Salut à tous ! Voilà l'expérience 4, sûrement la plus obscure et mal expliquée de toute l'histoire de cette fanfic ! Il y a ceux qui comprennent et ceux qui ne comprennent rien, mais je ne l'ai pas changée, tout simplement parce que je n'y arrive pas... J'ai essayé, hein, vraiment, mais c'était de pire en pire. Donc bon, je laisse comme ça, dites-moi ce que vous en avez pensé !

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Le sang pue. Le sperme aussi. Comment je le sais　? Parce que je suis une fille. Et la sueur…

Rester belle, toujours. Epilée. Maquillée. Parfumée. Penser aux jolis dessous, affriolants, sous l’uniforme perverti. Mais attention, vous n’y pensez pas. Jamais　! Une fille ne doit jamais être prête à faire l’amour. Sinon c’est une salope.

Evidemment.

Toujours conserver ce voile devant ton visage, ne jamais montrer ton désir. Les paupières à demi baissées dans un élan de modestie, toujours conserver cette politesse, cette finesse qui les excite. Tu n’es pas une fille facile. Tellement «　pas facile　», d’ailleurs, que finalement, tu ne baises avec personne.

Toutes les femmes, filles, vieilles et jeunes, belles et moches, avec des verrues, des tâches de rousseur, de jolies fesses ou des seins qui pendent, toutes, ce sont des fleurs. Des roses délicates qu’il ne faut pas brusquer, des pétales fragiles, des personnalités vierges. Fades. Tristes.

Tu le sais toi aussi, n’est-ce pas　? Qu’une femme, ce n’est pas cela…

A trop vouloir être protégée, on ne fait rien. Combien ont choisi la sécurité, combien. Celles qui se sont vendues les premières, ce sont ces femmes là. Et après, elles te crachent au visage, soit disant que tu t’envoies en l’air avec n’importe qui. Tu fais la chienne. Et ça, c’est mal. Chez les filles bien élevées, chez les Gryffondor, madame, ça ne se fait pas.

Mais je te le demande, laquelle s’est vendue　? Moi ou elles　?

Les rumeurs se propagent vite à Poudlard. J’ai dû y mettre un terme. J’ai dû mentir. Leur dire que, non enfin, je n’avais pas couché avec ce type. On s’était juste promenés puis j’étais rentrée. C’était ce qu’elles voulaient entendre. C’était le prix à payer pour qu’on me laisse tranquille. Parce que figure-toi que j’ai pour grand frère Ron Weasley (entre autre), le meilleur ami d’Harry Potter. Celui qui a survécu. La star. Et ce que je fais finira un jour ou l’autre par rejaillir sur Ron, donc, sur Harry. Si je me conduis bien, tant mieux. Si je me conduis mal…

Alors, bon, d’accord, toutes deux savent ce que j’ai fait. Elles s’en doutent. Et leurs sourires, désormais, me font plus mal que ce que j’avais pensé.

Soyons amies, d’accord　?

Repartons à zéro.

Elles doivent être jalouses, blessées dans leur orgueil. Elles n’ont couché avec personne, ce soir-là. Elles ne se sont pas conduites comme des salopes, elles. Oh, et comme elles doivent m’en vouloir　! Pourquoi moi et pas elles　? Elles crèvent de jalousie.

Il n’y a personne à qui je peux me confier. Je suis condamnée à écrire dans ce cahier stupide. Ne vas pas croire que ça me soulage. Au contraire, ça m’énerve terriblement.

Mais tu sais, c’est cette rage qui m’a toujours fait avancer.