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au 31 Mai 21 :
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Sanctuary Fortress
Par Alfgard
The Walking Dead  -  Action/Aventure/Angoisse  -  fr
31 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 21     Les chapitres     1 Review     Illustration    
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Vils vivants

Il était tôt le lendemain quand Emmanuelle ouvrit la porte pour laisser entrer son mari tout penaud. Elle lui montra un des fauteuils près du feu dans lequel il prit place. Elle repartir vers un des petits coffres. Elle revint vers Landry avec un paquet de petits biberons et une sorte de machine en main.

"Tu vois cette machine est un tire-lait. Depuis trois jours, j'ai commencé à me faire un stock de lait pour Herulf. Il est stocké à la cave car c'est l'endroit le plus frais. En mon absence, les autres habitants peuvent nourrir notre bébé. C'est Romain qui m'a ramené tout cela avant la fin de ma grossesse. Hier, pendant l'attaque des mordeurs, Inès a pu nourrir notre fils. Je t'aime Landry, mais je ne veux pas que tu me cantonnes au rôle restrictif de mère au foyer. J'aime mon bébé et je me plierai en quatre pour lui mais être un soldat fait partie de moi et il devra s'y faire comme toi.

- C'est bon, j'ai compris, sincèrement, j'ai vraiment compris. Je t'aime, je craignais que ta grossesse t'ait affaiblie et j'ai bien vu hier que tu ne l'étais pas, bien au contraire.

- J'ai encore plus de motivations pour me battre contre nos ennemis. Avant je n'avais que mes trois neveux, puis toi et maintenant j'ai Herulf. Vous cinq êtes la meilleure raison qui me donne envie de me battre.

- Je le sais et je suis fier de toi ! Viens là !"

Après qu'elle eut posé le matériel, elle se laissa enlacer puis embrasser.

"Tu me laisses donc faire partie des patrouilles demain ?

- Oui ! Tu es une sacrée chieuse ! Je te l'ai déjà dit !

- Oui, oui mais c'est pour cela que tu m'aimes !

- Euh... pas vraiment !

- Allez, idiot grincheux, pendant que notre fils dort et que notre nièce révise avec Cat... fais-moi l'amour !"

Il s'empressa d'obéir avec bonheur à cette imprécation.

Cela faisait trois jours que les patrouilles tournaient dans les environs du château sans découvrir qui poussait les mordeurs vers leur direction. Certes, ils les voyaient arriver principalement du sud et de l'est mais ils avaient du mal à trouver des traces d'humains. Ils profitaient de rencontrer les mordeurs avant le château pour les tuer.

Chaque jour, les habitants récupéraient leurs patrouilleurs à bout de force. Le petit Herulf se jetait avidement sur le sein au lait chaud de sa mère. Svein et Inès accueillaient Rodolphe avec chaleur. Catherine ne lâchait plus les bras de son homme, René.

Parallèlement, les gardes protégeaient les ouvriers qui montaient le mur. Hugues avait décidé de le construire au delà du parking et de la troisième clôture. Leur motivation était forte et un bel été indien permit aux ouvriers de faire avancer l'ouvrage à belle vitesse. Au sommet de ces premiers mètres de murs de presque un mètre de large, des chevaux de frise étaient fixés, renforçant ainsi la défense. Ils se doutaient bien qu'il faudrait de longs mois pour tout finir mais ils étaient déjà fiers du début de leur ouvrage.

Un groupe d'ouvriers était spécialement affecté à la fabrication d'une poterne et de sa porte en bois. En fait, ce projet de Rodolphe qu'était cette enceinte offrait aux habitants une excuse pour ne pas s'abêtir dans la routine et ainsi de continuer à se garder en alerte contre les vivants et les morts.

Au quatrième jour, Romain partit avec Rodolphe et Svein afin de débusquer leurs nouveaux ennemis. Alors qu'ils avaient lâché la bride à leurs montures qui marchaient lentement, le jeune homme, dressé sur ses étriers, observait avec ses jumelles l'arrivée potentielle d'une horde. Il vit une grande forêt.

"Dîtes les gars, je ne sais pas ce que vous en pensez mais plus on pousse vers le sud, moins on voit de mordeurs !

- Et ? Demanda Rodolphe.

- Comme si ce coin en avait été vidé, ou mieux, "protégé" ! Que dit ta carte Svein ?

- Dans les parages, y'a plusieurs châteaux ! Et aussi une Abbaye et une ferme fortifiée et aussi une école militaire !

- Un château fort ?

- Oui, la Hunaudaye !

- Et les autres ?

- Pas l'air d'être des châteaux-forts.

- Bon, on va s'en approcher le plus près possible."

Ils longèrent le côté ouest de la forêt puis à mi-parcours ils laissèrent leurs chevaux, rênes sur le cou, dans un champ.

En traversant la forêt, ils tombèrent sur un château 17-18ème près de St Aubin. Il était envahi de mordeurs et le bâtiment avait clairement brûlé. Ils quittèrent les lieux sans bruits et reprirent les chevaux. Ils se dirigèrent vers la Hunaudaye procédant à la même méthode. Là aussi, le château était entouré de cadavres, au sol comme debout. Apparemment pourtant, le château avait supporté l'attaque.

Les trois patrouilleurs dégommèrent les mordeurs devant l'entrée. Romain se mit à appeler les habitants en essayant de ne pas crier trop fort tout en agitant un drapeau blanc.

"Que voulez-vous ? Demanda un jeune gars.

- Nous voudrions juste discuter avant de repartir chez nous. Nous venons de très au nord d'ici.

- Je vais voir avec notre chef."

Pendant que le garde fut parti, le trio continua à abattre les mordeurs qui s'approchaient d'eux. Très occupés, ils eurent du mal à entendre le "entrez". Ils achevèrent les derniers cadavres et rentrèrent rapidement.

Un gars, d'environ vingt-cinq ans, avançait vers eux en les dévisageant. C'est à Romain qu'il tendit la main. Il lui serra fortement la main et sourit.

"Que voulez-vous ?

- Nous avons un petit souci chez nous et nous patrouillons pour savoir qui nous cause soucis. Nous avons vu le château au nord-ouest de chez vous dans la forêt qui a été brûlé et envahi de mordeurs. Et je constate que vous êtes vous aussi "envahis" !

- Alors nous avons tous le même souci Monsieur !

- Caporal mais vous pouvez m'appeler Romain ! Quel souci ?

- Moi, c'est Jonathan. Nous avons affaire depuis quelques semaines à un groupe qui vient de Paris qui pillent et tuent tous les humains ayant trouvé des refuges plus ou moins sûrs. Ils nous ont attaqués, il y a un mois environ. Mais nos murs et notre pont-levis, ainsi que notre armement nous ont bien protégés. Le groupe du château de St Aubin avec lequel nous avions des échanges a été exterminé. Depuis nous nous terrons ici !

- Où sont-ils ? Et combien sont-ils ?

- Ils sont au lycée privé de Mauvadeuc. Je pense qu'ils sont une trentaine mais rudement armés.

- Quant à nous cela fait aussi quelques jours qu'on nous envoie des hordes, alors, nous avons enquêté et patrouillé. D'après une de nos patrouilles, le château de Bienassis a subi les mêmes attaques et a eu autant de chance que vous.

- Est-ce indiscret de savoir où se trouve votre groupe ?

- Pas du tout, nous sommes au Fort la Latte.

- Ah oui, j'en avais entendu parler par le chef de Bienassis qui trouvait que vous étiez un groupe très actif et que faisiez de l'agriculture et de l'élevage et qui est aussi très efficace en défense.

- Excepté contre les hordes de mordeurs. Écoutez, il faudrait que les groupes s'unissent pour combattre celui-ci ! Qu'en pensez-vous ?

- C'est une très bonne idée, il faudrait aussi mettre en place une sorte de mini-féodalité.

- Oui, il faudrait qu'on y réfléchisse. En attendant, mes gars et moi, on va aller voir leur groupe, les espionner quelques minutes et nous parlerons de notre rencontre avec vous. Connaissez-vous d'autres groupes ?

- Oui, quelques-uns ! Je vais leur envoyer des messagers pour commencer à voir avec eux.

- Bien, notre chef à nous s'appelle Henri Mahé ! On vous laisse pour l'instant le temps que nous nous organisions tous.

- On pourrait convenir d'un message, pour savoir à qui on a affaire !

- J'ai une idée !" Et il chanta : "Pom-pom-pom-pom" le début de la 9ème de Beethoven.

- Ah, très malin, un rappel du débarquement en Normandie ! C'est noté !"

Après leur avoir chaleureusement serré la main, les trois patrouilleurs quittèrent les lieux en direction du nord vers le lycée. Arrivés à quelques centaines de mètres, ils devinrent très prudents et avancèrent par à-coups vers les lieux. Parfois, ils se cachaient derrière les arbres et d'autres fois se couchaient au sol.

Tout proche du lycée, Romain constata qu'il était ceint de carcasses de divers véhicules. Comme il n'y avait pas de remparts ou de douves, ils l'avaient protégé de cette façon-là. La cour était envahie de saletés et de quelques cadavres finissant de pourrir au soleil. Il voyait deux-trois hommes surveiller l'extérieur du haut des véhicules. Dans la cour, des groupes déambulaient en discutant et en mangeant. Il n'y avait aucun doute dans leur façon de parler, ils étaient bien de Paris. Rodolphe chuchota à son oreille : "J'en ai compté une quinzaine !

- A ceux-là tu peux rajouter les patrouilleurs, les ravitailleurs, les pilleurs de vivants et les rabatteurs de mordeurs. Je pense qu'ils sont plus proches d'une grosse quarantaine voir cinquante que de trente gars.

- Regarde Romain ! Dit Rodolphe.

- Quoi ?

- Sur la droite au fond !"

Il régla ses jumelles et dit : "Merde !

- Ouais ! Rétorqua son ami.

- On rentre en urgence. Allez !"

Ils reculèrent doucement puis dès qu'ils furent invisibles repartirent en courant vers leurs chevaux. C'est tard en soirée qu'ils arrivèrent à leurs pénates. Sans ralentir son allure, Romain sauta de cheval et balança les rênes au garde. Il courait à perdre haleine vers la cantine où il savait trouver les membres les plus importants du fort. Suivi par ses compagnons, il entra en faisant claquer la porte contre le mur. Il cria : "On est dans la Merde ! Dans une sacrée merde !

- Faîtes sortir les enfants ! Ordonna Henri.

- Asseyez-vous et mangez un peu !" Lui dit Emmanuelle qui leur ôta armes et manteaux.

Pendant ce temps-là, les deux plus jeunes firent de même et se placèrent devant les assiettes chaudes que venait de déposer Mireille. Emmanuelle s'assit en face de son caporal.

"Alors, raconte-nous !

- Tu te rappelles qu'une patrouille hier avait rencontré les habitants de "Bienassis" qui s'étaient fait attaquer sans savoir qui était les coupables.

- Oui !

- Nous sommes tombés dans la forêt de St Aubin sur un château dévasté et envahi de mordeurs. Au château-fort de la Hunaudaye, ils ont aussi été attaqués mais s'en sont bien sortis. Nous sommes allés voir où se trouvaient ces pilleurs. Ils ont prit le lycée de Mauvadeuc. Ce sont des Parisiens. Ils doivent être entre trente et cinquante d'hommes armés.

- La vache ! S'exclama Landry.

- Ouais mais vous ne savez pas le pire...

- Quoi ? Interrogea Henri.

- Ils ont un tank !

- Merde !" Fut le mot que prononça l'ensemble de l'assemblée.

Les mines devinrent taciturnes et l'inquiétude se lisait sur le visage des habitants. Le jeune homme se dit qu'il détestait donner de mauvaises nouvelles.

 
 
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