Le torse et l’entrejambe en feu, Greg Cornebuse luttait contre la souffrance tout en observant les deux soeurs qui lui tournaient le dos. Il n’y avait pas de doutes, elles lui préparaient une de leurs machiavéliques surprises dont il se serait bien passée. Le début n’avait certes pas été des plus terribles même s’il avait été assez douloureux pour qu’il s’en souvienne jusqu’à sa mort (en même temps, il ne pensait pas que celle-ci ne soit longue à venir), mais, vues les regards diaboliques qu’elles lui lançaient de temps en autres, il ne doutait pas que la suite serait pire, bien pire.

 Marina était déjà sortie deux fois pour revenir au bout de dix à quinze secondes plus tard, en disant, la première fois “ qu’elle avait mis le truc en route ”, et la deuxième fois “ qu’il n’était pas encore prêt ”. Greg flippait de plus en plus au point de s’uriner dessus de trouille sans même s’en rendre compte, jusqu’au moment où il sentit une tiède humidité s’infiltrer sous ses fesses. Et, malgré la situation qui avait tout ce qu’il faut pour que toutes personnes qui y auraient assisté l’en excusent en suivant, il en eut honte. “ Comme si ce qu’il subissait déjà ne suffisait pas à l’humilier, il fallait en  plus qu’il se pissât dessus, se reprocha-t-il. ”

 Puis Catherine se retourna d’un bond, tenant dans sa main une seringue à l’aiguille immense et remplie d’une dose de cheval d’un liquide rose translucide.

 “ Ne vous en faites pas ! Lui murmura-t-elle à l’oreille. C’est juste un mélange de sédatif et d’existant sexuel. Ainsi la douleur sera moins dense, mais le plaisir plus intense. ” Elle marqua une pause pour le regarder plus profondément et avec un sourire encore plus sadique que précédemment, elle ajouta :

 “ Sauf bien sûr quand je vais la planter et appuyer sur le piston. Là ça risque d’être un petit peu douloureux. ”

 Et, tout en disant cela, elle attrapa de sa main libre son sexe, qui s’était encore plus recroquevillé qu’à l'accoutumée, et enfonça, sans le moindre ménagement, l’aiguille dans une des veines qui courait le long de celui-ci. La douleur produite par la piqûre fut violente, mais vite oubliée quand celle du liquide pénétrant dans son corps se fit à son tour ressentir. Quand elle avait dit “ un petit peu douloureux ”, Greg ne l’avait, bien évidemment, pas crue, mais jamais il ne s’était attendu à ce qu’elle soit si puissante. Il ne put réprimer un cri à vous percer les tympans, ni son corps qui se mit à trembler sauvagement, et n’arriva à résister que péniblement à l’envie de s’évanouir.

 Puis, comme elle l’avait dit, la douleur reflua jusqu’à s’éteindre complètement lorsque le cocktail qu’elle lui avait injecté commença à agir. Sa verge se remit alors au garde-à-vous, enflant et grandissant comme jamais, mais donnant aussi l’impression qu’elle allait éclater et que sa chair, qui était tendue au maximum de son élasticité naturelle, allait se déchirer d’un instant à l’autre. Heureusement que le sédatif faisait aussi son office, sinon Greg ne doutait pas que la douleur aurait été encore plus insupportable que lorsqu’il bandait pendant trop longtemps.

 Ce fut à ce moment-là que Marina, qui était ressortie une troisième fois, revint avec une casserole d’où s’échappait une fumée et une odeur qui ne présager rien de bon pour la suite des événements.

 Greg péta alors un fusible, lui, qui jusque-là avait réussi à garder la maîtrise de soi, ne se contint plus et se mit à s’agiter dans tous les sens tout en hurlant à tue-tête des mots incompréhensibles ; les muscles de sa mâchoire ne pouvant articuler correctement, car endormis par le sédatif. À cet instant il ne pensait définitivement plus à son ami Franck, ni au verre qu’il aurait pu boire avec lui s’il n’avait pas eu le malheur de crever une roue et de tomber sur ses deux jeunes folles...