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Mémoires d'une jeune fille paumée.
Par GrenouilleDivine
Harry Potter  -  Erotique/Général  -  fr
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    Chapitre 3     Les chapitres     26 Reviews    
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Expérience 2

Bonjour ! Bon, comme il n'est jamais trop tard pour les présentations, commençont maintenant : rien n'est à moi, tout est à J.K Rowling. Je tiens à préciser que Ginny est majeure dans les prochains chapitres (si si c'est important pour la suite.)  

XxXxXxXxX 

Les filles, je ne les embrassais pas. Je jouais avec elles à des jeux beaucoup plus amusants. On était en primaire, j’avais 9 ou 10 ans. Je commençais tout juste à vraiment bien maîtriser la magie, mais à cette époque j’avais, comme qui dirait, « un poil dans la main », aussi ne l’utilisais-je que quand le besoin s’en faisait vraiment sentir. Tout cela à bien changé.

 

Je me souviens qu’à cet âge, j’étais beaucoup plus pubère que mes autres camarades de classe. C’était bien la seule chose que j’avais en avance, d’ailleurs. La maturité, l’ouverture aux autres, toutes ces choses qui viennent avec l’âge, même aujourd’hui, je doute de les avoir.

 

Je me souviens d’une gamine qui jouait avec moi. Ses jolis cheveux mi-longs tombaient mollement en boucles serrées sur ses épaules. Elle avait les yeux bleus, elle aussi.

 

J’ai oublié son nom.

 

Elle avait une audition très mauvaise et allait une fois par semaine à Ste Mangouste, pour que des hommes et des femmes en blouses blanches qu’elle ne connaissait pas tentent d’améliorer son handicap. A l’école, tout le monde le savait. Je me rends compte que ça a dû être dur pour elle de se sentir à ce point différente des autres. Mais il est un peu tard pour les regrets.

Comme tout enfant de cet âge, je me suis révélée dure avec elle. Après tout, elle n’était pas vraiment normale, hein ? Elle avait beau n’avoir que des problèmes d’oreille et rien d’autre, je la prenais, sans oser le dire, pour une demeurée. Oh, pas une véritable folle, bien sûr, juste l’idiote du village.

 

L’idiote de l’école…

 

Cela ne m’empêchait pas de jouer avec elle, bien au contraire. Car elle avait ce point commun avec moi : elle aussi, elle commençait à avoir des formes. Ça faisait de nous… Comme des « privilégiées », un club à part, hautain avec les autres filles qui, elles, avaient encore leur corps de petite fille. Bien sûr, le nôtre n’en était qu’à ses balbutiements, mais cela suffisait à nous rendre fières. Je me souviens que nous pouffions de rire en regardant les autres, celles qui étaient aussi plates qu’un mur. Nous on avait des seins ! Des vrais, des tout neufs !

 

A cette époque, j’étais sincèrement convaincu que cela faisait de nous des êtres à part dans l’échelle de l’évolution…

 

Et puis il y avait cet arbre. Un sapin, aux branches basses, et dont tout un côté avait été défiguré par des générations d’enfants. Là où les branches ne poussaient plus, ou de manière à s’écarter pour laisser une sorte de nid, elle et moi nous asseyions face à face. Nous en avions fait notre repaire secret, et ce refuge tournait le dos à la cour, donc aux potentiels gêneurs.

 

Comment tout cela a commencé, je n’en ai aucun souvenir. Je nous revois juste, toutes les deux.

 

Nous n’enlevions jamais totalement nos hauts, nous nous contentions de les soulever. Et lorsque l’une le faisait apparaissaient à l’autre les deux boutons chéris, minuscules et rosis par le froid ambiant. J’aimais bien la toucher. J’avançais une main timide, qui avait peur de lui faire mal, et je dessinais les contours de sa poitrine sous son regard bleu comme un lac. Je la sentais respirer, se figer et frissonner, et ses mamelons semblaient se hérisser, comme s’ils se tendaient vers mes doigts. Parfois, en me concentrant bien, je pouvais sentir son cœur battre, en écho avec le mien.

Il était aussi excité que nous par ces expériences.

 

J’ai fini par la connaître par cœur, ses épaules, son ventre, son nombril et bien sûr, ses seins. Mais je crois que j’aimais plus encore que ce soit elle qui me touche. Je soulevais mon t-shirt avec pudeur, et, passé le premier frisson de froid, je plongeais mes yeux dans les siens. Je la mettais au défi d’oser recommencer, je la suppliais de le faire, et j’avais peur qu’on nous surprenne. Car assurément, je commençais à comprendre qu’on ne joue pas forcément à cela avec ses camarades, et encore moins quand ceux-ci sont des filles. Mais c’était plus fort que nous, c’était amusant, et puis c’était notre  moment rien qu’à nous, où la cour de récréation et ses cris d’enfants se faisait lointaine. Elle appartenait à un autre monde.

  

Je sentais ses doigts, ils chatouillaient ma peau et m’emplissaient d’une sensation que je n’aurais pas su décrire. A l’époque, je ne savais pas que c’était du délice. Pour moi, c’était juste agréable. J’aimais beaucoup quand elle prenait mes seins dans ses mains chaudes, qu’elle les laissait agir comme si elles étaient douées de leur vie propre. Elle observait toujours mes réactions, regardant si j’aimais ou pas. C’était véritablement des expériences.

 

Je me souviens d’un jour, un matin grisâtre, au printemps. La pluie ne semblait pas se décider à tomber, elle hésitait, et les nuages noircissaient en grosses grappes d’encre. C’était un ciel d’aquarelle, un ciel d’écolier sur du papier buvard. Les nuages étaient bas, comme pour nous cacher. Ils nous voyaient, d’en haut. Ils étaient dans la confidence. Ils nous protégeaient. Nous étions toutes les deux assises au cœur du sapin. J’ai relevé le tissus qui recouvrait mon torse.

 

Elle s’est approchée plus près que d’habitude, et elle m’a caressée. J’ai souri, rougi, peut-être. On se retenait de glousser. Au bout de plusieurs minutes, elle a fait une chose à laquelle je ne m’attendait pas. Elle s’est penchée. Elle a posé sa bouche sur mon sein, sa main enveloppant l’autre. A ce moment, je crois avoir poussé un petit cri, parce qu’elle m’avait surprise et parce que l’émotion qui fusa en moi était pareille à une explosion de ce qu’elle me faisait ressentir d’ordinaire. Ses lèvres étaient un peu gercées par le froid, un peu sèches. Je n’ai pas bougé, j’ai laissé mes petites mains posées sur la terre humide. Elle a ouvert la bouche. Sa langue, chaude et pointue, cherchait maladroitement ma peau, et j’ai fermé les yeux pour mieux la ressentir.

 

Nous avions à peine eu le temps de jouer qu’une voix de femme s’est élevée près de notre repaire, claire et forte :

 

-          Les enfants, rentrez vite il va pleuvoir !

 

Je me suis détachée aussitôt, j’ai rajusté mes vêtements précipitamment alors qu’elle, n’ayant rien entendu, me regardait sans comprendre. C’était moins une : la maîtresse apparaissait à travers les épines.

 

-          Je vous ai trouvé, les filles ! Que faisiez vous ? Vous vous racontiez vos petits secrets ?

 

Aucune de nous n’a prononcé un mot. Nous nous sommes contentées d’adresser à la vieille femme en robe noire et baguette un sourire contrit et hypocrite.

 

Nous sommes rentrées dans l’école sous les premières gouttes de pluies, qui étaient aussi grosses et luisantes que des milliers de lucioles tombant du ciel. Ce ciel qui nous avait trahis.

 

J’ai terminé la récréation de mon côté, elle du sien. En jouant avec mes amies comme si rien ne s’était passé, je l’observais du coin de l’œil. Elle était redevenue différente de nous tous.

 

L’idiote de l’école…

 

Nous ne nous sommes plus reparlées depuis, et je l’ai perdue de vue. Parfois, il m’arrive de repenser à elle, et alors je me demande si elle se souvient encore de Ginny.

 

Moi, je n’oublie pas.

 

XxXxXxXxX

 

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que ça vous a plut, on se retrouve dans le prochain chapitre ^^

 
 
 
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