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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 10     Les chapitres     5 Reviews    
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La fête

Disclamer : pratiquement tout appartient à Tolkien, sauf les persos que j’ai crée.


 

 

 

La fête

 

 

Après plusieurs heures de marches, ils arrivèrent au bois de la Lothlórien. Ils marchèrent un peu sous les frondaisons du bois dorée quand ils furent surpris par une troupe d’elfes menée par un grand elfe aux longs cheveux blond argentés qui fut plus que surpris quand l’énorme warg qui les accompagnait se coucha sur ordre d’Aragorn et ne tenta pas de les attaquer. Il se tourna vers les autres et les observaient avec un regard hautain. Mais il regardait Gimli avec tout son mépris. Son expression s’améliora un peu quand il vit la fillette qui dormait profondément dans les bras de Legolas. Il amena toute la communauté, enfin presque toute, car Miel avait refusé de grimper, jusqu’à un talan tout en haut d’un grand arbre et attendit les ordres de la dame de Lórien. Il observa la fillette plus attentivement se demandant pourquoi une enfant elfe aussi jeune faisait dans la communauté. Soudain elle commença à se débattre et se réveilla en criant:

 

- TONTON GANDALF !

 

Elle frotta ses yeux rougis par les larmes et regarda tout autour d’elle. Boromir lui apporta de quoi manger, mais elle refusa d’un signe de tête, enfonça son visage dans la tunique du prince de Mirkwood et se remit à pleurer. Legolas lui chanta une douce berceuse elfique, mais rien n’y faisait, elle ne se calmait pas mais pleura de plus belle. Merry et Pippin prirent les choses en mains, ils refluèrent la boule de larmes dans leurs gorges et chantèrent une chanson de la Comté, amusante et innocente. La fillette sortit son visage de la tunique de Legolas et regarda étonnée les deux hobbits qui avaient réussi là où le jeune elfe avait échoué. Elle avait cessé de pleurer et écoutait la chanson des deux hobbits. Elle leur fit un petit sourire tristounet et se calma. La nuit était tombée, et les elfes regardaient la fillette enfin les deux yeux luisant de la fillette qui avait l’air de scruter leurs âmes et ça les mettaient vachement mal à l’aise. Puis l’elfe qui s’appelait Haldir revint et leur dit de les suivre. Ce qu’ils firent. Lysbeth qui était maintenant dans les bras de Boromir lui demanda :

 

- Tonton Boromir, t’as peur ?

 

- Non !…En fait si, j’ai un peu peur.

 

- Si tu veux je te prête Mitzy ce soir.

 

- Ce ne serait pas de refus, mais tu vas avoir besoin d’elle, car tu as eu un gros chagrin et tu vas avoir besoin de Mitzy pour vider ton cœur.

 

- Oui, tu as raison tonton Boromir. Je t’aime tonton Boromir.

 

- Moi aussi, je t’aime ma puce, et tout ceux de la communauté aussi.

 

- Même tonton Gimli ?

 

- Oui, même Gimli.

 

- Mais il grogne toujours contre moi, il est toujours en colère.

 

- Mais non, c’est ça façon d’être. Tu sais, si quelqu’un essayait de te faire du mal, il serait vraiment en colère.

 

- OOOOOHHHH ! ! C’est vrai tonton Gimli ?

 

- Grml ! Oui, ma…..ma…mon petit ange, bégaya Gimli avec les joues qui se teintaient de rouge.

 

- Je vous aime tous très fort, s’exclama Lysbeth en faisant un énorme sourire qui remonta un peu le moral de la communauté.

 

Legolas s’approcha un peu de Boromir et demandant à Miel de se pousser. Celui – ci grommela un peu et pour se défouler, fonça sur Haldir, l’attrapa par la tunique, et le mit sur son dos pour pouvoir faire un peu de vitesse. Aragorn ordonna à Miel d’arrêter, mais le fauve fonça dans tous les sens, avec sur le dos un elfe éberlué qui lui ordonna de revenir vers les autres. L’elfe avait l’air d’être en colère et Miel mit ses oreilles à la Yoda comprenant qu’il venait de faire une sacrée bêtise. Il revint vers les autres, et quand Haldir fut redescendu de l’animal, celui – ci tenta de se cacher derrière Sam, la patte sur le museau et le derrière en l’air. Aragorn s’excusa auprès du gardien des frontières et lui expliqua que Miel ne voulait que jouer avec lui et qu’il n’y avait pas meilleur ami que cet animal. Après ce petit intermède, ils continuèrent leur chemin.

 

Legolas demanda à Lysbeth :

 

- Ma puce, comment savais – tu que Gandalf allait tomber ?

 

Tous y compris les elfes se tournèrent quand ils entendirent la question du fils de Thranduil et attendirent la réponse qui ne tarda pas à venir :

 

- J’ai rêvé, quand je suis tombé dans le trou, j’ai rêvé que tonton Gandalf il tombait dans un trou profond, très profond. Tonton Legolas, si j’ai rêvé de ça, est ce que tout mes rêves sont vrai ?

 

- Pose cette question à la dame Galadriel, elle te répondra, dit Haldir d’une voix calme en caressant la tête de Miel.

 

- C’est vrai, Monsieur Haldir de Lórien ?

 

- Oui, petite.

 

Elle allait répondre quand un oiseau lui fit lever le nez et elle vit une chose étrange dans le ciel.

 

- OOOOHHHH ! ! ! Tonton Boromir, regarde la lune.

 

Tous levèrent le nez au ciel et virent le lune avec une étrange couleur violette.

 

- Je suis née une nuit de lune violette, ça revient une fois tous les cinq ans. C’est Papa qui me l’a dit. J’ai cinq ans aujourd’hui. Je suis une grande fille, je vais pouvoir aller à l’école des grands.

 

Tous écoutaient le blabla de la fillette en souriant, puis Legolas lui posa une question en elfique et la fillette avec son elfique hésitant répondit du mieux qu’elle put, et le cours d’elfique recommença. Aragorn dit en souriant :

 

- Tu as cinq ans, mais c’est bien ma puce, il va falloir fêter ton anniversaire.

 

Enfin ils arrivèrent dans la cité de Caras Caradhon, tous les elfes fuyaient devant le warg qui continuait à vouloir laver complètement les cheveux de l’elfe qui se trouvait près d’Haldir. Lysbeth murmura :

 

- C’est comme dans un rêve, sauf qu’il y a pas les arbres morts.

 

Ils montèrent les escaliers, Lysbeth étant sur le dos de Miel afin de permettre aux autres de ne pas risquer de tomber à la renverse. L’animal était un peu nerveux, car il n’aimait pas les grands arbres, mais par amour pour Lysbeth, il l’emmena jusqu’en haut sans aucun problème. Ils montèrent tranquillement, Lysbeth regardait du haut de Miel et ce qu’elle voyait la remplissait d’émerveillement et de bonheur. Elle sentait qu’elle était à l’abri ici, comme elle l’était près d’Elrond et de Gandalf. Elle tournait la tête dans tous les sens et les elfes près d’elle se demandaient comment elle faisait pour ne pas avoir de torticolis à force de gigoter comme cela. Elle vit près d’elle Olwir qui tentait de retirer la bave qu’avait déposé Miel. Le pauvre elfe faisait des grimaces de dégoût en touchant la texture gluante de la salive de l’animal, elle pouffa de rire et récolta le regard noir de l’elfe. Lysbeth prit son sac, farfouilla dedans, sortit sa serviette et la donna à l’elfe avec un grand sourire. Il tenta de lui faire les gros yeux, mais sourit à son tour et prit la serviette en remerciant la petite fille en elfique :

 

- Hannad niben iell. (Merci petite fille)

 

- Eglerian cen erin.(Je vous en prie)

 

- Lîn edhellen na mae. (Ton elfique est bon)

 

- Gerin... oui... gelian.... geliannen a... an Legolas, Aragorn... a... Gandalf, répondit Lysbeth en hésitant sur les mots. (J'ai appris avec Legolas, Aragorn et Gandalf)

 

-Geliach avorn. (Tu apprends vite)

 

-Hannad.

 

Elle ne pouvait voir l’expression d’immense fierté sur les visages de Legolas et d’Aragorn quand ils l’entendirent répondre à Olwir. Enfin, ils arrivèrent en haut de l’escalier et Haldir leur demanda d’attendre ici les souverains de la Lothlórien. Lysbeth descendit du dos de Miel qui s’étendit de tout son long devant la fillette sous le regard vraiment méfiant des gardes qui avaient la main sur leurs armes au cas où ce monstre aurait des vues sur les souverains qui descendaient avec grâce l’escalier de marbre. Lysbeth leva la tête et regarda avec curiosité les deux personnes qui avançaient lentement vers eux. Toute la communauté les regardaient avec stupéfaction, c’étaient la première fois qu’ils voyaient des souverains elfes d’une telle puissance et d’une telle majesté. Lysbeth ne regardait pas Galadriel, mais était focalisée sur Celeborn, les images de son rêve dans la montagne lui revenait en mémoire et elle crut que ce qu’elle avait rêvé était vrai et qu’il avait vraiment pleuré sur son chocolat et qu’il avait vraiment reçu un coup de miroir sur la tête. Elle ressentit une grande tristesse pour lui.

 

Quand les souverains furent arrivés devant eux, Celeborn fit un tour d’horizon, pensant que le regard de tristesse de l’enfant était en rapport avec la tristesse qu’ils lisaient dans le regard des autres membre. Il fronça un peu les sourcils quand il vit devant lui un énorme warg qui dormait aux pieds de la communauté. Il interrompit ses pensées et leur dit :

 

- L’ennemi sait que vous êtes entrés ici. Tout espoir de passer inaperçu a désormais disparu. Neuf sont ici alors qu’ils étaient dix en quittant Foncombe. Dites moi où est Gandalf ? Car j’aimerais vivement m’entretenir avec lui et je ne puis le voir de loin.

 

Galadriel se tourna vers Aragorn et lu dans son regard la terrible nouvelle.

 

- Gandalf le gris n’a pas passé les frontières de ce pays. Il a basculé dans l’ombre.

 

Aragorn avait l’air d’être prêt à montrer ses sentiments les plus profond et Celeborn était choqué par ce que venait de dire son épouse. Legolas baissa les yeux et répondit :

 

- En effet, il a été pris par l’ombre et la flamme. Un balrog de Morgoth. Là Celeborn fut vraiment choqué car il pensait qu’il n’y avait plus de balrog depuis la chute de Morgoth. Legolas ajouta : car nous nous rendions sans nécessité dans les rais de la Moria.

 

Gimli s’en voulut pour ce qui était arrivé, il se disait que s’il n’avait pas insisté, Gandalf serait encore parmi eux. Il soupira bruyamment ravalant un sanglot. Galadriel dit doucement :

 

- Aucun des actes de Gandalf ne fut jamais inutile. Nous ignorons encore quel était son dessein. Surtout ne laissez pas le vide de Khazad - Dum remplir votre cœur Gimli fils de Gloïn. Car le danger a totalement envahi le monde et sur toute terre l’amour est désormais mêlée de souffrance.

 

Elle regarda dans les yeux de chacun des membres de la communauté lisant dans leur esprit et leur redonnant un peu d’espoir. Boromir se sentit mal mais grâce au don de Lysbeth, il fut moins choqué. Il se dit, c’est vrai elle a raison, il reste de l’espoir, tant que Sauron n’a pas retrouver son anneau, il reste de l’espoir. Il se sentit un peu mieux et remercia silencieusement la reine des elfes qui entendit sa pensée. Celeborn continua de parler :

 

- Que va devenir cette communauté ? Car sans Gandalf tout espoir est perdu.

 

Aragorn réfléchit en fronçant les sourcils au futur de la communauté, ils ne pouvaient faire marche arrière et ils ne pouvaient rester en Lórien sans mettre en danger ce pays. Galadriel répondit à la question de son époux.

 

- Votre quête ne tient malheureusement qu’à un fil. Ecartez – vous en un tant soit peu et se sera l’échec entraînant la ruine de tous. Mais l’espoir perdure tant que la compagnie existe. Ne laissez pas vos cœur se troubler, à présent allez prendre un peu de repos car vous êtes accablé par le labeur et le chagrin. Cette nuit vous dormirez en paix.

 

En entendant ses sages paroles, tous reprenaient espoir, sauf Lysbeth qui n’avait strictement rien écouté et rien compris à ce qu’avait dit la grande dame. Elle était omnubilée par Celeborn, ne le lâchant pas des yeux et se demandant ce qu’elle pourrait lui dire si il lui parlait. Le roi de Lórien scrutait chaque visage, les voyant s’éclairer un peu sous les douces paroles de son épouse. Sauf une, la fillette continuait à le regarder avec de la tristesse et de la…pitié ??!! Il s’approcha de la fillette prenant garde à ne pas écraser la queue du warg qui ne serait pas très heureux. Il s’accroupit avec grâce devant l’enfant pour être à sa hauteur et lui demanda doucement :

 

- Pourquoi me regardes – tu ainsi mon enfant ?

 

- Ben, c’est triste ce qui vous est arrivé ?

 

Tout le monde se tourna vers la fillette se demandant ce qui avait bien pu arrivé au monarque, elle était trop petite pour avoir appris l’histoire de Dame Galadriel et de Celeborn. Il posa la question qui le tarabustait :

 

- Et que m’est – il arrivé de si grave pour que vous en soyez si triste ?

 

- Ben, vous n’avez plus de chocolat après que tonton Gandalf ait tout mangé et madame Galadriel vous a tapé avec son miroir.

 

- Comment ???!!! 0.0

 

Il regarda son épouse qui ne comprenait pas non plus et son regard vira sur la Compagnie de l’Anneau qui se tordait de rire, il se releva lentement sans les lâcher des yeux. Legolas s’accroupit près de la fillette et lui dit avec douceur :

 

- Tu sais ma toute douce, tous les rêves ne sont pas réels.

 

- Comment ça ? Pourtant, dans le trou, j’ai bien vu tonton Gandalf tombé et dans la montagne, j’ai vu Monsieur Celeborn, il pleurait parce que tonton Gandalf il lui avait mangé tout son chocolat et après madame Galadriel elle l'a tapé avec son miroir.

 

- Je sais que c’est difficile à comprendre, mais ce rêve n’était qu’un rêve et l’autre était une vision.

 

- C’est quoi la différence tonton Legolas ? Je comprend pas

 

- Viens mon enfant, je vais tout t'expliquer, dit avec douceur Galadriel qui lui prit la main et l’emmena avec douceur vers sa chambre suivi de près par Celeborn et Miel qui ne la lâchait jamais d’une semelle depuis l’aventure dans les mines.

 

Le roi hésita un peu puis caressa doucement le fauve qui se laissa faire et même qui lui lécha doucement la main. Les membres de la communauté repartirent et suivirent une jeune servante qui allait les emmener à l’endroit où ils allaient vivre jusqu’à leur départ. Ils entendirent les éclats de rire de Galadriel et de Celeborn en entendant cette fois – ci tout le rêve de la fillette. Elle ne revint pas de la journée, restant avec Galadriel qui lui apprenait la différence entre les rêves et les visions. La reine était intriguée par cette enfant, car elle n’arrivait pas à lire dans ses pensées, c’est comme si une porte la bloquait. Quand elle avait suivit la communauté avec son miroir, elle avait vu les neuf compagnons, mais pour l’enfant, tout ce qu’elle voyait était une colline avec deux arbres morts sous un ciel étoilé. Quelque chose ou quelqu’un l’empêchait de la voir. Elle réfléchissait à cette question quand des bruit d’éclaboussures et des rires sortirent de la salle d’eau, où Celeborn baignait l’enfant. Il y avait bien des domestiques qui auraient pu la baigner, mais il avait voulu le faire. Galadriel entendit un énorme PLOUF, et de l’eau un peu savonneuse se répandit dans la chambre.

 

- Monsieur Celeborn, ça va, vous ne vous êtes pas fait mal ?

 

- Non, merci. Mais je suis trempé.

 

- HIHIHIHI ! ! !

 

- Reviens ici Lysbeth. Tu es toute mouillée, tu ne peux pas sortir comme ça.

 

Galadriel vit la fillette toute mouillée sortir en courant, suivi de Celeborn. Galadriel ne put retenir un éclat de rire, surtout que Miel qui l’attendait la fit grimper sur son dos et partit en courant. Ils passèrent comme une flèche suivi par Celeborn qui abandonna la partie quand le loup et la fillette disparurent au plus profond de la forêt. Ils revinrent tous les deux dans un état épouvantable. Le loup était couvert de toile d’araignée et de fleurs des champs, elle avait les cheveux en bataille, et le visage noir de terre et de mousse. Celeborn prit un air désespéré en voyant les dégâts, il pointa un beau petit lac et lui dit :

 

- Va te laver dans le lac !

 

- YOUPPI

 

Elle descendit du loup et couru vers le lac toute habillée en poussant des cris de joie. Mais avant qu’elle ait pu se jeter dans l’eau, elle fut attrapée par Miel qui la ramena vers Celeborn toute gigotante:

 

- Mieleuh, arrêteuh.

 

- Lysbeth, Miel a raison, tu ne dois pas te jeter dans l’eau comme cela. Tu ne sais pas nager, dit Boromir d’une voix sévère.

 

- Qu’à cela ne tienne, je lui apprendrais. Mais pour l’instant, tu vas reprendre ton bain et tu ne vas plus jouer comme cela dans la forêt. D’accord ? demanda Celeborn d’une voix sévère.

 

- Oui, monsieur Celeborn, répondit la fillette d’une voix toute contrite.

 

Il la prit dans ses bras et l’amena jusqu’à un petit bassin, la déshabilla et se mit à la laver pendant qu’elle se tenait pour une fois ( miracle ) tranquille. Celeborn se disait que ça n’allait pas durer longtemps. Miel se trouvait derrière eux et en face se trouvait dame Galadriel qui lui demanda, en pensée, de se jeter dans l’eau. Le warg n’était pas très chaud, car il n’aime pas beaucoup l’eau. La reine elfique argua que Lysbeth serait plus que ravie s’il prenait son bain en même temps qu’elle. Il se releva d’un bond et se jeta dans l’eau arrosant au passage le souverain des bois dorés qui n’eut plus une endroit de sec. Il entendit des éclats de rire et relevant la tête, il vit son épouse rire comme une démente appuyée contre un arbre. Cet acte demandait réparation, il se pencha vers Miel et lui demanda de sortir de l’eau et d’arroser Galadriel pour s’amuser un peu. La fillette écoutait très étonnée de voir de grands rois s’amuser comme des enfants. L’animal sortit du bassin, le pelage gorgé d’eau, s’arrêta devant Galadriel qui se mit à crier à l’aide. Les gardes arrivèrent mené par Haldir et tous furent copieusement arrosés par le jeune fauve qui revint vers Celeborn ravi de la farce.

 

Celeborn se releva enfin et demanda qu’on amène des vêtements propres pour Lysbeth et qu’on donne un bon bain au loup. Miel n’était pas très d’accord pour cela aussi, mais Lysbeth qui était en train de se faire sécher par Celeborn lui dit entre deux passages de serviettes:

 

- Tu vas voir Miel, prendre un bain, c’est très amusant et après tu sentiras très bon et tout le monde voudra te caresser. Et en plus tu sera tout beau.

 

Le roi de la Lórien sourit doucement en entendant la fillette tenter de convaincre ce gros loup, et le pire, c’est que ça marchait. Le loup entra dans l’eau et laissa les elfes le nettoyer complètement. Enfin le roi de Lórien put se relever, assez fier de son œuvre. La fillette ressemblait à une elfe de Lórien. Elle portait une longue robe bleue nuit avec des pierres blanches, elle allait merveilleusement bien à la fillette. Elle était fin prête pour la fête qui allait avoir lieu pour les cinq ans de cette enfant, la fille du lune. Elle n’était là que depuis un jour et une nuit et pourtant elle avait prit une place immense dans le cœur de Celeborn et de son épouse. La fillette marchait tranquillement au côté du roi quand elle croisa un elfe. Elle s’arrêta et demanda à Celeborn :

 

- Monsieur Celeborn, pourquoi il a dit que je pourrais être votre fille ?

 

L’elfe qui n’avait pas ouvert le bec se retourna brusquement manquant de percuter un autre elfe qui venait vers lui. Il se tourna vers elle stupéfié.

 

- Lysbeth, il n’a pas ouvert la bouche.

 

- Non, il l’a dit avec sa tête.

 

Celeborn l’a regarda gravement et lui demanda :

 

- Tu peux entendre ce que nous pensons, Lysbeth ?

 

- Oui, Monsieur Celeborn, depuis hier quand j’ai entendu Madame Galadriel qui me parlait dans ma tête, mais elle parlait tellement doucement, que j’ai rien entendu de ce qu’elle m’a dit.

 

- A quoi est ce que je pense maintenant ?

 

- Que vous avez peur que Gali, c’est qui Gali ?

 

- C’est mon épouse Galadriel.

 

- Ah, donc vous avez peur que Gali vous quitte, et que vous soyez tout seul. Et puis vous voudriez bien avoir un autre enfant parce que vous trouvez que Gali est encore plus jolie quand elle attend un bébé.

 

Tous les elfes s’étaient arrêtés et voyaient le roi de la Lórien rougir de plus en plus car la fillette dévoilait au grand jour toutes ses pensées les plus secrètes. Galadriel avait entendu tout ce qu’avait dit la fillette et regardait son époux avec douceur et l’amour qu’elle ressentait pour lui s’accrut encore. Lysbeth allait continuer Mais Celeborn l’en empêcha :

 

- Alors c’est vrai. Lysbeth, il va falloir que tu apprennes à ne pas dévoiler sans son consentement les pensées de quelqu’un d’autre. Si il est d’accord comme pour moi tout à l’heure, alors tu pourras les dire, mais sinon, c’est secret et tu n’en parles pas. D’accord ?

 

- D’accord Monsieur Celeborn. Madame Galadriel ?

 

La fillette s’avança tranquillement vers la reine qui était encore mouillée pendant que son époux allait se changer, et lui demanda :

 

- Madame Galadriel, j’ai oublié de vous demander quelque chose hier. Voilà, je fais que de rêver d’arbres morts. J’ai demandé à tonton Gandalf, mais y…

 

- Il, rectifia Galadriel.

 

- Il ne savait pas ce que ça voulait dire. Ça veut dire quoi ?

 

- Tu vois des arbres, combien ?

 

- Deux.

 

- En haut d’une colline ?

 

- Pour mon premier rêve oui. Et quand je veux m’approcher, ils reculent et quand je joue ils s’approchent. ça veut dire quoi ?

 

- Cela veut dire que ces deux arbres sont l’aboutissement de ton destin. Et ce que tu devras faire, tu le saura quand tu seras devant eux. Tu dois laisser les choses aller à leur vitesse et ne pas aller trop vite.

 

- Ahhh ! D’accord. Merci madame Galadriel.

 

- Bon je vais te laisser ici et je vais aller me changer après la farce du roi.

 

Elle laissa Lysbeth entre les mains de belles elfes qui lui tressèrent les cheveux avec douceur lui racontant les plus belles histoires de leur peuple, elle écoutait fascinée les elfes si gracieux.

 

Pendant ce temps, les deux souverains secs et changés demandèrent à voir Legolas, Aragorn et Boromir pour discuter de Lysbeth. En effet pour plus de sécurité, Elrond n’avait rien dit sur elle de peur que l’ennemi ne puisse la capturer. Tout ce que savait les souverains c’est qu’il y avait dix marcheurs et c’est tout. La fillette étant un peu trop jeune, ils avaient voulu avoir l’avis de quelqu’un d’autre.

 

- Que savez – vous de cette enfant ? demanda Galadriel.

 

- Pas grand chose, les deux seuls qui la connaissent un peu plus sont le seigneur Elrond et Gandalf. Tout ce que nous savons, c’est qu’elle est arrivée deux jours avant notre départ d’Imladris. Nous avons été plus que surpris quand le seigneur Elrond a décidé de nous confier cette enfant, surtout qu’il l’aimait comme sa propre fille.

 

- Comment cela ? interrogea Celeborn en fronçant les sourcils.

 

- Cela c’est passé le lendemain de son arrivé. Elrohir et Elladan étaient partis pour surveillé les alentours, mais ils sont tombés dans une embuscade et Elladan a été tué…

 

Avant qu’il est pu terminé, les souverains se levèrent en même temps et Galadriel murmura :

 

- Non, ce n’est pas possible, pas mon petit fils.

 

- Veuillez patienter vos majestés, je n’ai pas terminé mon récit.

 

- Pardonnez – nous, dit d’une voix éteinte Galadriel qui se rassit lentement en même temps que son époux.

 

- Gandalf nous à tout raconté car il était présent. Le seigneur Elrond était en train de pleurer la mort de son fils quand Lysbeth lui a posé la main sur l’épaule comme pour lui demander de se calmer et de se pousser. Ce qu’il fit, il se rapprocha de sa fille. Gandalf nous a raconté que ce qui est arrivé ensuite était tout simplement incroyable…

 

- Que c’est - il passé ? demanda Celeborn qui serrait la main de son épouse à l’écraser.

 

- Voilà, elle s’est approchée du corps d’Elladan et l’a effleuré avec douceur. Gandalf nous a dit qu’une douce lueur les a enveloppés tout les deux, elle a chanté une étrange chanson, puis elle a recommencé mais sans la finir et c’est Elladan qui l'a terminé. Ils ont chanté en chœur pendant cinq minutes et enfin, Elladan s’est relevé. Il a encore la cicatrice pour prouver qu’il a été gravement blessé. Quant à Lysbeth, elle est reparti joué avec une feuille. Gandalf nous a dit que Sauron voulait se réincarner en elle afin de prendre ses pouvoirs et les corrompre.

 

- Il ne faut pas que cela arrive. Cela serait terrible pour la Terre du Milieu et pour elle. Elle est si gentille et si innocente, je comprend pourquoi elle est tant aimée par Elrond. Tout ceux qui la connaissent veulent la défendre, même ce warg ennemi des elfes la protégerait jusqu’à la mort. Nous avons préparé une petite fête pour votre arrivée et pour son anniversaire. J’espère que cela lui plaira, ainsi que les présents que nous comptons lui offrir.

 

- Je crois qu’elle va être ravi.

 

Tous s’habillèrent du mieux qu’ils purent pour cette fête qui allait être particulièrement joyeuse. Quand Lysbeth apparu tenant la main d’Haldir qui l’avait prit sous son aile, Legolas et Aragorn s’approchèrent du gardien des frontières de la Lothlórien et lui demandèrent :

 

- Haldir, nous ne savions pas que vous aviez une petite sœur.

 

Lysbeth les regardait avec de grands yeux et se mit à pouffer de rire, voyant bien que ses tontons ne la reconnaissaient pas dans ses beaux vêtements. Legolas continua :

 

- Haldir, pourriez – vous nous présenter à cette belle petite fille elfe ?

 

- Mais avec plaisir. Aragorn, Legolas je vous présente Lysbeth.

 

- 0.0…..

 

- Bonjour tonton Aragorn, bonjour tonton Legolas. C’est monsieur Celeborn qui m’a habillé et il m’a donné cette belle robe. Elle est belle hein ? Vous savez, Miel est là aussi et lui aussi il est très beau. Et puis, j’ai rencontré plein d’enfant comme moi, et j’ai même reçu la permission de joué avec eux. On a joué avec Mitzy, et aussi avec Mistë et Ariel. Et puis tonton Haldir, il m’a montré toute la cité et il m’a dit qu’on pourrait visiter toute la forêt et il m’a raconté tout plein de très belles histoires. Et puis…

 

- Attend ma toute douce, rigola Legolas. Tu vas trop vite, ne raconte pas tout, laisse un peu d’histoire pour les autres, ils seraient ravis de te revoir. Ça fait quand même une nuit complète qu’ils ne t’ont pas vu. Vas – y vite, et raconte leur ta belle journée.

 

- Oui d’accord tonton Legolas. A toute à l’heure tonton Aragorn, à toute à l’heure tonton Legolas, à tout à l’heure tonton Haldir. Elle se fraya un chemin parmis la foule afin de retrouver ses autres tontons.

 

- Elle est trop mignonne cette enfant, elle est sage et très obéissante. J’aimerais bien avoir une fille aussi gentille. Vous savez qu’elle peut lire dans les pensées des autres. C’est Alagfacion qui me l’a dit, expliqua Haldir avec un énorme sourire qui disparu rapidement en voyant l’expression inquiète sur le visage des deux membres de la communauté.

 

- Que vous arrive – t – il, on dirait que vous venez d’apprendre la mort d’un de vos amis ?

 

- C’est presque cela Haldir. Notre petite puce a terminé sa transformation physique et mentale. Il ne lui manque qu’une seule chose pour être une elfe.

 

- L’immortalité…

 

- Dans la mort.

 

- NON ? CE N’EST PAS VRAI. Il n’y eut plus un bruit et tous se tournèrent vers Haldir qui était blanc comme un linge.

 

Les souverains de la Lórien s’avancèrent se demandant les causes de ce cri dans une fête d’anniversaire. Ils entendirent les paroles tragiques du gardien de la Lórien comme tous les elfes.

 

- Vous en êtes sûr.

 

- Oui, Haldir, répondit une autre voix.

 

Tous se tournèrent vers Galadriel qui continua :

 

- C’est une ancienne légende qui dit qu’un mortel pure deviendra un elfe mais qu’il aura l’immortalité dans la mort. Mais si on retarde trois fois cette mort elle atteindra des seuils de douleurs insoupçonnés. Il ne faut en aucun cas la sauver de la mort. Surtout, elle ne doit rien savoir de son funeste destin. Que le peu de temps qui lui reste en tant qu’humaine soit le plus heureux possible.

 

- Bien votre majesté, répondit Haldir.

 

- Tonton Legolas, tonton Aragorn, tonton Haldir. Vous avez vu comme Miel il est beau.

 

Tous tournèrent la tête pour voir Lysbeth arriver en courant avec trottinant près d’elle Miel avec une pierre sertie dans un collier de cuir autour du cou. Miel se pavanait comme pour que tout le monde puisse le voir tout en beauté. Elle n’avait jamais été aussi heureuse de sa vie, ses yeux brillaient comme si toutes les étoiles du ciel se reflétaient dedans. Ses cheveux noir de jais avaient des reflets bleus saphirs de toutes beautés. Galadriel et Celeborn crurent un instant revivre le passé et voir devant leurs yeux éblouis Lúthien, la fille du roi de Doriath Thingol et de Melian la Maia.

 

A partir de ce moment, ils ne pensèrent plus au destin qui attendait l’enfant. La fête fut réussit et Lysbeth s’amusa comme une petite folle. Mais pour elle, le meilleur moment de la soirée fut la remise des cadeaux. Elle reçut de Celeborn un vêtement de voyage et une cape ajusté à sa taille. De Galadriel, elle reçut un petit arc et les flèches assorties. Elle reçu aussi une petite épée elfique incrusté d’une améthyste et gravée d’arabesques et de motifs floraux, et son fourreau en cuir noir avec des incrustations d’or, de mithril et ithildín. Elle reçu aussi deux petite dagues avec des manches en ivoire d’Oliphants. Elle reçut aussi bien d’autres cadeaux une chaîne en mithril, un bracelet en or et en argent, une magnifique ceinture avec entrelacs de fleurs qui servaient de boucles. Elle reçut aussi une broche en forme de fleurs pour fermer sa cape. Haldir lui offrit un pendentif qui ressemblait bigrement à l’evenstar sauf que les pierres serties étaient des saphirs et la pierre centrale une améthyste. Quand elle eut ses cadeaux, elle ne put s’en empêcher et sauta au cou de tous les elfes et les embrassa tous sur la joue. Enfin quand la lune fut haute dans le ciel, Galadriel emporta l’héroïne de la soirée endormie dans ses bras, le pouce dans la bouche. Les membres de la Communauté de l’Anneau éclatèrent de rire quand ils entendirent un couinement de stupeur venant de la reine. Celeborn allait y aller quand Legolas lui dit ce qui se passait.

 

- Comment le savez – vous ?

 

- Elle m’a sucé l’oreille en dormant pendant dix minutes. Elle adore sucer l’oreille des elfes.

 

Galadriel revint quelques minutes plus tard en s’essuyant l’oreille, confirmant les dires de l’elfe de Mirkwood. La fête continua toute la nuit, jusqu’à ce que les étoiles pâlissent dans le ciel et qu’une nouvelle journée dans le pays elfique de la Lórien, ne commence pour Lysbeth.

 

 

A suivre.

 

 

 

 

 
 
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