa chambre pour aller manger. Celle-ci les suivit machinalement, mais remarquant tout de même l’étrange air jubilatoire que portaient ses deux camarades. Lorsqu’ils arrivèrent dans la grande salle du réfectoire, elle put lire sur une grande banderole l’inscription « Bienvenue Gabrielle Walker ! ». A sa vue, tout le monde se mit à hurler « Bienvenue » et à applaudir en jetant des confettis.

Gabrielle, qui n’avait jamais été confrontée à de telles situations auparavant se trouva démunie devant tout ça.

_ « Heu… heu… bah… merci beaucoup ».

Elle offrit un grand sourire à tous ceux qui la regardaient. Komui s’avança et s’inclina devant elle en lui tendant une tasse à café à son nom. Cela lui arracha un sourire que l’intendant apprécia.

_ « Et maintenant, que la soirée commence ! »

De la musique était apparue, un buffet ouvert avec toutes sortes d’amuses gueules préparés par Jerry. Il y avait de l’alcool et des effets de lumières donnant une ambiance très boîte de nuit. Les trois exorcistes s’avancèrent alors vers des tables au fond, histoire de se poser rapidement avant que la soirée ne s’avance.

OoOoOoOoOoOoO

Un peu plus tard dans la soirée, Allen et Lenalee avaient déjà quelques petits verres dans le nez et se fondaient dans la masse, rigolant avec les autres membres de la congrégation. Kanda était assis à une des tables du fond, non loin de celle où était en ce moment Gabrielle. Il observait le frère de celle-ci depuis une bonne dizaine de minutes, ce qui n’échappa point à la brune qui finit par se dire qu’au final, il y avait peut-être bel et bien un espoir. La mission qui les attendait pour le lendemain promettait bien des choses.

Gabrielle se leva de sa chaise et se dirigea vers les buffets où elle attrapa une bouteille d’alcool fort. Elle s’avança près de la table de Kanda où elle planta le récipient de verre en un bruit sec avant de s’asseoir sur la chaise en face du kendo ka.

_ « Qu’est-ce que tu me veux Moyashi d… heum… Gabrielle… ?»

_ « Kanda… tu viens de signer ton arrêt de mort… »

_ « Non non arrête je me suis rattrapé, ça m’avait juste échappé je t’en supplie je… oublie ce que je viens de dire. »

_ « Tu as peur de moi au point de me supplier ? »

_ « Non. La preuve : Moyashi 2 ! »

Gabrielle jeta un coup d’œil à sa droite et vit qu’une petite poignée de stagiaires scientifiques passaient miraculeusement par là.

_ « Ho mon mignon, tu sais être si romantique quand tu le veux, tu préfère attendre que nous soyons mariés, c’est entendu mon agneau. Tu es un homme si adorable mon petit sucre d’orge. »

Les jeunes passants les regardaient, les yeux écarquillés, et coururent tous dans le sens inverse morts de rire.

_ « Rien de tel que des petits jeunes comme eux pour répandre une rumeur… on peut dire qu’aujourd’hui je suis plutôt chanceuse. Maintenant tu me jures que tu ne nous appelleras plus Moyashi ou je te promets que des scènes comme celles-ci tu en auras droit toute ta vie tant que je serais là. » 

_ « Je suppose que je n’ai pas vraiment le choix. »

_ « Tu supposes bien mon cher Kanda. »

Elle ouvrit la bouteille et versa deux verres qu’elle remplit presque à raz-bord. Ils trinquèrent et burent cul sec.

_ « Ceci dit, ça ne m’explique toujours pas ce que tu viens faire là. »

_ « Ho ça. Ça c’est pour le plaisir de faire chier le monde, mais je voulais au passage te poser deux ou trois questions… », Elle versa une deuxième tournée et but à nouveau son verre en quelques gorgées. Yû fit de même et la fille enchaîna donc :

_ « ça ne fait que quelques petits jours que je suis ici donc je ne suis pas vraiment au courant des choses qui ont pu se passer ici. Comme par exemple, pourquoi est-ce que vous ne vous entendez pas Allen et toi ? Il s’est passé quelque chose ? »

_ « Notre rencontre a été quelque peu… brutale… si je puis m’exprimer ainsi, mais dans l’ensemble ça n’a plutôt rien à voir. C’est juste que tout m’exècre au plus haut point chez lui. »

Gabrielle continuait peu à peu de remplir les verres qui se vidaient au fur et à mesure en même temps qu’ils discutaient.

_ « Son air niais… joyeux… l’air de dire, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles… Rien que le fait de le voir me donne la nausée… Dit donc, on boit depuis tout à l’heure et j’ai vraiment plus les idées claires pourtant, toi tu as l’air encore assez nette. »

_ « Faux. Je suis assez entamée mais disons que c’est loin d’être la première fois que je bois. » Elle revit à ce moment là des soirées qu’elle avait passée à boire toute seule dans sa chambre pour se voir plus pitoyable que jamais dans son petit miroir mural, repensant à Nara… 

Elle s’en souvenait mais une de ces soirées l’interpela. Elle se rappelait vaguement de son maître lui disant quelque chose qui semblait être assez important, mais impossible de se rappeler quoi.

Les deux exorcistes avaient fini la bouteille en peu de temps.

_ « Kanda, si tu hais tellement Allen, et que le simple fait qu’il se trouve dans ton champ de vision te dégoute, pourquoi est-ce que tu le fixes depuis tout à l’heure, même là au moment même où je te parle ? »

_ « J’ai fais ça moi ? »

_ « Visiblement ça ne suffit pas. Encore un peu et ça devrait être bon. »

_ « Qu’est-ce que tu marmonnes dans ta… ton absence de barbe ? »

_ « Je disais qu’il fallait que je te fasse boire encore un peu pour que tu avoues enfin tes sentiments pour Allen. »

_ « Fais moi boire tant que tu veux, je ne l’avouerai jamais. »

Apparemment la dose avait été suffisante finalement. Elle sourit donc victorieusement, puis salua Kanda avant de se lever et de se diriger vers Lenalee. Elle ne marchait pas vraiment droit mais restait maître d’elle-même. Elle se planta devant la chinoise avec toujours ce sourire, et lui dit un clin d’œil avant de désigner Kanda du menton. Lenalee laissa s’échapper une exclamation de joie et sauta dans les bras de Gabrielle qui lui dit :

_ « Avoue, quand tu m’as lancé le défi de faire avouer à Kanda quelconque présence de sentiments pour Allen au début de la soirée, tu ne t’attendais pas à ce que je réussisse hein ? »

_ « Non. Mais je ne suis pas surprise. »

Gabrielle mit fin à l’étreinte et se dirigea vers son frère, entraînant Lenalee à sa suite.

_ « Allen, tu as déjà vu un Kanda bourré ? »

_ « Heu… non pourquoi ? »

_ « Tu devrais aller voir, c’est assez drôle. »

Les deux filles se retirèrent et observèrent Allen se diriger vers Kanda. Le blandinet se posta non loin de la table du kendo ka qui marmonnait des bouts de phrases sans queues ni têtes. Au bout de quelques instants, Yû remarqua le garçon qui le regardait, amusé, et lança/

_ « Alleeeeeen… je crois que… ta szsoeur est… une… manipulatriczse… »

_ « ça ne fait aucun doute. »

_ « Cette garcze va ré… réduire ma réputation et mon image en miettes… »

Le japonais se leva, tanguant un peu, et posa son avant bras sur l’épaule du plus jeune pour ne pas tomber.

_ « Si tu me sers de béquille jusqu’à ma chambre, j’épargne ta sœur. »

_ « Tu veux l’épargner de quoi ? T’as aucun moyen de pression sur elle. »

_ « Je reformule, si tu ne me sers pas de béquille jusqu’à ma chambre, je ne t’épargnerai pas. »

_ « On y va ?? »

OoOoOoOoOoOoO

Gabrielle et Lenalee regardaient les deux garçons se diriger vers la sortie.

_ « Et bah… ça se passe encore mieux que prévu apparemment. »

La chinoise détourna son regard des deux garçons pour le poser sur son interlocutrice. Elle la fixait, les yeux mélancoliques et les mains crispées.

_ « Tant mieux pour eux… pour eux… »

Gabrielle fit fi de la remarque subtile de Lenalee et rebondit sur ses propos.

_ « Attention à ne pas crier victoire trop vite, ça peut tout aussi mal se passer. »

_ « Pourquoi être aussi pessimiste ? »

_ « La force de l’habitude… »

_ « Tu crois qu’Allen saisira l’occasion ? »

_ « Je commence à vraiment galérer pour réfléchir de façon cohérente, je ne saurais pas te répondre. »

_ « On verra bien de toute façon. »

Gabrielle continuait de réfléchir pourtant, et à essayer de se souvenir de cette phrase qu’avait prononcée Cross et qui semblait être une sorte de clé. Elle n’y arrivait pas. Elle avait trop bu ce soir là pour conserver ses souvenirs. « Et merde ! ».

_ « Je crois que… qu’il vaudrait mieux que j’aille me coucher. Ma chambre m’appel. Trop de bruit ici j’ai la tête comme une bassine. »

_ « Je t’accompagne. »

_ « … ok »

OoOoOoOoOoOoO

Allen lâcha Kanda sur son lit, puis fit demi-tour.

_ « Allen… »

_ « Oui ? »

Le kendo ka se leva difficilement et s’avança vers le maudit. Celui-ci ne bougeait pas, ne sachant pas trop à quoi s’attendre de la part d’un asocial bourré. Il attendit et senti une main attraper le col de sa chemise. A peine eut-il le temps de réalisé qu’il se senti plaqué au mur, ses lèvres plaquées contre celles du brun. Il ne savait pas trop comment réagir, se rappelant que l’autre était sous l’emprise de l’alcool et qu’en temps normal, faire ça ne lui serait jamais passé par la tête.

Kanda se détacha et posa sa tête sur l’épaule d’Allen, la main toujours agrippée à sa chemise. Le moyashi leva sa main gauche, puis la croisant du regard, se résilia, et leva sa main droite. Il la posa doucement sur la tête de Yû. Ce dernier le regarda, et cette fois ci, se fut Allen qui l’embrassa. Le baiser était tendre au début. Le garçon aux cheveux blancs n’en revenait pas. Kanda lui répondait. Leurs langues se retrouvèrent en un ballais transcendant, leurs dents mordillaient leurs lèvres gonflées de désir. L’esprit embrumé de Yû avait vaguement idée de ce qu’il se passait, et lui disait de ne surtout pas s’arrêter. C’était si agréable. Au bout de quelques instants, leur baiser se fit plus passionné. Leurs dents s’entrechoquaient et leurs mains se faisaient plus curieuses. Allen mit fin au baiser pour mordre doucement le cou du brun qui releva la tête sous le contact. Il laissa la langue glisser vers le lobe de son oreille qu’il prit délicatement entre ses dents, arrachant des frissons au plus grand. Ils se collèrent un peu plus, sentant leurs désirs mutuels.

Kanda l’attira vers son lit en un nouveau baiser, et le poussa dessus avant d’y tomber lui-même. Le maudit était maintenant allongé sur le dos, dominé par le brun qui se trouvait à califourchon sur lui. Le dominant actuel passa une main sous la chemise de sa proie, électrisant sa peau. Allen passa une main derrière la tête du brun et lui enleva son élastique, laissant les longs cheveux lisses retomber sur lui. Il passa ses doigts entre quelques mèches et en agrippa une pour tirer doucement le visage du kendo ka vers lui. Pendant qu’il l’embrassait, il senti les boutons de sa chemise voler un à un.

Peu de temps après, ils étaient tous deux débarrassés de leurs hauts et pantalons. Ne laissant que leurs boxers respectifs. Une des mains de Kanda passa sur son érection apparente, arrachant un gémissement peu viril au plus jeune des deux qui se savait plus trop où il en était, grisé par le plaisir et perdu parce que cet homme qui le touchait le rendait fou. Ses joues étaient sévèrement colorées et son souffle erratique.

_« S… s’il te p… plaît… »

Kanda sourit et passa sa main dans le boxer du suppliant pour saisir son intimité en un geste tendre mais ferme. Il commença des vas et viens délicats tout en observant son partenaire se tortiller et échapper des légers gémissements. Il accéléra la cadence au rythme désiré par le blandinet avant de s’arrêter brutalement, le faisant presque hurler de frustration. Il lui retira complètement son boxer, suivi du sien, et commença à le préparer. Il passa un doigt… puis deux, exécutant un mouvement de ciseau qui fit grimacer le plus jeune.

_ « Vas… vas-y… »

_ « Sûre ? »

_ « Oui ! »

_ « Entendu. »

Le brun se plaça devant l’entrée du maudit et commença à le pénétrer doucement. En y allant petit à petit, le laissant s’habituer à sa présence. Allen fit un mouvement sec du bassin, l’incitant à bouger. Ses coups de reins accéléraient petit à petit. Soudain, Allen se senti décollé lors d’un coup plus brutal que les autres, ayant tapé un point visiblement ultra sensible. Kanda réitérait ce mouvement, faisant gémir assez bruyamment le garçon aux cheveux blancs. Ce dernier s’accrochait à ses épaules et y planta ses ongles quand il senti la jouissance approcher. Le plaisir qui l’envahissait était incommensurable, et semblait ne pas s’arrêter de grandir en lui. Il se déversa entre leurs ventres, le cœur explosant et les membres convulsant. Kanda le suivi presque immédiatement, échappant un râle de plaisir, serrant son partenaire un peu plus contre lui.

Il leur fallu un moment pour s’en remettre. L’état dans lequel ils se trouvaient les obligeait à filer vite fait à la douche avant de pouvoir dormir. Ils ne traînèrent pas, et, exténués, ils s’affalèrent sur le lit. Ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, un sourire paisible plaqué au visage…

OoOoOoOoOoOoOoO

Allen avant de s’endormir eut une petite pensée pour sa sœur. Comment avait-elle fini sa soirée.

Flash back.

Gabrielle arriva dans sa chambre et s’assit sur son lit. Posant ses coudes sur ses cuisses, soutenant sa tête de ses mains. Lenalee s’assit à côté d’elle et passa ses doucement ses ongles dans le dos. Celle qui se massait les tempes releva un peu la tête et inspira de plaisir sous le contact. Contente de son effet, la jeune chinoise réitéra en passant sa main sous la chemise de l’anglaise qui n’appréciait que plus la sensation.

_ « Je crois que c’est le contact que j’apprécie le plus au monde… Nara me faisait ce genre de guillis dans le dos pour me détendre le soir quand j’étais trop angoissée ou que je n’arrivais pas à dormir. »

Lenalee n’avait pas cessé ses caresses et semblait se satisfaire des frissons qu’elle arrachait à la belle androgyne.

_ « Le contact que tu apprécies le plus ? Il y en a d’autres ? »

Ce sous-entendu amusa Gabrielle à qui Allen avait dit plus tôt dans la journée que cette jeune chinoise était « pure et innocente »… 

_ « Si tu savais… »

La fille « pure et innocente » en question se releva et se posta face à sa future proie. Elle s’avança et posa ses genoux sur le matelas, de chaque côté du bassin de l’autre fille. Gabrielle posa ses mains sur les hanches accessibles de celle qui était maintenant assise sur elle. La dominante de la situation baissa sa tête jusqu’à celle du dessous pour sceller leurs lèvres de la façon la plus naturelle qui soit. La sœur d’Allen s’extasia sous la douceur du baiser mais n’appréciait pas forcément de se faire dominer. Il allait falloir qu’elle change ça.

Lenalee entreprit de déboutonner la chemise fine et droite que portais sa partenaire. Leurs joues se coloraient aux vues de la tournure que prenaient les choses. Une fois la chemise complètement ouverte, Gabrielle mit fin au baiser, sourit vicieusement, puis saisit fermement la chinoise par les hanches afin de la faire basculer sur le côté, pour l’allonger sur le lit, de dessous cette fois ci. Les cheveux de la nouvelle dominante retombaient en une cascade inégale sur le visage de Lenalee. Sa chemise ouverte laissait apparaître une peau pâle et très lisse, un corps fin et élancé, des formes un peu effacées.

L’attirance qu’avait Gabrielle pour sa partenaire était incommensurable et cette excitation qui l’envahissait atteignait des proportions sans précédent malgré ses nombreuses expériences, mais pourtant, son esprit restait obsédé par cette phrase dont elle n’arrivait à se souvenir. Elle sondait les yeux de Lenalee, comme si une réponse s’y trouvait, bien cachée. Doucement, presque inconsciemment, elle embrassa à nouveau la jeune femme, tendrement au début, puis un peu plus passionnément. Elle lui retira sa robe noire, dévoilant un corps également fin mais des formes plus généreuses.

Elle entama une petite série de baisers le long de son cou, dérivant sur la clavicule, laissant une marque de suçon de temps à autres. Elle passa une main délicate sur l’intérieur de la cuisse offerte et frôla une zone sensible, empourprant un peu plus les joues déjà colorées de sa proie. Satisfaite de cet effet, elle suréleva légèrement la brune pour lui dégrafer son soutif, et réitéra pour lui retirer sa fine culotte noire.

Lenalee, se trouvant à nu devant Gabrielle qui n’avait retiré que sa chemise décida que ce n’était pas juste. Elle dégrafa le soutien-gorge de la belle androgyne et fit glisser sa braguette pour ensuite faire voler son pantalon à l’autre bout de la pièce, ne laissant qu’un boxer moulant très sexy dont la jeune fille n’allait pas tarder à se débarrasser.

La patience de Lenalee ayant atteint ses limites, celle-ci planta ses ongles dans les omoplates de Gabrielle et la supplia de s’occuper d’elle maintenant. Cette dernière ne se fit pas prier et commença par exercer de légères pressions sur le clitoris de sa partenaire, lui arrachant des gémissements aigus et secs. Elle frissonnait et celle qui prenait les choses en main fut agréablement surprise de sentir que l’autre jeune femme la touchait en même temps. Quelques gémissements furent échappés par Gabrielle, contre son gré bien sûre.

Les deux filles s’embrassaient toujours langoureusement, déviant parfois jusqu’au cou ou jusqu’aux épaules, mordant, savourant. Elles voulaient encore plus.

Gabrielle, tout en gardant habilement le rythme introduisit deux doigts en Lenalee, gardant son point de pression sur l’organe externe de la jeune femme à l’aide de la paume de sa main. La belle « pure et innocente » poussa un cri étouffé par le baiser. S’extasiant toujours un peu plus, puis l’imita, ce qui eu l’effet d’une décharge électrique chez Gabrielle qui se raidit. « Le 14ème … Quand est-ce qu’il réapparaîtra ? ». Elle ouvrit les yeux, à la fois submergée par le plaisir qui grandissait en elle, et choquée de ce bout de phrase qui avait raisonné dans sa tête, un souvenir.

La cadence des deux filles s’accéléra, leurs respirations haletantes, saccadées, et de plus en plus rapides montraient qu’elles ne tiendraient plus très longtemps. « Peut-être qu’il profitera… ». Nouveau choc. Le plaisir montait en flèche, la jouissance approchait pour les deux femmes de plus en plus bruyantes. Soudain, leurs deux corps furent pris de forts tremblements. Gabrielle senti son corps et son cœur exploser, cette chaleur plus intense que jamais se répandait en elle. Elle ne se contrôlait plus et ses yeux fermés commencèrent à voir un blanc aveuglant. « Peut-être qu’il profitera d’une sorte d’union entre Allen et toi pour réunir les deux moitiés de son âme et revenir sur terre… ». « NON ! » Une larme coula le long de sa joue et atterrit sur Lenalee qui n’avait rien remarqué.

Quelques secondes plus tard, pouvant enfin stopper leurs mouvements, les deux filles relâchèrent tous leurs muscles et s’affalèrent sur le lit. Gabrielle restait sous le choc de son violent orgasme et de ce souvenir qu’elle avait enfin retrouvé, malheureusement… Elle embrassa tendrement Lenalee qui avait du mal à s’en remettre elle aussi. Après une bonne douche et un temps de réadaptation, les deux filles allèrent se coucher, épuisées, dans les bras l’une de l’autre.

Gabrielle songeait. Elle avait une dramatique pièce du puzzle en plus. « Désolée Lenalee… désolée… »

 
 
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