« Parrain, on a un problème » fit le sang pur.

Chapitre 22 : Liés

Rogue était tranquillement assit, à son bureau, repensant à l’étrange visite de son maître. Celui-ci était venu le voir sans le prévenir et ne s’était guère attardé. Lorsque son filleul avait débarqué en furie trainant ce qui lui servait de mari. Voyant l’objet dans les mains du dit mari, il se leva afin de l’examiner. Cependant lorsqu’il voulut prendre ce qui ressemblait à une tiare, le lion qui jusqu’à lors n’avait d’yeux que pour le diadème sortit de sa léthargie pour s’éloigner des mains qui voulaient lui prendre son trésor.

« NON ! Non ! Il est à moi ! » s’écria le Gryffondor.

Malefoy le saisit alors à la taille afin que le directeur saisisse la source de conflit et se brule.

« A MOI ! C’EST A MOI ! VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT » hurla Harry, toujours solidement tenu par le vert et argent.

Rogue s’approcha alors du brun, et de sa main non brûlé, il gifla fortement le rouge et or.

« POTTER ! Réveillez-vous » 

Le brun fut sorti de sa démence à la fois par les paroles blessantes mais aussi par la violence du coup, d’ailleurs sa joue commençait à en porter la marque. A présent, il était couvert de sueur tentant de résister à l’attraction de l’objet sur lui, de ne pas perdre la faible maitrise qu’il avait de lui. Et comme le Gryffondor qu’il était, il fit la première chose qui lu vint à l’esprit c'est-à-dire prendre quelque chose de lourd afin de détruire la source de sa gène. Il se libera de l’emprise de Malefoy sur lui, saisit alors la poignée, entre le garde et le pommeau, d’une arme et l’abattit de toutes ses forces sur le diadème. Celui-ci contre toute attente se brisa en mille morceaux, brisant aussi quelques choses dans l’esprit d’Harry, le libérant. Enfin libre de penser et d’action, le Garçon Qui A Survécu se permis de s’asseoir sur le siège le plus proche.

« Potter ? Pouvez-vous m’expliquer ce qui vient de se passer ? » demanda l’ancien maître des potions.

Celui-ci secoua négativement la tête, il avait perdu le fil de ses pensés au moment où il était rentré dans la salle sur demande à la recherche de l’Horcruxe présent à l’école de sorcellerie.

« Bien….Je vois que je n’ai plus besoin de vous faire parvenir ceci » reprit le directeur en désignant l’épée.

A ce moment, Harry prit conscience qu’il tenait une arme, il la leva devant lui. Normal qu’elle lui semblait si facile à manier, une extension de son bras, il s’agissait de l’épée de Godric Gryffondor. La même qui lui avait servi à tuer le basilic.

« Comment…. »

« Potter, ai-je la tête de quelqu’un qui savait comment penser Dumbledore….Non ! Alors cesser de poser des questions idiotes ! Pour en revenir à notre affaire, cette épée vous est légué par l’ancien directeur et ne m’en demandait pas la cause, je l’ignore. En revanche Potter nous allons avoir une explication sur ceci » fit il en désignant les restes du diadème.

Alors Harry expliqua, sans entrer dans les détails, sa recherche des Horcruxes. Pour cela il parla de ses conversations avec le directeur, du journal, de la bague, du médaillon, du diadème.

« Donc si j’ai bien compris vous êtes à la recherche de divers objet qui aurait une importance cruciale dans le but de les détruire…Pourquoi ? » demanda le maître des potions.

Draco contre le mur écoutait attentivement, malgré son attitude nonchalante, dans le but d’obtenir des informations supplémentaire. Sur sa chaise le brun entouré de ces deux serpents réfléchissait à l’entendue des paroles qu’il devait prononcer.

« Je ne peux pas professeur » renonça Harry.

« Même s’il me coute de dire cela, dans votre situation j’agirais de la sorte, je ne me confirai pas à un Mangemort, au bras droit du Seigneur des Ténèbres » fit l’homme.

« Ce n’est pas ça…. J’ai promis de ne pas en parler….Même les membres de l’Ordre ne sont pas au courant » fit le Garçon qui a Survécu mal à l’aise.

Le directeur accepta cette réponse d’un hochement de tête.

« Dans ce cas, Potter, vous avez achevez ici votre mission, il va me falloir un plan pour vous sortir de l’école » rajouta Rogue.

« Humm ! En faite Monsieur, je souhaiterais rester encore…Si c’est possible » dit le Survivant, contre toute attente.

« Tiens donc et pourquoi Potter ? » s’étonna le directeur.

« Pour….pour…pour effectuer quelque recherche » fit le brun.

Toutefois l’hésitation n’était passé inaperçu pour aucun des deux Serpentard.

 « Bien ! Je vous tiendrais au courant si d’éventuelle information me parvenait » dit Severus, sur un ton qui disait clairement au couple qu’ils étaient congédiés.

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« Messieurs Prince, Helinski,

Son éminence, Lord Voldemort, a le plaisir de vous conviez à la réception donnée en l’honneur de ses nouveaux partisans dans son domaine le soir d’Halloween. Prenez note que le Bal commencera à la nuit tombée. Sa seigneurie souhaite tout particulièrement vous avoir à ses côtes pour cette soirée, ainsi veuillez à ne pas être en retard lors de votre intronisation. »

Une semaine s’était écoulé depuis la destruction de la tiare et il avait au courrier eu la surprise de voir un corbeau se diriger vers eux apportant une invitation du Lord.

« Mais accepte bon dieu Potter si ce que tu recherche appartient bien au Seigneur des Ténèbres alors cette invitation est une occasion en or » fit le blond.

‘Et un moyen pour moi de poursuivre ma chasse’ pensa Draco.

Quand Draco avait-il fait la part entre la haine, le désir et l’amour, il l’ignorait. Ce qu’il savait en revanche, c’est que son cœur avait fondu devant cette douceur, même si elle ne lui était pas destinée, pour ce courage face à son destin, courage qu’il avait un jour haït. Tout ce qu’il avait un jour méprisé, chez le brun faisait ce qu’il aimait aujourd’hui. Ce lion qu’il avait décidé de conquérir et cette opportunité Poudlard la lui avait donnée. Entre ces murs, loin de tous Draco s’affichait tel qu’il était, sans son habituel masque de froideur. Et cette chance se nommer Karev Helinski, le jeune homme était ce que le blond voulait être pour le Gryffondor. Pour le moment il se contentait de lui montrer son affection et sa douceur, attendant patiemment de faire fondre les défenses du Survivant. Car il voulait que ce sentiment dans son cœur qui s’épanouissait chaque jour un peu plus, soit partagé. Que Harry l’accepte pour ce qu’il est et non pour une image. Lui avait abandonnée tous les préceptes dut à son éducation en décidant de s’enfuir avec son parrain. Il avait laissé son cœur dans cette chambre dans la maison de la Licorne, dans ce lit, en prenant dans ses bras le brun, en le réconfortant, en découvrant les horreurs dans la vie du Sauveur. Ou peut être son cœur était-il déjà amoureux au moment où il avait accepté le mariage. Après tout, ne dit-on pas que l’amour est proche de la haine. Peut être avait-il toujours été jaloux de sa célébrité, de son amitié avec la Belette et Granger, peut être... Alors que lui avait été élevé en le haïssant, selon les préceptes froids des sangs purs, en choisissant son entourage dans un but stratégique… Qui sait… Ce qui était sûr en revanche était qu’à présent il aimait Harry, pas Potter, pas le Survivant juste Harry avec ses faiblesses et même ses élans de courage typiquement Gryffondor.

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Depuis la destruction du diadème, Harry avait besoin de faire le point sur ses sentiments…Il ne comprenait pas pourquoi il avait ressenti cette attraction ? Pourquoi il ne voulait pas quitter Poudlard ? Certes il s’y sentait chez soi mais il avait désormais sa maison, la sienne, avec ses meilleurs amis qui l’attendaient… Pourtant il voulait rester dans ce château, loin de tous et surtout proche de quelqu’un…une personne qui une fois débarrassé de son air aristocratique pouvait être gentil et doux…

Perdu dans ses pensés, le brun, n’aperçu pas l’ombre, au coin d’un couloir, qui le suivait. Ce fut lorsqu’il entendit le sort Silencio être prononcé et l’atteindre qu’il prit conscience du fait d’avoir été suivit. Mais avant même d’avoir eu le temps de sortir sa baguette, il se retrouva plaqué contre un mur avec violence. Le choc et le poids de l’adversaire lui firent tomber son item. Merlin pourquoi avait-il été se perdre dans les couloirs les plus reculés de l’école. Alors il hurla mais aucun son ne sortit de sa gorge.

« Hurle Prince ! Hurle ! Personne ne peut t’entendre ! Je vais pouvoir enfin m’amuser un peu avec toi ! » fit une voix familière à Harry.

Les yeux d’Harry s’écarquillèrent, Percy, Percy Weasley, le frère de son meilleur ami, le traître, le meurtrier de sa Ginny… Celui qui le maintenait contre ce mur… Ce Mangemort…

Le rouquin se pencha alors vers le dit Alexander Prince et fit quelque chose d’inattendu, il l’embrassa. Pas d’un baiser tendre comme le faisait le dernier Malefoy, ce baiser là était violent, il y avait de la cruauté, aucun partage… Harry ferma sa bouche hermétiquement et tenta de résister à cet homme…De se défaire de son emprise…En vain…Puis des mains se faufilèrent sous son uniforme, sur sa peau, une bouche qui descend le long de son cou, le léchant, le souillant… Le brun en avait des larmes de rage d’être si impuissant, il avait honte de trahir son mariage de la sorte.

« Mmh ! Prince tu dois être si étroit ! Depuis le temps que j’attends… » fit Percy, la tête toujours enfouis dans son cou.

Le désespoir s’était emparé peu à peu du brun ne voyant aucun moyen de se sortir de se pétrin cette fois-ci. Il était là, à la merci d’un homme dangereux près à tout pour satisfaire ses pulsions au détriment du brun. Une dernière pensée effleura Harry avant de sombrer dans la peur, il allait se faire violer. Puis soudain, des mains surgirent de nulle part et arrachèrent le corps qui l’emprisonnait à ce mur.  

A travers sa confusion, Harry reconnut les traits de Karev Helinski, son visage entier exprimé la rage et dans ses yeux noirs étincelaient cette même rage. Sa carrure, son regard, tout en lui donnait envie au Weasley de se faire oublier, Karev n’avait jamais été aussi imposant qu’en cet instant.

« Weasley » fit le jeune homme d’une voix non pas froide mais totalement glaciale.

Les mains du Russe lâchèrent les robes du Mangemort pour mieux le frapper au visage. Sous l’impacte, le rouquin tomba, lui permettant de meurtrir les côtes de ce déchet à coups de pieds. Il cogna, cogna, à tel point que le corps se recroquevilla sous lui. Ce ne fut que quand Harry laissa échapper un sanglot que Draco sortit de sa léthargie et pris dans ses bras tendrement son époux, avant de l’emmener loin de cet endroit, loin de se monde.

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 Il lui avait fallut peu de temps pour comprendre que le Gryffondor était en danger, en revanche sa recherche fut plus longue. Maudit Potter et ses secrets, il avait en sa possession un objet qui lui permettait de repérer la présence de quelqu’un mais jamais Draco n’avait réussi à obtenir ce secret. Avec ce moyen il l’aurait plus vite retrouvé mais tout comme à la maison de la Licorne, le blond s’était laissé guider par la douleur sourde de son cœur. Et au bout d’une distance qui fut interminable, il atteint un endroit reculé du château et ce qu’il vit glaça son sang. Il se dirigea vers le couple qui se pelotait contre le mur, tout son être hurlait à la trahison. Ce n’est qu’en s’approchant que Malefoy constata que son amour se débattait. Pris d’une rage soudaine, il arracha l’importun de SON mari et reconnut Percy. Son poing partit alors tout seul, sans qu’il s’en rende compte comme si s’était la chose la plus naturelle au monde, tout comme son pied qui frappa et qui frappa, ce qui semblait le soulager.  

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Le Serpentard emmena son époux dans leur appartement. Il le garda d’abord contre lui, le berçant pour effacer ce moment douloureux. Il le garda contre lui un long moment, à tel point que les effets du Ploynectar avaient cessé sur les deux et les larmes s’étaient tari depuis longtemps. Mais soudain Draco réalisa. Un autre avait voulu son corps, le sien, il lui appartenait. L’étreinte rassurante devint plus amoureuse, plus ambitieuse. Les baisers ne suffirent pas à Draco, il devait effacer l’odeur de Weasley, qui avait voulu lui prendre. Il devait à nouveau imposer sa marque. Il lui enleva son uniforme et son pull que cette belette avait osé souiller de ses salles pattes. Un à un les vêtements du lion tombait au sol découvrant sa peau, Draco en embrassait chaque parcelle découverte. Il l’allongea alors sur ce lit leur lit, le brun fit vite nu sous lui.

Harry avait noté que le sentiment d’amour et de protection avait disparu, remplacé par du désir et de l’envie. Il avait senti ses habits tombés un à un et ces lèvres le parcourir, le découvrir presque religieusement. Et lorsqu’il fut sur ce lit, nu, il frissonna, non de froid, ces frissons là étaient provoqué par la langue de son mari qui descendait et descendait. Draco avait atteint le nombril de son adoré et le suça d’abord doucement puis plus durement minant ainsi l’acte de sa langue. Le corps du Gryffondor sous lui se cabra réclamant plus. Harry n’en pouvait plus, il voulait plus, il ouvrit alors les yeux dans le but de le demander à son futur amant. Mais à la place il le vit descendre plus bas, près de sa virilité désormais érigée, mais apparemment le Serpentard s’en fichait, il la contourna pour s’intéresser à la chair entre les cuisses. Draco avait décidé d’en profiter, et de faire durer l’instant, c’était la première fois qu’il le faisait avec un homme et surement la première fois tout court pour Harry. Il voulait que ce soit parfait. Alors qu’il s’occupait de donner une attention toute particulière à ses cuisses musclées par le Quidditch, Harry hurla de frustration. Aussitôt le blond remonta vers le visage du brun. Celui-ci était en cet instant l’image de la luxure, ces joues étaient rougies, ses lèvres semblaient avoir été meurtri dans le but d’empêcher des gémissements de s’en échapper, ses cheveux étaient plus en bataille que jamais et ses yeux…Merlin ses yeux, d’habitude d’un vert émeraude s’étaient assombris par le désir.

Le lion voyant que son serpent se contentait de l’embrasser doucement, se frotta sans vergogne contre lui. Leurs virilités se frottèrent, provoquant au deux un plaisir incommensurable.

Le blond se recula pour lui demander dans un moment de lucidité :

« Tu es sur Potter ? »

« Viens…Viens…Viens Pitié » fut la seule réponse qui lui parvenu.

Prenant ça pour un oui, le blond redescendit tout en descendit tout en retraçant ces abdominaux de sa langue pour aboutir, encore, devant la virilité du Survivant mais au lieu de la contourner, il la prit totalement en bouche faisait crier le corps sous lui. Mais en même temps qu’il montait et descendait tantôt vite tantôt lentement, il glissa un doigt dans son intimité le faisant hurler de douleur. Draco, pour faire passer la douleur le distrayait de sa bouche en ajoutant la langue, le stratagème sembla marcher puisque les gémissements revinrent. Il ajouta ensuite un deuxième doigt, le brun se crispa un peu mais ne sembla pas souffrir. Le troisième ne sembla même pas être senti tellement le lion était trop plongé dans le prémisse de son plaisir. Toutefois quand Draco le sentit venir, il arrêta toutes ses attentions.

Le brun en hurla de frustration mais quand il vit le blond se placer au niveau de ses hanches et se dévêtir d’un simple sort, il comprit ce qu’il l’attendait. L’héritier Malefoy entra en lui aussi doucement qu’il le put. Merlin s’était encore meilleur qu’il ne le pensait, il était si étroit, si lui…Mais le Serpentard refréna sa propre envie, attendant que la douleur de son intrusion passe chez son partenaire. Malgré la douleur, Harry n’en pouvait plus, il voulait plus, il voulait tout…Alors il prit son courage à deux main et amorça le premier mouvement. Sentant ce timide geste, Draco commença alors ses va et vient, doucement d’abord puis plus durement. Harry lui n’avait vu sa douleur, ni s’intensifier, ni reculer mais quand, lorsque l’un des mouvements son mari toucha un point particulier en lui, il ne put que gémir à nouveau de plaisir. Leurs corps se couvraient au fur et à mesure de sueur et ensemble ils se perdaient tous les deux devant tant de sensation. Puis vint le moment où au paroxysme de leurs plaisirs, ils jouirent Draco en Harry et Harry entre eux.

A présent ils étaient tous les deux allongés sur le lit tentant de calmer leurs respirations erratiques. Néanmoins le fils de Lucius eu la force d’attraper les couvertures du lit et de les rabattre sur eux avant de plonger, serrée contre le corps de son époux, dans les bras de Morphée. Dans leur sommeil, ils n’aperçurent alors pas la lumière produit par leur alliance qui s’intensifiait avant de se fondre sur leurs épidermes, les bagues avaient remplacé par des tatouages. Tatouages signifiant qu’ils étaient unis pour la vie.