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Par tokyofrance
Eragon  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 14     Les chapitres     7 Reviews     Illustration    
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D’étranges impressions…

 

Ils approchaient inexorablement la capitale de l’Empire, Urû’Baen. Dans cette région les villages étaient plus grands et plus peuplés, aussi durent-ils faire de longs détours à chaque faubourg qu’ils croisaient ; leurs tours de gardes étaient plus attentifs que jamais, et même lorsqu’ils pouvaient dormir, le sommeil venait difficilement. La tension accumulée les mettait de mauvaise humeur et ne faisait qu’accentuer leurs inquiétudes. Jéna tout particulièrement souffrait de cette partie du voyage. Elle était extrêmement nerveuse sans avoir de réponse à la cause de son malaise. La nuit, ses rêves de tunnels sombres étaient épiés par quelque chose de terrifiant, sur lequel elle ne pouvait donner un nom ; c’était une peur immense, plus forte encore qu’elle ne l’avait éprouvée, un mal invisible qui la poursuivait et laissait sur elle une marque indélébile.

Mais heureusement, ils dépassèrent bientôt cette zone, et se retrouvèrent devant les grandes plaines qui les séparaient de leur destination, Gil’ead. Ils continuèrent leur périple en longeant le fleuve Ramr, et un peu plus tard, Eragon, remit de ses blessures proposa à Murtagh de croiser le fer avec lui. C’est ainsi que chaque soir, les deux jeunes gens s’entraînaient, sérieux et complices à la fois. Ils étaient de force égale et cela les faisait rire parce qu’ils ressortaient tout autant épuisés l’un que l’autre. Eragon reprit ses révisions de l’Ancien langage, et avec l’aide de Jéna, apprit quelques nouveaux mots et formulations, cependant la jeune fille n’avait pas la même somme de connaissances que le Conteur, et son enseignement finit par se tarir, elle rectifiait néanmoins les erreurs du dragonnier et lui donnait des conseils, mais ne lui répondait jamais comment elle avait appris la magie.

Ils s’étaient arrêtés pour la nuit près d’un bras du Ramr. Cela faisait déjà quelques jours que Jéna voulait manier l’épée de nouveau, mais ce n’est que ce soir-là qu’elle osa en faire part à Eragon et Murtagh.

-          Tu es sûre que tu n’as plus mal à la jambe ? lui demanda Eragon, tu serais désavantagée…

-          Elle ne guérira jamais de toute façon, et j’aimerais voir qui de nous deux est le meilleur. Et puis, ne me sous-estime pas trop, je connais toutes tes techniques à force de t’avoir vu, et toi aucune des miennes. Ce combat sera équitable, même avec ma blessure.

Eragon réfléchit un instant, considérant Jéna. Elle était plus petite que lui, et d’apparence plus frêle. Il serait gentil avec elle.

« Ce qu’elle dit est vrai, tu ne sais pas comment elle se bat, l’avertit Saphira.

« Ne t’inquiète pas, tu vas voir.

-          Ne sois pas trop sûr de toi, le conseilla Murtagh. Tu ne sais pas ce qu’elle peut faire…

-          Personne n’a donc confiance en moi ? S’indigna ironiquement le dragonnier.

-          Méfie-toi, c’est tout.

Murtagh sourit, mystérieux.

Eragon couvrit Zar’roc d’un voile de protection, jetant un coup d’œil circonspect à Jéna qui faisait de même.

Ils se mirent en garde, se jugeant consciencieusement en tournant autour d’un cercle invisible. Le regard de Jéna était déterminé, un léger sourire d’excitation flottait sur ses lèvres. Enfin, Eragon prit l’initiative, il s’élança sur elle, fendant l’air de son épée, mais la jeune fille fit souplement un pas de côté, esquivant largement son attaque. Eragon se tordit le coude alors que son coup rencontrait un vide auquel il ne s’attendait pas. Il perdit quelque peu l’équilibre, et eut tout juste le temps de parer la contre offensive de Jéna. Leurs deux lames s’entrechoquèrent faisant naître des étincelles dorées. L’épée de Jéna était fine et élancée, elle avait quelque chose de surnaturel, un peu comme celle du dragonnier.

Les coups, parades et feintes se succédèrent bien trop rapidement à l’avis de ce dernier qui avait de la peine à suivre les enchaînements toujours plus habiles de Jéna. Il était impressionné par sa vivacité et n’aurait jamais du la sous estimer. C’était une erreur qu’il se promettait de ne plus commettre…

Soudain, leurs épées de rencontrèrent bruyamment, faisant vibrer le bras d’Eragon, Jéna quant à elle recula sous le choc, et sa jambe droite se déroba sous elle. Profitant de cette faiblesse, Eragon se jeta dans un dernier assaut, mais alors, plus vive qu’un chat, Jéna se propulsa de sa jambe valide, et donnant un coup d’épaule dans la poitrine d’Eragon, le renversa sur le dos, lui coupant le souffle. Il lâcha son épée, et très délicatement, Jéna ramena la sienne contre sa gorge, un large sourire illuminait son visage.

Elle se releva, indéniablement ravie, et tendit la main au dragonnier défait.

-          Bravo, le félicita-t-elle, tu t’es bien battu !

-          Toi surtout, répliqua-t-il, excuse-moi de t’avoir mal jugée. Tu es bien plus adroite que moi.

-          Cela fait longtemps que je n’ai pas ferré ainsi, mais je me suis entraînée certainement plus longtemps que toi. A égal niveau d’expérience tu m’aurais certainement battue, dit-elle avec modestie.

-          C’était un combat excellent, affirma Murtagh, rarement en avais-je vu de pareil ! Tu te bats différemment que contre moi Eragon, c’est intéressant de voir comment on doit s’adapter aux manières de faire d’autres.

Jéna s’écroula par terre à bout de souffle. Elle renifla et passa rapidement une main sur son visage pour en chasser les gouttes de sueur qui la gênaient.

-          Sois plus vigilant la prochaine fois Eragon, tu as de bonnes techniques, mais tu te fis trop à elles et à tes capacités, qui sont excellentes rassure-toi. Ne te repose pas uniquement sur les apparences. Ce sont les pires ennemis, le conseilla-t-elle.

-          Merci, j’essaierai de retenir tes recommandations.

Le jeune homme prit une grande goulée d’eau, puis demanda :

-          Ne voudrais-tu affronter Murtagh, pour que je voie tes techniques d’un point de vue extérieur ? enfin si ça ne vous dérange pas ni l’un ni l’autre…

-          Si tu veux, répondit le second intéressé une étincelle étrange dans les yeux.

-          Bien sûr, répondit Jéna aimablement, laisse-moi juste le temps de souffler un peu…

En attendant que la jeune fille récupère, Eragon couvrit l’épée de Murtagh de la même protection magique que sur sa propre arme, et la redonna à son propriétaire qui se positionna sitôt après dans l’espace dégagé près du feu. Une imperceptible fébrilité l’agitait.

Jéna se releva après avoir bu quelques gorgées d’eau fraîche. Elle se plaça en garde devant Murtagh qui ne la lâchait pas des yeux. Ses iris bleus étaient hypnotisant ; elle sourit :

-          Ton joli regard ne me déconcentrera pas.

-          Ce n’était pas mon attention…

A ce moment, Murtagh engagea l’offensive, il était rapide et plus féroce qu’Eragon mais Jéna para aisément l’attaque, l’amortissant en faisant glisser sa lame contre celle de son adversaire. Elle contre attaqua, visant d’un coup d’estoc le ventre mais un violent coup dégagea son arme, exposant son flanc droit, Murtagh tenta d’en profiter, mais elle recula d’un bond agile et parvint à se remettre en position de défense. Il feinta alors de l’attaquer à l’épaule, mais sans en comprendre vraiment la raison, Jéna trouva plus judicieux de se préparer à une attaque au niveau de la hanche… et elle avait vu juste : l’épée de Murtagh décrivit un brusque revirement et rencontra celle de la jeune fille. Il ne parut pas surpris, et continua ses feintes de plus en plus élaborées, elle les contra toutes. Elle avait l’impression qu’instinctivement elle percevait les idées de son rival et parvenait ainsi à les déjouer, se surprenant elle-même. C’était comme si son corps réagissait seul. Comme si quelque chose qui la dépassait lui dictait quoi faire…

Ce combat ne semblait pas vraiment en être un. Les deux protagonistes s’accordaient parfaitement, évoluant dans une succession d’attaques, de parades et de feintes qui s’enchaînaient harmonieusement, créant une chorégraphie belle à voir. Eragon était subjugué par ce duel.

« On dirait qu’ils ont répété exprès avant et que j’assiste à un spectacle, fit-il remarquer à Saphira.

« Tu as raison, même moi je trouve qu’ils sont en harmonie…

Mais, toute chose à une fin, la frénésie et la joie que Jéna ressentait en se livrant à cet exercice avec Murtagh augmentèrent son envie de se surpasser ; elle contra avec brio le dernier assaut de son adversaire, et réussit, par une botte habile et complexe à lui faire perdre l’équilibre. Murtagh tomba lourdement sur le dos, comme Eragon l’avait fait quelques minutes auparavant, et ne put que déglutir quand il sentit contre sa gorge la lame effilée, mais protégée, de l’épée de Jéna. Elle était debout au-dessus de lui, sa poitrine se soulevant avec force. Ses yeux dorés étaient plus brillants que jamais, et ses joues rosies par l’effort. Lui non plus n’en menait pas large. Son cœur tambourinait avec vigueur, il avait la sensation que tout le monde pouvait l’entendre.

Et contre toute attente, Jéna éclata de rire, d’un rire joyeux et sincère, sans marque de moquerie ou de vanité qui réchauffa l’âme de ses compagnons. Enfin, elle tendit amicalement la main à Murtagh qui s’en saisit, mais il se releva un peu trop brusquement et la heurta, se rattrapant à son épaule. Jéna cessa de rire, déconcertée par ce contact, elle crut un instant qu’un étrange battement avait frappé son cœur.

-          Oups, excuse-moi.

Murtagh s’écarta, toujours essoufflé et fit le tour du feu afin de s’asseoir à sa place.

-          C’était prodigieux, s’exclama Eragon. On aurait dit que vous dansiez !

Jéna se posa enfin, un large sourire sur les lèvres.

-          Je ne sais pas, je crois que notre petit échauffement tout à l’heure m’a mis en forme, c’est tout.

-          N’empêche que cela relevait plus de l’art que de l’entraînement, je doute de jamais arriver à un tel niveau.

-          Ne t’inquiète pas pour ça, le rassura Jéna, tu es encore très jeune.

« Serais-tu jaloux petit homme, lui murmura Saphira dans ses pensées, que Jéna et Murtagh combattent ensemble d’une si belle manière, et toi avec l’un ou l’autre non ?

«  Non, pas du tout, rétorqua-t-il. J’aimerais bien me hisser à leur hauteur, c’est tout.

«  C’est tout ?

« Exact.

Un bruit grave et râpeux sortit de la gorge de la dragonne, elle se moquait de lui.

Quelque peu vexé, Eragon proposa à Murtagh de s’entraîner avec lui afin de mettre en pratique ce qu’il venait d’apprendre et de voir. Ils s’exercèrent donc, mais l’expérience récente d’Eragon ne suffit pas à mettre en échec son adversaire qui avait si brillamment combattu avec Jéna.

Celle-ci les regarda s’affronter durant plus d’une heure, toujours cette même félicité étreignant son cœur. Elle se sentait bien près des deux jeunes hommes, elle était heureuse, plus qu’elle ne l’avait jamais été. Elle souhaitait que ce bonheur perdure malgré les incertitudes qui planaient à l’horizon.

Cependant son affrontement contre Murtagh lui laissait une impression étrange, elle se demandait pourquoi il lui avait été si aisé de déjouer ses techniques et d’anticiper tous ses gestes comme s’ils lui avaient été familiers.

 

***

 

Ils n’étaient plus qu’à deux ou trois jours de Gil’ead.

Depuis la mi-journée des frissons parcouraient la peau de Jéna. Elle se sentait mal comme si elle couvrait une maladie, mais à part ce malaise elle n’avait aucun symptôme. Plus d’une fois elle fut surprise quand on lui adressa la parole, sursautant violemment, à la limite de la panique. Sa propre attitude la rendait encore plus nerveuse, bien qu’elle sût au fond d’elle-même que cette agitation n’avait pas de fondements, qu’elle était stupide. Elle se maudissait intérieurement mais ne pouvait s’empêcher d’agir ainsi, son corps, et son subconscient prenaient le dessus sur la raison. Eragon et Murtagh étaient inquiets, ils essayèrent de lui parler pour mieux comprendre ce qui lui arrivait.

-          Je ne sais pas, dit-elle, j’ai l’impression que, c’est comme si quelque chose me poursuivait mais que je n’arrivais pas à fuir. C’est le même sentiment que lorsque nous sommes passés près d’Urû’Baen, mais en plus fort.

-          Je ne sais pas d’où ça peut provenir, je ne sens rien pour ma part, remarqua Eragon.

-          Peut-être que cette sensation va disparaître au fur et à mesure que nous avançons, hasarda Murtagh.

-          Ne vous inquiétez pas pour moi, ça va aller, il faut juste que je pense à autre chose.

C’est ainsi que toute la journée, Eragon, Murtagh et Saphira tentèrent, avec un succès mitigé de faire oublier à Jéna ses inquiétudes mystérieuses, en engageant des conversations dans lesquelles elle aurait sa place, ils évitèrent donc d’aborder le sujet de la chasse…

 

Le soleil déclinait à l’ouest, ils décidèrent de s’arrêter dans la forêt qu’ils apercevaient à une lieue à peine. Ils y seraient à l’abri du vent et des rares personnes voyageant hors des sentiers battus.

 

Jéna mit pied à terre, cette oppressante impression qui l’avait poursuivie ce jour-là était à son grand malheur bien plus forte sous les bois. Son cœur s’emballait sans qu’elle pût le contrôler et des frémissements s’insinuaient sans cesse sous sa peau.

Elle s’avança vers un arbre et en toucha le tronc rugueux ; à son contact un éclair éblouissant passa devant ses yeux, l’aveuglant momentanément. Etait-ce réel ou bien un produit de son imagination ? La fatigue et la tension qui l’étouffait devaient être les causes de cette hallucination.

Jéna resta un moment interdite face à ce phénomène, puis, sans trop savoir pourquoi, elle repoussa une branche, et s’enfonça plus profondément à travers les arbres.

-          Où vas-tu Jéna ? Lui cria Eragon.

Il allait la poursuivre quand Murtagh le retint par le bras et lui fit comprendre que la jeune fille avait sûrement envie d’être seule.

A mesure qu’elle avançait, les feuillages, plus clairsemés laissaient filtrer la lueur orangée du soleil couchant, faisant naître à chaque rayon qui traversait l’ombre une lumière douce et évanescente. Là, le temps semblait s’être arrêté. Des images saccadées parcoururent son esprit. Des images sans noms ni souvenirs. Son cœur s’emporta de plus belle, une boule de frayeur se forma dans sa gorge sèche, elle accéléra, poursuivant un but inconnu ; une peur indicible comprima sa poitrine, elle était essoufflée avant même d’avoir fait un effort.

Jéna passa près d’un chêne, une branche trop droite et trop fine sortait du tronc, attirant son attention ; elle l’effleura, à son bout il y avait quelques plumes, blanches, c’était une flèche. De la mousse recouvrait la tige la fondant au tronc, elle devait être plantée là depuis plusieurs années. Une larme de panique coula sur sa joue. Elle contourna l’arbre et se mit à courir, fuyant, fuyant quelque chose qu’elle ne connaissait pas, qu’elle avait oublié, dont seul son corps se rappelait…

Jéna courrait, le souffle court, le sang pulsant trop fortement dans ses tempes, brouillant sa vue et son esprit.

Elle dévala une pente sans prêter garde à où elle posait le pied…

…quand soudain, elle se prit la jambe dans une racine et tomba lourdement.

 

Eragon et Murtagh installaient le campement pour la nuit, Jéna était partie quelques instants plus tôt faire un tour seule.

Murtagh se releva et s’étira, le feu crépitant à ses pieds. Il sortit des sacoches de quoi cuisiner sous le regard intéressé de Saphira à qui Eragon venait d’ôter la selle. Elle bailla nonchalamment et posa la tête sur une patte avant à la manière d’un chat, fixant attentivement la viande prête à cuire.

Eragon sortit son épée, Zar’roc de son fourreau et la recouvrit d’une protection, ensuite il prit l’initiative de faire de même avec celle de son compagnon de route.

-          Tiens, dit-il à Murtagh.

Ce dernier se retourna et attrapa adroitement la garde de sa rapière en se relevant. Il s’élança sur son adversaire et ils combattirent allègrement, comme chaque soir.

Soudain, Murtagh trébucha, il perdit l’équilibre et Eragon en profita pour lui asséner un coup dans le ventre. Murtagh tomba à genoux, plié en deux, le souffle coupé, une main serrant sa poitrine.

-          Ça va ? Demanda Eragon en lui tendant une main.

Mais avant que Murtagh ait pu ouvrir la bouche pour répondre, un cri de désespoir fendit l’air parant l’atmosphère d’un silence pesant.

Les deux jeunes gens s’immobilisèrent, puis, réagissant le premier, Murtagh se releva et se précipita dans la direction qu’avait prise Jéna, Eragon sur ses talons. Saphira, à cause de sa taille fut obligée de rester dans la clairière.

Ils coururent un moment, scrutant l’obscurité croissante des lieux.

Enfin une silhouette se dessina dans un dernier rayon de couchant, au pied d’une pente relativement raide.

Jéna était assise par terre, les jambes repliées sur le côté, sa respiration était sifflante. Elle appuyait son front contre ses doigts tremblants.

Les deux garçons s’agenouillèrent à côté d’elle, terrifiés par son regard vide et ses joues pâles et ternes.

-          Jéna, souffla Eragon doucement.

Il posa une main réconfortante sur son bras, elle leva la tête, ses yeux s’inondèrent de larmes, elle balbutia :

-          Eragon… Je, je crois que j’ai… je me souviens Eragon, j’ai retrouvé la mémoire ! …

 

 

 
 
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