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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 50     Les chapitres     5 Reviews    
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Premier jour d'école chapitre 50

 

 

 

Premier jour d'école chapitre 50

 

 

 

Varda et Manwë regardèrent pour la première fois la chambre de leur fille et la trouvèrent vraiment magnifique. Elle était très grande et encore plus belle que toutes celles qu'elle avait eut auparavant. Manwë dit avec un sourire :

 

-Cette pièce sera dorénavant sa chambre.

 

-Mais ce sont les cachots ? s'exclama Thingol horrifié.

 

-Oui, mais c'est le seul endroit où elle se sent protéger. Et puis c'est de votre faute. Mettre un enfant dans un cachot, gronda Varda.

 

-Pardon votre majesté, s'excusèrent les souverains de Doriath.

 

-Et veuillez à rendre aussi ses affaires parce que pour elle, vous êtes un voleur.

 

-Un.... un voleur?!

 

-Oui, un voleur. Et elle n'aime pas du tout les voleurs.

 

-C'est pas vrai! s'exclama Thingol encore plus horrifié. Melian décida d'enfoncer un peu plus le clou et lança :

 

-Tu vois, tu agis toujours avant de réfléchir.

 

-Oui. Tu as raison. Et Linwë aussi avait raison. Je suis devenu quelqu'un de sans coeur, un monstre dénué de tout sentiment.

 

Soudain, il eut une idée grandiose. Il salua les souverains de Valinor et fonça vers la forge et ordonna que la dague soit reforgée. Il retourna dans le cachot en courant et supplia les Valar de rester encore un peu au moins jusqu'à ce que leur fille se réveille pour qu'elle ne pense pas qu'elle ait rêvé. Les Valar acceptèrent avec joie et devant les elfes et ses parents, apparurent d'un coup un grand lit tout à côté du petit. Le subconscient de leur fille venait encore de créer quelque chose pour encore améliorer la vie de l'enfant. Il fallut une nuit et une journée complète avant qu'elle ne se réveille toujours dans les bras de ses parents qui avaient émigré sur leur lit.

 

Manwë et Varda firent prendre son bain à Lysbeth qui les arrosa encore plus qu'avant pour la plus grande joie de ses parents qui riaient de ses facéties faisant sourire les elfes qui voyaient non pas les Valar, mais une famille unie. Ils firent apparaître des habits de Valinor et l'habillèrent avec soin et Varda la prenant sur ses genoux la coiffa longuement avant de tresser ses cheveux. Quand elle fut prête à sortir, ils allèrent dans la salle à manger devant les elfes qui étaient fiers de recevoir les Valar à leur table. Lysbeth s'assit avec grâce sur sa chaise et devant ses parents éblouis, elle mangea avec une grâce digne de sa mère en fait, de ses mères, Varda et Galadriel. Mais surtout, pour la première fois, il ne se passa rien, car elle ne se forçait pas à sourire, elle ne se forçait pas à empêcher les larmes de couler sur ses joues, elle ne se forçait pas à être joyeuse pour le bonheur des autres. Pour la première fois, elle ne ressentait plus cette douleur au fond de son coeur, cette douleur qui déchirait son coeur, cette culpabilité et surtout cette envie de mourir à dix ans. Ses parents furent tellement fiers d'elle qu'ils la serrèrent contre eux en l'embrassant sur tout le visage pour la plus grande joie de l'enfant qui pouffait de rire. Lysbeth était vraiment contente, mais elle le fut encore plus quand Thingol lui apporta son sac et surtout sa dague reforgée, encore plus belle qu'avant. Elle lui sauta au cou et l'embrassa sur la joue pour la plus grande joie du roi qui lui présenta toutes ses excuses. Lysbeth en avait cure, elle était trop contente. Après avoir bien mangé, elle vit des enfants jouer à la poupée et elle demanda à ses parents :

 

-Papa, maman, je peux me lever de table? J'ai mangé tous mes légumes.

 

Ses parents éclatèrent de rire et lui donnèrent la permission d'aller jouer. Lysbeth était vraiment heureuse. Elle embrassa ses parents et partit jouer avec les autres enfants. Elle passa toute la journée à jouer avec les autres, mais passait aussi beaucoup de temps avec ses parents, car elle savait qu'ils allaient bientôt devoir retourner en Valinor et qu'elle devrait rester ici pour un an minimum comme convenue dans la punition. Un peu avant le repas, elle fit ses au revoir à ses parents qui l'embrassèrent et ils repartirent chez eux. Elle ne pleura pas du tout, cachant du mieux qu'elle pouvait sa douleur, mais dehors il pleuvait des cordes et quand elle mangea, ses pouvoirs se déchaînèrent trempant toute la population et les recouvrant de pétales d'elanor, de niphredils et de roses. Puis elle descendit dans sa chambre, le rideau de glycine se referma doucement derrière elle. Elle s'endormit profondément au son de la berceuse que lui chantaient ses parents depuis Valinor. Elle dormit comme une masse et ne se réveilla que très tard le lendemain au chant joyeux du rossignol qu'elle avait baptisé Lindë. Lysbeth ravie prit sa douche en riant et en chantant joyeusement, son chant fut entendu jusque dans la salle du trône et Thingol murmura en riant :

 

-La princesse est réveillée, mon aimée.

 

-On dirait bien. Je vais aller la chercher, répondit Melian avec un doux sourire.

 

Elle descendit au cachot et eut le choc de sa vie en voyant au bas des escaliers, un rideau de lierre qui bloquait l'entrée des cachots. Quant au garde, il avait été expédié hors de l'étage. D'autres gardes l'aidaient à se relever, il avait dû passer toute la nuit assommé sur le sol et maintenant, il se frottait le front qui s'ornait d'un magnifique bleu et d'une monstrueuse bosse. Elle appela doucement :

 

-Lysbeth, tu es là ?

 

La barrière de lierre s'ouvrit et elle eut un hoquet de stupeur quand elle vit que l'étage sombre et humide avait disparu et qu'à la place se trouvait une plaine verdoyante avec une mare et un verger. Une rivière serpentait dans tout l'étage partant de la chambre de Lysbeth pour arriver à un étang de bonne taille à l'autre extrémité de la pièce. Elle leva les yeux vers le plafond et ne vit qu'un mur lumineux. Elle fit demi – tour, fonça vers la salle du trône. Thingol en la voyant affolée commença à ressentir la morsure de la peur. Qu'est – ce qui était arrivé à la princesse ? Elle s'était enfuie ou pire avait été agressée dans sa chambre. Melian fonça sur lui, lui attrapa la main et le tira violemment hors de la salle du trône. Les gardes ne comprenaient rien, de même que le roi qui tentait de ne pas tomber par terre. Toujours avec son royal époux qui avait l'air de pratiquer du ski nautique, elle dévala les escaliers et manqua de chuter dans sa course folle. Puis enfin après une course de cinq minutes, ils arrivèrent devant les portes du cachot, le garde toujours légèrement sonné et les portes végétale toujours en place. Quand il vit ses beaux cachots tout humides, froids, lugubres et ténébreux, sa mâchoire eut tendance à tomber par terre. Il demanda complètement éberlué :

 

-Où sont les cachots ?

 

-Heuuuuu...... Devant vous mon roi, pouffa Melian quand elle vit la stupéfaction sur le visage de son noble époux qui ressemblait présentement plus à une poule qui venait de trouver un couteau qu'à un souverain elfique.

 

-Mais.... mais.... balbutia – t – il son cerveau refusant toujours d'assimiler l'information.

 

-Les pouvoirs de la fille des Valar se sont encore manifestés, soupira – t – elle.

 

-Au moins, maintenant elle a une chambre digne d'elle, répondit Thingol avec un petit sourire qui se termina par un éclat de rire bruyant.

 

-Oui, tu as tout à fait raison mon aimé.

 

Lysbeth était en train de courir dans la plaine suivit par Milui et les enfants elfes qui s'amusaient comme des fous avec elle à tenter d'éviter de se faire baver dessus par le warg. Puis Lysbeth laissa ses jeux d'enfants et voulu visiter la cité. Melian et Thingol acceptèrent avec joie de la lui servir de guides. Milui les suivit la queue battant comme des essuies – glaces en folie. Autant les souverains marchaient avec grâce et pondération, autant Lysbeth trottinait tranquillement regardant partout sauf en face d'elle. Elle percuta trois murs, quatre elfes et deux portes. Elle vit trente-six chandelles qui s'amusaient à tournoyer joyeusement autour d'elle. Mais elle ne pleurait pas. En fait, Lysbeth ouvrait de grands yeux devant les merveilles qu'elle voyait. Mais elle s'ennuyait de Carnil, qu'elle ne l'avait pas vu depuis longtemps, alors elle demanda à Milui :

 

-Milui, tu ne sais pas où est Carnil ?

 

Les souverains la regardèrent avec les yeux ronds, et se demandaient de qui elle parlait, parce que Carnil se trouvait dans le ciel là où l'étoile s'était toujours trouvé depuis que Varda l'avait créée. Ils suivirent Lysbeth qui suivait Milui et vit un cheval noir avec une étoile sur le front et des paturons blancs apparaître devant eux. Le jeune animal avait l'air épuisé. Lysbeth lui fit de grand calins et lui dit en lui caressant les oreilles se que le cheval appréciait plus que tout au monde :

 

-Tu es fatigué Carnil ? Tu as dû beaucoup courir. Tu devrais aller te reposer.

 

Le cheval ensença de la tête et partit tranquillement à l'écurie pour aller dormir et reprendre des force pour le lendemain afin de vaincre à la course tous les autres chevaux elfiques du royaume. Lysbeth regardait le jeune poulain rentrer sagement à l'écurie quand un grand elfe arriva. Il était époustouflé par le jeune étalon, car celui – ci venait de battre son propre cheval réputé pour être le plus rapide de la Terre du Milieu dans une course de vitesse. Il salua les souverains, s'approcha de Lysbeth et lui demanda :

 

-Il est à toi ce cheval ?

 

-Oui, c'est monsieur Eomer qui me l'a offert quand j'ai quitté la Terre du Milieu pour Valinor. Il s'appelle Carnìl.

 

-Valinor?! Tu te moques de moi petite ? demanda l'elfe en fronçant les sourcils mécontent que cette moucheronne ose se moquer de lui.

 

-Non, elle ne se moque pas de vous Aranwë. Car elle se nomme Lysbeth Beriawen et il se trouve qu'elle est la fille unique des Valar. Alors même si vous ne l'aimez pas, ayez au moins un peu de respect envers elle, dit Thingol d'un ton sec.

 

-Bien majesté ! dit Aranwë honteux.

 

-Monsieur ? demanda Lysbeth à l'elfe.

 

-Oui, princesse ? répondit Aranwë en s'inclinant devant elle ne désirant pas avoir des problèmes avec les parents de l'enfant.

 

-Je n'aime pas quand on m'appelle princesse, Tonton Namò ne m'appelle Princesse que si j'ai fait une bêtise et après il me punit. La dernière fois, j'ai dû nettoyer le trône de tonton Namò. Alors, appelez – moi Lysbeth, c'est mon nom depuis ma naissance.

 

Les trois elfes pouffèrent de rire et Aranwë lui répondit :

 

-D'accord, Lysbeth. Que voulais – tu me demander ?

 

-Pourquoi tu es triste ? demanda – t – elle à un elfe qui sursauta surprit qu'elle sache ce qu'il ressentait alors qu'il ne montrait rien extérieurement pour ne pas que les autres éprouvent de la pitié pour lui.

 

-Mon... mon épouse est gravement malade, en fait, elle... elle est mourante. Il ne put se retenir et une larme coula le long de sa joue.

 

-Je peux t'aider si tu veux ? répondit la fille des Valar avec un regard triste et pourtant plein d'espoir.

 

-Vraiment ? s'écria – t – il ravi.

 

Le regard d'Aranwë s'illumina de joie. Il la serra contre lui en tournant sur lui – même et en l'embrassant. Puis, il se précipita, la fillette sous le bras, vers sa maison. Lysbeth riait de se voir transporter ainsi, c'était amusant. Thingol et Melian le suivirent avec moins d'empressement mais avec quand même un immense espoir brûlant au fond de leurs yeux et de leurs coeurs. Il la déposa avec douceur près du lit de son épouse. La pauvre était fiévreuse et très pâle. Lysbeth s'approcha d'elle, la regarda avec attention. Elle fronça les sourcils quand elle sentit l'odeur de la mort tourner autour de l'elfe, mais ce n'était pas une mort naturelle, quelqu'un l'empêchait de revenir et elle savait qui c'était. Elle se tourna vers Aranwë et lui dit d'un air très grave qu'elle n'utilisait jamais pour ne pas faire peur au gens :

 

-Quelqu'un lui fait du mal.

 

-Qui par Eru, qui ?! s'exclama Aranwë fou de rage et de douleur à l'idée que quelqu'un ose s'attaquer à l'elfe de sa vie.

 

-Le gros moche avec les pierres qui brillent, je me rappelle jamais de son nom.

 

-Morgoth ?! demanda Melian d'un ton interloqué et un peu amusé d'entendre le prince des ténèbres être qualifié de gros moche.

 

-Ouiiii !!! C'est lui ! Et ben c'est lui qui fait du mal à votre amoureuse. Je vais essayer de l'aider, j'aime pas Morgoth. Il est méchant.

 

Elle se concentra profondément et les trois elfes furent expulsés violemment de la pièce et s'écrasèrent sur le sol tandis que la porte battait comme si une tempête avait éclaté dans la chambre. Ceux qui s'approchaient de la pièce étaient violemment rejetés et se relevaient légèrement sonné quoique certains se relevaient avec des luxations, voir même des fractures. Le roi ordonna que personne ne s'approche de la porte afin qu'il n'y ait plus de blessés. Puis, il fit poster deux gardes qui bloquèrent le couloir et accessoirement restèrent tout le temps avec Aranwë qui se rongeait les ongles attendant que Lysbeth revienne et lui dise que sa femme allait bien ou pire qu'elle n'avait rien pus faire et que sa tendre épouse était morte. Il se mit à pleurer n'imaginant même pas la vie sans elle. Il l'aimait plus que sa vie si elle mourrait, il la suivrait dans la mort.

 

Alors que Lysbeth déchaînait ses pouvoirs, un certain seigneur des ténèbres recevait un pan de toit sur la tête. Regardant tout autour de lui, il vit la terre trembler violemment, il se leva et déchaîna lui aussi ses pouvoirs pour lutter contre cette sale petite peste qu'il avait crû avoir anéantie. Dans la salle du trône de Morgoth, une lumière noire, l'aura de ce démon se télescopa joyeusement à son opposé qui entoura durant quatre jours l'enfant et l'elfe. Quatre jours de lutte acharnée contre Morgoth, quatre jours durant lesquels le Thangorodrim fut secoué par de violents tremblements de terre. Quatre jours durant lesquels, la moitié des elfes prisonniers par lui purent s'enfuir et rejoindre Tol Sirion tandis que l'autre moitié rejoignait le royaume de Gondolin protégés par la puissance de Lysbeth qui se déchaînait sur tout le territoire du Beleriand.

 

Ses parents furent effrayés, c'est pas assez fort, je dirais plutôt épouvantés par ce que leur fille pouvait faire. Ils ne pensaient pas que sa puissance avait autant grandi, non contrôlée, elle était vraiment un danger pour le monde. Au dessus de Doriath se déchaînait une tempête que personne n'avait jamais connu, d'une telle force que ceux qui étaient dehors avaient peu de chance de revenir en vie à Menegroth. Le Sirion entra en cru et balaya tout sur son passage comme tous les fleuves du Beleriand. À Gondolin, un violent orage fit trembler les elfes et les hommes qui y habitaient. Le tonnerre grondait rendant presque sourd les habitants terrorisés. La foudre frappait sans relâche les maisons, et les fontaines qui explosaient sous la charge électrique. Turgon maudissait Morgoth pour la ruine que son orage de malheur apportait.

 

Le roi des Noldor, Fingon se tapait la tête contre les murs. Sa cité était malmenée par une tempête de sable, une tempête de sable ! Du jamais vu dans une région aussi nordique. Et en plus, elle était mêlé avec une tempête de neige. Il n'avait jamais vu ça de toute sa longue existence. Les hommes étaient frigorifiés et les elfes recouvert d'une épaisse couche de sable. Plus qu'énervé contre ce rebut de la société du nom infâme de Morgoth dit aussi Morgy, il décida de contacter télépathiquement les autres souverains afin de mettre en place une attaque contre Angband pour arrêter la folie destructrice de Morgoth. Tous répondirent présent, y compris Finrod qui observait avec horreur la tempête au – dessus de la forêt de Doriath. Il n'osait pas s'approcher de peur d'être écrasé contre un arbre. Il renvoya un message télépathique au roi des Noldor acceptant de ce lier à lui.

 

En mer, les effets des pouvoirs de Lysbeth se montraient sous la forme de gigantesques vagues qui détruisaient tout sur leur passage. Ossë et Ulmo avaient perdu le contrôle des éléments de même que Manwë qui tentait désespérément de reprendre le contrôle du vent en vain. Ce fut quatre jours d'angoisse pour les Valar, les elfes et toutes les créatures du Beleriand. Quatre jours qui ébranlèrent la confiance de Morgoth en ses propres pouvoirs. Et pour la première fois de sa longue existence, il regretta d'être venu au monde. L'un d'entre eux devait flancher et ce ne fut pas Lysbeth. Morgoth préféra abandonner la lutte avant de recevoir tout le volcan sur sa tête. Donc au bout de quatre longues journée et trois longues nuits durant lesquelles Morgoth perdit tous ses prisonniers et une grande partie de ses troupes qui furent écrasés comme des cafards par une chaussure, la jeune épouse se réveilla saine et sauve. Quand Morgy vit les dégâts, il poussa un hurlement de rage totalement vaine, car il n'osait pas reprendre la combat contre cette sale petite......

 

Lysbeth, quant à elle, était totalement épuisée. C'était bien la première fois qu'elle luttait autant contre quelqu'un d'aussi fort et elle avait libéré toute la puissance de ses pouvoirs. Recroquevillée en chien de fusil, elle s'était endormie dans les bras de l'elfe qui lui caressait doucement les cheveux en pleurant de joie. Elle lui embrassait de temps à autre le front en la remerciant de tout ce qu'elle avait fait pour elle. Quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas. D'une voix étranglée par l'émotion, elle appela son époux qui arriva en courant. Quand il la vit assise sur le lit, il se précipita vers elle en pleurant de joie. Mais quand il vit la jeune princesse pâle comme la mort dans les bras de sa femme, il eut peur pour elle. Il courut voir les gardes et leur demandèrent d'avertir les souverains de Doriath que la princesse avait terminé le combat.

 

Les souverains arrivèrent rapidement et quand ils virent l'abandon manifeste que prônait la jeune princesse, ils décidèrent de laisser les deux tourtereaux ensemble et emmenèrent la princesse dans sa chambre. Toujours aussi éblouie par la transformation de la pièce, Thingol la coucha avec tendresse dans son lit, fit amener un siège et commença à la veiller. Il voulait être là à son réveil pour lui dire à quel point il était fier d'elle et que ses parents aussi devaient être fier d'elle. Mais au bout de vingt quatre heures, il n'y avait toujours pas d'amélioration, alors son épouse prit le relais accompagnée par l'épouse d'Aranwë, Linwen. Il fallut attendre six jours avant qu'elle ne se réveille tellement elle était fatiguée. Puis enfin quand elle se réveilla, elle eut une très bonne surprise auprès de son lit :

 

-Madame Lùthien, monsieur Beren, monsieur Finrod, monsieur Edrahil, monsieur Amandil, monsieur Eärnil, monsieur Mardil, monsieur Malduin, monsieur Ladros, monsieur Eldalië, monsieur Guilin, monsieur Elendë, monsieur Salmar ! Vous êtes tous là ?!

 

Elle cria de joie, perçant définitivement les tympans des elfes.

 

Elle sauta au cou de Finrod qui poussa un profond soupir de soulagement. Cela faisait trois jour qu'ils étaient arrivés quand la tempête s'était enfin calmée. Ils avaient compris que Lysbeth était là quand ils virent Milui arriver vers eux en remuant la queue comme une jeune chiot. Tous crièrent de joie et câlinèrent longtemps le jeune animal. Ensuite, ils furent amené devant les souverains de Doriath. Beren donna le Silmaril à Thingol, mais au lieu de le prendre, le roi de Doriath le regarda droit dans les yeux et lui demanda de bien prendre soin de sa fille. Lùthien folle de joie sauta au cou de son père et lui embrassa la joue. Melian accueillit Beren avec un grand sourire et donna elle aussi sa bénédiction au jeune couple. Mais ensuite, Thingol ne parla plus de toute l'entrevue, car quand il essayait d'ouvrir la bouche, il recevait un coup de pied de la part de sa femme et une claque de la part de Varda le tout sous les rires de Manwë. Mais quand Lùthien lui demanda la cause de cet étrange mutisme, Melian répondit avec un grand sourire :

 

-Nous avons eut la visite de deux parents légèrement remontés contre ton père.

 

-Qui était – ce, mère ?

 

-Manwë et Varda ! Ton père a eu la brillante idée d'enfermer au cachot leur fille.

 

-Lysbeth ?! Au cachot ?! s'exclamèrent – ils en même temps.

 

-Oui, elle dort, vous voulez veiller sur son sommeil, c'est ce que nous faisons depuis trois jours, répondit Melian avec un sourire teinté d'inquiétude.

 

-Avec grand plaisir mère, dit sa fille avec un grand sourire.

 

Ils étaient tous descendus au cachot et avaient découvert une chambre grandiose, magnifique, époustouflante, digne de la fille des Valar. Ils étaient tous allés chercher des sièges et avaient attendus patiemment son réveil.

 

Lysbeth était vraiment très contente de les voir tous, mais elle craignait la colère de Finrod, elle avait déjà goûté à ses fessés et elle ne voulait pas réessayer. Mais celui – ci avait appris la punition des parents de l'enfant et considérait qu'elle avait été plus que puni. Il la serra donc contre lui et lui dit :

 

-On a vraiment eut peur quand tu as disparu comme cela. Heureusement, il ne t'est rien arrivé, c'est le plus important.

 

-Pardon monsieur Finrod, dit – elle d'un ton tout contrit.

 

-Ce n'est pas grave. Comme je l'ai dit, le plus important c'est que rien ne te soit arrivé. Bon il faut te donner ton bain, tu sens mauvais.

 

-Je vais le lui donner! s'exclama Beren.

 

-Ah non, c'est moi ! renchérit Lùthien.

 

-Non, moi ! dirent tous les autres en même temps.

 

-Honneur aux parents ! s'exclama deux voix fortes et soulagées.

 

-Et les oncles alors ? rétorqua des voix que les elfes reconnurent comme appartenant aux autres Valar.

 

-Et les tantes ?

 

-C'est toujours vous qui lui faite prendre son bain. Alors pour une fois, on voudrait bien se faire, grogna une voix que Lysbeth reconnut comme celle de Namò.

 

Lysbeth commença à pouffer de rire en entendant les Valar se chamailler à qui lui donnerait son bain et se fut Melian qui gagna le droit de le lui faire prendre. Quand elle sortit, Lysbeth était habillée d'une belle robe elfique tandis que Melian était trempée de la tête au pied. Les autres quand ils virent l'état de la Reine, ils éclatèrent bruyamment de rire récoltant un regard noir de Melian. L'enfant étant résolument d'humeur folâtre s'échappa des mains de la Reine, mais fut rattrapée par un Thingol tout souriant. Lysbeth se tortilla en riant, Mais le roi lui dit :

 

-Où vas – tu comme cela petite fugueuse ?

 

-Monsieur Thingol, je voudrais aller jouer, s'esclaffa – t – elle.

 

-Oh que non ! s'exclama Finrod. Tu te rappelles ce qu'ont dit tes parents? Tu dois bien apprendre à lire et à écrire parce que tu as de graves lacunes dans ces matières.

 

-Oui, monsieur Finrod, Soupira – t – elle comme un pauvre malheureuse.

 

Elle arrêta de gesticuler dans les bras de Thingol et les suivit paisiblement jusqu'à une classe remplie de petits elfes qui devaient être beaucoup plus âgés qu'elle. Et avec un grand sourire, elle comprit qu'elle irait à l'école comme les autres. Finrod avant de la laisser pour repartir dans son royaume lui dit :

 

-Fait moi la promesse de bien travailler, et obéit bien à Thingol et Melian d'accord ?

 

-Oui, monsieur Finrod.

 

-Allez passe une bonne journée.

 

Il la fit entrer dans la classe en lui donnant une petite claque sur les fesses. Lysbeth poussa un petit cri de protestation, mais entra avec nervosité dans la classe tandis que les autres enfants la regardaient avancer vers la maîtresse. La maîtresse, une belle elfe aux long cheveux noirs, l'accueillit avec un grand sourire :

 

-Bonjours, je suis Irwen, ta maîtresse. Comment t'appelles – tu ?

 

-Je m'appelle Lysbeth Beriawen. Mais tout le monde m'appelle Lysbeth, répondit l'enfant poliment.

 

-Bonjours Lysbeth. Tu peux aller t'asseoir à une place de libre, proposa l'institutrice avec un doux sourire.

 

-Oui, madame Irwen, répondit poliment Lysbeth.

 

-Tu peux m'appeler maîtresse, dit l'elfe avec un sourire.

 

-Oui, madame maîtresse, dit Lysbeth qui trouvait ce nom bien étrange.

 

-Non, appelle moi maîtresse, tout court, répondit l'institutrice en riant doucement.

 

-Oui, m.. ma..maîtr... maîtresse, tenta Lysbeth peu habituée.

 

Elle avait eu un mal fou à le dire. Les autres enfants pouffaient de rire, Lysbeth ne comprenait pas l'hilarité des autres mais leur fit qu'en même un gentil sourire. Le reste du cours fut plus calme et elle se fit plein d'ami, mais surtout sa petite voisine. Lysbeth fut contente de voir qu'elle n'était pas la seule à avoir des lacunes en orthographe. Elle fut très contente de sa première journée. La maîtresse lui donna des devoirs à faire et elle les fit consciencieusement sous l'un des pommiers du verger de sa chambre. Puis quand elle eut terminé, elle les montra à Thingol pour qu'il les vérifie. Le roi ainsi que tous ses conseillers tentaient de ne pas pouffer de rire. En effet, ils étaient en pleine réunion pour la sécurité du royaume quand la fille des Valar était arrivée et le voyant occupé, avait attendu, attendu, attendu jusqu'à ce qu'il est pitié d'elle et qui lui dise de rentrer. Toute contente, Lysbeth lui avait apporté ses devoirs et les gardes-frontières avaient eu du mal à ne pas éclater de rire. Il avait bien vérifié et lui avait dit ce qui allait et ce qui n'allait pas. Puis, quand ce fut fait, il lui demanda de recommencer pour qu'il n'y ait plus de faute. Elle reprit ses devoirs avec un grand sourire et sortit tranquillement de la salle du conseil tandis que les elfes pouffaient de rire. Quand elle eut terminé de recommencer ses devoirs, elle les rapporta à Thingol qui la félicita chaudement. Ensuite, elle put retourner dans sa chambre et s'endormit comme une souche. Le lendemain, se fut Melian et non son rossignol qui la réveilla afin qu'elle ne soit pas en retard pour son deuxième jour de cours.

 

 

 

 

A suivre

 

 
 
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