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Prince of Darkness
Par Lerena
Harry Potter  -  Humour/Drame  -  fr
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    Chapitre 12     Les chapitres     5 Reviews     Illustration    
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Chapitre 12

Les vacances s’étaient évanouies bien trop vite, fondant comme neige au soleil, et les cours avaient alors repris, la routine s’installant à nouveau. Pour Venceslas plus encore que tout autre, ce retour à la normale avait quelque chose de déchirant, même s’il lui permettait de revoir ses amis et toutes les personnes auxquelles il tenait. Pendant ces vacances, il avait pu être un enfant, un simple enfant, sans se soucier de son statut de Prince des Ténèbres. Avec Harry et Ron, il avait ri, s’était amusé bêtement et avait profité de tous les plaisirs dont pouvaient jouir quotidiennement ses camarades. Mais ce n’était plus le cas. La rentrée était venue, son père lui avait signifié qu’il était temps pour lui de travailler sérieusement à son retour et les cours avaient repris. Fort heureusement, depuis l’intervention de Drago, Zacharias ne s’était plus manifesté et Venceslas n’avait plus eu à supporter de longues nuits d’insomnie pour terminer tous ses devoirs. Bien sûr, il avait passé quelques soirées auprès de son père et celles-ci s’étaient terminées dans la douleur, la peur et la tristesse, mais, au moins, il arrivait à maintenir l’illusion d’une bonne santé auprès des autres…C’était toujours ça de pris.
Comme promis, Natschel ne le quittait plus d’une semelle. Le serpent était accroché à ses basques, se dissimulant sous ses vêtements pour l’accompagner durant la journée, et veillait sur lui pendant son sommeil, ne s’éloignant que lorsqu’il lui était nécessaire de trouver à manger. Venceslas n’aurait jamais pu être assez reconnaissant envers lui…En sa compagnie, le jeune garçon n’était jamais seul. Et cela lui faisait un bien fou…
Aujourd’hui, son père avait décidé de le laisser en paix, pour une raison toute simple. En effet, le lendemain, un match de Quidditch allait avoir lieu, opposant les équipes de Poufsouffle et Gryffondor. Quirrell se devrait d’être sur place, mais lui pourrait très bien s’absenter…et tenter à nouveau sa chance auprès du chien à trois têtes. Un frisson violent secoua Venceslas à cette pensée et il se recroquevilla sous sa couette, pris d’une terreur soudaine. Il se força à rester calme, inspirant profondément, et éloigna aussitôt les mauvais souvenirs de son esprit, les reléguant derrière une couche protectrice, une barrière qu’il avait pris soin d’instaurer depuis bien longtemps pour conserver autant que possible sa santé mentale. Il glissa sa couette à ses lèvres pour la mordiller nerveusement, tentant d’évacuer toute la peur qui l’avait saisie à cette idée. Pourquoi avait-il fallu qu’ils choisissent un chien comme gardien ? Pourquoi n’auraient-ils pas pu ôter pour quelque chose de moins terrifiant ? Venceslas aurait tout donné pour pouvoir remplacer ce maudit toutou par une araignée géante, une vouivre ou même un détraqueur.  Là, il n’aurait eu aucune difficulté à s’y confronter ! Non pas qu’il ait déjà croisé toutes ces créatures, mais…un chien était un chien. Et Venceslas haïssait les canidés, dont la simple évocation du nom lui donnait la chair de poule. Impossible de se rappeler les origines de cette phobie incontrôlable…En y repensant, il lui semblait avoir toujours eu peur des chiens ou des loups. Brr…
Pourtant, il lui faudrait bien passer. Venceslas avait promis à son père de ne plus le décevoir et il savait qu’il n’aurait pas le droit à une seconde chance. Lord Voldemort s’était déjà montré bien trop clément envers lui…Venceslas avait l’impression sourde et désagréable qu’un prochain échec le conduirait vers la mort…ou pire encore. Il enfouit à nouveau cette peur au fond de lui. Elle ne cessait pas de jaillir et l’empêchait de se concentrer sur l’essentiel, sur sa mission…Il n’avait pas le droit de la laisser le perturber. Il devait parvenir à l’effacer…
Un sifflement réconfortant se fit entendre. Natschel ne dormait pas et avait visiblement senti l’angoisse du jeune garçon, qu’il tentait tant bien que mal d’apaiser. Le serpent était efficace et, bientôt, Venceslas sentit ses soucis s’envoler. Il prit alors son habituelle potion de sommeil sans rêves et engloutit son contenu. Il préférait le faire quand son cœur était apaisé. De cette manière, le réveil lui semblait moins difficile…Il eut à peine le temps de poser la fiole vide sur sa table de nuit que, déjà, il sombrait profondément dans les bras de Morphée, son pouce glissé entre ses lèvres. Trop profondément…Il n’eut pas conscience qu’on le soulevait du lit et ne se rendit même pas compte qu’on le déplaçait…
Son ravisseur avisa un placard, ouvrit la porte et le déposa à l’intérieur.

« Ça, c’est pour avoir tué ma famille, Malefoy…murmura-t-il, un étrange sourire aux lèvres. »

Puis il referma la porte à double-tour, laissant le jeune garçon dans les ténèbres et le froid.

AAAAAA

« Allez, debout, Ven ! Aujourd’hui, c’est Quidditch ! »

Justin était penché sur le lit de son camarade, attendant une réponse de sa part. Ce dernier s’était sans doute recroquevillé sous sa couette, comme il avait l’habitude de le faire, et ne semblait pas décidé à en sortir. Justin répéta ses propos un peu plus fort, décidé à convaincre Venceslas que le Quidditch pouvait être un très bon sport en lui montrant la future victoire écrasante des Poufsouffles. Un coup d’œil sur la table de nuit de son camarade lui indiqua que celui-ci avait pris une potion de sommeil sans rêves pour dormir. Justin n’aimait pas cela. Il rapprochait cela à des somnifères, que sa tante prenait lorsqu’elle avait été plongée dans une dépression suite à son divorce, et il détestait l’idée que Venceslas puisse être si malheureux qu’il se retrouve incapable de dormir sans ces…choses. Ce qu’il haïssait, surtout, c’était de se retrouver face à un véritable mur, incapable de le franchir et de comprendre ce qui pouvait causer autant de peine chez son ami. Chaque fois que lui ou les autres tentaient de l’interroger à ce sujet, Venceslas esquivait la conversation en changeant de discussion ou en sautant du coq à l’âne. Justin savait que son ami n’était pas tout à fait normal, mais il était sûr que certaines de ses digressions étaient tout à fait volontaires. Malheureusement, il ne pouvait pas vraiment y faire grand-chose…Venceslas était doué pour garder des secrets et aucun d’eux n’avait réussi à les percer. Peut-être qu’en discutant de cela avec Jeremiah, les choses s’arrangeraient…Leur aîné semblait doué pour le mettre en confiance.
Il souleva la couverture, s’attendant à le voir recroquevillé dessous, en plein roupillon. Mais il n’y avait personne. Pourtant, Justin aurait juré voir une forme bouger sous la couette…Il avait dû se tromper. Il héla ses camarades de dortoir pour savoir s’ils avaient aperçu Venceslas. Ernie secoua la tête, un autre eut un geste de dénégation, le troisième supposa qu’il était déjà descendu pour déjeuner, tandis que Zacharias haussait les épaules avec un sourire suffisant. Justin n’était pas très à l’aise avec Smith, mais il s’efforçait de lui laisser une seconde chance malgré tout. Il n’était pas Poufsouffle pour rien…Peut-être que Zacharias avait simplement des difficultés à s’adapter à Poudlard ? Comme Ven…
Justin chassa le sentiment d’inquiétude qui l’avait pris, songeant, avec un sourire, que son camarade devait être à table, en train de converser avec Jeremiah, tout heureux qu’il était de l’avoir retrouvé après ses vacances, ou subissant le questionnaire inlassable d’Hannah à propos du livre de Gilderoy Lockhart qu’elle lui avait offert. Il ne put s’empêcher de rire et partagea ses pensées avec Ernie, qui ricana à son tour. Leur amie avait vraiment offert un cadeau empoisonné au pauvre Ven ! Eux deux étaient bien contents d’avoir été épargnés et de ne pas avoir trouvé d’ouvrage de Lockhart sous leur sapin…Brr, quelle horreur…
Les deux amis rejoignaient la Grande salle d’un pas tranquille, sans se douter que leur camarade était loin,  bien loin de se trouver dans la situation qu’ils imaginaient…

AAAAAA

Quand Venceslas se tira du sommeil, il sut que quelque chose n’allait pas. Même si ses yeux étaient ouverts, les ténèbres continuaient à le submerger et il ne sentait plus la douceur de la couverture sur sa peau. Dans un premier temps, il resta immobile, craignant qu’un geste déplacé ne lui soit fatal, et il se força à garder son calme, analysant la situation aussi froidement que possible. Il faisait noir, sa tête lui faisait mal, son corps tremblait de froid et il était en pyjama, loin de son lit. Il siffla, mais aucune réponse ne lui parvint, ce qui le poussa à croire que Natschel n’était pas dans les parages. Lentement, il déplia l’un de ses bras et heurta très vite une surface solide, très proche de lui, bien trop proche…Il fit de même avec son autre bras et constata qu’il était confiné dans un petit espace, sans sa baguette magique, et qu’il ignorait tout de sa localisation. Le jeune garçon sentit la panique l’envahir et il dut planter ses dents dans son poing pour ne pas hurler. Si on l’entendait, il aurait des problèmes…On ne l’avait pas enfermé ici pour qu’il se repose tranquillement. Peut-être était-ce son père ? Il ne s’était pas montré assez zélé, c’était normal qu’il soit puni…Mais peut-être que…peut-être qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre…On aurait pu l’enlever. Après tout, il était le fils Lestrange et il était certain que son nom suscitait le dégoût chez bien des personnes. S’il faisait entendre sa voix, son répit serait de courte durée et là, la torture risquerait de venir…Venceslas ne voulait pas souffrir. Il avait déjà eu assez mal comme ça, ces derniers temps, qu’il s’agisse de douleur physique ou mental, et il n’était pas certain de pouvoir en supporter plus. Le souffle court, le corps trempé de sueur en raison de la fièvre qui l’assaillait, Venceslas faisait tout ce qu’il pouvait pour ne pas craquer et hurler la peur qui l’habitait présentement. Il étouffait, au sein de cet endroit…Il avait chaud, il avait froid, il était terrifié et, en même temps, il craignait qu’il lui arrive quelque chose de pire encore s’il se faisait entendre et qu’on le sortait de là. Venceslas avait bien appris une chose, au cours de son enfance, c’était que le pire pouvait surgir à tout instant et qu’il fallait s’accommoder silencieusement de toute situation, sous peine de l’aggraver. Sa mère avait soigneusement ce précepte dans son esprit, à l’aide de ses traitements douteux, et le jeune garçon s’était montré zélé à l’assimiler. Se taire…Ne pas se faire remarquer…Cela finirait par passer et tout s’arrangerait…Pourtant, les choses lui semblaient empirer au fur et à mesure que les minutes s’égrenaient. Des minutes…mais peut-être étaient-ce des heures ? Des secondes ? Venceslas n’avait pas de montre pour l’informer de l’avancée du temps et le garçon perdait progressivement tous ses repères, alors que la fièvre augmentait lentement. Entendant des pas se rapprocher, il accentua la morsure qu’il faisait subir à son pauvre poing afin de se taire. On ne lui ferait pas de mal…S’il était silencieux, on ne le blesserait pas…Venceslas serait sage, sage comme une image…Personne n’aurait de raison pour le faire souffrir, alors.

*Chut…* se murmura-t-il en pensée, tentant désespérément de retenir les gémissements et les pleurs qui voulaient s’extirper de sa gorge. *Chuut…Personne ne doit t’entendre…Comme avant…*

Comme avant…Venceslas n’aimait pas ces mots. Ces mots qui le ramenaient à une époque qu’il avait désespérément tenté d’oublier et que les derniers événements l’avaient obligé à revisiter…Il cessa de mordre son poing et prit sa tête entre ses mains, essayant de toutes ses forces de tenir à l’écart les images qui commençaient à l’assaillir. Mais il était trop tard…la fièvre avait gagné en force, les ténèbres avaient effacé tout sentiment de sécurité en lui et la solitude présente ne lui avait pas permis de conserver le peu de calme qu’il avait réussi à réunir…Alors, malgré lui, Venceslas replongea dans son enfance…

AAAAAA

Ses yeux étaient grands ouverts sur les ténèbres, mais ce n’était pas là le contenu de sa vision. Venceslas était plongé dans sa mémoire, loin, très loin, et venait de déterrer un souvenir qu’il ne pensait même pas posséder. Quel âge avait-il à cette époque ? Trois ans, quatre ans ? Il ne savait pas…mais il était si petit, bien plus encore qu’il ne l’était déjà actuellement…Le monde lui semblait gigantesque et terrifiant…
Un rire se fit entendre, un rire qu’il reconnut aussitôt comme étant celui de sa mère et qui le paralysa. Venceslas aurait voulu s’enfuir, s’éloigner de ce souvenir qui s’était emparé de lui, mais il n’en trouvait pas la force. Piégé dans son corps enfantin, recroquevillé dans un coin sombre, le garçon ne pouvait que subir ce qu’il avait déjà dû endurer autrefois. Il tenta d’analyser la situation et de prendre du recul, en vain. Il avait froid, il avait faim et il avait peur…Sa mère n’avait pas dû lui donner à manger depuis bien longtemps et, au vu des contusions qui parcouraient son corps, il était certain qu’elle s’était défoulée sur lui autant qu’elle l’avait pu. Son pouce était serré entre ses lèvres et Venceslas se rappela alors qu’à cette époque, il ne prononçait pas une parole et n’osait même plus ouvrir la bouche, de peur de susciter une réaction pleine de colère et de violence chez sa mère. Il songea que cet état de fait devait probablement ennuyer Bellatrix, qui aimait plus que tout voir la peur et entendre les cris de souffrance de ses victimes, sonorité qui exacerbait sa sauvagerie et la poussait à détruire en profondeur sa proie, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de cette dernière. Même tout petit, Venceslas avait pris conscience de cela et s’était vite efforcé de se taire et de subir en silence, pour calmer les pulsions sadiques d’une mère sans amour ou affection. Malheureusement, il n’avait pas songé que ce parti pris pousserait Bellatrix à en venir à des extrémités qu’il avait été incapable d’envisager…Aujourd’hui, à présent, il se rappelait. Ce souvenir s’était manifesté à lui, l’avait englobé avec une force incroyable et irrépressible et, actuellement, il revivait ce qu’il avait tenté de soustraire à sa mémoire, comme une punition, une sanction pour sa faiblesse et sa fragilité.
Bellatrix était entrée dans le cachot qui lui servait de chambre et de « refuge », traversant la pièce d’un pas conquérant. D’un geste empli de mépris, elle avait jeté une écuelle à terre, remplie d’aliments que Venceslas était incapable d’identifier, et lui s’était précipité dessus pour dévorer son contenu, assailli par une faim si douloureuse qu’elle en était devenue insupportable. Il sentit une chose le retenir, bien qu’il fût incapable de dire quoi, et dut s’arrêter à quelques pas de l’écuelle. Il tendit le bras pour l’atteindre, mais la nourriture était trop loin et il n’arrivait pas à avancer plus, comme si on le tirait vers l’arrière. Bellatrix éclata de rire :

« Eh bien quoi ? Tu n’as qu’à l’attirer par magie ! Le sang de Lord Voldemort coule dans tes veines, tu es son héritier, fais-le ! »

Elle s’approcha de lui et le tira par les cheveux, l’obligeant à relever la tête. Aucun gémissement ne s’extirpa de ses lèvres, comme si ses cordes vocales avaient été scellées inexplicablement, et l’expression de son visage demeura inchangée, d’une neutralité morbide. Agacée, Bellatrix accentua la pression et murmura à l’oreille du petit garçon :

« Fais-le…ou laisse la place au maître. Je n’ai pas besoin d’un morveux inutile…Rends-moi le maître ! Rends-le-moi ! »

Criant sa dernière phrase, elle plaqua la tête de son enfant contre le sol avec une force emplie de rage et de haine. Venceslas sentit un liquide chaud couler sur la pierre froide, mais il ne pipa mot, se contentant de plonger à nouveau son pouce entre ses lèvres, le choc l’ayant retiré. Bellatrix se releva et le repoussa d’un coup de pied, avant de s’éloigner de lui, prenant la direction de la sortie :

« Très bien. Tu ne sembles pas décidé à m’obéir…J’avais prévu que tu te montrerais…indiscipliné. C’est pourquoi j’aimerais t’introduire auprès d’un nouvel ami… »

Venceslas ne comprit pas l’entièreté des propos de sa mère, mais il sut tout de suite qu’il ferait mieux de se redresser et de quitter cette position, sous peine de recevoir une autre « attention » de la part de Bellatrix. Difficilement, il parvint à s’asseoir sur ses fesses et se recroquevilla afin de prendre le moins de place possible. Naïvement, il pensait que se faire plus petit encore lui permettrait de disparaître…Comme ça, on ne pourrait plus lui faire de mal…Comme ça, il pourrait peut-être laisser la place à son papa, ce que sa maman désirait plus que tout au monde…
Il avait mal à la tête, mais il chercha à ne pas le montrer. S’il le faisait, sa mère s’acharnerait sur la source de sa douleur et tout empirerait.

« Parfait. Notre ami va donc pouvoir entrer…Fenrir ? »

Un pas lourd se fit entendre. Venceslas ne broncha pas jusqu’à ce que l’origine de ce bruit ne fasse finalement son apparition. Le petit garçon perdit alors son expression neutre et ses yeux s’écarquillèrent de terreur. Il chercha à s’enfuir, instinctivement, mais, une nouvelle fois, il se retrouva mystérieusement retenu. Alors, Ven se souvint. Il se souvint de la raison pour laquelle il avait si peur des chiens, pour laquelle il ne trouvait pas la force d’affronter le gardien du couloir interdit…C’était lui. C’était de sa faute. Le loup-garou…

« Comme tu le vois, morveux, notre ami est un peu…sauvage…J’espère que tu ne lui tiendras pas rigueur de quelques malheureux coups de dents… »

Il secoua vivement la tête, autant pour répondre aux propos de sa mère que pour la supplier silencieusement de ne pas l’obliger à subir ça. Il aurait voulu, à ce moment, avoir les mots nécessaires pour la convaincre, mais il était si petit…et sa gorge ne voulait pas se desserrer…
Comprenant que la situation ne ferait que s’aggraver s’il continuait à s’agiter de la sorte, le petit garçon se força à s’immobiliser et baissa le regard, attendant que la douleur survienne. Et elle arriva…très vite…
Le loup-garou, qui, à cette époque, était sous forme « humaine », se jeta sur lui, dévoilant une rangée de crocs acérés. Un cri silencieux ouvrit ses lèvres quand Fenrir se décida à le mordre et fit de lui son jouet, le plongeant dans une peur plus profonde encore que toutes les angoisses qu’il avait pu ressentir jusqu’alors…
Puis le souvenir s’estompa et Venceslas retourna à ses ténèbres. Il était incapable de dire si le moindre son s’était échappé de sa gorge, ce pourquoi il décida de ne pas prendre de risques et planta à nouveau ses dents dans la paume de sa main. L’idée que Fenrir Greyback ait pu venir à Poudlard pour se servir à nouveau de lui comme un jouet lui traversa l’esprit et il ne parvint pas à s’en défaire…C’était complètement absurde, mais, dans l’état actuel des choses, Venceslas était incapable de se rendre compte de l’absence de logique des pensées qui l’assaillaient. Sa fièvre s’était faite insupportable et Venceslas devait réunir toutes ses forces et l’entièreté de sa volonté pour ne pas perdre connaissance sous la souffrance.
Depuis combien de temps était-il là ? Pourquoi personne n’était-il venu le chercher pour la punition qu’il allait certainement recevoir ? Et Greyback, où était-il ? Attendait-il la pleine lune pour s’amuser de nouveau avec lui ?

*Chuuuut…*

Cette pensée s’imposa à lui et le faible gémissement qui lui avait échappé s’estompa aussitôt. Ne pas parler…ne pas se faire entendre…ne pas exister…C’était aussi simple que ça…Ne pas laisser croire aux autres qu’il avait de l’importance. Il n’en avait pas. Il devait rester à sa place, se taire et subir. Venceslas sentit une étrange douleur dans sa gorge. Il plaqua sa main libre dessus et se recroquevilla plus encore, tentant de prendre le moins de place possible dans cette petite prison qui était la sienne. Un autre souvenir s’imposa alors à lui et il n’entendit pas le « Alohomora ! » qui venait d’être entonné derrière la porte.

AAAAAA

Quand Severus avait vu débouler Jeremiah Hampton dans son bureau, en cette matinée qui précédait l’après-midi de Quidditch, durant laquelle il arbitrait le match pour protéger cet idiot de Potter, il sut immédiatement que quelque chose n’allait pas. Le jeune homme était en sueur, une expression inquiète gravée sur son visage habituellement jovial et il semblait sortir d’une course à perdre haleine. Il eut, par ailleurs, toutes les peines à reprendre son souffle et à s’exprimer correctement :

« P…Professeur…Ven…Vous… »

Severus craint de comprendre ce que le jeune homme cherchait à lui dire. Rapidement, il chercha une potion destinée à revigorer son interlocuteur et celui-ci put alors s’exprimer plus librement, confirmant les inquiétudes du directeur des Serpentards.

« Avez-vous vu Venceslas, Monsieur ? On…On le cherche partout depuis deux heures ! Madame Bibine est en train de scruter le ciel et nous sommes en train de parcourir tout le château. Il…Il n’est pas avec vous ? »

Severus ne prit pas la peine de répondre. Il fit signe à Jeremiah de partir afin de poursuivre ses recherches, tandis qu’il s’élançait hors de sa salle de cours, interrogeant tour à tour les tableaux pour connaître la localisation du petit garçon. Personne ne savait où il se trouvait…
Une pensée lui vint alors, une pensée plus que déplaisante : Quirrell…Il était sans doute avec Quirrell…Le professeur de Défense contre les Forces du mal suscitait chez lui un intense sentiment de suspicion, contre lequel le Maître des Potions n’arrivait à opposer aucun argument en sa faveur. Il était certain qu’il avait tenté de tuer l’arrogant fils de James Potter lors de son premier match de Quidditch, ce pourquoi il avait décidé d’arbitrer celui-ci, malgré le déplaisir certain qu’il éprouvait à cette idée, et, plus encore, il se méfiait de ses excursions au sein du couloir interdit. Une curiosité scientifique, avait-il invoqué en faisant part de sa fascination pour les créatures rares et dangereuses. Bien évidemment, Severus n’y croyait pas une seule seconde. Le prenait-il pour un idiot ? Il n’était pas aussi confiant envers les gens que Dumbledore, qui ne voulait même pas écouter le moindre de ses soupçons envers Quirinus Quirrell. Le souvenir de sa dernière discussion à ce sujet avec le directeur de Poudlard le plongea dans une colère noire, dont il eut toutes les peines à s’extirper. Il ne devait pas penser à cela…Sa priorité, pour l’instant, était de retrouver Venceslas Malefoy. Merlin seul savait exactement où ce gamin avait pu se fourrer…Il l’avait prévenu au sujet de Quirrell, mais il n’avait pas dû l’écouter. Il ne prêtait jamais attention aux propos de qui que ce soit, de toute manière…Ce qui n’avait rien d’étonnant…
Arrivé devant la porte de Quirrell, Severus ne prit même pas la peine de toquer et rentra, demandant d’une voix ombrageuse :

« Où se trouve Venceslas Malefoy ? »

Assis à son bureau, son visage au creux de ses mains, Quirrell ne se retourna même pas vers lui. Des murmures dont il ne comprenait pas le sens s’extirpaient de ses lèvres dissimulées, teintés d’une rage qu’il n’aurait jamais cru entendre chez le bégayant professeur. Agacé par son comportement, le Maître des Potions se précipita vers son collègue et le secoua violemment. Quirrell leva alors les yeux vers lui, un regard qui, durant un bref instant, resta hagard avant de retrouver toute la crainte qu’on pouvait s’attendre à voir chez le timide professeur.

« Je répète ma question : Où se trouve Venceslas Malefoy ?

-M-Monsieur M-Malefoy a d-disparu ? J-Je…J-Je ne s-savais pas… »

Perdant son sang-froid, chose qui ne lui arrivait que très rarement, Rogue sortit sa baguette et la pointa sur son collègue, qui déglutit devant la menace.

« Ne me mentez pas ! Où est-il ? »

Alors que Severus trouvait de moins en moins de raisons de résister à la tentation de lui lancer un sort de son cru, une petite voix s’éleva :

« P…Professeur Rogue…On l’a trouvé…On a besoin de votre aide… »

Aussitôt, il détourna son attention de sa proie et la concentra sur la détentrice de cette voix, Miss Hannah Abbott, une amie de Venceslas, lui semblait-il. Sans se faire prier, il la suivit alors que celle-ci la conduisait jusqu’à destination. Dans son inquiétude, il ne capta pas le sombre regard que Quirrell posait sur lui, alors qu’il s’éloignait prestement pour rejoindre son élève, source d’une multitude d’inquiétudes.

Quand ils arrivèrent là où Venceslas se trouvait, Severus ne put que constater que la situation était bien pire que ce qu’il pensait. Entouré d’une aura noire d’encre, le jeune garçon gisait dans un placard minuscule, recroquevillé sur lui-même, les yeux fermés. Tremblant de tous ses membres, il se balançait d’avant en arrière, mordant violemment son poing, probablement pour ne pas crier.
Venceslas était entouré de ses camarades qui, désemparés, le fixaient d’un regard profondément attristé.

« On a essayé de l’atteindre, mais…mais ce truc a brûlé la main de Susan quand… »

Le reste de la phrase d’Hannah se perdit dans un sanglot, alors qu’elle montrait à son professeur les dégâts. Severus n’en revenait pas. La peau de la fillette avait été brûlée au deuxième degré et celle-ci devait probablement souffrir le martyr. Pourtant, elle restait ici, aux côtés de son ami, cherchant désespérément un moyen de le sortir de la détresse dans laquelle il était plongé.
Pas de doute pour le professeur de Potions, c’était une magie bien sombre que Venceslas manifestait actuellement. Il se tourna vers les Poufsouffles, fixa Jeremiah en haussant un sourcil, alors que celui-ci menaçait d’étriper un de ses camarades, un élève de première année nommé Zacharias Smith, qui semblait très soulagé de voir son aîné retenu par la poigne ferme de Cedric Diggory.

« Que s’est-il passé ? »

Personne ne semblait en mesure de répondre. Zacharias n’osait pas croiser le regard de son professeur et les autres étaient trop choqués ou bouleversés par la situation pour trouver les mots :

« S…Smith a enfermé M…Malefoy ici…M’sieur… »

Severus se tourna instantanément vers celui qui avait prononcé cette phrase. Neville Londubat…Jusqu’ici, il s’était fait très discret, mais, en dépit de sa crainte, il avait décidé de confier ce qu’il s’était passé.

« Continuez, Mr Londubat. Je n’ai pas l’intention de vous punir ou de vous piéger d’une quelconque façon, je veux juste savoir ce qui s’est passé. »

Neville prit une profonde inspiration, tremblant légèrement, avant de raconter ce qui s’était passé. Il ne connaissait pas toute l’histoire, ne s’étant pas lancé immédiatement à la recherche de Venceslas, étant donné le lourd passif qu’ils partageaient tous deux, mais il savait une chose : Smith l’avait enfermé ici et il s’en était vanté auprès de quelques camarades triés sur le volet.

« Je…Je l’ai entendu, M’sieur…Je ne savais pas quoi faire, je…j’ai hésité et puis…je…j’ai cherché et je…je l’ai trouvé…dans cet état. »

Severus hocha la tête et frotta machinalement son avant-bras gauche, avant de réaliser la portée de son geste. Sa marque le faisait souffrir…Depuis qu’il s’était retrouvé en présence de Venceslas, en ce jourd’hui, sa marque l’avait fait souffrir ! Pris d’un doute, il tendit son bras gauche vers le jeune garçon. L’aura noire se dissipa alors et il put le saisir, le serrant contre lui d’un geste maladroit. Bouche bée, les élèves le fixaient, n’en revenant pas de la facilité qu’il avait eu à défaire cette magie inconnue. Lui, de son côté, n’était pas très rassuré par ce que cela impliquait…

« J’emmène Mr Malefoy à l’infirmerie. Je vous demanderais d’avoir l’obligeance de ne pas me suivre, notre infirmière est tout à apte à s’occuper de lui sans votre présence continuelle et nuisible. »

Les Poufsouffles n’osèrent piper mot, craignant probablement que la situation de leur camarade ne s’aggrave s’ils venaient à retarder leur professeur par des protestations.

« Prévenez la directrice de votre maison que votre camarade a été retrouvé et dites-lui de me retrouver à l’infirmerie. Quant à vous, Mr Smith… »

Celui-ci, qui essayait de s’enfuir discrètement, s’arrêta net et se tourna lentement vers le Professeur Rogue, blanc comme un linge.

« Suivez-moi. »

Severus cala Venceslas contre lui, inquiet par la chaleur qui se dégageait de son front et la force des tremblements qui le secouaient. Il souffla quelques paroles encourageantes à son oreille, ignorant les airs surpris des autres élèves, et lâcha en quittant les lieux :

« J’accorde 10 points à Gryffondor pour le courage et la maturité dont Mr Londubat a fait preuve. »

Puis, se résignant à l’idée qu’il venait de briser sa réputation et ses principes par ce geste, il fila en direction de l’infirmerie.

AAAAAA

Quand Venceslas s’éveilla, il sentit une douleur cuisante s’étendre au niveau de son poing. Il grimaça et se redressa lentement. L’idée de se lever lui vint à l’esprit, mais un vertige le força à rester allongé. Il était si faible…
Il ne se rappelait pas vraiment ce qui s’était passé. Juste…que des souvenirs très désagréables s’étaient manifestés…De ces derniers, il ne gardait qu’une image en tête : Fenrir Greyback.
Un violent tremblement le secoua et, persuadé que le loup-garou allait à présent s’occuper de lui, il tenta à nouveau de se mettre sur ses pieds pour s’enfuir. Fort heureusement, le Professeur Rogue était là pour le rattraper, alors que ses jambes le trahissaient.

« Restez dans votre lit, Mr Malefoy. »

Venceslas ne protesta pas, alors que Rogue se chargeait de le coucher à nouveau. Tandis qu’il le bordait avec minutie, le jeune garçon sentit une chaleur peu familière, assez agréable, parcourir son corps. Un soupir d’aise se tira de ses lèvres, auquel le professeur répondit par un haussement de sourcils déconcerté. Quand sa tâche fut terminée, le Maître des Potions reprit d’une voix dans laquelle l’inquiétude et une once de reproche perçaient :

« Pourquoi n’avez-vous pas appelé pour que l’on vous aide, Mr Malefoy ? Si vous l’aviez fait, quelqu’un vous aurait entendu et vous seriez sorti de ce placard bien plus tôt. »

Venceslas haussa les épaules en guise de réponse, ne sachant trop quoi dire. Il ne pouvait pas dire qu’il s’était fait prudent car il craignait qu’une sanction pire encore ne vienne le cueillir. Un tel aveu n’amènerait que problèmes et interrogations…
Apparemment frustré par le mutisme du garçon, Rogue reprit :

« Vous serez ravi d’apprendre que vos camarades ont connu une défaite éclatante au Quidditch. Un match de cinq minutes, la pire humiliation qu’une équipe ait pu subir à Poudlard…Ils étaient sans doute trop occupés à s’inquiéter pour vous, qui n’avez même pas la décence de répondre à leur sollicitude… »

Venceslas serra les poings et une grimace douloureuse s’étira sur son visage. Quelle importance, hein ? Quelle importance avait-il, ce fichu match ? Au moins, il n’avait pas souffert plus que nécessaire grâce à son silence ! On aurait pu lui faire bien plus de mal que ça s’il avait demandé de l’aide…Personne ne serait venu…Personne…

« Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Pourquoi ne pas avoir crié ? Dites quelque chose ! »

Il ne pouvait pas répondre ! Il ne pouvait pas !

« Vous ne me laissez pas le choix, Monsieur Malefoy. 10 points en moins pour Poufsouffle. »

Intrigué, il leva les yeux vers lui, alors que Rogue entamait un sinistre décompte :

« 20 points en moins pour Poufsouffle. 30 points en moins pour Poufsouffle. 40 p… »

A cet instant précis, Venceslas ouvrit la bouche et voulut lui crier d’arrêter. Mais pas un son ne franchit le seuil de sa gorge. Les lèvres entrouvertes, il demeura immobile, figé par la surprise. Il porta une main tremblante à son cou, n’osant croire ce que son esprit avait tant de mal à réaliser.
Rogue exprima finalement l’objet de ses craintes :

« Vous ne pouvez plus parler, Mr Malefoy ? »

Il ne chercha même pas à répondre, d’une quelconque façon. Abasourdi par la situation, Venceslas s’était retranché derrière ses défenses. Son expression s’était faite distraite et son attention s’était focalisée sur un papillon, qui venait d’entrer dans l’infirmerie par la fenêtre. Qu’il était beau…Le jeune garçon commença alors à se poser mentalement toutes sortes de questions à ce sujet et Severus sut qu’il n’arriverait plus à communiquer avec lui.

AAAAAA

Quelques jours venaient de s’écouler depuis cet événement. Venceslas n’avait pas émis le moindre son et il avait peiné à écouter ses camarades ou l’infirmière, enfermé dans son propre monde, peuplé de curiosités diverses et de questions incessantes sur les choses qui l’entouraient. Seul Natschel parvenait quelque peu à le retenir sur Terre, mais le serpent ne pouvait pas rester longtemps, sauf en la seule présence du Professeur Rogue.
Parfois, le Prince des Ténèbres se montrait incapable d’autonomie et Mme Pomfresh devait alors prendre soin de lui, l’aidant à manger ou tentant d’attirer son attention de différentes manières, sans succès durable.
Les directeurs de Poudlard, Poufsouffle et Serpentard avaient pris une décision quelque peu radicale à son sujet, certains qu’il ne se rétablirait pas en ces lieux, malgré la présence de ses camarades. Le garçon avait besoin d’autre chose. De l’affection, de l’attention, des paroles et gestes doux…Venceslas avait besoin d’une famille. Et certainement pas de la famille Malefoy, qui ne pourrait jamais lui apporter tout ça.
Pomona fut celle qui vint à l’infirmerie pour lui annoncer la nouvelle. Le spectacle qu’elle y trouva lui déchira le cœur. Comme chaque jour, Venceslas était entouré de ses amis, qui lui parlaient gentiment et lentement, afin qu’il comprenne et assimile leurs propos, tentant de le garder aussi longtemps que possible auprès d’eux. Mais l’attention du garçon était volatile et, son pouce rivé à ses lèvres, recroquevillé sur lui-même, il fixait une araignée au plafond, qu’il essayait d’attraper de sa main libre, comme s’il s’agissait d’une mission de la plus haute importance.
Le Professeur Chourave prit une profonde inspiration pour ne pas laisser jaillir une émotion déplacée et s’approcha d’eux, priant gentiment ses élèves de s’écarter et de retourner à leurs activités. Ceux-ci partirent contre leur gré, la mine sombre.

« Mr Malefoy ? »

Venceslas ne réagit pas. Elle se répéta, d’une voix un peu plus forte, et le garçon baissa alors les yeux vers elle, les clignant lentement.

« Nous allons partir, Mr Malefoy. Vous allez quitter Poudlard pendant quelques temps. »

Pomona était incapable d’être sûre que le garçon l’avait bien compris. Elle continua cependant, décidée à ne pas le considérer comme irrécupérable :

« Mrs Weasley a eu la gentillesse d’accepter de vous accueillir. Vous n’aurez plus à avoir peur, Mr Malefoy… »

Voyant qu’il commençait déjà à dissiper, elle ajouta précipitamment :

« Vos affaires sont prêtes, il ne vous reste plus qu’à partir. Et ne vous inquiétez pas pour Mr Smith, il aura la punition qu’il mérite. »

En entendant le nom « Smith », Venceslas avait eu un léger sursaut, mais il revint assez vite à sa distraction. Une heure plus tard, le jeune garçon était prêt et, sa valise à la main, s’engageait dans la cheminée de la salle commune de Poufsouffle, inconscient des signes et des encouragements qu’on lui adressait. Accompagné du Professeur Rogue, qui avait tenu à être celui qui le mènerait en cet endroit pour expliquer toute la situation à Mrs Weasley, il serrait faiblement la main de celui-ci.
En privé, Severus lui avait confié son serpent et celui-ci s’était dissimulé sous les vêtements du garçon, chose qu’il avait probablement l’habitude de faire.

« Le Terrier ! S’exclama clairement le Professeur de Potions. »

Tandis qu’une flamme verte les enveloppait, Severus tint fermement le garçon contre lui, craignant qu’il ne se blesse ou se cogne.

*Tout va bien se passer…tenta-t-il de se persuader, tout en serrant Venceslas dans ses bras. Tout va s’arranger…*

 
 
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