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au 31 Mai 21 :
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La fin d'une époque
Par marmel
Harry Potter  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
29 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 29     Les chapitres     4 Reviews    
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Quand la fin approche

 

« Potter-Malefoy, ca sonne bien »

 

Chapitre 29 : Quand la fin approche

 

Dans son trône, Lord Voldemort avait perdu l’occasion de détruire son ennemi. Peu après sa fuite, il avait senti son esprit effleurer le sien, lui donnant une occasion d’en finir. De le briser. Le jeune Potter déjà à moitié fou n’avait plus la force de le repousser. Quoi de plus jouissif. Mais quelque chose avait changé, quelque chose tentait de le bloquer. De le priver de son plaisir, lui le meilleur mage au monde. Il avait donc attaqué plus violement que jamais mais rien ne semblait atteindre la cible c'est-à-dire le Survivant. Au mieux, il ressentait ce que son pion ressentait, il y avait du doute et de la tristesse, sentiment qui jouait pour lui, mais il y avait cet amour écœurant qui emplissait son cœur un peu plus chaque jour. C’est cet afflux de sensation plus désagréable, de plus en plus présent, qui l’obligea à renoncer à son plan. Mais loin d’être déçu, ce qui fut autrefois Tom Jedusor souriait. D’un sourire froid et sûr de lui… Lorsque des Mangemorts entrèrent.

« Le premier groupe est de retour, maître. Et il n’y a aucun signe du médaillon dans la grotte indiquée » fit un Mangemort, en s’agenouillant.

« Deuxième groupe. La bague est introuvable » poursuivit un autre.

« Troisième groupe. Nous avons fouillé la salle sur demande de fond en comble et aucune trace du diadème, mon seigneur » acheva, le dernier.

Ses doutes étaient donc fondés, son secret avait été découvert. Voilà donc la raison de la présence de Potter à Poudlard. Le diadème. Le bal, une mascarade pour dérober la coupe. Et la mort de Nagini. Trois. Il y avait aussi son journal détruis voilà des années par Potter, lui-même. Le médaillon et la bague, disparu. En tout, six. Tous ses Horcruxes avaient donc été détruit.. Tous ? Non ! Il en restait au moins un mais personne ne le savait, il en avait ignoré jusqu’à l’existence il y a quelque mois. Le Lord avait enfin compris la résistance du Garçon Qui A Survécu face à lui. Il ne le découvrait que maintenant mais cet atout jouerait en sa faveur. Contre toute attente Tom ria. Devant les mauvaises nouvelles apportés, tous les serviteurs du mage noir, s’attendirent à une lourde punition mais pas à l’entendre rire. Et surtout de ce rire, si froid, si confiant. Un rire à donner la chair de poule. Voldemort lui pensait que la partie s’annonçait drôle. Très drôle, même. Puisque tout le monde ignorait qu’il s’était séparé d’une autre partie de son âme voilà plus de dix huit ans. Acte involontaire, erreur fatale ou chance incontesté. 

 

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Dans l’autre camp, les choses s’activaient, les Horcruxes enfin détruit, plus rien ne se mettrait en travers d’eux pour détruire le Lord. Rien sinon une armée. Les troupes du mage noir était constituées de ses Mangemorts, d’hommes qui redoutaient la colère du nouveau dirigeant ou ceux mis sous Imperium. En somme beaucoup de soldat. Il leur fallait donc un plan. Et pour l’occasion tout l’ordre du Phénix était convié à Square Grimault.

« L’effet de surprise ne marchera pas ! Il nous faut le provoquer ! C’est son trop plein de confiance en lui qui le mènera à sa perte ! Il ignore tout de la destruction de ses Horcruxes, il se croit donc invincible, il faut exploiter cette faiblesse…» s’égosier à dire le Survivant maintenant tout l’Ordre du Phénix qui avez était mis au courant pour les Horcruxes et leurs destructions.

« Tu suggères de lui proposer toi-même un rendez vous… Mais tu es fou ? » fit Ron.

« Potter, à quoi pensez vous précisément ? » fit le maître des potions, curieux de voir que pour une fois l’intrépide Gryffondor, avait en tête un plan sensé.

« Je pensais…à un duel… Entre lui et moi.. Lui, ne viendra jamais seul mais il ignore que moi non plus, me pensant trop naïf pour cela…»

« L’idée tiens la route » acquiesça l’espion, reconnaissant que le plan était sensé.

« Quoi ? Vous n’allez tout de même pas faire ça ? » fit alors Molly Weasley, s’inquiétant pou Harry comme son propre fils.

« Quand comptez vous le provoquez et comment, Potter ? Je doute qu’il accepte de recevoir n’importe lequel d’être nous » continua Rogue.

« Je pensais envoyer Kreattur » dit Harry

« En n’oubliant pas de lui donner des ordres pour qu’aucune information filtre » ajouta t-il en pensant aux informations qu’avez laissé filtrer l’elfe il y a quelque année causant la mort de son parrain.

« Quant au lieu, je pensais à un endroit symbolique tel que Godric Hollow » fit-il peu sûr de lui.

« L’endroit où il est quasiment mort une fois ! Quel coup de théâtre ! Je suis sûr que le maître va adorer ! Et la date ? » dit ironiquement le traître.

« Je pensais attendre la fin du mois de mai et l’affronter comme chaque année… Comme cela, il aura tout le loisir de croire que puisque nous ne bougeons pas, je me consacre à m’entrainer durant ce temps… » dit le brun, timidement, étonné que pour une fois le maître des potions soit d’accord avec lui.

« Excellent, Potter ! Vous avez vraiment cerné tout le problème… Il ne reste qu’à établir la stratégie et pour ce faire voilà le plan du village » conclut l’homme.

« Je refuse, qu’on expose Harry comme ça » fit soudain la voix maternelle de Molly.

« Et que comptez vous faire Molly ? Vous avez un autre plan ? Vous savez très bien que Potter doit l’affronter, alors cessez de le materner »

Étant donné que personne d’autre n’émit de contestation, il s’en suivit une conversation purement stratégique.

 

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« Kreattur » appela Harry, une fois seul au salon.

« Le maître m’a appelé » fit froidement l’elfe après une révérence.

« J’ai un message à faire porter au manoir Malefoy, à Lord Voldemort » poursuivit le brun.

« Tout ce que voudras le maître » accorda Kreattur, les yeux pétillant de malice.

« Tu diras à sa seigneurie que moi, Harry Potter le provoque en duel à Godric Hollow, fin mai. Ceci est ton message. Mais en aucun cas, Kreattur, tu ne seras autoriser à parler de quoique ce soit d’autre, à qui que ce soit. Tu transmets ce message et attend la réponse. Point. Compris ? » expliqua le maître de la maison, n’oubliant pas les mesures de sécurité à prendre.

« Evidemment maître. Kreattur ne vis que pour servir la noble maison des Black » répondit le serviteur, un peu plus hargneusement que précédemment.

« Alors va » ordonna Harry.

Et dans un pop sonore l’elfe disparu laissant, dans le salon le Survivant.

« Potter nous devons parler » fit une voix derrière lui.

Dieu, dire qu’il jour il avait hait cet homme. Rogue. Mais aujourd’hui il y avait entre une certaine entente comme un accord tacite. Après tout ils se ressemblaient. Trop même. Le Survivant hocha la tête montrant son accord à la demande du traître.

« J’ai remarqué lors de votre enfermement Potter, que Draco pouvait faire de la magie sans baguette, plus ou moins puissante toutefois, selon ses émotions ! Mais vous…. Vous êtes différent Potter ! Vous utiliser la magie comme si vous utilisiez votre baguette, or elle a été détruite lors de votre détention… Non, dans votre cas c’est instinctif.. Vu que le phénomène vous affecte tout les deux je dirais qu’il a rapport avec le lien… Mais votre habilité relève plus de la puissance, qu’autre chose… Vous êtes puissant Potter, je ne peux le nier ! Mais votre magie est instinctive, trop imprévu et il vous faudra plus pour vaincre. Et je vais vous y aider ! Et Draco aussi !» fit Rogue.

« Ne le mêlez pas à cela… S’il vous plait… » murmura l’élu.

« Potter » dit simplement l’ancien professeur, en prononçant son nom, il avait mis plus d’interrogation, qu’autrefois de haine.

« Professeur vous connaissez la prophétie ou du moins son début… Si vous la connaissiez dans sa totalité vous sauriez que je n’ai aucune chance, non aucune… »

« Pourquoi, Harry ? » questionne le traître, appuyant bien sur le prénom.

« Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche…il naîtra de ceux qui l’on par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois…et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore et l’un devra mourir de la main de l’autre car aucun d’eux ne peut vivre tant que l’autre survit » énonçant simplement le Survivant.

« Rien ne vous condamne Potter » poursuivit l’homme.

« Si, si, lors de l’affrontement je mourrais, je le sais…. Je veux juste le protéger » fit il faiblement, dans ses paroles ne filtraient aucune peur pour lui mais pour son mari.

« Vous l’aimez n’est pas ? » interrogea doucement, l’ancien Mangemort.

« Plus que je ne l’aurais pensé un jour… C’est pourquoi je vous demande de veiller sur lui pour moi » répondit honnêtement l’élu.

« Je n’avais pas besoin que vous le demandiez » répliqua Rogue, son ton acide de retour.

« Je sais, je sais… Mais je voulais vous prévenir que j’ai pris toutes les dispositions pour qu’on ne vous accuse ni vous, ni Draco après cette guerre, si elle finit… » dit le Survivant, lacement.

« Vous ne pensez sérieusement pas vous en sortir Potter » la question relevait plus de l’affirmation que de l’interrogation.

Comment expliquer qu’il n’avait aucune chance de s’en sortir, que pour vaincre Voldemort, il en fallait passer par sa propre mort. Il ne redoutait pas de passer de vie à trépas, ça jamais, sa vie l’y avait préparé, il avait peur pour les autres, peur pour son amour. Il avait cependant décidé de garder cela pour lui, il devait le protéger, jusqu’au bout. Mais se retrouvait scruté par les yeux noirs pénétrant de son ancien professeur, le fit douter. Il se mordit les lèvres, signe de nervosité chez lui.

« Vous nous cachez quelque chose »

Mais à peine le brun eu t-il ouvert la bouche pour répondre qu’un bruit de transplanage ce fit entendre. L’elfe de maison était de retour.

« Sa seigneurie accepte le duel, il attendra le maître au lieu dit le jour convenu » fit Kreattur, nerveusement.

« Tu n’as donné aucune information ? » interrogea le maître, d’un ton sec.

« Non, maître. Mais le Lord a demandé et demandé… Et comme Kreattur n’a pu répondre qu’à une seule de ses questions, il s’est énervé et a renvoyé Kreattur » répondit il.

« Quelle question ? » interrogea Potter.

« L’état de santé du maître. Et comme Kreattur a dit que le maître allait extrêmement bien, il était furieux, furieux »

« Bien, retourne en a tes occupations » dit Harry, en faisant un signe pour qu’il parte.

« Comme le maître l’ordonne » fit l’elfe avant de disparaître par la porte.

« Revenons, Potter, à notre discussion » fit Rogue, rappelant à Harry sa présence en ce lieu.

« Je ne cache rien, professeur » fit le Gryffondor.

L’interlude avec l’elfe lui avait permit de se reprendre. Il devait le garder pour lui ou du moins jusqu’au tout dernier moment pour ne pas créer de panique. Il entendait déjà Hermione parler de bibliothèque pour chercher un autre moyen, s’il le disait. Il sentait aussi la tristesse de ses proches. Non, il devait les épargner, c’est son destin et son fardeau.

Le traître lui, ne parvint pas à déchiffrer son expression, elle était trop impassible, trop calme, pour deviner ce qui se tramait dans sa tête têtu. Et sa parfaite maîtrise de l’Occlumentie ne l’aider en rien.

« Bien, Potter ! Il est temps de commencer votre entrainement » finit par dire Rogue voyant qu’il n’obtiendrait rien de plus de cette tête de mule.

 

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Le temps passa, le froid se changea doucement en soleil ou pluie signe que l’heure de l’affrontement arrivé.

Dans un camp comme un autre l’heure était à la préparation. D’un côté les troupes du Lord se mobiliser, réunissant des partisans par la terreur ou la menace. Peu de famille furent épargnés.

Au Square, les choses étaient différentes, beaucoup de pièces furent réaménagés en salle de d’entrainement. Et tous y mettaient du sien se préparant du mieux qu’ils pouvaient. Leur plan était risqué mais ils y croyaient car après tout ils suivaient Harry Potter. Et celui que l’on nommait le Survivant lui se battait comme un lion apprenant sans relâche. Il était la source de cet espoir et il ne voulait pas les décevoir.

 Vite, trop vite, vint la date du duel.

 

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Le jour dit, Harry, se tenait droit et fier, comme l’homme qui était devenu, avançant dans ce silence vers son ancienne maison. La grande partie cottage était restée debout entièrement recouvert de lierre. Silence de crainte, silence de peur, silence précédant une bataille. Car ils étaient tous là, les membres restant de l’Ordre et tous ceux qui veulent un monde de paix, se tenant devant l’armée du Seigneur des Ténèbres. Puis la pluie tomba, doucement d’abord puis plus franchement, mouillant les soldats immobiles, les glaçant. Mais rien à voir avec le froid des Détraqueurs, celui là était promesse de changement, en bien ou en mal, seul l’issue du combat le déciderait. Harry qui se trouvait en première ligne s’avança, soudainement.

« TOM ELEVIS JEDUSOR! SI TU ME VEUX JE SUIS LA ! » hurla t-il.

Comme répondant à son appelle Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom, s’avança et comme l’avait prédit l’élu, il ne fut pas seul.

« Alors, petit Mangemort, tu ne peux pas venir m’affronter seul » minauda face de serpent.

L’annonce de sa sous disant allégeance choqua certains membres car peu savait que durant son enfermement il fut marqué.

« Je savais que ta promesse de venir seul n’était que fable. Comme une langue de vipère comme toi pourrait tenir ces engagements ? Je me suis alors permis d’emmener mes camarades avec moi ! Tu ne m’en veux pas Tom ? » fit Harry, d’une voix mielleuse.

« Tu ne rigolais pas tant il y quelque mois en ma présence »

« Bats-toi Tom ! Il est temps d’en finir » fit l’élu en se mettant en position de combat.

Le combat commença alors, d’abord gentiment. Des sorts qui volent. Aucune remonté de sortilège, vu qu’Harry n’a plus sa baguette. Ce fait avait quelque peu déstabilisé notre Lord mais il s’était vite reprit. Derrière personne ne soufflait mot, tous observaient. Silencieusement. Chaque geste de l’adversaire. Chaque mouvement. Avec beaucoup de gravité et d’espoir. Puis d’un mouvement léger du poignet Harry réussi à blesser l’homme le plus craint d’Angleterre. Pas grand-chose, une simple coupure sur la joue, qui laissa couler, un mince filet de sang. Ce simple fait mis le mage noir dans un état de furie.

« Mangemorts ! Battez vous ! Tuez cette vermine ! Je ne veux voir qu’un tapis de sang ! » 

Le combat entre les deux camps commença réellement.

 

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Les paroles de Lord Voldemort déclenchèrent l’affrontement de deux puissances. Le Bien. Le Mal. Peu importait. Les troupes s’élancèrent d’un côté comme de l’autre. Attiré comme des aimants. Baguettes levées. Des sortilèges aux bords des lèvres.

Draco se trouvait en première ligne. Il lui avait fallu tout son courage pour venir. Mais une fois lancée l’adrénaline lui procura, comme son amour, la force de se battre. Il mettait à profit tout ce temps d’entrainement. A ses côtés, les gens qu’il avait appris à aimer, son parrain, Granger et même la belette. Avec adresse, il feintait, attaquait, avec ou sans baguette, esquivait. Il était tel un ange dansant à travers les sortilèges. Mais beaucoup n’eurent pas autant de chance que lui. Des hommes tombèrent. Dans un camp comme dans l’autre. Du sang coulait. Il était plongé dans une sorte de transe. Rien ne semblait le détourner de son but. Enfin c’est ce qu’il pensait.

Un peu à l’écart, il vit une dizaine de fidèles autour de deux silhouettes, baguettes pointés, près à leur lancer un sort. Peut être n’aurait il pas autant prêtés attention, s’il n’avait pas vu la chevelure rousse si caractéristique ainsi que la silhouette d’une brune. C’était donc Weasley et Granger. Ils semblaient dans une position inconfortable s’il put en juger par le cri du rouquin couvert par les sanglots de Miss Je Sais Tout.

Lorsque le blond parvint à leurs niveau, Ron était allongé au sol recroquevillé sur lui sa jambe formant un angle plus que bizarre, on aurait pu croire qu’on lui avait retourné. Et Hermione, elle, était aux mains d’un Mangemort, qui se faisait un plaisir d’appuyer un couteau le long de sa carotide tout en remontant jusqu’au visage.

« Alors, sale Sang de Bourbe on fait moins la maline, sans ton petit ami traître à son sang » minauda le porteur de la marque, appuyant un peu plus sur la lame.

« Lâche-la » ordonna Draco.

« Tiens, tiens ! Mais qui voilà… Malefoy… Le traître…. » cracha de dégout un des hommes du Lord.

L’homme en noir se désintéressa de sa proie pour affronter le sang pur. Le maître désirait sa mort par dessus tout. Qu’importe une vulgaire Sang de Bourbe. Hermione profita de ce moment pour se précipiter vers son petit ami blessé, se préoccupant nullement de sa propre blessure.

« Personne… Ne….Toucheras…Au…Gens Que….J’AIME…. » fit le blond, d’une voix hachée.

Au mot aime, la magie trop longtemps contenu du Serpentard se libera sous sa colère, achevant ses ennemis à proximité.

Cet interlude, l’avait distrait, il l’avait perdu. Il devait le retrouvé. Apeuré, il le chercha des yeux. Il ne fit pas attention, aux corps étendus au sol, au combattant…. Ni même aux elfes de maison se battant à leur côté menait par Dobby ! Ni à son parrain qui se battait! Ni à Weasley et Granger, qu’il avait pourtant sauvé ! Lui seul comptait !  

 

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Au fur et à mesure de leur combat, Harry et Voldemort, s’étaient éloignés de la bataille, Ils étaient passaient devant la statue représentant trois personnes : un homme avec des lunettes et des cheveux en bataille, une belle femme à la longue chevelure, aux traits bienveillants et un bébé qu’elle portait dans les bras.  Pour finir près du cimetière derrière l’église, là où reposer ses parents, là où il pouvait s’affronter de tout leur souffle. Sans interruption. C’était entre eux. Les sorts fusaient. Magie blanche contre magie noir. Amour contre haine. Attaque contre parade. Ils feintaient, ils esquivaient. Mais aucun ne semblait avoir le dessus. Ils étaient presque à égalité. Le combat semblait durait depuis dès heures pour les protagonistes. Bientôt une ombre se glissa dans le dos du Gryffondor. Le Lord souriait de plus belle, voyant son ancien fidèle s’approchant, une arme à la main. Le brun se retourna soudain. Et Draco, les larmes ruisselant sur le visage, lui planta l’épée juste où été situé son cœur.

« Je suis désolé, mon amour » murmura le blond.

Le survivant ne s’y attendant pas, se serra contre son mari, la lame toujours en lui.

« Merci » souffla-t-il, en essayant de sourire.

Son corps entier le brulait, bientôt il fut secoué d’une quinte de toux et projeta du sang. Les yeux gris de Draco, sous cette vision, se voilèrent de tristesse. Il déposa tendrement ses lèvres sur les siennes, comme pour effacer le sang et la souffrance. Il embrassa son brun d’abord doucement puis plus franchement pour finir par lui dévorer la bouche. Toutefois au fur et à mesure de l’échange la réponse du Survivant faiblissait et se teintait de sang. Lorsqu’il cessa de répondre, Draco s’éloigna un peu de ses lèvres, pour observer son visage, sachant que son temps été compté. Et c’est peu dire, à présent le corps de Harry ne tenait que grâce à l’étreinte du blond. Son visage devenait de plus en plus pâle et ses yeux d’un vert si brillant autrefois était à présent voilé. Dans un ultime effort le Gryffondor approcha sa main pour effacer les larmes de son amour en un geste tendre. Puis ses lèvres s’entrouvrir mais aucun son n’en sortit, juste plus de sang. Alors les larmes de Draco redoublèrent tandis qu’il murmurait ces mots qu’il n’avait jamais osé dire :

« Je t’aime »

Juste avant de fermer les yeux définitivement, le Survivant sourit. Draco comprit au poids du corps dans ses bras que son époux l’avait bel et bien quitté, il avait accompli son destin, enfin pas tout à fait. Il restait à détruire le corps de Lord Voldemort, l’ultime morceau d’âme. Et c’est à lui Draco Lucius Malefoy époux Potter qu’incombait cette mission au nom du lien qui l’unissait avec son mari.

Le blond retira son épée du corps de son défunt mari et le déposa doucement sur l’herbe tachait de son sang. Son visage était serein dans la mort et ce sourire l’appelait à le rejoindre.

« Bientôt amour nous nous retrouverons » souffla l’héritier Malefoy.

Puis ses yeux se posèrent sur la silhouette de son précédemment maître.

« Je vois Draco que tu ne m’as pas totalement trahit. Un coup de maître que tu viens d’accomplir… Epouser Potter pour mieux le poignarder…Je n’en attendais pas moins du fils de Lucius… Maintenant reviens à mes côtes petit mangemort, pour te récompenser tu seras mon second » minauda le soit disant Lord.

Draco lui à travers ses larmes, n’écoutait pas une seule des paroles prononcer, il tentait de repousser la tristesse  dans un coin de son esprit et de rassembler sa haine. En vain. Un souvenir remonta en surface, Harry dans ses bras l’embrassant sans contrainte, sans gêne, alors qu’il savait qu’il allait mourir. Leur dernier instant magique.

 

Flash Back

 

« Tu devras me tuer, mon ange » fit le brun en caressant sa joue.

« NON ! » hurla le dit ange.

« SI ! Tu le feras car si le morceau d’âme de Voldemort reste en moi, jamais il ne disparaitra et pour ça je dois mourir » affirma le dernier des Potter.

« Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi toi ? Je ne veux pas ! » s’écria Malefoy.

« Je sais, je sais…Mais il le faut » fit le brun.

« Non….non…non » psalmodia le blond.

« Promet le, amour ! Promet ! » insista Potter.

« Je ne peux pas…Je ne peux…..pas… »

« Si tu le peux et tu le feras ! Tu es le froid, le fier, le Serpentard: Draco Malefoy ! TU seras celui qui me tueras, si tu ne le fais pas pour le monde fais le pour moi ! Je n’ai jamais choisit ma vie laisse moi au moins choisir ma mort…Maintenant promet » fit sèchement le Gryffondor.

« …. »

« Draco… » insista le lion, ne voyant aucune réponse venir de son époux.

« Je promet » souffla le vert et argent, faiblement, ses résistances vaincues.

 

Puis ils restèrent là un moment, dans les bras de l’autre, désormais assis au coin d’un bon feu, profitant de leur dernier moment ensemble.

« Regarde Potter, tu as fais de moi une loque humaine rempli de bon sentiment » fit le blond sarcastiquement pour reprendre contenance.

Le dit Potter sourit à cette pique, décidément un Malefoy ne changeait pas, du moins en surface, mais bon il avait appris à faire avec. Soudain son visage redevint sérieux.

« Ecoute, pour détruire la part de Tom en moi, il faudra que tu utilise cette épée » fit il en pointant l’arme posé à quelques mètres.

« Mais il s’agit de l’épée de Godric Gryffondor seul quelqu’un de cette maison peut la brandir ! Et je suis un Serpentard ! »

« Tu pourras ! Quand tu décideras de me sacrifier pour les autres, tu montreras la part de courage enfouit dans ton cœur. Tu pourras alors la prendre sans crainte… »

« Je ne suis pas un foutu lion courageux ! » s’enflamma le serpent.

« Je sais petit serpent…Mais tout comme j’ai mon côté vicieux, sournois, toi tu as un minuscule côté Gryffondor ! »

« Je préfère cent fois plus ton côté Serpentard que ce soit disant courage… » fait le blond faussement boudeur.

Harry s’approcha félinement du visage parfait de son mari et le saisit.

« Ah oui tu aime mon côté Serpentard ? C’est ce que nous allons voir ! » fit il d’un ton prédateur avant de s’emparer de ses lèvres et de le pencher en arrière afin qu’il soit sous lui.

Le reste ne fut que soupirs, gémissements et cris.

 

Fin Flash Back

 

Nulle besoin de baguette, juste un doigt pointé droit sur l’homme le plus craint de grande Bretagne, qui inconscient du danger qui le guettait, se tenait là, victorieux, ses yeux rouges étincelant de plaisir, avant que Draco ne prononce :

« Avada kedavra » 

Le lord ne pris conscience de l’imminence de sa mort prochaine que trop tard, c'est-à-dire une seconde avant que le rayon vert n’atteigne son corps. Son corps se raidit et tomba. Sur son visage était imprimé la surprise et la peur, ses derniers sentiments avant de mourir.

Draco aurait du se sentir libre, heureux d’avoir récupérer sa liberté. Mais au lieu de cela, il se sentait vide, seul, abandonné. En même pas un an, il avait appris à aimer mais en quelques minutes il avait tout perdu. Le blond rester là, debout, l’épée taché de sang dans une main, son doigt toujours en direction de l’homme le plus craint d’Angleterre, mais sur ses joues un flot intarissable de larmes coulaient. Il l’avait perdu. Il avait perdu son mari. L’amour de sa vie. Pourquoi devait-il perdre ce qui lui était le plus précieux pour les autres ? Pourquoi IL avait dû souffrir encore et toujours ? Pourquoi avait il fallut qu’il épouse un foutu Gryffondor, plein de courage ? Non, non ce n’était pas sa faute, il avait obéit à son foutu destin. Destin qui l’avait éloigné de lui. Non, la faute incombée à la magie. C’était des la fautes des sangs purs ! Des sorciers ! Ils allaient payés ! Tous ! Autant les sangs purs que les sangs mêlés ou les sangs de bourbes ! Ils avaient tous une part de responsabilité ! Tout au long de ses pensées, un halo de magie entoura Malefoy. La magie contenue était tellement puissante, tellement empli de haine, de colère et surtout de tristesse, que personne n’y resta insensible.

Les deux meilleurs amis de l’élu, s’étaient approchés durant le combat. Une Hermione avec une longue cicatrice sur le visage, soutenant un Ron à la jambe décidément hors d’usage. Tout deux avaient assistés à la mort de leur meilleur ami et à celui du Lord. Ils étaient incapables de faire un mouvement, trop sous le choc. Et même quand la magie de Draco se réveilla, ne présageant rien de bon, ils ne bougèrent pas, trop pétrifiés.

Un miracle se produit alors, dans un halo de lumière, Harry apparut. Vêtu de blanc, le visage apaisé et rayonnant. Il s’avança dans la direction du blond, marchant dans l’herbe tachée de sang, pied nu, tel un ange. Il passa à côté de ses deux meilleurs amis, leur souriant. Une sorte d’adieu. Il s’approcha de son mari et le serra contre lui, calmant ainsi la magie de celui-ci.

« Calme-toi, Draco » murmura le Survivant.

« Harry! Oh Harry! Mon amour ! » fit le blond en saisissant le visage de l’ange, comme pour se rassurer sur sa présence.

A travers ses larmes Malefoy, comprit quelque chose avait changé. Se ressaisissant il observa objectivement son mari. Celui-ci était souriant, détendu. Rayonnant. Trop, même. Ce n’est qu’à ce moment qu’il regarda autour de lui, remarquant qu’en dehors d’un champ de bataille, ils étaient là. Narcissia. Lucius. Ginny. Dumbledore. James Potter et sa femme. Sirius. Tonks. Kingsley. Maugrey. Tous morts avant la bataille. Ainsi que d’autre. Arthur Weasley. Neville. Remus. Bref une liste de nom et de visage. Avec un point commun : la mort. C’est alors que le sang pur réalisa, son mari, l’avait bel et bien quitté. Pour toujours. Ce simple fait l’empli de désespoir.

« Non, non ! Ne m’abandonne pas ! » dit brusquement l’homme à présent veuf.

« Ce qui nous aime vraiment ne nous quitte jamais ! » répondit avec malice son mari.

« Je t’aime ! Laisse-moi te rejoindre… » continua le blond, au bord du désespoir.

« Tu dois vivre ! Pour notre enfant Draco ! » argumenta le brun.

Les yeux de Draco s’ouvrirent en grand sous la surprise. Avait-il bien entendu ?

« Oui Draco ! Tu m’as bien entendu ! Un enfant ! Ne me demande pas comment, je l’ignore ! Tu demanderas à Hermione ! Crois moi il va être infernal » poursuivit le rouge et or.

« Un fils ? » interrogea Malefoy, interprétant le sens caché de son mari.

Mais celui-ci ne lui répondit pas, il se contentait de poser délicatement ses mais sur le ventre de Draco. Une vie y grandissait. Leur enfant. Un parfait mélange d’eux. Il réalisa alors. Il allait avoir un bébé. Un mini Harry. Il sourit alors. D’un sourire magnifique.

« Comment as tu su ? » interrogea doucement le sang pur.

« Un ange m’a donné un avant gout de l’avenir.. Celui qui nous a permis de revenir… Un bref instant… Une récompense… Pour avoir fait revenir la paix… » dit Harry, avant de s’arrêter et de continuer plus hésitant :

 « Tu sais Draco si tu rencontrais quelqu’un, je ne t’en voudrais pas… »

« Non… Si tu connais un temps soit peu l’avenir, tu saurais que jamais personne ne te remplacera dans mon cœur » répondit, sincèrement le blond en plaçant un doigt sur ses lèvres comme pour empêcher d’autre ineptie de sortir de sa bouche.

« Je sais » fit le brun, simplement.

Et il l’embrassa. D’un baiser si passionné. D’un baiser tellement rempli d’amour. Leurs lèvres s’unissaient pour se séparer afin de reprendre de l’air et se retrouver. Chaque baiser approchait du dernier. Et à la fin il se fit désespéré. Mais Harry en temps que Gryffondor eut le courage de s’éloigner de son mari.

« Je dois y aller » finit il par dire.

Il essuya les quelques larmes qui avaient coulé sur ce visage tant parfait qui lui appartenait, avant de faire quelques pas en arrière. Se mettant ainsi à la même hauteur que les autres morts. Tous souriaient. Mais aucun n’avait un sourire aussi resplendissant que le Survivant.

« Ne t’inquiète pas…Je veillerais sur vous… Adieu Draco ! Veille sur Edward pour moi ! Je vous aime tout les deux !» fit les derniers prononcés par Harry, avant de s’effacer comme les autres.

 

Ils laissaient derrière eux un monde pas tout à fait en paix, quelques Mangemorts avaient réussit à s’enfuir à la mort de leur regretté maître. Mais la guerre était finie. Et avec la fin de la guerre c’est un chapitre de l’histoire qui venait de se clore. La fin d’une époque, le début d’une autre. Celle de la reconstruction.

 

THE END

 
 
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