Des minutes passèrent, des heures, Draco l’ignorait, lorsque son parrain fit son apparition. Rien qu’en voyant la mine défaite de celui-ci, il comprit. Harry ne pourrait revenir. Contre toute attente il laissa cours à ses larmes, il pleura son impuissance, son amour perdu …

Chapitre 25 : Entre ses mains

Draco resta ainsi, il pleura, pleura toutes les larmes de son cœur. Jamais un Malefoy ne s’abaissait à pleurer, mais à présent, il n’en était plus un. Il était juste un homme, un homme qui risquait de ne plus voir la personne qui lui tenait le plus à cœur, sans jamais avoir osé se déclarer.

Contre toute attente, celle qu’il nommait autrefois Sang de Bourbe vint le réconforter. Pas avec des paroles débile tel que « il va s’en sorti » ou «  il ira bien », Hermione savait ce qu’impliquait une détention dans les cachots. Alors elle se tenait là, près du blond et tentait de l’apaiser par sa présence. Devant tant de débordement d’affection, le directeur de Poudlard avait préférer s’éclipser.

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Dans les cachots, le jeune homme brun revint à lui. On le tira jusqu’à un pan du mur où des menottes rouillaient doucement mais sûrement. Cependant il n’était sûr de rien, sa vue était horrible sans lunette. On le lui avait retiré. Il sentit quelqu’un se saisir de ses poignets et du métal sur sa peau.

« Alors bébé Potter, enfin réveillé ? » minauda une voix stridente ne pouvant appartenir qu’à une seule personne.

La meurtrière de Sirius Black, Bellatrix Lestrange. Cette voix eu l’avantage de le sortir de sa léthargie. Harry releva la tête pour observer son visage à quelque centimètre du sien. A cette distance, même le Survivant pu distinguer une lueur de folie malsaine. Lueur qui ne présageait rien de bon pour lui.

« Bien Potter ! Alors vois tu le Seigneur des Ténèbres m’a donné une chance de rattraper l’erreur de Rodolphus ! Quel imbécile ! Faire confiance à un Weasley ! Enfin ne nous éloignons pas du sujet ! Il me laisse le soin de te faire souffrir ! Longuement…. Et j’ai le droit d’utiliser toutes les méthodes qui me plaisent !!!! N’est ce pas fantastique Potter ? » fit l’évadé en tapant des mains comme une petite fille.

« J’en saute de joie » dit sarcastiquement l’otage.

« Enfin voyons bébé Potter ne sois pas sarcastique ! Cela ne te va pas ! Mais bon je vais profiter que tu es encore ta voix…. Je vais te faire hurler croit moi….Car tu vois mon petit Harry, la torture c’est comme le doloris il faut vouloir la souffrance de l’autre. Mais laisse-moi te montrer…. » minauda sa tortionnaire en agitant un fouet.

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Quand Draco, sentit à travers du lien, la douleur de son mari, il se releva précipitamment et se dirigea vers la porte.

« Où vas-tu Draco ? » fit Rogue qui s’était placé entre le blond et la porte.

« Je retourne au manoir » répondit celui-ci calmement.

« Non » fut la réponse catégorique de son parrain.

Réponse qui sembla mettre le blond hystérique, il chercha à passer malgré la présence de son parrain.

« Non Draco tu n’y iras pas ! »

« Laisse-moi-y aller……Laisse moi y aller….. » fit le blond en frappant sa poitrine.

« Non ! » répéta le porteur de la marque.

« Pitié Severus….Pitié…..Il souffre ! Je le sens…..Pitié…. » fit il, en larmes à présent.

Ces paroles semblent réveiller Hermione qui éclata en sanglot.

« Malefoy ! Agissez donc en Serpentard… Tentez de raisonner malgré votre lien avec Potter » dit Rogue, essayant de raisonner son filleul.

« Laissez professeur, je m’occupe d’eux » fit Ron, semblant se réveiller.

« Ca ne te fais rien, Weasmoche ! Ton meilleur ami se fait torturer et toi tu parles comme si de rien n’été » commença Malefoy.

« Si, justement, ca me fais mal car c’est mon FRERE qui est là bas ! Mais je connais Harry, il ne voudrait pas nous voir risquer nos vies inutilement ! Je crois même qu’il nous tuerait une seconde fois s’il pouvait…. Et désormais, même s’il me coûte de dire ça tu fais partis des gens auquel il tient » répondit le rouquin.

« Tu vas le laisser là bas » répliqua le Serpentard, abattu.

« Je n’ai jamais dit que je l’abandonnais ! Jamais ! Je suis peut être un traitre à son sang selon tes critères mais jamais je n’abandonne les miens… Je dis juste qu’il est trop tôt pour tenter quelque chose…Tu penses sérieusement que Tu Sais Qui va le laisser être accessible si peu de temps après sa capture…Il va le faire surveiller…Il va le faire torturer… Il est fort ne t’inquiète pas pour lui, LUI résister c’est sa spécialité » affirma Ronald.

« Pour une fois je suis d’accord avec Mr Weasley » concéda, l’ancien directeur des Serpentard.

Soudain la marque des Ténèbres sur le bras de l’ancien professeur de potion, le brula, signe que son maître l’appelait. Mais il ne fut pas le seul à sentir cet appel, le blond ressentit aussi la brulure sur son bras, l’appel des ténèbres. Il ne l’avait plus ressenti depuis son mariage, depuis qu’Harry était à ses côtés.

« Nous réglerons cela plus tard ! Je dois y aller » dit Rogue avant de transplaner avec un  pop si caractéristique.

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« Te voici enfin, Severus ! Approche mon fidèle Mangemort » fit Voldemort de sa voix claire et aiguë.

Le directeur se dirigea prêt du trône avant de s’agenouiller, en signe de soumission, attendant que son maître parle.

« Tu m’as toujours été fidèle, Severus. Toi et Lucius êtes les seuls à qui je fais réellement confiance… Mais Lucius m’a déçu et il en a payé le prix ! Tu ne veux pas subir le même sort ? » demanda il.

« Non maître » répondit le directeur.

« Alors dit moi Severus comment toi, qui a berné le vieux fou, t’es tu fais berner par un gamin ? Et Potter en plus ? » fit le mage noire, sa rage de moins en moins maîtrisé.

« Je l’ignore maître » fut la seule réponse

« LEGILIMENS ! » hurla le Lord en pointant sa baguette vers l’homme à ses pieds.

En parfait Occlumens, Rogue ne bloqua pas son esprit. Il mit en avant une scène inventé de toute pièce, comme lorsqu’il espionnait pour Dumbledore afin de tromper son maître.

Le Lord était à présent dans la tête de son serviteur, à la recherche de ce qui avait incité Severus à prendre Prince sous son aile. Lui qui d’habitude était si méfiant. Voldemort trouva sans peine le souvenir, celui-ci flottait en avant de la conscience de Rogue. C’est ainsi que le mage noir, entrevit l’entretien avec le faux Alexander Prince. Aucun geste, aucune parole ne laissait devinait que sous le masque du parfait sans pur se cachait Potter. Satisfait, il s’extirpa de l’esprit de son serviteur.

« Doloris ! Ainsi mon bon Severus tu t’es laissé aussi berné ! Je t’accorde mon pardon ! Pour cette fois ! Après tout, tu as réussi à me rapporter Potter et crois moi tu auras aussi ta part d’amusement ! Mais pas maintenant… J’ai besoin de tes talents en matière de potions ! Prépare-moi les deux potions indiquées ! » dit Voldemort son visage aplati souriant, en lui tendant un parchemin. 

L’espion s’en saisit et au vu des noms inscrits, fronça les sourcils.

« Un problème ? » questionna Face de Serpent.

« Aucun maître, mais ce que vous voulez demandera un peu de temps » répondit Severus.

« Je les veux au plus vite et n’oublie pas, ma patience à des limites » dit le Lord d’un ton qui n’admettait aucune dénégation.

« Oui maître » fit Rogue avant de s’incliner et de se diriger vers la sortie. Il avait des informations à donner à son filleul et des potions à mettre en route.

« Ne me déçois plus Rogue où il t’en coûtera plus qu’un simple Doloris ! » furent les dernières paroles que l’homme entendit avant de transplaner.

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Un grincement rompit le silence oppressant des cachots. Silence auquel Harry s’était habitué, il signifiait pour lui un moment de répit. Un moment où il ne recevait aucune torture. Même les menottes qui lui meurtrissaient la chair et la douleur des ses épaules dû à sa position inconfortable était préférable à l’imagination de son bourreau.

Et Merlin seul sait à quel point Bellatrix s’était montré très imaginative avec lui.

Des pas s’approchaient, signe que son répit s’achevait. Le fouet s’abattit comme à chaque fois sur son dos, rajoutant aux marques déjà présentes, d’autres. Un claquement, puis un autre, et encore un. Au fur et à mesure des coups, Harry avait sentit la chair du dos lui brûlait atrocement, la fréquence des visites ne laissait pas le temps à celui-ci de cicatriser. Harry ne devait qu’aux menottes de tenir debout. Des points blancs se multipliaient devant ses yeux et sa gorge lui faisait un mal à force de crier.

« Il suffit Bella ! Je crois qu’il est suffisamment réceptif à nos arguments… » fit la silhouette au fond du cachot, n’étant autre que Voldemort en personne, en s’approchant de son prisonnier.

« Potter… Mon très cher Potter… J’espère que Bellatrix c’est bien occupé de toi, après tout tu es un invité de marque…. »

La réplique fit rire la folle en question.

« Alors dit moi Potter ! Et tu près à me livrer le nom de la personne assez folle pour t’épouser ? » demanda il à son ennemi.

« NON ! NON !» hurla le prisonnier, en se relevant péniblement.

« Je vois que nous touchons un point sensible ! Bella, la fiole ! » susurra le mage.

La femme, s’approcha alors de son maître et lui tendit une fiole contenant une étrange potion. Malgré l’efficacité de son serviteur à les lui fournir, le Lord avait patienté un peu avant de les utiliser. A présent, il était temps. L’objet en main, Tom s’approcha du Survivant, ayant pour but de lui faire boire la décoction. Harry dans un sursaut de conscience, tenta de se débattre, mais ce fut sans espoir lorsque cette main blanchâtre qui lui agrippa le menton. Immobilisé, faire ingurgiter la potion à Potter fut un jeu d’enfant.

« Bien mon petit ! Je te laisse avec ta pire crainte, je reviendrai une fois ton esprit brisé ! Tu me donneras alors sans peine ce que je veux… » fit l’homme en quittant les cachots.

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Loin du manoir Malefoy et de ses tortures, la maison d’Harry était devenue le plateau tournant de l’Ordre. Chacun tentait de rassembler des informations, filaient des Mangemorts à la recherche d’une faille, pour libérer celui qu’ils considèrent comme leur chef. Car même si beaucoup ignoraient tout de la prophétie, personne ne doutait du rôle important qu’avait Harry Potter lors de cette guerre. N’est-il pas l’ennemi numéro un du mage noir ?

Et Draco, loin de rester inactif, avait mis sa ruse de Serpentard au service de la bonne cause. Au début il avait été anéanti par la soudaine capture de son mari mais, il changea du tout au tout. Devenant un membre actif de l’Ordre du Phénix, en quelque sorte. Les meilleurs amis d’Harry en furent ravis. Personne ne doutait de son attachement au Survivant désormais.

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Dans l’esprit d’Harry, il faisait sombre, il avait froid. Même les cachots et le fouet lui semblèrent plus accueillant en cet instant. Soudain deux silhouettes firent leurs apparitions. Le brun reconnu les silhouettes de ses deux meilleurs amis. Il courut pour les rejoindre. Mais plus il s’approchait, plus quelque chose lui sembla étrange. Le Garçon Qui A Survécu aperçut alors leurs regards dénués de vie puis le sang… Leurs vêtements en étaient imbibés.

« C’est ta faute ! Tout est ta faute ! » fit alors Ronald.

« Tu nous a tué » continua Hermione.

« Non ! Non, c’est pas moi » murmura le brun, doutant de ses propres paroles.

« Si c’est ta faute on nous a tué pour être l’ami du Survivant » continua le rouquin.

« Non ! Non ! Vous êtes une allusion… Allez-vous-en ! Allez-vous-en ! » dit Harry dans un sursaut de conscience.

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Malefoy eu conscience de fermer les yeux et de partir. Lorsqu’il les ouvrit, il sentit quelque chose de frais sur sa joue : de la neige. Poudlard sous la neige, voilà se qu’il voyait. Mais diable comment avait il fait pour quitter la maison de la Licorne et venir au château. Malgré ce paysage féerique, son regard fut accroché par une vision insolite. Sur cette neige s’avançait un Survivant avec une robe de bal en lambeau. Sur ces poignets on apercevait des menottes, les chaines trainant sur ce manteau le tachant aussi d’un liquide carmin, du sang. Il semblait errer sans but. Puis ces yeux se posèrent sur mari.

« Draco c’est toi ? » fit le prisonnier après un moment d’intense réflexion, comme si penser lui demandait une intense réflexion.

« Oui »

« Non tu ne peux être là. C’est encore une illusion de cette foutu Bellatrix » fit le brun se parlant à lui-même, comme s’il était seul.

« Non, non je suis là » répondit le blond.

« Non tu n’est pas là ! Elle veut me le faire croire ! Elle veut me faire me sentir coupable ! Mais ca ne marchera pas…Ca ne marchera…Pas… TU M’ENTENDS BELLATRIX ! JE NE SUIS PAS DUPE ! Amène-toi ! Et achève-moi ! AMENE TOI ET ACHEVE MOI ! »

« Harry ! Harry ! Non je suis là je suis là ! »

« ÉLOIGNE-TOI DE MOI, TU N’ ES PAS LUI ! » hurla Harry comme un dément.

Et le blond s’éloigna.

« Laissez-moi mourir ! Laissez-moi mourir en paix » fit le brun en plongeant ses yeux larmoyant dans ceux de Malefoy.

Le regard si vert et plein de vie qu’il avait connu autrefois étais à présent éteint et désespéré. D’un coup il sentit qu’il s’éloignait.

« Je viendrais ! On viendra te sortir de là !»

Le blond se réveilla en sursaut dans son lit, couvert de sueur.

« HARRY ! » hurla celui-ci en se relevant.

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Harry était à présent agenouillé, la tête entre ses mains pour oublier tout ce qui l’entourait. Les voix, le froid, tout… Et soudain, un corps apparu près de lui l’obligeant à relever les yeux. Grossière erreur. Devant lui se trouver le corps de la personne qui avait hanté ses cauchemars : Cédric Diggory. Il était tel qu’Harry se souvenait lors de sa mort.

« Pourquoi tu l’as laissé me tuer, Harry ? » fit alors le fantôme.

« Ce n’est pas ma faute ! Ce n’est pas ma faute ! » répéta il comme une litanie.

« Menteur ! » hurla Cédric.

Bientôt d’autre ombre apparurent tel que Lily Potter et son mari, Sirius Black, Remus Lupin et même Dumbledore. Tous murmurèrent l’unique syllabe qui fut remplacée par une autre.

« Meurtrier » hurlèrent-ils.

Le garçon sous la peine se recroquevilla, plaquant ses mains sur ses oreilles afin d’apaiser les mots douloureux qu’il entendait. En vain. C’était de sa faute. Tout était de sa faute. Un meurtrier, voilà ce qu’il était. N’en pouvant plus, il pleura. Pour les morts, pour les vies qui auraient pu être épargnés s’il n’avait pas vécus.

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Le temps filait, les heures, et les jours défilèrent. Personne n’avait des nouvelles du Survivant, Rogue n’ayant pas accès au cachot... Au début, grâce au lien, Draco avait sentit la douleur de mari, cela le rassurer en quelque sorte mais au fur et à mesure du temps la douleur avait diminué jusqu’à être inexistante. Mauvais signe et au dire du directeur, le sourire lumineux du Lord ne présager rien de bon. Puis il y eu le rêve. Draco était certain qu’inconsciemment il avait contacté le brun mais la détresse dans lequel il se trouvait ne fit qu’augmenter son angoisse… D’après sa conversation, il en avait déduit qu’on cherchait à la berner ce qui ne présager rien de bon. Personne n’ignorait à quel point sa tante adorait briser les autres et surtout leurs mentales… Et il y avait aussi les potions que le Seigneur des Ténèbres avait demandé…Le temps pressait !

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« Alors dis moi Potter seras tu plus coopératif ? » demanda Tom, en entrant dans le cachot suivit de quelques disciples.

Le Survivant, ne releva même pas les yeux, trop affaiblit par son jeun. Ses barrières totalement abaissées. Le Lord voyant son prisonnier amorphe, lui souleva le menton pour rencontrer son regard anciennement si plein de vie aujourd’hui éteint.

« Legilimens » fit l’homme, heureux d’obtenir ce qu’il voulait, en pointant la baguette sur Harry.

Il entra dans l’esprit du Gryffondor avec une facilité déconcertante mais contrairement à d’habitude aucun flot d’images ne se succédèrent. Rien. Tom sentit à la place une résistance. Lorsqu’il força, au lieu d’obtenir le résultat attendu, il se retrouva expulsé violement. Si violement qu’il se retrouva sur le sol. Fou de rage, Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom se releva et réitéra son action. Et comme à sa précédente tentative, il ramassa la poussière. La situation aurait pu être comique si tous ne craignaient pas la colère de leur maître. Toutefois le garçon enchainé, n’avait pas bougé, ni même sourcillé, il semblait plongé dans un autre monde. Le mettant hors de cause.

«  Il suffit ! Si je ne peux pas avoir ce que je désire alors tu ne m’es plus d’aucune utilité Potter ! Bella ! La fiole ! » dit Voldemort en se tournante vers sa servante qui lui tendit une fiole.

Contrairement à la fois précédente, il ne la fit pas ingurgité au brun à la place il sortit un poignard. Il imbiba la lame, de la potion apporté par Bellatrix.

« Bien Potter ! Il est temps de se dire adieu ! J’ai adoré t’avoir pour adversaire, tu m’as résisté longtemps…Même si c’était plus de la chance qu’autre chose… Nous nous ressemblions tellement Harry Potter, nous aurions pu faire de grande chose ensemble ! Mais bon… Je suis sur que tu vas adorer cette petite mixture…Après tout, la Goutte du Mort Vivant est réputé comme étant le meilleur poison… » fanfaronnait-il, tout en passant la lame sur la joue du Balafré.

Une minute passa, puis une autre et encore une sans qu’Harry ne réagisse nullement.

« Weasley ! Approche ! » hurla le mage.

Le jeune homme s’approcha timidement de son maître, redoutant ses excès de colère.

« Bois » ordonna le mage.

« Mais, maitre… » protesta Weasley.

« J’ai dit BOIS » ordonna Tom plus sèchement.

Le rouquin porta alors à ses lèvres la fiole avant de l’avalé d’une traite. L’effet fut immédiat, Percy tombât en arrière, raide mort.

Le regard de l’anciennement Tom passa de son défunt serviteur au corps de son ennemi. Il semblait chercher des réponses.

« Amenez-moi Rogue ! Et rapidement » tout en partant de la cellule, dans un ample mouvement de cape.

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 « Il est temps » fit Rogue en entrant dans une pièce rempli des membres de l’Ordre.

Tous tournèrent la tête dans sa direction. Les réactions étaient variables, certains affichaient un air pessimiste, d’autre exprimaient la joie. Mais aucun ne doutait du sujet : la libération d’Harry Potter.

« Le maître m’a ordonné de lui rendre visite… Apparemment il aurait quelque difficulté avec Potter et m’envoie donc ! Cependant je ne serais pas seul, Nagini m’accompagnera… Il faut donc que quelqu’un m’accom… »

« Moi » fit aussitôt Draco Malefoy.

« Non Draco, tu es trop impliqué avec Potter… » fit le maître des potions.

 « J’irai » fit alors Ron en s’avançant.

Le rouquin échangea un regard de complice avec Hermione. L’occasion était décidément trop belle pour passer à côté.

Ne voyant personne d’autre se proposer Rogue accepta :

« Bien, Weasley, rendez vous demain à l’aube ! D’ici là j’aurai réglé les détails pour extraire Potter de ce bourbier »