[Musique de fond : Fix You – The Offspring]

Stephan Stonfire avait toujours été un homme plutôt fier de lui, et sur de sa personne. Pourtant en fixant le survivant, ces quelques jours après la rentrée, il se demandait ce qu’il allait bien pouvoir faire. Il avait en effet un doute sur sa capacité à pouvoir amener le jeune homme à rejoindre son maître. Posté dans le couloir, dans un angle sombre, il observait en effet le jeune Potter parler et rire avec ses amis. Mais a un œil expert, comme le sien, les rires sonnaient faux et les sourires comme des peintures mal faites. Il en conclu donc que le jeune Harry était un très bon acteur. C’est en soupirant qu’il tourna au coin pour réfléchir a un moyen d’approcher le Survivant sans se faire griller … au propre comme au figuré !

Draco Malfoy avait toujours aimé être le centre de toutes les attentions. Il aimait qu’on le regarde, qu’on le vénère, qu’on l’envie. Mais ces derniers temps, il avait une surdose. Ca faisait à peine trois jours qu’ils étaient revenu à Poudlard, Harry et lui, et ils croulaient déjà sous les questions, les menaces et les pleures. Ca devenait fatigant à la longue. Aussi avait il prit le partit de contacter son « fiancé » pour discuter d’un plan à suivre pour se débarrasser de ces moustiques qui leur tournaient autour. 
De plus, à présent il pouvait voir tous les soupirants du survivant, et franchement ça lui prenait la tête ! Pas que la vie amoureuse ou sexuelle du chouchou des sorciers l’intéresse en quoi que ce soit, mais merde alors ! Le Survivant était son fiancé et petit ami ! Même si factice, ils n’étaient que deux à le savoir ! Les autres n’avaient plus à lui tourner autour non d’un détraqueur ! Et il allait remettre les pendules a l’heure de tous ces lèche-cul-du-survivant bien vite, vous pouvez le croire ! N’est pas dit qu’un Malfoy allait se laisser marcher sur les pieds ! Mais pour cela, il fallait qu’il en parle avec Harry. Nul doute qu’il approuverait son choix ! Et si « non », alors il trouverait un moyen de lui faire dire « oui » quoi qu’il en coute ! 

A la fin de la journée, Harry soupira. Il allait enfin pouvoir souffler. C’est que ses journées étaient plus fatigantes que ce qu’il avait imaginé ! A présent que les gens savait qu’il « en était » (ndlr : Qu’il a viré sa cuti quoi …), des dizaines de prétendants se présentaient a lui. Ce que Harry ne comprenait pas, vu qu’il était déjà « fiancé » a Draco Malfoy, les gens n’aurait pas du venir le voir en principe, non ? Les sorciers étaient vraiment étranges parfois … 
Il sortit le petit bout de papier que lui avait envoyé Draco à midi. Ca n’avait pas été facile, il avait fallu ruser pour que les autres ne voient rien. Mais ça avait été amusant. Quand un petit serpent de papier ensorcelé lui avait grimpé le long de la jambe, il n’avait pas bougé. Un peu plus tard, il avait fait tomber sa serviette, et l’avait ramassé, prenant le papier en même temps. Et adressant la parole à Ginny, il avait fourré le papier dans sa poche. Depuis il n’avait pas pu le lire. Espérant que le mot n’était pas important sur le moment, il grimaça en le regardant.

Après un petit moment de marche, il était présentement dans les toilettes des filles, et seul (avec Mimi) pour le moment. S’asseyant sur le rebord d’un des lavabos, il déplia l’origami, et lu le court mot :

Chéri,
Rejoins-moi dans la salle que tu sais. Seul. Sans tes bouffons. Ils n’ont pas place dans ce que nous allons faire …
J’ai besoin de toi, mon cœur, ne me laisse pas languir …
Ton fiancé qui se meurt de toi …
18 :40
D.M

En lisant cette missive, Harry eut envie d’hurler de rire. Quiconque lirait ce texte n’y verrait qu’un amoureux transi proposant une partie de jambe en l’air. Ce qu’Harry y lisait ressemblait plus à ça :

Potter ! ,
Débarrasse toi de Granger et du Rouquin, faut qu’on parle, c’est important, ça concerne le plan machiavélique que nous ourdissons depuis les vacances !
Ramène-toi vite, ou je te jetterai un sort tellement horrible que même Dumbledore aura du mal à t’aider !
Soit a l’heure abrutit, ou je ne réponds plus de rien !
18 :40
D.M

Oui, l’art de lire entre les lignes, quand il s’agissait de Draco Malfoy, n’avait plus aucun secret pour Harry ! Souriant toujours, Harry rangea le papier dans sa poche, et se précipita vers la salle de classe vide qu’ils avaient choisie comme QG. Cette salle était un petit bijou de répulsion anti-tout-ce-qui-n’est-pas-Harry-&-Draco ! Ils y avaient jeté des tonnes de sorts, et de rituels. Répulsifs, filtres, déviant etc. etc. tout était passé ! Il ne fallait pas que leur plan se sache …Aussi protégé que les calçons de Voldemort, cette salle ne laissait entrer, et sortir qu’eux. Arrivé au tournant du couloir ou se trouvait la porte, Harry s’arrêta, se rendant compte qu’il courait, un sourire stupide collé au visage. Mais … ce n’était pas sa faute s’il trouvait tout ceci très drôle ! Et que tout le monde y croit le laissait perplexe et amusé à la fois. Sa vie lui paraissait moins morose et noire depuis qu’il avait commencé ce jeu avec Malfoy. Il oubliait un peu ses soucis, et aimait « ourdir de machiavéliques plan pour embêter son prochain » avec le serpentard. Ce n’était pas méchant, et ça ne faisait de mal à personne, alors pourquoi s’en priver ? 

Soufflant un grand coup, et remettant de l’ordre dans son apparence, il s’avança en souriant en coin vers la porte qu’il poussa. Et ce qu’il découvrit dans la salle le laissa perplexe. Il y entra, mais après un temps d’arrêt seulement. C’était … assez étrange…

Un peu plus tôt dans la journée

Draco avait écrit le mot pour Harry, prenant soin de dissimuler le rendez vous démoniaque sous un rendez vous galant. Il était assez fier de sa missive, elle prêtait à confusion. Il avait fait un origami assez réussit d’un serpent, et pendant le dîner, lui avait jeté un sort pour qu’il aille dans la chaussure du Gryffondor. 

Sa journée était passée assez vite, et il n’avait reçu aucune nouvelle du stupide lion, ce qui commençait, non pas a l’angoisser ! Un Malfoy n’angoisse pas ! Il est exaspéré, voila … Bref, il en avait marre de se morfondre dans son coin, alors il prit le parti d’aller attendre dans la pièce spécialement conçue pour leur plan infernal !
Une fois a l’intérieur, il avait regardé le pauvre canapé et les bureaux et autres pupitres qui s’y trouvaient … Ils n’avaient pas remédié a ça, mais la, ce n’était plus possible ! Puisqu’il avait du temps devant lui, il allait re-décorer cette pièce ! De toute manière ils y passeraient beaucoup de temps, autant la rendre agréable …

Sortant sa baguette, il la posa un instant contre son menton, réfléchissant à l’idée générale de ce qu’il allait faire de cette pièce. 
Remerciant les cours de décoration que sa mère lui donnait (même s’il ne lui avouerait jamais de vive voix) il commença par faire disparaître les meubles en trop, c'est-à-dire tout ce qui occupait la pièce. Une fois la salle vide, il invoqua des balais et des seaux d’eau. Il leur donna une vie propre, et attendit en souriant qu’ils finissent. Aurait-il regardé les films moldus, plus spécialement les Wald Disney, qu’il aurait su ce qui pouvait l’attendre. Car comme Mickey avant lui, il perdit le contrôle des balais, et la salle finit inondée … Jurant contre les sorts qui ratent, il passa un evaneso sur le tout, et regarda la salle propre et vide s’étendant devant lui. 

Soupirant devant son géni, il commença à fredonner. Le sort de décoration étant en effet une sorte d’incantation, il demandait une petite mélodie. Puis levant les bras en l’air, il commença à imiter un chef d’orchestre. Un coup de poignet à droite, et un canapé se formait … Et mouvement gracieux à gauche, et un bar apparaissait. C’était très harmonique et beau. Le visage de Draco se relâchait, et les yeux fermés, il était encore plus beau que d’habitude ! (ndlr : si, c’est possible, fan de Draco ! Il le peut, et il le fait ! Huhu … bon, je continue =))
Une fois le tout fini, il contempla son œuvre d’un sourire satisfait. 

(Ndlr : Pour vous, lecteur, je vais faire une description de la salle ! Soyez reconnaissant à ma grandeur d’âme !)

En nous positionnant du point de vu de Draco, c'est-à-dire dos a la porte, voila ce qu’on pouvait voir : a sa droite, une cheminée ainsi qu’un coin discussion s’étalait. Dans les tons noirs, émeraude et rouge sang. Trois fauteuils tournés vers la cheminée n’attendaient qu’un visiteur pour servir. Au milieu, donc face a Draco, un bar fait en bois d’acajou s’étendait sur le milieu, un miroir magique reflétant une contrée féérique, ou des licorne et des phœnix se baladaient mains dans la mains … Bon d’accord, ils n’ont pas de mains, donc les uns galopaient élégamment pendant que les autres volaient gracieusement. Sur les étagères entourant le miroire des verres et des boissons plus ou moins alcoolisées s’étendaient. Le bar lui-même, recourbé en U, cachait complètement l’arrière. Et devant, pour s’y asseoir s’il on délaissait les fauteuils, se trouvaient trois tabouret haut de bois acajou et de cuir de dragon noir.
 Et enfin à gauche, une simple porte. Enfin simple, c’était une façon de parler. La porte mangeait la moitié du mur, et était entouré de petites boulles luminescentes, multicolores, et apparemment très espiègles. Les petites boules s’encastraient dans le mur puis en ressortaient, tournant autour de la porte comme autant de petites fées en gardant l’entrée. La porte en elle-même faisait concurrence à celle de la bibliothèque du manoir Malfoy ! Draco s’en était d’ailleurs grandement inspiré. Mais le fil magique qu’il avait voulu incéré à la porte avait apparemment fait une bourde, car à la place des armoireries Malfoy, la porte avait fait un caprice !
A présent sur la porte de gauche s’étendait un immense lion tout de noir vêtu, ses yeux fais d’émeraudes vous foudroyait si vous aviez le courage de croiser son regard. Ses muscles imposant et sa stature royale étaient effrayant, mais le pire était sa gueule ouverte sur des crocs et des dents aussi longues qu’une main humaine moyenne. Les pattes du félidé devaient mesurer au moins la taille de la tête de Draco, et ce dernier se dit qu’il était content qu’une telle créature n’existe nul par ailleurs que sur la porte ! Pour les décorations entourant le félin, d’autres animaux s’animaient autour de lui. Car effectivement, les créatures sur la porte, a l’instar des tableaux sorcier, étaient doté de vie, ce que Draco ne compris pas, il n’avait pas inclus ça a son sort, et n’en connaissait pas qui aurait pu le faire … Il imputa cette curiosité au Poudlard, qui était un château très capricieux. 
Sur la porte de droite, un impressionnant serpent s’enroulait autour d’un nuage de fumée d’ombre. Le corps du reptile semblait palpité d’impatience, et souvent sa gueule s’ouvrait vers le lion, comme pour le mordre. Ses yeux de diamants étaient animés d’une soif de pouvoir et de reconnaissance qui laissa Draco essoufflé. Pour décoration, des éclaires, des étoiles et une Lune l’encadraient. 

Draco était soufflé par la beauté de la porte, et en même temps assez contrarié par ce qu’elle affichait. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir que le serpent le représentait, et le Lion représentait le survivant … 
Toute fois il ne pouvait plus rien faire, le fil avait été tissé, il ne pouvait pas modifier la porte que poudlard avait fait. Se dirigeant vers cette porte, il l’ouvrit en grand et soupira de bien être en y voyant la bibliothèque familiale. Oui, décidément, avoir la bibliothèque Malfoy sous la main allait beaucoup les aider dans leurs affaires ! Refermant la porte, il se dirigea vers le bar, et alla se servir un verre de jus de pommes. C’est que tout ceci lui avait donné soif. Une fois son verre en main, il alla se laisser tomber (toujours avec grâce) dans un des fauteuils. 

Et a peine porta t’il le verre a ses lèvre que la porte s’ouvrit sur un Harry Potter plus que surprit … un sourire en coin naquit sur les lèvres de Draco. Surprendre ses proches était une des choses qu’il aimait beaucoup également …

- Et bien Malfoy … t’as pas chômé dis donc …

- Potter … Il fallait bien que quelqu’un change ce bouiboui invivable en quelque chose de décent ! Je n’en pouvais plus de cette poussière et de ces bancs d’école !
- Bien d’accord …

Harry ôta sa veste et l’accrocha à un porte manteau posté juste a côté de la porte, puis se dirigea d’une démarche souple et décontracté vers le fauteuil voisin du blond. Pendant un instant, Draco se surprit à penser que le Gryffondor avait une manière agréable de marcher. Mais il se reprit bien vite, et posa son verre à côté de lui, entama la conversation avec le rouge et or en ces termes :

- Harry, il faut remedier à cette « nouvelle popularité » qui nous vise ! Premièrement, je ne veux plus de pleures et de tentatives de suicide pour nous séparer ! La dernière a taché ma robe avec du ketchup … pathétique ! J’en ai assez des jérémiades et autres menaces stupide du genre « laisse notre survivant en paix, ou alors on te volera tous tes calçons ! », franchement … ils ont rien d’autre à faire ? C’est stupide !! Deuxièmement, il faut qu’on trouve un moyen de se voir plus souvent dans cette pièce, je suis doué pas vrai ? Je sais, merci, pas la peine de le dire … Tercio ! Je veux que les moustiques arrêtent de te tourner autour ! Tu es à moi ! Même si c’est de manière fictive, tu n’en es pas moins mon fiancé ! Et je ne laisserai pas ces abrutit te courtiser sans réagir ! Des questions ?

- Heu … Et bien, voila qui est claire … Malfoy, je me fais pas courtiser, mais draguer, avance dans le temps non d’un chien … Ensuite je ne t’appartiens pas … La déco est sympas, mais de la a dire que t’es doué … Je ne m’avancerai pas trop … La popularité quand à elle n’est pas pire que celle que j’ai subit les années passées. Et comme les fois dernière, ça passera avec le temps, on ne peut rien y faire … Draco.

Le serpentard grommela dans sa barbe, mais ne fit pas de commentaire en retour, se contentant de prendre son verre et d’en boire une gorgée. Harry sourit, et se leva pour aller se chercher quelque chose à boire aussi. Il choisit un coca, et retourna s’installer face à Draco. Il le contempla un instant sans rien dire. Il faut dire que dans ce décor particulier, le serpentard était vraiment mis en valeur, et on pouvait voir les trait des Blacks et des Malfoy ressortir avec panache. Assit sur son fauteuil de noir et émeraude, un coussin rouge sang lui callant le dos, les jambes croisé, et le verre de jus de pomme pareil a un Bourbon 15 ans d’âge levé d’une main blanche et gracile, il représentait a la perfection l’aristocrate de luxe. Tout en lui respirait la fortune, la puissance et la grâce. Harry ferma un instant les yeux devant la bizarrerie qui se produisait à l’ instant. Il était entrain de reluquer Malfoy … 

Tout ceci n’avait vraiment aucun sens. D’abord les Malfoys venaient le chercher chez ses moldus, désarticulaient son oncle pour le venger, lui apprenait qu’il allait épouser leur héritier, car ce dernier dans un élan de débilité profonde avait prononcé son nom quand on lui avait demandé qui il aimait, spontanéité qui a présent lui demandait d’épousait la personne qu’il appréciait le moins au monde ; puis avec le plus serpentard des Serpentards, ils ourdissaient un plan pour permettre ce même mariage d’avoir lieu sans que personne ne sache qu’ils ne s’aimaient pas ; il apprenait qu’il était un Nymphrime, une espèce de super-nymphe, qu’il descendait des fondateur ET de Merlin et Vivyana, qu’un loup devait le materner (loup qui était resté au manoir en grognant contre son ami qui l’abandonnait !) et maintenant ils étaient dans une salle aménagé comme un loft, et lui reluquait sa Némésis … 

Oui, tout ceci n’avait aucun sens, il avait du tomber dans un monde parallèle … Ou alors il était mort, et il vivait la vie d’un autre … C’était plausible oui … Ou pire encore … Il était devenu fou et s’imaginait un monde ou il serait ami avec Draco Malfoy … 

- Haaaa ! C’est trop bizarre !!!

Euh … Il ne venait pas de parler à haute voix, la, n’est ce pas ? 

- Qu’est ce qui est bizarre Potter ?

Draco regardait le survivant comme s’il était fou. Et ce dernier rougissait de honte à vu d’œil. Apparemment il ne voulait pas dire ça à haute voix … Et cela amusa grandement Draco, qui en manque de joute verbale se décida à taquiner le Gryffondor …

- Alors Harry … Qu’est ce qui est bizarre ?

Harry ne pouvait s’empêcher de rougir, et stupidité parmi les stupidités, il détourna les yeux, donnant la victoire au blond. En s’en rendant compte, il se mordit la lèvre inférieure pratiquement jusqu’au sang. Il n’avait jamais détourné les yeux de ceux de Malfoy, pourquoi commençait il aujourd’hui ? Il orienta donc à nouveau ses yeux si verts pour les planter dans ceux de son vis-à-vis, et le défia du regard. 

Et pendant un court instant qui lui sembla une éternité, Draco se perdit dans cet océan de vert chatoyant. Et il pensa, avec raison, que des yeux aussi expressifs devraient être interdit par la loi. On pouvait voir passer toutes les émotions du survivant dans ses yeux, tout l’espoir du monde et pourtant la résignation s’y adonnaient à une lutte sans merci. Et pendant ce court instant d’éternité, Draco eut envie de prendre Harry dans ses bras pour le bercer comme un enfant, et lui dire que tout irait bien, qu’ils trouveraient une solution à ses problèmes … Mais tout ceci ne dura qu’une seconde, et cette seconde se perdit parmi les milliers d’autre, et c’est Draco qui détourna les yeux cette fois, et occulta ces sentiments dérangeant qui l’avaient effleurés pendant un instant … Décidément, il était d’accord avec Harry, tout ceci était trop bizarre … 

Harry, quand a lui, tremblait légèrement. Pendant cet instant étrange, il avait ressentit le besoin d’aller se lover contre le serpentard, et cette pensée plus que tout le reste lui faisait peur … Car après tout, on ne choisit pas son âme sœur, on la trouve … Et si … ? Non, impossible … 
Il chassa cette idée de son esprit, et se tourna vers le serpentard pour entamer la conversation. Ils devaient préparer leur plan pour demain.

oO0Oo

Quelque part dans la forêt interdite, un homme aux yeux nuit étoilée marchait d’une démarche féline. Les arbres s’écartaient sur sa route, comme ayant peur de lui, ou dans une révérence respectueuse de son pouvoir. Un manteau de couleur écorce de chêne couvrait les épaules et la tête de l’homme, on ne voyait que ses jambes parées d’un pantalon vert feuille et de bottes de marche noires en peau de dragon. L’homme s’arrêta dans une clairière, et releva la tête vers le ciel de nuit qui s’étendait à l’infini par delà les cieux. Doucement, comme une poussière d’étoile, sa cape se fondit dans la nuit, le dégageant aux yeux du firmament, et ses yeux si étranges se perdirent dans la voie lactée. Et peu à peu son, lentement, comme une évidence qu’on ne veut voir, son visage fondit pour perdre les traits humains au profit d’une forme plus reptilienne. Ses yeux en amande s’étirèrent encore et se fendirent d’une pupille verticale, ses narine s’écartèrent, ses dents de firent plus effilées, son visage se couvrit d’écaille noires, son nez s’allongea en une gueule effrayante, et peu à peu il grossit, cassant ses habits. Et sous la pleine lune de ce soir de septembre, le nouveau concierge de Poudlard se changea en un Dragon noir de 2O mètres de haut. Terrifiante créature aux écailles ténébreuses, sa queue fouettant l’espace ambiant ! Des pics empoisonnés s’étendaient tout le long de sa crête dorsale. Sa gueule de reptile sacré garnie de dents aussi long qu’un enfant de 13 ans, ses yeux si intelligents semblant en avoir vu plus qu’une vie humaine ne pouvait se le permettre. Et dans son dos deux grande ailes qui s’étirèrent pour tester leurs muscles ; continuation de l’articulation de la bête mythique, recouverte d’une fine membrane de peau veinulée de sang violet et bleu et doté de croché d’environ un mètre a la pliure du haut, elle semblait a elles seules être des armes puissante, pouvant provoquer ouragans et tornades. Retombant sur ses quatre pattes, le dragon avança un instant d’une démarche toute féline, avant d’ouvrir grandes ses ailes et de prendre son envole. Et quelque part dans une autre forêt, ses frères et sœurs en faisaient de même … Tous allaient rejoindre le Maître pour un résumé de la situation. Et Stephan avait beaucoup de chose à lui dire …

A suivre

oO0Oo

~ * ~ COULISSES ~* ~

Moka : Et bien voila le chapitre suivant … Fiu, ce ne fut vraiment pas une partie de plaisir ! Vu que j’avais pas beaucoup de temps pour l’écrire en fait xD Bref. Comme vous pouvez le constater, l’attirance entre Draco et Harry commence à se développer, même si pour l’instant ils ne sont vraiment pas d’accord pour l’accueillir à bras ouvert. Il se passera encore quelques chapitres avant que ça n’arrive … 

Draco : Tu cherches la merde avec les lecteurs ?

Moka : mais pas du tout ! Simplement je trouve pas ça plausible que « boum cracbadaboum » vous soyez amoureux l’un de l’autre !!

Draco : t’as qu’à dire que c’est l’attraction de nymphe …

Moka : mêle toi donc de tes affaires !

Draco : … Ce sont mes affaires stupida, vu que c’est avec moi que tu vas caser le survivant !

Harry : je peux dire quelque chose ?

Draco & Moka : NON !

Harry : … bon … *retourne à la lecture de son livre alors*

Moka : Bon, le prochain chapitre (15) devrait arriver vers la toussaint. Vu que c’est bientôt la rentrée, et que j’aurais plein de trucs à faire. Mais il arrivera, ne vous en faites pas ! 
Juste le temps que je trouve quelque chose à écrire …

Lucius : de toute manière, t’as jamais d’idée, quand tu t’installes devant ton ornitateur, tu as le cerveau vide, comme d’habitude quoi, et c’est tes doigts qui écrivent à ta place ! 

Moka : On dit ordinateur … Et tu insinuerais peut être que je suis stupide ?

Lucius : moi ? Jamaiiiiis …. *sifflote*

Harry : Ils sont épuisant … une petite review pour commenter nos performances ?