manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Fatale coïncidence :
Par sflagg
Originales  -  Horreur  -  fr
15 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     0 Review    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
IV

 Franck Baudelaire attendait toujours dans le bar, une deuxième bouteille ouverte et d’un quart descendue. Il commençait d'ailleurs à en ressentir les désagréables effets et décida que le verre qu’il venait de se remplir serait le dernier et qu’il le boirait moins vite que les précédents. Il regarda de nouveau l’heure à la pendule, et, après une nouvelle bataille gagnée contre sa vision dédoublée par l’abus de boissons, il put y déchiffrer qu’elle marquait dix heures. Il décida d’attendre encore une demi-heure son ami, et si après cela il n’était toujours pas arrivé, tant pis ! il rentrerait se coucher avant de tomber sur place. Une gorgée de plus suffit en fait pour l’achever, et il dût de nouveau courir vers les toilettes pour aller y vomir. Cette sale besogne, qui le remettait toujours d’aplomb pour une vingtaine de minutes, accomplit et après s’être débarbouillé et avoir vu sa sale tête de déterré dans la crade glace se tenant plus ou moins au dessus du lavabo en tout aussi mauvais état que le reste des lieux, il se ravisa et décida qu’il ferait mieux de s’en aller de suite, avant que l’envie de gerber le reprenne. Il salua le proprio de loin, lui promettant de le payer demain, et sortit pour rejoindre sa voiture garée un peu plus loin.

 Une fois la portière enfin ouverte, après tout de même une demi-douzaine d’essais et la clef enfin enclenchée dans le contacteur, mais avec autant de difficultés que pour l’introduire dans la serrure de la portière, il lutta pas loin de cinq minutes pour la mettre en route. Il faut dire que c’était une vieille 2CV en très piteux état et à la batterie capricieuse qu’il fallait mettre en charge toutes les nuits, car elle se vidait toute seule et qu’elle ne se remplissait plus en roulant. Cela n’aurait pas été la première fois qu’il se serait retrouvé à être obligé de demander à son ami ou au patron du bistro de bien vouloir lui prêter un peu du jus de leur propre batterie pour pouvoir la faire démarrer. Il avait, d'ailleurs sur le siège arrière, une paire de câbles toujours prêts au cas où. Mais ce soir-là, par chance (ou peut-être pas, vu ce que lui réservait la suite de cette histoire), il n’eut pas besoin d’y avoir recours, car elle finit par démarrer toute seule dans un râle encore plus proche de l’agonie que jamais.

 Franck habitait à huit bornes environ du centre de la ville, et donc du bar, en pleine campagne. Et ce fut à peu près à mi-chemin entre ces deux lieux que sa vieille Deuch décida de rendre l’âme définitivement, le laissant là, au milieu de nulle part et complètement bourré sur cette route où pendant la nuit ne passait pas un chat et pas plus d’automobiles, et à environs un kilomètre de la maison la plus proche.

 Après plusieurs coups de clefs nerveux qui n’allumèrent rien d’autre que sa colère, qui n’attendait que ça pour s’exprimer, il décida d’aller jusqu’à cette fameuse demeure, histoire de voir si quelqu’un ne pourrait pas l’aider, soit en le ramenant, soit en lui permettant de téléphoner à un autre de ses amis pour qu’il vienne le chercher. Franchement, il ne se voyait pas du tout faire les quatre kilomètres le séparant de chez lui dans l’état pitoyable où il se trouvait alors. Cela aurait été du suicide que de tenter telle expédition. Il avait beau être ivre, il ne l’était pas assez pour ne pas s’en rendre compte.

 Il verrouilla, avec autant de mal que pour l’ouvrir, sa voiture, puis, titubant de plus belle, il se mit en route. Il ne connaissait pas les gens qui habitaient la baraque vers laquelle il se dirigeait, et pour cause, ils venaient tout juste de s’y installer. Cela devait faire un mois, pour être plus précis, qu’ils l’occupaient et, jusque-là, il ne les avait vus que de loin.

 Tout en marchant il pensa à son ami Greg, regrettant de ne pas l’avoir attendu une demi-heure de plus comme il voulait le faire au départ, car s’il l’avait fait, il n’aurait pas alors eu à crapoter sur cette route en pleine nuit. Son ami, n’habitant pas loin de chez lui, l’aurait suivi comme il le faisait chaque fois et l’aurait soit aidé à redémarrer, soit l’aurait, tout simplement, pris avec lui et l’aurait ramené. Il se demanda aussi, où pouvait bien se trouver ce dernier à ce moment-là. Avec un peu de chance pas loin, ce qui lui éviterait d’être obligé de déranger des inconnus en plein milieu de la nuit...

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>