« Le reste des cours seront identiques ainsi que vos enseignant. Sur ce bon appétit ! » acheva l’ancien maître de potions.
Chapitre 20 : Tentation
« Enfin au calme ! » pensa Draco. Il est vrai que cette rentrée avait été peu habituelle et amusante mais mouvementée. En effet après le festin, nos deux compères ont du attendre le directeur afin d’avoir une conversation dans son bureau. D’ailleurs rien que d’y penser le blond soupira.
Flash Back
Ils étaient à présent dans le bureau du directeur. Les murs toujours recouverts de portraits d’anciens directeurs et anciennes directrices qui somnolaient tranquillement dans leurs cadres. Toutefois la pièce était différente, un nouveau cadre avait fait son apparition, celui d’Albus Dumbledore. Et les étranges instruments en argent avaient laissés la place à des ingrédients de potion ou des livres de magie noire. En clair tous ce qui faisait Severus Rogue. L’homme en question était assis à son bureau et dardait ses deux élèves.
« Bien Potter, je vois que vous avais su vous tenir pour une fois mais bon vous allez devoir réitérer cet exploit » fit l’ancien directeur Serpentard, s’attirant un regard noir du dit Potter.
« Je ne vous est pas fait venir pour parler de ça mais de l’endroit où vous logerez ! Comme je l’ai souligné au banquet au vu de votre condition, c’est impossible pour vous de dormir dans les dortoirs habituels. C’est pourquoi vous aurait un appartement au deuxième étage, derrière le tableau de Circé. Le mot de passe est Tentation» fit le maître des potions avec sérieux que contredisait le regard pétillant de Dumbledore derrière.
Durant tous le discours de son parrain, le jeune Malefoy du retenir son petit lion pour qu’il ne saute pas sur Rogue. Bien que l’étreinte se prolongea plus que nécessaire, Harry ne s’en dégagea pas. Un hochement leurs fit comprendre que l’entretien était fini.
« Au faite Potter mes félicitation pour votre admission à Serpentard, votre père et votre parrain ont du se retourner dans leur tombe ! » fit l’aîné avant qu’ils sortent.
Fin de flash back
Draco avait eu du mal à retenir la colère de son compagnon dût au dernière parole du directeur jusqu’à l’appartement. Mais une fois le tableau passé, le Survivant laissa échapper sa magie, brisant tout les objets fragiles présents, ce qui sembla le détendre. Une fois calmé, Harry observa son entourage et se figea. Un seul lit… Il n’y avait qu’un seul lit…. Ce qui signifie qu’il allait devoir dormir avec son cher époux… Après tous les baisers qu’ils avaient échangés ensemble dans un lit… En pensant au nombre de fois qu’il avait laissé le vert et argent le toucher et l’embrasser, pour son rôle, il rougit. Et se dirigea vers la salle de bain prendre une douche, pour essayer d’oublier la réalité en maugréant que les Serpentards étaient tous des pervers.
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A présent l’héritier Malefoy était dans ses quartiers, seul, le sourire aux lèvres. On entendait l’eau couler dans la pièce d’à côté, preuve que le brun y était. Le blond détailla alors la pièce: une grande chambre avec en son centre un lit à baldaquin. Celui-ci était orange et le voilage autour du lit d’une couleur jaune parsemé de fils d’or. Le reste de la pièce restait dans les mêmes tons, l’ensemble donnait quelque chose de chaleureux.
‘Tentation’ décidément ce mot de passe lui convenait à la perfection.
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Quand Harry décida que se noyer sous la douche n’était pas la solution : il en sorti. Il était restait si longtemps sous les jets d’eau, qu’il avait récupéré son apparence. Il utilisa tout le courage de Gryffondor qu’il avait et se rendit dans la chambre. Ayant oublié ses affaires pour se changer, il traversa donc la pièce, une simple serviette sur les hanches en direction de l’armoire. Ignorant le regard brulant que lui lançait son mari, il prit un pyjama et alla se changer dans la salle d’eau.
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Dieu, il était maudit, il allait devoir dormir avec prude Potter mais aussi avec un Potter trop sexy pour sa santé mentale. Rien que de penser à ses cheveux encore plus en bataille mouillé, à cette goutte d’eau qui descendait le long de l’échine jusqu’a cette serviette de trop, il en mourrait. Et lorsque son époux revint vêtu de son pyjama qui consistait en tout et pour tout d’un maillot trop large et d’un caleçon, Draco crut mourir. Mais Harry n’en fit rien il s’installa dans un coin du lit à l’opposé de son complice.
« Potter ? » lança le blond.
« Silence, je dors ! » répliqua le brun.
Lorsque la lumière fut éteint ils étaient tout deux couchés en chiens de fusil chacun d’un côté du lit.
Lorsque les premiers rayons du matin traversèrent les rideaux, Draco consentit à ouvrir un œil puis l’autre. Contre lui, se tenait un corps chaud, celui de notre Sauveur National. En réalisant cela, Malefoy décida de réveiller son bel endormi, afin d’éviter tout problème. Ce qui ne manqua pas d’arriver :
« Malefoy ! Qu’est ce tu fous là ? » fit l’anciennement endormi, les yeux toujours embués de sommeil.
« Je te rappel Potter, que nous sommes à Poudlard et que c’est le directeur qui nous a assigné dans cet appartement » réplica Draco, désamorçant le conflit qui se profilait.
« Ah ! J’avais oublié ! » accorda le brun, en ayant la décence de rougir.
Il avait tellement bien dormit entre les bras du blond, aucun cauchemar, aucune vision n’avait interrompu son sommeil, qu’il en avait oublié où il était. A croire que sa présence avait apaisé l’élu au point qu’il en oublie tout.
« Bon Potter ! Mettons au clair certaines choses afin que notre séjour ici soit tolérable ! »
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Puis les cours commencèrent. Et Alexander Prince alias Harry Potter marié à Karev Helinski se retrouvèrent assis côte à côte en Défense Pour les Forces du Mal. Et là devant les yeux d’Harry, le mari de la meurtrière de son parrain, dardait ses élèves d’un regard mauvais.
« Inutile de vous faire un discours, je suis le professeur Lestrange et je vous enseignerai les forces du mal. Je ne suis pas du genre patient donc s’il le faut vous intégreraient la leçon à coup de Doloris ! Est-ce clair ? » commença le dit professeur.
Il reçût des hochements hésitant empreint de peur de tous. Enfin sauf les deux élèves les plus proches, après tout le Survivant avait l’habitude de ce genre de menace et un enfant élevé par un Mangemort n’en avait cure.
« Bien comme vous êtes en dernière année, vous êtes plus puissant donc plus à même de comprendre ce que je veux vous enseigner ! Toutefois je garde la magie noire pour plus tard dans l’année… Aujourd’hui nous allons commencez par des créatures très intéressante : les Détraqueurs » fit-il.
Une main se leva alors. Il s’agissait d’un Serpentard Nott, pensa Harry.
« Monsieur, on a déjà appris à se défendre contre eux en troisième année » fit le Serpentard en question.
L’homme leva sa baguette, avant de prononcer :
« ENDOLORIS ! Ai-je dis que l’on allait s’en défendre? Non?! Alors silence! Je ne vais pas vous montrer comment produire un patronus en invoquant un stupide souvenir imprégnait de bon sentiment à faire vomir! Non, je vais vous apprendre à les soumettre à vous c’est un avantage dans une bataille! Mais pour cela vous allez devoir apprendre à affronter vos peurs ET sans baguette ! » hurla le mangemort.
Il se dirigea vers une porte situé derrière son bureau et l’ouvrit. Une haute silhouette enveloppée d’une cape, le visage entièrement dissimulé par une cagoule en sortit. L’être sous la cagoule prit une longue et lente inspiration qui produisit une sorte de râle comme s’il essayait de d’aspirer autre chose que de l’air. Un froid intense envahit la classe. Les lampes de la classe vacillèrent puis s’éteignirent. Le froid traversait la peau et se rependait dans tout le corps. Ce froid terriblement familier. Puis cette impression qu’une eau glacée se déversait dans sa poitrine et lui déchirait les entrailles. Lorsqu’Harry sentit son propre souffle se figer dans sa poitrine, il réalisa qu’il avait en face un véritable Détraqueur et non un Epouvantard. L’élu ignorait si les autres d’ailleurs étaient parvenus à la même conclusion que lui, d’ailleurs il oublia tous ce qu’il l’entourait pour se sentir happé par un brouillard blanc et épais. Alors il l’entendit à nouveau….la voix de quelqu’un qui criait… la voix de sa mère…
« Pas Harry, pas Harry, je vous en supplie, pas lui ! »
« Pousse toi, espèce d’idiote…Allez, pousse toi…
« Non, pas Harry, je vous en supplie, tuez moi si vous voulez, tuez moi à sa place… »
Harry sentait son cerveau engourdi par ce brouillard…Que faisait-il là ? Que faisait il assit dans cette salle ? Il fallait immédiatement qu’il aille porter secours à sa mère…elle allait mourir. Mais alors qu’il allait allez à son secours, une main se glissa dans la sienne. Le contact était tendre, remplit d’amour. Puis un murmure se fit entendre :
« Reste Harry »
Pourquoi la voix lui paru familière ? Pourquoi de tendresse dans cette façon de prononcer son prénom ? Pourquoi le retenir ?
« S’il te plait ne m’abandonne pas » fit de nouveau la voix, un peu plus fort.
Peu à peu la brume se dissipa de l’esprit du Garçon Qui A Survécu. Il réalisa que les lampes étaient toujours éteintes et le Détraqueur là mais il n’en ressentait plus les effets. Tous ce qu’il sentait c’était ses doigts entrelacés aux siens, cette chaleur qui s’insinuer en lui, éloignant les hurlements de tous ces morts. Etrange, si un jour on lui aurait dit que tenir la main de Malefoy était le meilleur remède pour lutter contre les Détraqueur, il aurait traité la personne de fou. Et pourtant c’est ce qui semblait se produire. A présent Harry observait le visage de Karev Helinski à la recherche d’une émotion quelconque mais ses yeux noirs ne laissaient rien transparaitre. Puis réalisa qu’il était toujours Alexander Prince, il devait être froid et imperméable et vérifia que son masque d’indifférence était toujours en place. Un léger mouvement de la part de son mari vint lui confirmer qu’il n’avait pas bougé.
« PRINCE ! HELINSKI ! Restez à la fin du cours ! » s’exclama le mangemort de professeur.
Les deux élèves en question attendirent sagement près du bureau. Une fois que la porte se referma sur le dernier élève, Lestrange pointa sa baguette sur eux.
« Bien nous allons donc vérifier si vous êtes oui ou non qui vous prétendaient être »
A ce moment quelqu’un frappa à la porte puis entra. Il s’agissait de Percy, la mine noire, qui s’avançait vers son partenaire en pointant de son item magique vers les mariés.
« ENDOLORIS » hurlèrent-ils à l’unisson vers le soit disant Alexander Prince.
Celui-ci contre toute attente ne se tordit pas de douleur comme Nott quelques heures plus tôt, aucun son ne sortit de sa bouche. Seule une légère crispation de sa mâchoire montrait son trouble. En effet, lorsque le sortilège le toucha Harry s’attendit à ressentir la douleur, à hurler mais rien ne vint. Il sentait la douleur mais elle était moins forte comme diminuer de moitié et ca il pouvait le supporter ! C’était comme se faire repousser les os ! Et sans un mot les deux hommes sortirent laissant seul les deux mariés.
Quand la porte se referma, Draco alias Karev se réveilla mû par un nouvel instinct et saisit dans ses bras Harry toujours figé. Le prince de Serpentard plaqua son lion contre le bureau avant de se saisir de ses lèvres. Il avait eu l’impression de le perdre, il avait aussi enduré le doloris à travers leur lien mais n’en avait pris qu’une partie, Harry avait subi le gros. A présent son corps chercher à se rassurer. Harry était allongé à moitié sur le bureau, son mari au dessus de lui. Leurs lèvres s’unissaient, se séparer pour reprendre leurs souffles ou gémir mais se recelèrent, attiré l’une vers l’autre comme un papillon vers la lumière. Mais pour Draco, ce n’étaient pas suffisant il devait le marquer comme sien, imposer sa signature. Les mains du blond passèrent donc sous les vêtements du brun, le contact avec la peau douce mais chaude l’électrisa. Sous lui Harry n’était qu’un corps alangui, gémissant.
« Un appel à la luxure » pensa Malefoy, en déboutonnant la chemise devenu gênante.
Plus rien ne semblait les arrêter, ils allaient s’unir pleinement, enfin. Mais il ne put continuer sur sa lancée, la porte de nouveau pour laisser entrer Lestrange et Percy.
« Bon, je crois que nous sommes fixés, il s’agit bien d’eux, ils ont réagit comme à leur habitude. Un doloris suivit d’une séance de pelotage ! Bon on va vous laisser finir ! » fit le professeur de Défense pour les Forces du Mal, avant de sortir suivit du jeune Weasley.
Ils laissèrent derrière eux deux jeunes hommes passablement débraillé, à présent conscients de ce qu’ils allaient faire. |