Dans leur sommeil, ils n’aperçurent alors pas la lumière produit par leur alliance qui s’intensifiait avant de se fondre sur leurs épidermes, les bagues avaient remplacé par des tatouages. Tatouages signifiant qu’ils étaient unis pour la vie.

Chapitre 23 : Réunion au sommet

Dans un appartement, à Poudlard, les rayons du soleil levant éclairaient les rideaux du lit à baldaquin diffusant ainsi une douce chaleur. L’excès de lumière réveilla alors notre héros national, qui papillonna des yeux, ne voulant pas sortir de ce cocon de chaleur. Son corps était bloqué par quelque chose de chaud….Un corps contre le sien… Une main était négligemment posée sur ses fesses.

« Bonjour Potter » fit Draco, en embrassant son épaule.

En se retournant, les yeux d’Harry tombèrent sur le torse si finement dessiné de son mari, il se souvint alors de la soirée d’hier. La réalité lui apparut soudainement, il avait couché avec le blond, ils étaient définitivement mariés… Dieu et de manière consentante en plus... C’est à ce moment là que le Survivant eu la décence de rougir avant de faire disparaître son visage au creux de ses mains.

« Tu crois qu’il n’est pas un peu tard pour te sentir pudique, Potter, j’ai déjà tout vu » dit le Serpentard en s’approchant félinement de son mari.

Il se plaça au dessus d’Harry et retira les mains qui l’empêchaient d’atteindre ses lèvres. Lèvres qu’il embrassa. Le brun lui résista d’abord puis se laissa faire, appréciant le moment ainsi que la proximité de Draco et cela son corps le fit comprendre.

« Potter il n’y a pas de mal à ce que nous faisons, c’est le lien qui nous y oblige. Et maintenant que le mariage est consumé nous devons rester ensemble, alors rien ne nous empêche de satisfaire nos corps »

Y aller progressivement, ne pas lui parler de sentiments, le laisser se rendre compte de son attirance. Y aller pas à pas…Prendre son rythme…

« Je crois que c’est possible » fit Harry, la tension de son corps aidant.

En fait, depuis que le blond l’avait embrassé, il ne voulait plus que de ses lèvres à nouveau. Décidant que désormais leur mariage consumé pourquoi ne pas profité un peu. C’était si bon… L’héritier Malefoy laissa les questions de l’abdication un peu rapide de son mari de côté, quand Harry n’aimant pas être ignoré, l’embrassa de nouveau.

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Harry et Draco arrivèrent dans la Grande Salle, pour le déjeuner. Lorsqu’ils entrèrent, un silence s’abatis sur la table et toutes les têtes se tournèrent vers eux. Inconscient de cela, ils avancèrent, ce n’est que lorsqu’ils remarquèrent l’attitude étrange de leurs condisciples que Harry examina la pièce.

« Prince ! Helinski ! Je vous attends dans mon bureau à la fin du repas ! » fit le directeur en se levant.

Cette demande sembla calmer l’assemblé car des murmures s’élevèrent et les conversations se firent de nouveau. L’atmosphère était redevenue normale, enfin presque…. Il semblait que tous les sujets des conversations avaient un point en commun et les fréquents regards vers la table des professeurs, en indiquèrent la cause au couple. En regardant à la table des professeurs, Harry constata qu’il en manquait un, le professeur d’histoire, celui qui avait tentait d’abuser de lui, Percy Weasley.

Lorsque Harry s’assis sur le banc, il grimaça. S’asseoir lui avait rappelé les activités de la veille et du matin même. Son mari avait beau avoir été doux, cette activité nouvelle pour son corps, bien que délicieuse, se faisait payer à présent. A côté, de lui Draco ne savait que trop bien de quoi son époux souffrait et cela le fit sourire, lui valant un regard noir. Il avait agit encore sur l’impulsion du moment. Désormais ses idées en place, il tentait de réfléchir posément à ses envies. Toutefois toujours dans son rôle d’Alexander Prince, il n’avait guère la possibilité de s’éloigner de son mari s’en éveiller les soupçons. Partir, tout arrêter, rentrer à sa maison, retrouver Ron et Hermione et tout rentrerait dans l’ordre, non ?

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« Bien ! Puis je savoir ce qui c’est passé et qui me vaut le plaisir de retrouver Weasley à l’infirmerie, mal en point » fit Rogue

« Weasley a posé ses sales pattes sur ce qui m’appartient » déclara Draco.

« Voyons Malefoy vous n’allez pas tuer quiconque approche Potter » fit le directeur.

« Non mais cet abruti a tenté d’abuser de lui » lui répondit son filleul.

« … Je vois… Et concernant votre absence de ce matin? »

Harry rougit, de honte et de gêne, d’avoir ainsi sa vie privée, dirons nous, exposée. En voyant le sourire triomphant de son filleul et l’air gêné de son partenaire, son regard se porta aussitôt à leurs mains pour voir son doute confirmé… Des tatouages, non des bagues… Très peu de gens en connaissaient la signification, très peu de gens savaient qu’ils signifiaient l’union complète, du corps et de l’âme… Décidément ces deux là ne cesseraient de les étonner.

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Harry s’était senti humilié dans le bureau du directeur. Il était sur que Rogue avait compris qu’ils s’étaient unis, expliquant son sourire narquois quand ils partirent. Et pour le faire payer à son époux, le Survivant s’évertuait à s’éloigner le plus possible du blond. Etrangement depuis leur mariage définitif, ils avaient découvert qu’ils pouvaient de nouveau s’éloigner l’un de l’autre un certain temps, sans en éprouver la même douleur que lors du mariage de Fleur et Bill. Punition difficile à respecter en raison de la proximité des deux époux en cours et rien ne se finissait comme Harry l’avait prévu. En général, ils se hurlaient dessus, en privé bien sûr et le Garçon Qui a Survécu partait. Mais au finale, ils se retrouvaient toujours  et ils redécouvraient ensembles leurs anatomies, c’était comme si leurs corps n’étaient jamais rassasiés.

Draco se souvint d’une fois particulièrement torride où comme à son habitude Potter et lui avaient tentés de communiquer, mais les non dits et la gène, fit finir la discutions dans des cris. Et comme à son habitude, le Gryffondor partit, le laissant ainsi seul. Merlin, trouverait il un jour un terrain d’entente avec sa Némésis ? Lui n’aspirait qu’à la paix entre eux. Mais fallait-il que Potter accepte qu’il y ait quelque chose entre eux, ne serait ce qu’une attirance, qu’il niait à l’évidence. C’est ainsi qu’après plusieurs heures, Malefoy était partis à sa recherche. Il le trouva alors au deuxième étage dans les toilettes de Mimi Geignarde à bavarder avec le fantôme nonchalamment appuyé sur les lavabos. Son entré avait fit cesser la conversation, fort agréable, d’après les rires des interlocuteurs. Sans une parole Malefoy s’était approché de son mari, le désir dans les yeux avant de lui happer la bouche dans un baiser langoureux. Baiser auquel Harry répondit très vite. Leurs corps se rapprochèrent au maximum comme en feu. La bouche de Draco se fit plus aventureuse, elle descendit le long de sa gorge tout en le marquant, puis il remonta jusqu’au lobe de l’oreille. Il avait remarqué que son mari y était particulièrement sensible.

Le Survivant se sentait déjà fondre comme la neige en été. Pourquoi dès que Draco se mettait à le toucher, il devenait la passion incarné, pourquoi ? Décidant de laisser de côté ses interrogations, le brun décida d’accélérer un peu le mouvement. Il prit alors légèrement appui sur les lavabos derrières lui pour placer ses jambes autour des hanches du blond. Dans cette position aucun des deux ne pouvait nier dans l’état d’excitation dans lequel ils se trouvaient. La patience n’étant toujours pas une vertu du Golden Boy, celui se frotta sans aucune vergogne contre sa Némésis. Sous ces assauts Draco ne faisait que gémir mais bien vite d’un geste de la main, il le déshabilla. N’en pouvant plus, il prit Harry ainsi, sans aucune préparation, sans aucun préliminaire, là contre l’entrée de la chambre des secrets. Perdu dans les limbes de son plaisir, Harry ne fit qu’accélérer le rythme, la tête penchait en arrière et il babillait des mots sans queue ni tête tant il était incapable de résonner.

Malefoy n’entendait que des sifflements sortir de la bouche de son partenaire, Draco adorait cette langue mais l’entendre dans la bouche de Potter en ce moment précis ne lui fit que perdre encore plus pieds. Aucun ne sut vraiment qui jouit le premier et cela n’avait aucune importance. Ils leurs fallut un certain temps pour se remettre de leur émotion.

« Merlin….Potter, tu sais….que t’es bandant quand tu parle fourchelangue » fit le blond, le souffle court.

« Ah ! Je m’en étais pas rendu compte » répondit le brun, dans le même état que son mari.

« Encore plus excitant » répondit le Serpentard avant de refondre sur ses lèvres.

Heureusement pour eux Mimi avait décidé qu’elle était de trop et avait quittés les toilettes laissant les amoureux à leurs pulsions. Ce furent donc un Karev Helinski et un Alexander Prince passablement débraillés qui retournèrent dans leurs appartements.

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« Potter je vous ai convoquez dans mon bureau car j’ai une information qui pourrait vous intéresser…. Apparemment le Seigneur des Ténèbres a fait sortir un objet du coffre à Gringott des Lestrange depuis que Rodolphus n’a pas su tenir Weasley en laisse ! Belletrix en était folle de rage…. »

« Où ? Où a-t-il mis cet objet ? » s’empressa de demander le Gryffondor.

« Patience…J’y viens Potter…Il l’a apporté dans le domaine Malefoy selon toute vraisemblance…Là où il réside… »

« Le manoir Malefoy, hein ? Le Bal n’est ce pas ? » répondit il sarcastiquement.

« Je vois Potter que vous avez saisit et rapidement... En effet le moment propice pour le récupérer sera la soirée du Bal… Et je crois que mon neveu Alexander y a été convié, ce sera l’occasion ou jamais…  Bien je vais trouver un moyen de réunir l’Ordre »

« L’Ordre, monsieur ? »

« Oui l’Ordre Potter ! A moins que vous ne pensiez pouvoir subtiliser l’objet au vu et au su de tous les Mangemorts seul ? Non ! Il nous faudra une diversion, une opportunité qui vous permettra à vous et à Draco de localiser et prendre l’objet…Car croyez moi Potter, le Lord ne laissera pas un instant le prince seul »

« Et pourquoi ? » demanda le lion.

« N’avez-vous pas compris le but de cette soirée ? »

« Ce sera notre intronisation » dit Draco, effacé de la conversation jusqu’à lors.

« Exactement Draco ! Le Seigneur des ténèbres vous veut dans ses rangs ! »

« Mais…Mais c’est impossible ! »

« Evidement Potter ! Il nous faudra intervenir avant que cet événement se produise ! »

« …. »

« Revenons au bal ! Il faudra Potter vous entraîner à mener la danse, on attend qu’un prince danse à la perfection ! Ce qui est loin d’être votre cas, si je me réfère au bal de quatrième année, si je me souviens bien Miss Parvati menait la danse »

« Ce n’est pas ma faute si elle était plus enthousiaste que moi » maugréa le brun.

« Et bien faite preuve de plus d’enthousiasme car à présent ce sera votre entrainement »

« Vous…Vous PLAISANTEZ ? » hurla Harry.                          

« Ai-je l’air de plaisanter ? » fit le directeur le plus sérieusement du monde, avant d’un coup de baguette de repousser les meubles du bureau.

Le blond plutôt passif lors de l’entretien s’avança jusqu’au centre de la pièce, la main tendu en une sorte d’invitation. Invitation que le Garçon Qui A Survécu, sous le regard noir de Rogue. Lorsque le brun s’approcha Draco se saisit de la main gauche d’Harry et plaça la main droite d’Harry sur sa propre taille.

 « Je vais te laisser mener Potter » dit le sang pur.

« Il n’y a aucune musique » fit doucement Harry.

« Ca na pas d’importance » fut la réponse qui lui vint.

Le bras d’Harry se resserra timidement autour de la taille de Draco, sa main se reposant légèrement dans le creux de son dos. Alors, prenant son courage, Harry débuta. Hésitant d’abord, les pas du Survivant  prirent au fur et à mesure de l’assurance. En cet instant, le spectacle était magnifique, les deux jeunes hommes dégageaient une grâce et harmonie.  Ils en avaient oublié la pièce, le directeur, leurs regards ne pouvaient se défaire l’un de l’autre. Seuls eux comptaient.

« Décidément tu me donne chaud, tout le temps » souffla Karev, à l’oreille de son partenaire, se souvenant d’un point particulièrement sensible.

Lorsque Malefoy ou plutôt Karev s’éloigna de son partenaire, celui-ci avait les joues rougies, la bouche entrouverte comme un appel à la luxure.

« Bien Potter, je vois que vous n’êtes pas si pathétique que ca » fit la voix de Severus, les ramenant tous les deux à la réalité c'est-à-dire dans le bureau du directeur sous ses yeux amusés ainsi que ceux de Dumbledore dans son tableau.

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La réunion avec l’Ordre du Phénix, avait finalement eu lieu dans la demeure de Potter. La maison de la Licorne était le lieu indiqué pour se réunir en ces temps sombres. C’est alors sous le prétexte d’une sortie à Pré Au Lard que Rogue avait vidé le château. Le Survivant pour aider, parla du tunnel, relié la boutique Honeydukes à la statue de la sorcière Borgne, il utilisa même sa cape d’invisibilité pour s’y rendre. Non sans recevoir un regard courroucé des deux Serpentards présent, pour qui certaines choses prirent sens. Comme par exemple, le fait que Draco avait réellement vu flotter la tête de Potter en troisième année et le regard du blond lui montra qu’il ne passerait pas à côté d’explication.

A mi chemin entre le château et l’extérieur, le directeur jugea que la distance suffisait, ils transplanèrent donc Rogue d’un côté et nos époux d’un autre.

Lorsqu’ils arrivèrent à destination et entrèrent, l’Ordre au complet les attendait autour d’une table: Rogue avait fait le nécessaire pour que tous soient prévenus. La réunion commença dans les plus brefs délais.

L’entrevue dura une bonne partie de l’après midi car il avait fallu expliquer le but de Harry, c'est-à-dire l’Horcruxe, sans entrer dans les détails. Les membres n’avait pas était difficile à convaincre, tous croyaient en Dumbledore. Le plus dure fut d’établir un plan mais une fois cela fait, la réunion se termina.

En partant Severus dit :

« Potter veuillez à être rentré au diner »

Draco voyant que son mari voulait passer un moment seul avec ses amis décida de leurs laissé un peu d’intimité. Non, il n’avait pas fait cela par élan de générosité, un Serpentard agissait dans son intérêt et en ce moment son but était ce lion si délicieux qu’il adorait mettre à nu. D’ailleurs le blond vint poser ses lèvres sur celle du brun en un léger baiser, pas un baiser langoureux, juste leurs lèvres ensemble, avant de lui mordiller légèrement la lèvre inferieur. Ce geste eu pour but de montrer au vu et au su de tous que Potter était sien.

« Heu…Mon pote tu réalises que tu viens d’embrasser Malefoy »

Le dit pote eu la décence de rougir.

« Bon je te laisse régler ca ! » murmura Malefoy avant de disparaître.

Quand les pas ne se firent plus entendre, le Gryffondor actuellement Serpantard, daigna reprendre contenance.

« Oui Ron je réalise, qui je viens d’embrasser, ce sont mes lèvres après tout » répondit Harry.

Le rouquin ouvrit la bouche en une parfaite imitation de la carpe.

« Bien je vois que vous avez décidé d’être raisonnable autant l’un que l’autre… Décidément ce séjour à Poudlard n’aura pas été vain » fit la Miss Je Sais Tout.

‛Si tu savais à quel point ! ’ pensa le Garçon Qui A Survécu.

« Malefoy et toi vous vous embrassez ?! » hurla Weasley, se rendant enfin compte de la porté des paroles de son meilleur ami.

« Nous avons un accord, disons »

« Quel genre d’accord ? » fit la brune soupçonneuse.

« Un accord » répliqua Harry sur un ton disant que le sujet était clos.

Le reste de la conversation convergea sur d’autre sujet tel que les Horcruxes ou de vulgaires banalités. Harry se sentait bien là, chez lui, entouré de ses meilleurs amis à tel point qu’il en oublia tout. Il en oublia la guerre avec sa tristesse et tout le reste. Ne restait dans son cœur que ce sentiment d’apaisement, d’amour qu’il l’englobait, comme entre les bras de Draco.

« HARRY ! Comment se fait t’il que ton anneau ait disparu ? Et qu’est ce que ce tatouage à la place ! Mais…mais… HARRY JAMES POTTER ! Expliques-toi tout de suite !» s’écria Hermione s’approchant de plus en plus de la main concernée.

‛Oups’ pensa le brun.

« Alors vous êtes définitivement ensemble ? » fit la brune, après un long moment de silence.

Question auquel le Survivant répondit par un simple hochement, confirmant ainsi les dires de son amie.

« Comment vous allez vous supporter dis moi ? »  dit Ron.

« Carpe diem, mon frère, carpe diem » murmura son frère de cœur.

Et ils éclatèrent de rire, depuis combien de temps n’avaient ils pas rit ainsi ensemble, probablement des mois. Alors en cet instant où l’avenir devenait de plus en plus incertain, Harry avait une certitude celle d’avoir à ses côtés des personnes qui l’aime.