« Carpe diem, mon frère, carpe diem »
Et ils éclatèrent de rire, depuis combien de temps n’avaient ils pas rit ainsi ensemble, probablement des mois. Alors en cet instant où l’avenir devenait de plus en plus incertain, Harry avait une certitude celle d’avoir à ses côtés des personnes qui l’aime.
Chapitre 24 : Le bal d’Halloween
Le soir d’Halloween arriva, Halloween et son bal. Le couple, après avoir fait une ultime fois l’amour, s’était dirigé vers le bureau professoral. Où Rogue les attendait, raide, tenant une fiole vide, sans doute un portoloin.
« Bien ! Vos rôles s’achèvent ainsi que votre séjour au château ! Personne n’a de doute sur vous… Bref ! Vous connaissez le plan ! N’échouez pas Potter ou je vous promets mille tourments » fit le professeur haït, ces paroles prononcez ainsi par l’homme avait quelque chose comme un encouragement.
Toutefois l’homme ne l’aurait jamais reconnu comme tel.
« Il est l’heure » dit il avant que Harry ne s’approche et touche l’objet en question suivit par le blond à ses côtés.
Puis Harry ressenti la sensation d’un crochet l’ayant brusquement attrapé par le nombril en le tirant irrésistiblement vers l’avant. Ses pieds avaient quittés le sol et il sentait la présence de son mari ainsi que du directeur. Ils filaient droit devant, dans un tourbillon de couleurs et un sifflement semblable à celui du vent. Son index était collé à la fiole qui semblait l’attirer comme un aimant. Et soudain…
Ses pieds retombèrent brutalement sur le sol. Il n’évita sa chute que par un geste imperceptible de Rogue qui l’empêcha de tomber.
Lorsqu’il ouvrit les yeux, ils étaient devant un immense grill en fer forgé, qui menait au manoir Malefoy.
« Portoloin en provenance de Poudlard » s’exclama une voix.
« Messieurs, je vous pris de me suivre » fit un domestique, en se courbant.
Les trois hommes suivirent alors le majordome le long d’une allée de graviers, entre deux haies, éclairé par des flambeaux. Cette allée menée à une immense bâtisse.
Draco regarda, un bref instant, la bâtisse avec un regard nostalgique, avant de gravir les marches de pierre qui le menaient dans un hall, où une série de portraits s’alignaient sur les murs d’une couleur violet foncé. Au fond, se trouvait une cheminée de marbre sculpté avec des fauteuils. Ils furent emmenés, après s’être débarrassé de leurs capes, dans une gigantesque salle : la salle de bal.
Harry parvenait à distinguer les vastes proportions de la pièce. La salle était immense, plus grande que la grande Salle, plus grande que le hall de Saint Mangouste. Un lustre en cristal était suspendu au plafond. A l’opposé de la porte par où entrait les invités se trouvait un immense escalier qui se divisait ensuite pour atteindre un étage. Leur objectif se trouvait à cet étage, derrière l’une des nombreuses portes qui pour le moment n’étaient pas à leurs portés.
Car au centre de l’escalier il y avait un trône. Trône sur lequel siégeait Lord Voldemort et devant lequel chaque invité venait présenter ses hommages au Lord. Ils se dirigèrent naturellement dans cette direction. Harry ne put qu’observer l’homme en haut des marches, son apparence squelettique caché par ses robes noires lui donnant l’apparence d’un ange de la mort. Sa face de serpent toujours identique et ses yeux toujours aussi rouge. Il remarqua à peine le buffet, ainsi que les nombreux convives. Parmi les invités, Draco reconnu beaucoup de personnes de la haute société, des sangs pures pour la plupart. Arrivé devant son ennemi, le Survivant s’agenouilla devant le Seigneur des Ténèbres, lui qui avait pourtant juré de ne jamais s’abaisser à cela.
« Mon jeune Prince ! Je t’attendais avec impatience » fit Tom d’une voix mielleuse.
« Me voici Mon Seigneur » répondit le Survivant.
« Que penses-tu de la soirée ?» demanda Tom.
« Elle est somptueuse, comme tout ce qui vient de vous, my Lord »
« Mmmmh ! Il me tarde de t’avoir! Un tel joyau comme toi à mes côtés »
Au cours de la soirée, il fut permis au couple d’aller sur la piste de danse. Une fois dans les bras de son mari, Harry mena encore une fois. Ils n’avaient pas redansé ensemble depuis cette fois dans le bureau du directeur et pourtant Potter s’en sortait vraiment bien. Est-ce parce qu’il dansait entre ces bras ? Ou une simple coïncidence ? Mais entre les bras du blond il en oubliait tout. Mais ce soir, il devait garder à l’esprit le plan.
Celui-ci était d’ailleurs parfait, ne restait plus qu’à jouer leurs rôles un dernier soir. Ultime moment sous ce masque de froideur. Le fait qu’ils allaient côtoyer des êtres plus abjects les uns que les autres donnait à Harry des sueurs froides, seul la promesse d’obtenir un Horcruxes le faisait tenir. Pour se changer les idées, Harry se remémora un sujet plus joyeux : la réaction de ses meilleurs amis fasse à son union. Ils l’avaient très bien pris au début, mais lorsque Ron avait réalisé toutes les conséquences, il avait eu une réaction brutale.
Flash Back
Après plusieurs heures, Malefoy était finalement venu rechercher son bien aimé afin de retourner à Poudlard. En le voyant, le brun s’était levé et l’avait rejoint. Lorsque Draco passa ses bras de manière possessive autour de son mari, un grand boum se fit entendre. Ce son provenait en réalité de Ron, celui-ci venait de s’évanouir, car il venait de réaliser ce qu’impliquait que son frère et la fouine soient liés. En fait Malefoy faisait partie à présent de sa famille.
« Ca m’étonnais qu’il le prenne aussi bien ! Il n’avait juste pas encore réalisé ! » fit Hermione en se penchant vers le roux.
Contre toute attente Draco, rigola.
‘Il a un rire magnifique, son visage s’illumine’ pensa Harry avant de se reprendre.
« Malefoy, c’est pas drôle » fit le brun.
« Si …..Si, justement ca l’est ! Bon Granger nous devons rentrer, nous te laissons t’occuper de la belette ! » s’exclama le blond avant de transplaner, un brun boudant dans les bras.
« Et bien ca promet avec ces deux là ! » fit la brune parlant seule.
« Bon à nous deux Ronald » continua elle en se retroussant les manches.
Fin Flash Back
Ce souvenir amena le courage à Harry de tenir ainsi que les bras autour de sa taille. Et ainsi passa la soirée.
Jusqu’à….
« Mon Seigneur ! Mon Seigneur ! Des rebelles attaquent ! Et Potter est avec eux ! » fit un Mangemort, en entrant en furie dans la salle.
Le signal, c’était le signal.
Au lieu de s’affoler, le mage noir sourit, d’un sourire mauvais.
« Bien ! Il est temps d’éliminer cette vermine ! Faite venir Greyback ! » fit le mage.
Le garde, s’inclina avant de monter les escaliers et de disparaître à l’étage.
Harry reconnu le loup garou, toujours aussi massif aux longs membres, avec des cheveux et des favoris en bataille et dont la robe noire de Mangemort paraissait trop serrée pour lui.
« Je m’en occupe Maître » fit l’homme de sa voix qui ressemblait à un aboiement rauque.
Les longs ongles jaunes de ses mains crasseuses et les dents pointues montraient sa soif de sang.
« N’oublie pas Fenrir, Potter est à moi ! » fit Voldemort de sa voix mielleuse.
Une fois la bête hors de portée, le couple s’était au fur et à mesure isolée du reste des invités, afin de se revêtir de la cape d’invisibilité et s’éclipser. Ils avaient une vingtaine de minutes à présent. C’était le temps que leur avait promis l’Ordre pour retenir les serviteurs du mage.
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Draco et lui s’empressèrent de monter les étages, se dirigeant là où, selon Malefoy, les objets les plus précieux étaient occultés. Une fois à l’étage, comme dans la Salle Sur demande, Harry se sentit attiré par une force. Attraction qui le mena devant une porte délabré. Elle semblait d’aspect miteux, peu solide et on aurait dit qu’un simple coup en serrait venu à bout.
« Ne te fis pas à son apparence » dit le blond en saisissant le poigné de son époux qui allait toucher la poignée.
Afin de lui monter, l’Héritier Malefoy déchira un morceau de sa robe et le lança sur la porte. Au moment du contact, une décharge de magie eue lieu et le détruisit.
« Comment fait-on alors ? » demanda le brun.
« C’est là que le Lord à tord, il croit tous les Malefoy hors de son passage » ricana Malefoy.
Le blond ferma alors ses yeux, comme pour se concentrer, exécuta un mouvement du poigné que dont Harry ignorait tout et prononça un mot. Le mot étant à peine audible, le brun ne l’entendit même pas. Il cru l’avoir rêvé mais la porte qui s’ouvrit lui démontra le contraire.
Ils pénétrèrent en toute hâte dans la salle, le temps leurs était compté. Au centre de la pièce, sur un autel en bois, se trouvait l’objet tant convoité. Toutefois, il n’y avait pas une mais trois coupes. Une seule question vint à l’esprit de notre héros : Laquelle était la bonne ?
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Dans la salle de bal, Voldemort sentit qu’on avait pénétré et touché à son trésor. Il comprit alors que l’attaque et la soit disant présence de Potter était un leur destiné à détourner son attention ! Mais dans ce cas, savaient-ils pour ses Horcruxes ? Pourquoi aller dans la salle sinon ?
« MANGEMORT ! L’ATTAQUE EST UN LEUR TOUS A L’ETAGE » hurla le Lord, amplifiant sa voix d’un sonorus afin de prévenir tous ses serviteurs.
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Devant un tel dilemme, le Survivant fit la seule chose qui lui parvint à l’esprit, il se concentra. Il avait prouvé qu’il était attiré par la magie de Voldemort, alors pourquoi ne pas tenter le coup. Laissant sa magie l’envahir, il s’abandonna totalement à ses instincts. Sa main s’avança vers une des coupes, celle au centre. Etrangement au dernier moment, il se rétracta, son esprit le poussait à s’en écarter, ce qu’il fit. Son intuition ne l’avait jamais trahi. Il avança de nouveau sa main vers celle de gauche et cette fois s’en saisit. Rien ne se passa. Rassuré le Garçon Qui A Survécu ouvrit les yeux.
« C’est celle là ? » demanda le blond.
Mais avant que le brun ne réponde on entendit :
« MANGEMORT ! L’ATTAQUE EST UN LEUR TOUS A L’ETAGE » venir du rez de chaussée
« Draco va t’en ! » s’écria, soudain le Survivant en lui remettant la coupe.
« NON je ne t’abandonne pas » fit Draco.
« Va t’en vite ! Fuis avec la coupe ! Vite ! Je vais les retenir ! Enfui toi avant que les barrières anti transplanage soit misent sur tout le domaine ! »
« Potter, arrête de faire ton courageux Gryffondor »
Harry pris le visage fin et aristocratique de son époux dans ses mains et lui caressa le visage.
« C’est la seul solution ! Tais-toi Draco ! » fit Harry avant que le blond n’ait pu ouvrir la bouche pour protester.
« Lis dans ton cœur et tu sauras que c’est le seul moyen ! La coupe doit être détruite ! Alors s’il te plait fait le » dit le Garçon qui a Survécu avec une infini douceur.
Draco ferma les yeux pendant ce qui leur sembla une éternité, les battements de leurs cœurs résonnaient, puis quand Malefoy ouvrit les yeux, on pouvait y lire de la résolution.
« Bien Potter ! Mais tu as intérêt de t’en tirer » dit l’actuel Karev Helinski, avant de déposer un léger baiser sur les lèvres de son mari et de disparaître dans le passage secret.
Laissant un Harry au sourire rêveur. Toutefois les coups qui martelaient la porte le firent revenir au présent. Il se tourna vers la porte, baguette prête quand celle-ci céda, laissant entrer une dizaine de mangemorts dont Rogue, suivit de leur maître.
« Prince ! Tu me payeras cette trahison ! » s’exclama le Lord en apercevant le jeune homme.
Et le combat s’enclencha.
Le sang coulait sur son visage et c’est à ce moment là qu’il sentit l’effet du polynectar se dissiper. Sa vue devint de plus en plus flou, les vêtements portait lui parure moins serrés, signe qu’il avait retrouvé son corps. Là, devant une assemblait de mangemort, se tenait Harry Potter, en chair et en os.
« POTTER » hurla Tom Jedusor.
Le garçon eu un sourire et sortit ses lunettes de sa poche pour voir ce qui l’entourait. L’air de stupeur collait sur les visages de tous ces mangemorts, ils étaient risibles mais ce qui permit ce petit sourire en coin, fut de voir Lord Voldemort écumant de rage devant ses yeux.
« Voyons Tom, ce n’est pas ainsi qu’on accueille son ennemi de toujours » fit sarcastiquement Harry.
Cette réplique sembla faire revenir le mage noir au calme, du moins en apparence.
« Mangemorts ! Emparez vous de lui ! »
Soudain, Harry, se retrouva encerclait par ces sbires. La situation dégénérer. Harry souhaitait qu’il ait donné suffisamment de temps à Draco pour s’enfuir avec l’Horcruxe. Rogue saurait le détruire, c’était l’important et s’il lui arrivait quelque chose l’Ordre continuerait de les chercher.
A cette instant Harry n’avait pas peur, son destin était de souffrir, il l’avait accepté depuis longtemps. Sa devise était plutôt lui que les autres ! Il les protégerait tous même la fouine …. Malefoy, son cœur se serra soudain en pensant aux moments qu’il avait passait entre ses bras, ca allait lui manquer ...
Son sourire s’agrandit, il invoqua à lui une dague. Quand les hommes autour de lui virent la lame, ils rirent avant de foncer sur lui. Le brun anticipa, il se baissa. Il se passa plusieurs minutes ainsi. Harry se baissa pour éviter un sortilège…il saisit un bras…un coup de dague dans l’estomac, avant de passer au suivant. Feindre, attaquer, parer…Il appliquait ce qu’il avait appris lors de ses leçons avec le maître des potions.
Il n’y avait aucune hésitation dans son bras, il savait en restant qu’il était condamné, son but était simple faire le plus de victime possible… réduire le nombre de ces détritus… L’arme que lui avait offert Rogue aidant, ce petit bijou était maniable à souhait et sa lame était imbibée d’un poison mortel, petite touche personnelle du maître des potions.
Concentré sur ses mouvements, Harry n’avait pas senti l’ombre dans son dos, ce n’est que quand il fut immobilisé par la baguette contre sa carotide qu’il comprit qu’il était vaincu. Il n’eut même pas à se retourner pour savoir qui l’avait vaincu. Il connaissait cette stature derrière lui, il connaissait même le bois de cette baguette. Décidément l’élève n’avait pas surpassé le maître ! Car derrière lui ce tenait Rogue, celui qui pendant des heures lui avait enseigné l’art de combattre. D’un certain côté, Harry fut rassuré que ce fusse lui et non un autre, au moins le Lord ne douterait pas de sa loyauté. Car une fois que la crise sera passée le mage noir comprendra qu’on avait usurpé l’identité d’Alexander Prince.
« Tu as perdu, Potter » fit le Lord, ce qui fit réapparaitre le sourire du prisonnier.
« Endoloris » s’exclama t-il à nouveau, irritait du sourire qu’arborait Potter, alors qu’il était à sa merci.
Mais comme lors du cours de Défense Pour les Forces du Mal, la douleur faisait à peine se contracter sa mâchoire, voire même pas du tout. En effet, quand on lui avait lancé le sort, Harry s’était attendu à la douleur, diminué certes mais présente, mais là c’est à peine s’il la sentait, à croire que le fait qu’ils s’étaient unis jouait encore plus. Contre toute attente Harry éclata de rire.
« Je vois Potter ! Tu as donc eu recours au mariage sorcier pour occulter ta présence… Hum intéressant…. Mais cette protection ne te ferra pas résister à toute les formes de douleur ! Je me sens magnanime aujourd’hui Potter, je ne vais pas te tuer… Enfin pas tout de suite… Simplement laisser mes Mangemorts jouer avec toi… Nous verrons si tu gardera ce sourire longtemps » dit le mage noire, avant de lui lancer un sort qui le plongea dans l’inconscience.
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Draco s’était échappé par les passages secrets du manoir tant connu. Il avait fuit, sans un regard en arrière comme on le lui avait ordonné et à peine eut il mit un pied dehors qu’il transplana. Il arriva au lieu du rendez vous et il s’effondra. Ron et Hermione, n’ayant pas participé à l’attaque, s’approchèrent et voulurent lui retirer la coupe mais Draco s’accrocha à l’objet, malgré les brulures et la douleur du au lien.
« NON ! NON ! Il me l’a confié…IL me l’a confié….Il…me…L’a…. »
Mal, mal, il avait mal, puis soudain plus rien. Le temps passa ainsi sans que le Serpentard bouge, la coupe serrée contre lui. Des minutes passèrent, des heures, Draco l’ignorait, lorsque son parrain fit son apparition. Rien qu’en voyant la mine défaite de celui-ci, il comprit. Harry ne pourrait revenir. Contre toute attente il laissa cours à ses larmes, il pleura son impuissance, son amour perdu …
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