Draco et Harry s’étaient séparé, et avaient rejoints leur amis, chacun de leur côté harassés de questions. Mais ils avaient décidé, entrevoyant déjà la montagne de questions, quand ils se trouvaient encore au manoir, qu’ils ne répondraient à ces questions (en mentant un peu pour certaine, afin de conserver leur « secret ») qu’en un lieu sécuritaire et isolé du reste de l’école. Donc pour l’instant ils étaient assit a leurs table respectives, ensevelis sous les questions, mais ne répondaient pas, et fixaient leurs ongles.

Cela dura, montant en impatience à chaque non-réponse, jusqu’à ce que le Directeur demande le silence, et commence à parler :

- Chers élèves, chers Professeurs et autres habitants vivant ou non de Poudlard ! Voici une nouvelle année qui commence … Cette année, notre cher Monsieur Russard va partir à la retraite …

Il ne put pas finir sa phrase, car tous les élèves, même les serpentards, se mirent à hurler de joie. Il attendit un peu, avant de demander le silence, et de reprendre la parole :

- Je disais donc que Mr Russard va partir a la retraite, mais que le flambeau de la génération futur est déjà assuré avec monsieur Stonfire …

En disant le nom du nouveau « concierge », Dumbledore montra de la main un homme assez jeune, ou vieux, impossible de lui donner un âge en fait … et plutôt bien fait de sa personne. Dans le bon mètre quatre vingt, portant une robe de sorcier de couleur pourpre d’une coupe assez singulière, car ouverte que jusqu’au bassin, fermé jusqu’au cou par des sangles de cuir, et composé d’une espèce de cuir (de dragon surement). Son pantalon de toile noir brodé de bordeaux brillant, et ses chaussures de cuir noir.
Son visage était plutôt agréable à regarder, d’une force très masculine, si l’on commençait par le bas, un menton volontaire qui vous disait que lui faire baisser la tête n’était pas chose aisée, une bouche charnue, étirée en un fin sourire de côté, hésitant entre l’amusement et le sadisme, un nez fin, justement proportionné pour se trouver la ou il faut comme il faut, et quand on parvenait au niveau des yeux, une irrésistible envie de s’enfuir ou de se pâmer : en amande, plissé dans un rire silencieux, de petite ride au coin des yeux témoignant de l’amusement constant de leur propriétaire, les yeux de Stephan Stonfire était d’un bleu nuit parsemé de millier d’étoiles d’or, et doté d’un hypnotisme sans pareil … 
Pour entouré ce visage riant de prédateur, des cheveux de couleur noir ébène attaché en catogan et chatouillant de la pointe ses épaules. L’homme dégageait un charisme certain, faisant réfléchir certains petits plaisantins. Il ne s’agissait certainement pas la d’un cracmol, Dumbledore prenait il la sécurité et les règles plus au sérieux aujourd’hui ? Ou alors était-il trop idiot pour les prendre la main dans le sac ? Ou peut être un « dôle de zozo » lui aussi ? Certains, comme les jumeaux Weasley se demandaient déjà comment ils allaient pouvoir tester ce nouveau « pion ». 

- Bonjour, et merci de m’accueillir parmi vous …

La voix de l’homme était d’un beau ténor ronronnant, comme on aurait imaginé la voix d’un tigre ou d’une panthère … On y devinait la nature sauvage et puissante de l’homme. Ceux qui avaient l’espoir de se trouver face a un homme facile a vivre déchantèrent vite, sentant l’âme du dominant dans ce fauve qu’était Stephan. 

L’homme s’amusait d’ailleurs beaucoup en regardant les différents visages des élèves … Il fixa finalement ses yeux bleu nuit dans ceux poison du Survivant, et la défiance ainsi que la méfiance qu’il y vit le fit sourire. Le garçon n’allait pas être facile à approcher, mais il se ferait un devoir de gagner sa confiance … Après tout le Maître attendait cela de lui. Et ce serait amusant …

Albus Dumbledore reprit la parole, afin d’expliquer la suite à ses élèves et professeurs :

- Maintenant que je vous ai présenté Stephan, je vais reprendre pour votre professeur de défense contre les forces du mal … Il n’arrivera malheureusement que dans une semaine, donc c’est monsieur Snape qui prendra ce cours en attendant …

Plusieurs élèves, dont Harry, se tapèrent la tête sur la table en entendant ce qu’il imaginait comme pire que tout : 
Snape dans deux cours obligatoires !
Pouvait on rêver pire ? A part Voldemort lui-même bien sur … Beaucoup pensèrent que non … Le temps leur apprendrait que si, il y avait pire …
Mais revenons-en à nos moutons !

Albus Dumbledore parla longuement, prenant un malin plaisir à faire patienter les ventres criant famine de ses concitoyens. Ron en prit le partir de mimer la pendaison, pendant que les élèves commençaient à ne plus écouter et à parler entre eux. Albus décida que cela suffisait, et tapa dans ses mains, annonçant un « A table et bon appétit » qui fut salué d’une salve et nombreux « enfin ! » qui le firent sourire. 

oO0Oo

Finissant leur assiette en souriant, les Gryffondor papotaient tranquillement, avant qu’un Dean dont la curiosité légendaire était connu comme la cicatrice d’Harry … enfin un peu moins, mais bon … ne pose une question qui plomba vite le morale d’Harry :

- Hey Harry ! Pourquoi t’étais avec Malfouine tout a l’heure, il te tient avec quoi ? Tu veux qu’on lui passe l’envie de te faire du chantage ?

Harry le regarda un instant, figé sur le sourire d’une blague de Fred, avant que son visage ne se décompose a vu d’œil, l’orage se présentant de manière inquiétante dans ses yeux … Certes, il savait que beaucoup prendraient mal sa « relation » avec le Serpentard, mais de la à croire qu’il était capable de lui obéir pour du chantage ! Il en fut vexé ! Il jeta un regard aussi venimeux que celui d’un serpent, obligeant le jeune Thomas à avoir un mouvement de recule assez peureux. 

- Mêle-toi de ton cul Dean ! Et si tu insulte encore une fois Draco, je te montrerais moi, ce que c’est d’être une fouine, pour que tu prennes la mesure de tes paroles ! Il ne me tient avec rien, je reste avec lui de mon plein gré parce que … Ca ne te regarde pas en fait, tu n’as pas besoin de le savoir ! De toute manière le diner est fini, on s’en va ! Allez du nerf !

Sur ces mots dit d’un ton froid et assez effrayant, le Survivant se leva, donnant le départ a une vague organisé de « levage de cul » des bancs. Même les Serpentard n’avaient jamais obtenu cela, Draco en grimaça d’ailleurs d’une certaine jalousie. 

Dean était blanc, et ce n’était pas de farine. Personne ne voulait mettre Harry Potter en colère, à part Snape, Malfoy, ses Serpentards, les mangemorts et Voldemort, mais ça c’était tous des fous, donc ça ne contait pas …
Et Dean se jura ce jour la de refreiner sa curiosité à un niveau viable et non dangereux pour sa sécurité personnelle … 

C’est dans une apparente bonne humeur (pour les autres) que les Gryffondor rejoignirent leurs Dortoirs pour passez une nuit calme, pensaient ils.

Mais Harry savait que la sienne serait passé a expliquer a ses amis que non, Draco Malfoy ne lui avait jeté aucun sort, et a prouver que oui il … l’aimait. Cela aurait été facile si ça avait été vrai … Mais en l’occurrence, le Serpentard et lui n’était pas « un couple d’amoureux » mais des « futur marié en arrangement » ce qui ne plairait certainement pas a ses amis … Et s’il leur en parlait, il prenait le risque qu’un jour un mot de trop ou une attitude déplacée mette la puce a l’oreille des adultes ou même de Voldemort, et ça ce n’était pas envisageable … Aussi Draco et lui avaient ils pris la décision de tout garder pour eux, pour le moment du moins … Peut être plus tard prendraient ils le risque d’en parler a quelqu’un, mais ils choisiraient bien qui, et se concerteraient avant … 

Quand tous les Gryffondor furent dans la salle commune, se dirent bonne nuit et disparurent, ne laissant que Ron, Hermione et lui, Harry se fit la réflexion que la nuit allait être longue … 

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Draco quand à lui se leva comme un Prince, et les Serpentard se levèrent les un derrière les autres, suivant une hiérarchie connue d’eux seul, les premières années en dernier. 

La répartition avait été ennuyante, et Draco s’était contenter de quelques bâillements aristocratiques, et de regard ennuyé à l’assistance. 

Blaise Zabini, meilleur ami de Draco Malfoy, le regardait d’un œil torve, pendant que le prince prenait la tête de la formation pour les mener aux dortoirs, à côté des Préfets. 

Blaise avait entendu par plusieurs élèves la même chose : Draco Malfoy trainait volontairement avec Harry Potter. Il n’y avait pas cru, jusqu’à ce que pendant le repas un 6ème année ne s’amuse à critiquer le Survivant. Là, Blaise, avait bien été obligé de l’admettre. En regardant un Draco Malfoy dans toute sa froide colère, invectiver le jeune homme se recroquevillant peu a peu sur sa place, que non, le Prince n’était pas « forcé » d’être avec le héro du monde sorcier. C’était son choix, et personne ne s’avisait de critiquer un « choix » de Draco … Cela entrainait des insultes et des sermons que tous les serpentards tenaient à éviter … 

Toute fois, quand tous furent dans leurs chambre, et Draco dans la sienne avec Blaise (Zabini) et Théodore (Nott), le black ne se laissa pas intimider par le masque de « ne me parlez pas ou vous le regretterez » de Draco.

 
Blaise s’approcha du dernier et unique rejetons de la branche principale des Malfoy (Draco pour ceux qui n’ont pas compris), s’assit à côté de lui sur le lit du Prince, et le fixa un instant, avant de sortir une magnifique phrase :

- C’est quoi cette histoire ?

Le Black connaissait le blond depuis la première année de Poudlard. Et même avant, car sa mère venait souvent pour prendre le temps chez les Malfoy. Blaise Zabini était ce qui se rapprochait le plus d’un meilleur ami pour le jeune Lord anglais. Toute fois il n’en était pas vraiment un, car des amis se confient tout, partage tout, et se font une vrai confiance. Eux savaient que plutôt que de construire un mensonge, il était plus facile de ne rien dire et de garder le secret. Aussi, tacitement, avaient ils décidé de se soutenir comme des amis, mais de rester les Serpentards qu’ils sont avant tout : les intrigues, les secrets et la non effusion étant ce qu’ils faisaient de mieux … Pas forcement pour un mal … 
Toujours est-il qu’au moment où le blond tourna ses yeux argent en fusion vers lui, Blaise Zabini souhaita ne jamais avoir été son ami … Car à cet instant, cette question qu’il avait posée par curiosité amicale, lui valait a présent un « regard glacial de Malfoy ». Ce que personne ne voulait … Vraiment personne. 

- Je ne sais pas quoi te dire Blaise … Que veux tu que soit cette histoire ? Que veux tu que je te dise ? Comme les autres tu as déjà ta propre opinion … 
- Tu te trompes … Je suis juste curieux Draco … Pourquoi as tu fais le voyage du train en compagnie d’une des personne que tu détestes le plus … Et pourquoi ton père avait l’air de l’apprécié, ainsi que ta mère … ?
- … Je ne vois pas ce que tu veux dire …
- Ce que je veux dire, Dray, c’est que ça n’a jamais été le grand amour entre Potter et toi … et la, quand on vous voit ensemble, ça a des airs de Roméo et Juliette, franchement … Et je te dirais pas qui est le plus « féminin » des deux … hein !
- T’es con Zabini … Potter et moi, on …, Draco soupira en se frottant l’arrête nasale … 
Comment allait il présenter ça … Oh, et puis pourquoi chercher, il fallait que « ça se sache » et que les gens y croit … Alors si Zabini ne le savait pas, ou au moins n’avait pas « la version officielle de l’histoire » ça ne serait pas bon … et surtout pas très crédible … Après tout le noir lui parlait de toutes ses conquêtes amoureuses, et il lui avait fait promettre d’en faire de même … 
- On est pas comme Roméo et Juliette, vu que notre fin sera pas tragique comme ces deux débiles tout guimauve ! 

Le noir en garda la bouche ouverte sans pouvoir parler pendant un bon moment … Puis il éclata de rire, au grand déplaisir du prince ... avant d’essuyer une larme au coin de l’œil, et de poser une main amicale (ou compatissante ?) sur l’épaule de Draco. 

- Mon ami, je ne sais pas pourquoi tu fais tout ça, mais a moi, tu peux tout dire tu sais … C’est quoi la véritable raison … ? 
- …, Draco en resta muet un instant, avant de devenir rouge … Le noir osait remettre en cause sa parole ! Oh, bien sur, ce n’était pas la vérité, mais la question n’était pas … Le fait était qu’il ne le croyait pas, et ça, le blond le prenait mal ! Aussi prit il le noir par le col, le leva de son lit, avant de s’enfermer derrière ses rideaux à baldaquins … 

Quand Blaise se retrouva éjecté avec colère, il en resta bouche bé … Apparemment Draco avait mal prit sa remarque, et le …boudait ? Le noir n’en revenait pas … Toute fois, il ne chercha pas a faire plier le blond, puisqu’il savait qu’un Prince énervé ne s’approchait pas et ne s’amadouait pas … Donc il abandonna pour la soirée, il essaierait le lendemain … Avec plus de succès, espérait il, et aussi plus de tact …  

oO0Oo

- Salle commune des Gryffondor -

- COMMENT CA TU L’AIMES ??

Cette phrase hurler par un roux, aussi rouge que sa couleur de cheveux, aurait réveillée n’importe qui, si une jeune fille pleine de bon sens, anticipant les caractères bouillonnant de ses amis n’avait placé un sort de silence autour d’eux. 
Bon, pour comprendre comment on en est venu la, il faut revenir une demi heure plus tôt … (nda : j’aime bien les retours en arrière, vous avez vu ? =P)

-- UNE DEMI-HEURE PLUS TÔT --

Le trio « infernal » des Gryffondors s’installa en silence dans les fauteuils rouge et moelleux de la salle des rouges et or. Hermione croisa ses jambes, et joignit ses mains sur ses genoux, avant de se raviser, et de sortir sa baguette pour jeter un sort de silence autour d’eux. Autant pour les prémunir contre un quelconque espion, que pour éviter de réveiller les morts si des cris venaient à être échangés ! Ron, lui, se laissa tomber sans élégance aucune dans le fauteuil à droite d’Hermione, et grimaça en regardant Harry s’installer avec la grâce des Malfoy, mimique qu’il avait prise en vivant ces jours avec eux, sans vraiment s’en rendre compte. Il croisa les jambes comme Lucius le faisait si souvent, avec la grâce masculine des Lords. Ne lui manquait qu’un verre de scotch pour parachever le tableau. Hermione fut surprise en l’observant. Depuis quand Harry dégageait il cette prestance aristocratique ? Quelque chose avait échappé à ces deux amis, et Hermione voulait absolument savoir quoi ! 
C’est Ron qui parla le premier :

- Bon … Aujourd’hui, j’ai cru vivre un cauchemar … D’abord Malfoy arrive dans notre compartiment, et s’installe comme en terrain conquit. Ensuite tu le défends, tu lui parles gentiment et je ne sais pas trop quoi d’autre ! Et quand un des nôtres spécule sur la possibilité qu’il te fasse du chantage tu montes sur tes grands chevaux ! Alors, expliques-nous Harry ? Pourquoi tu restes avec la fouine ? Merde quoi ! C’est notre ennemi depuis les premières années, et la, vous êtes tout choux tout crème ! Pourquoi non d’un chien ? 
- Je … Comment vous expliquer ça …

Harry ne savait pas vraiment comment commencer et comment finir. Mais surtout il se tâtait pour savoir comment déguiser la vérité. 
Hermione intervint à son tour :

- Commence par le début Harry …
- Et bien ça date d’un an et demi en fait … Je … La troisième année, la fin en fait … Donc pas tout a fait … Enfin bref, c’était après que j’ai … qu’on ai détruit le Basilic ! J’ai eu un peu de mal, en fait, a m’en remettre si vous vous en souvenez bien … Faut dire que le poison, le fait d’avoir presque perdu Ginny, enfin tout ça quoi, ça m’avait vachement secoué … J’ai passé plusieurs jour dans le parc, et je … Enfin, Malfoy est venu me parler ce jour la … Sans animosité, sans venin rien, juste pour parler … Bien sur je me suis tout de suite méfié, j’ai pensé a un piège, mais … Finalement il a fini de parlé, s’est levé et est parti, et rien d’autre n’est arrivé … Ensuite je lui ai reparlé plusieurs fois comme ça, juste pour l’envie … Et je dois dire que même s’il est acide, assez snobe et plutôt narcissique, quand il est sérieux et qu’il parle sans venin, sa conversation est intéressante ! Bien sur nous n’avons pas arrêté de nous chamailler pour autant … C’est l’année dernière, un peu avant Noël qu’on est passé du « ami dans un monde imaginaire et ennemi dans le monde réel » à « connaissance amicale dans le monde réel » ! Toute fois nous avons continué nos piques cinglante en la présence de nos amis … Parce que ce n’était pas « normal » que notre « relation » change ainsi … Vous auriez eut peur qu’il m’ait jeté un sort, et les Serpentards …ben ils l’auraient surement mal pris quoi … Draco et moi, on a décidé de garder notre nouvelle amitié pour nous … Et puis de fil en aiguilles … euh, je sais pas trop comment vous dire ça mais bon … On a commencer a devenir vraiment ami … Et, enfin bon, on s’est décidé a sortir ensemble et
- Quoi ? Tu … tu sors avec Malfoy ? Mais … Mais Harry … Mon pote, haha … Tu ne peux pas sortir avec la fouine !, geignit un Ron désespéré. 

Ah, oui … Harry avait espéré qu’il pourrait finir sa petite histoire préparé avec Draco avant que Ron ne s’énerve et ne pose des questions, ne le coupant dans son élan, mais apparemment cela était trop demandé au roux, qui loin d’être rouge de colère, était blanc de peur … Restait à savoir si le fait qu’il sortait avec un homme était moins grave que le fait de sortir avec « la fouine ». Après tout il ne savait rien sur la tolérance que ses amis pouvaient développer. Après, s’ils ne toléraient pas son couple avec le blond, il aurait placé sa confiance au mauvais endroit, et serait bien dans la mouise … Mais le temps n’était plus à ce genre de considération, il était lancé et il fallait finir a présent. Il prit une profonde inspiration, et se pencha en avant, joignant les mains, et regardant son ami dans les yeux :

- Ron. Tu sais, je t’adore … Mione aussi d’ailleurs, ajouta t’il dans un sourire, mais je ne tolèrerais pas que ma vie sois régie par d’autres que moi ! Si je veux sortir avec Merlin ou Viviane, ce n’est pas tes affaires, ce sont les miennes ! Si tu veux te taper Voldemort ou Bellatrix, ce ne sont pas mes affaires, mais les tiennes ! Bien sur, ce sera en grimaçant que je te regarderais, c’est dégoûtant en soi, mais je ne me permettrai pas de critiquer, je ne t’approcherai seulement plus, tu comprends mon pote ? Enfin, tout ceci est de l’exagération en règle, mais ce que j’essaie de t’expliquer, c’est qu’avec qui je compte faire ma vie, ce n’est pas à toi de le juger, d’accord ?

- Harry … Je comprends ton point de vu, entama Hermione, mais tu as toujours détesté Malfoy … Comment pouvez vous sortir ensemble après tout ce que vous vous êtes fait ! Vous n’avez pas été tendre jusqu’à présent, si je puis me permettre … Et l’année dernière a été particulièrement … violente !

- Tu as raison, mais c’est tout à fait normal. Pour camoufler notre relation, nous avons augmenté en violence et paroles virulentes, afin que tous se focalisent sur ça ! Et apparemment ça a été assez efficace !

Harry sourit sur ces dernières paroles. Un sourire satisfait. C’est que c’était amusant cette mise en scène, il en venait même à inventer au fur et a mesure … La seule ombre au tableau étant qu’il devait mentir a ses meilleurs amis, pratiquement sa famille ... Mais si ainsi il prémunissait ses amis contre le danger, alors il était près a assumer le mensonge … 

- Mais je n’y peux vraiment rien, tu sais Mione … Je suis tombé amoureux, et c’est impossible pour moi de
- COMMENT CA TU L’AIMES ??

S’en suivit une discussion animé sur la santé mentale d’Harry, ou ce dernier fini par perdre patience devant l’abstinence de son ami a le dire « malade » et le silence de la jeune fille, qui se contentait de l’observé. Il se leva, toisa son ami, et quitta la pièce en lui faisant un bras d’honneur, avant de sortir de la salle et de décider d’aller dormir dans la salle sur demande, n’ayant pas envie de subir les assauts de son « meilleur ami » au réveil …
Ron resta figé un instant, après le départ de son ami, avant de jurer, et de se faire frapper l’épaule par une Hermione rouge devant la grossièreté imagé du roux. Elle se leva à son tour, l’abandonnant d’un « bon soir » et montant dans son dortoir pour dormir. Ron resta un instant tétanisé, puis se décida à monter lui aussi se coucher …
Et c’est ainsi que ce termina cette soirée … Et demain les attendait pour une journée de cours … mouvementé !
Bonne nuit Poudlard …Dort bien !

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-- LES COULICES --

Moka : Et bien voila le chapitre 11, après moult péripéties, j’ai enfin réussi à le terminé !
Draco : Disons carrément que tu n’avais pas le temps d’écrire …
Moka : Carrément, ouais … 
Harry : En fait on n’a pas grand-chose à dire … dans le prochain chapitre, on fera une avancé rapide dans le temps, et vous rencontrerez le super prof de DCFM … Vous allez l’aimer, c’est sur … moi, je l’adore …
Draco : Pourquoi t’es vert en parlant du prof ? Et pourquoi tu donnes des coups de poings sur ce ballon à pied ?
Moka : C’est un punching-ball …
Harry : Je vais le tuer … Je le tuerai …
Draco : Apparemment je ne suis pas sur de ton amour pour ce prof …
Moka : Une tite review ? Juste pour calmer ce pauvre Ryry qui va beaucoup souffrir dans les prochains chapitres …
Harry : Pourquoi que moi ???! 
Moka : Punition pour ton insolence !
Harry : QUOI ?!
Draco : Pitié … Une review en échange de silence ?