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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 54     Les chapitres     5 Reviews    
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Le retour tant attendu

 

Le retour tant attendu chapitre 54

 

 

Pendant tout le voyage, elle chanta avec les dauphins qui volaient près du navire et surtout dansait avec les oiseaux qui nageaient sous le bateau...... Heuuu je veux dire, elle dansait avec les navires qui nageaient sous les dauphins ??????? ( je dois arrêter de fumer de l'athelas moi ! ) Bon, je voulais dire donc : Elle dansait avec les dauphins qui nageaient sous le navire et chantait avec les oiseaux qui volaient au dessus du bateau. (voilà qui est mieux. Non ?) Après un mois de voyage, Carnil commençait à s'énerver et il fallait toute la patience et la douceur de Lysbeth pour le calmer.

 

Enfin aux premières lueurs du jour, ils accostèrent aux quais des Havres Gris. Mais, ils ne furent pas accueillis dans la joie et enthousiasme. (Et vous allez me demander, mais pourquoi?) Et bien en fait, la raison est très simple, depuis la fin de la guerre de l'anneau, les elfes revenaient en Terre du Milieu en masse, et tous les royaumes elfiques commençaient à saturer, que se soit le Lindon, Imladris, la Lothlòrien, Eryn Lasgalen ou l'Ithilien, ils frôlaient la surpopulation. Car ils avaient appris qu'une prophétie annonçait que les Terres Immergées du Beleriand allaient bientôt ressortir de l'élément liquide et donc nombreux étaient ceux qui étaient repartit pour y vivre. La cohabitation avec les autres races étaient un peu difficile, mais il n'y avait pas de réels problèmes.

 

Quand Cìrdan vit un « autre » navire elfique accoster, il ne put retenir un soupir de lassitude et d'énervement. Il s'approcha et salua rapidement la jeune et haute silhouette noire qui descendit suivit par un cheval noir avec une étoile sur le front et les quatre paturons blancs. Il eut l'impression de reconnaître ce cheval, il l'avait déjà vu il y a longtemps. La silhouette caressa tendrement le cheval en murmurant de douces paroles. Soudain, il vit à la main droite de la silhouette, un anneau qui brillait. Cet anneau, il l'avait déjà vu. Il réfléchit un moment en fronçant les sourcils quand soudain la mémoire lui revint brusquement. Effondré, il se jeta aux pieds la silhouette devant tout le monde qui le regardait étonné et supplia :

 

-Princesse, je suis désolé. Je ne vous avais pas reconnu.

 

-Mais relevez – vous Seigneur Cìrdan. Je comprend aisément que vous n'ayez pu me reconnaître. Cette cape sert à cela et le fait que vous ne me reconnaissiez pas me permet de penser que les autres non plus ne me reconnaîtront pas et je pourrais leur faire la surprise, acheva la jeune Valië avec un sourire éblouissant qui dévoila un sourire parfait et des dents parfaites.

 

Cìrdan pria un instant que Lysbeth ne se dévoile pas, mais ses prières furent vaines, car la jeune Valië ne connaissait strictement rien à la séduction et ne savait pas qu'elle était l'une des elfes les plus belles de la Terre du Milieu. Elle avait toujours pensé que tout le monde disait cela parce qu'elle était gentille et que le terme tu es mignonne ou tu es belle voulait dire, tu es gentille et rien que cela.

 

Donc, elle se découvrit, et Cìrdan sentit une sensation étrange au fond de son corps, et il sentit aussi son coeur commencer à battre à un rythme effréné. Il entendit un bruit bizarre derrière lui et quand il se tourna, il vit une dizaine d'elfes qui bavaient allègrement sur la silhouette parfaite de Lysbeth, sur ses formes arrondies légèrement cachées par la cape noire et opaque qui loin de les cacher, les rehaussaient. Le vent joua un instant avec ses cheveux noirs comme les ailes d'un corbeau, comme le plus sombre des ébènes, comme le plus profond des gouffres. Un rayon de soleil impertinent frappa le visage de Lysbeth, éclairant son doux visage sans défaut et ses yeux améthystes scintillèrent comme des pierres précieuses. Après un ultime sourire, elle lui dit :

 

-Seigneur Cìrdan, pourriez – vous ne pas prévenir mes parents et les autres, je souhaiterai leur faire la surprise. S'il vous plaît ?

 

-T.... to..... tout c... ce que vous voudrez princesse, bégaya Cìrdan.

 

-Merci Cìrdan. A la prochaine fois en Lothlòrien, remercia Lysbeth avec un magnifique sourire

 

Elle remit sa cape en place, et Cìrdan frissonna, la cape noir donnait un effet maléfique et mauvais à la jeune Valië. Mais elle ne semblait pas s'en soucier, elle grimpa sur Carnil et tous les deux quittèrent le port en trottinant. L'étalon était vraiment heureux, cela faisait longtemps qu'il voulait revoir les Terres qui l'avaient vu naître. Il reniflait avec joie les odeurs qui l'entouraient, complètement différentes de celle de Valinor, plus sauvage, plus libre. Il hennit bruyamment, puis par une simple pression des jambes de Lysbeth, il comprit qu'elle lui permettait de courir à sa guise. Fou de joie, il rua puis il partit ventre à terre bondissant comme un cabri, libre comme le vent.

 

Au lieu des onze jours de chevauchée normale, il ne leur fallu que trois jours pour arriver aux portes ouest de la Comté. Là, prudente, elle fit ralentir Carnil, rabattit sa capuche et entra paisiblement dans les pays des Semi – Hommes. Les hobbits qui la voyaient, pensaient qu'elle était une grande gens, hors, le roi avait interdit aux grandes gens de venir dans la Comté. Et quand ils voyaient le cheval noir et la silhouette ténébreuse qui le chevauchait, ils faisaient tous la même chose, ils s'enfuyaient et se cloîtraient chez eux. La rumeur des cavaliers noirs était arrivée jusqu'ici et ils pensèrent qu'un de ses démons était de retour pour tous les détruire. Elle traversa deux villages désertés avant d'arriver à la grande ville hobbit de Hobbitbourg.

 

Elle était émerveillée par tout ce qu'elle voyait, elle vit avec joie que les cuivelotë qu'elle avait offerte à Merry ainsi que les fleurs qu'elle avait offerte à Lily et à Frodon, avaient envahi la Comté, mais sans pour autant prendre la place d'autres plantes. Elles s'étaient bien adaptées à leur nouvel environnement. Du haut de Carnil, elle regardait la région, puis elle eut la joie de voir deux grands arbres qui ressemblaient à la fois aux deux arbres de Valinor et à la fois aux mellyrn de la Lothlòrien. Enfin, elle poussa un soupir de soulagement en voyant s'étendre devant elle la colline qui abritait Cul de Sac.

 

Carnil suivit paisiblement la route, lorgnant sur les fleurs,et le gazon, mais obéissant, il ne s'arrêtait pas. Le chemin était long mais paisible et reposant. Lysbeth ressentait cette paix que Bilbon lui avait raconté il y a si longtemps. Mais avant d'arriver devant le smial de Frodon, elle se retrouva face à un guerrier hobbit qui la menaçait en tremblant avec une petite épée. Avec un sourire, Lysbeth reconnu Sam. D'une voix froide et colérique il lui intima l'ordre de repartir:

 

-Arrière démon !

 

Lysbeth eut un sourire et répliqua d'une voix grave qu'elle prenait quand elle jouait un mauvais tour à Tulkas :

 

-Et qu'est ce que tu veux me faire avec ce poisson ?

 

Sam étonné regarda son épée et sursauta violemment quand il vit qu'il tenait la queue d'une truite. Le sourire de Lysbeth augmenta et elle lui demanda doucement :

 

-Est – ce que Monsieur Sacquet est ici ?

 

-Qu'est ce que vous lui voulez à M'sieur Frodon ?

 

Il regarda attentivement le cavalier et sa monture... Sa monture qui avait les paturons blancs, comme si elle portait des chaussette. Des chaussettes ?!

 

-Chaussette ? souffla Sam qui avait une lueur d'espérance dans le regard.

 

-Hihihihihi !!! Non, Sam, Carnil. Je trouvais que chaussette n'était pas un nom adéquat pour un fier cheval du Rohan.

 

-Mamzelle Lysbeth. Cela fait tellement longtemps. Vous avez bien grandi depuis tout ce temps.

 

-Sam, tu fais partie de ma famille, au même titre que mes parents qu'ils soient elfiques ou Valar. Alors ne me vouvoie pas.

 

-D'accord, mamzelle Lysbeth.

 

-Cela fait bien longtemps que l'on ne s'est vu. Douze longues années. Pas un instant ne s'est écoulé sans que je pense à vous tous. Vous m'avez tous tellement manqué. Mais où est Frodon ? Il devrait être dehors à cette heure – ci. Le soleil brille, le vent joue dans la frondaison des arbres, c'est une magnifique journée qui commence.

 

-Il a fait une nouvelle crise cette nuit. Heureusement que Lily est auprès de lui. Elle fait son possible, mais cette fois, ça dure plus longtemps que d'habitude.

 

-C'est inquiétant en effet. Frodon est résistant, mais cette blessure sape ses forces petit à petit. Si cela continue il devra retourner en Valinor et cela pour une durée indéfinie je le crains, dit Lysbeth en fronçant les sourcils d'un air inquiet. Sam ne voyait pas ses expressions, mais d'après le son de sa voix, il comprenait ce qu'elle voulait montrer comme sentiment.

 

-C'est bizarre de t'entendre parler comme ça, Mamzelle Lysbeth.

 

-Je n'ai plus cinq ans, j'en ai dix neuf maintenant et ma syntaxe s'est améliorée avec l'âge. Tu pourrais m'accompagner pour aller voir Frodon ? demanda – t – elle avec un sourire éblouissant. Sam voyait le sourire, mais pas le visage de la jeune Valië.

 

-Oh oui, j'ai peur pour M'sieur Frodon.

 

-Alors allons – y.

 

Lysbeth descendit de cheval, et Sam fut étonné de la taille acquise par Lysbeth, elle était devenue presque trois fois plus grande que lui. Elle avait atteint la taille d'un mètre quatre vingt. Pour Sam, elle était immense et elle était tellement mystérieuse, car il ne voyait pas son visage caché par sa cape noire et lugubre. Arrivé devant Cul de Sac, Lysbeth lâcha Carnil qui commença à brouter avec entrain le gazon devant le smial. Sam frappa à la porte et une jeune adolescente qui devait avoir à peu près douze ans ouvrit la porte. Elle avait de long cheveux bruns ondulés et de grands yeux bleus. Lysbeth comprit immédiatement qu'elle était devant Primula la fille de Frodon et de Lily. La jeune fille regardait étonnée la petite silhouette de Sam et effrayée la haute et menaçante silhouette noire.

 

-Bonjour oncle Sam, qu'est – ce que je peux faire pour toi ? demanda la jeune fille d'une voix cristalline qui dévoilait pourtant une partie de son inquiétude.

 

-Je voudrais aller voir ton père, Primmie. Comment va – t – il? demanda Sam.

 

-Un peu mieux, maman est avec lui. Mais qui est cette grande gens ?

 

-Ce n'est pas une grande gens, Primmie, c'est une elfe et une grande amie de tes parents. Bon, nous devons aller le voir.

 

La jeune hobbite s'effaça devant eux et ils entrèrent dans le smial. Lysbeth eut un peu de mal à se déplacer, car elle devait marcher légèrement voûtée pour ne pas se cogner la tête contre le plafond. Ils allèrent tous les trois jusqu'à la chambre de Frodon et Sam frappa à la porte. Lily l'ouvrit et son expression inquiète s'adoucit quand elle vit son frère. Elle se jeta à son cou et fondit en larme, terrifiée à l'idée que le hobbit de sa vie ne meurt. Après quelques secondes, elle remarqua la haute silhouette voûtée qui était derrière son frère. Sam lui dit :

 

-Nous voudrions aller voir Frodon.

 

-D'accord, dit Lily en s'écartant.

 

Elle regarda d'un mauvais oeil la silhouette noire entrée dans la pièce. Lysbeth eut un regard attristé en voyant l'état du pauvre hobbit. Il était blanc comme un linge, allongé dans le lit. Il tremblait de froid et pourtant son front était recouvert de sueur preuve que son organisme luttait contre une très mauvaise fièvre. Lysbeth s'approcha doucement de lui, puis rabattit avec grâce sa capuche dévoilant aux hobbits présent sa grande beauté. Sam sentit sa mâchoire avoir tendance à tomber par terre ( imaginez qu'il se dit, je suis une patate mariée! Heu... je veux dire un hobbit marié) tandis que Lily ouvrait de grand yeux en comprenant enfin qui était cette personne qui tenait la main de son époux.

 

Lysbeth ferma les yeux et aida le hobbit à lutter contre le mal en utilisant son propre pouvoir. Frodon sentant dans son délire une douce chaleur le traverser, ouvrit les yeux et vit devant lui ce que son cerveau épuisé identifia comme étant un ange. La créature avait de longs cheveux noirs qui dévalaient librement sur ses épaules et son dos. Elle avait un visage noble et finement ciselé qui ne pouvait appartenir qu'à une créature irréelle et angélique. Elle avait un nez droit et fin, des lèvres rouges et pulpeuses, un teint pâle avec une peau veloutée, des yeux en amande et des oreilles pointues cachés par la masse noire de sa chevelure. Il regarda plus attentivement les yeux de la créature et vit une couleur étrange qu'il se rappelait avoir déjà vu il y a longtemps, très longtemps. Une étrange couleur améthyste avec des zébrures rouges et des paillettes dorées qui dansaient joyeusement au fond des iris de la magnifique créature. Il demanda doucement d'un ton qui dévoilait tout son épuisement :

 

-Qui êtes – vous ? Suis – je mort ? Êtes – vous un ange ?

 

-Non, Frodon, tu n'es pas mort et je ne suis pas un ange. Et tu sais qui je suis, tu as attendu longtemps mon retour. Pour t'aider, je te donne un indice, tonton Frodon.

 

-Lysbeth ?! murmura – t – il en souriant, ses yeux se fermant sous l'effet conjugué de la douleur et de la fatigue.

 

-Oui. Maintenant repose – toi, Frodon. Tu as lutté pendant trop longtemps. Tu as mérité une longue période de repos. Ferme les yeux, je serais là à ton réveil, murmura – t – elle d'une voix mystérieuse recélant toute la sagesse de sa lignée.

 

Frodon s'endormit profondément libéré de toute douleur et de tout mal. Lysbeth se redressa et dit d'une voix douce et cristalline :

 

-Il s'est rendormi. La blessure du Nazgûl l'a beaucoup affaiblie, mais il devrait aller mieux maintenant.

 

-Merci, altesse. Venez, laissons - le se reposer, dit Lily les yeux remplit de larmes de soulagement. Altesse, désirez – vous quelque choses à manger ? demanda – t – elle à Lysbeth qui s'était faite à l'idée d'être appelé Altesse.

 

-Merci, c serait avec plaisir Dame Lily, répondit Lysbeth avec un doux sourire.

 

Tout le monde la suivit y compris Lysbeth qui étouffa pourtant une exclamation de douleur quand son front heurta violemment une poutre du plafond. Tous s'assirent tentant de ne pas rire de la mésaventure de la jeune Valië qui se frottait la tête en grognant contre les plafonds trop bas des hobbits. Lily partit chercher de quoi manger et tous s'attablèrent attendant que Frodon se réveille. A côté de Lysbeth se trouvait la jeune fille de Frodon. Lysbeth lui fit un sourire et lui dit:

 

-Bonjour, je m'appelle Lysbeth Beriawen. Et vous, comment vous nommez – vous?

 

-Je m'appelle Primula Sacquet. Et j'ai douze ans. Et vous?

 

-J'ai fêté mes dix neuf ans, il y a trois mois.

 

Lily revint avec un plateau remplie de bonne choses. Les trois hobbits et la jeune Valië discutèrent longtemps du temps qui était passé sur la Terre du Milieu, mais malheureusement, les hobbits n'étaient pas trop au courant de ce qui se passait dans le reste de la Terre du Milieu, mais ils étaient parfaitement au courant de ce qui se passait dans leur propre pays, et Lysbeth ria beaucoup des anecdotes de la vie quotidienne des hobbits. Elle préférait discuter de leur vie à eux que de sa courte vie rempli de batailles. Bientôt, tous très fatigués, ils allèrent se coucher. Lily donna à Lysbeth un lit, mais la jeune Valië refusa, désirant dormir à l'extérieur, voir les étoiles et sentir le vent caresser sa peau et son visage. Lily comprenant tout à fait, lui souhaita bonne nuit et Lysbeth alla dormir sur le toit de Cul de Sac. Elle laissa sa conscience partir vers Valinor et passa la nuit à regarder les deux arbres qui brillaient comme des joyaux. Elle se réveilla quand le soleil se leva, puis retourna dans le smial de Frodon et retrouva Lily qui préparait le petit-déjeuner pour tout le petit monde qui se trouvait dans sa maison. Lysbeth avec un sourire encore un peu ensommeillé lui dit :

 

-Je ne crois pas pouvoir rester encore longtemps en Comté Dame Lily, j'ai hâte de rentrer chez moi. J'espère que vous me pardonnerez.

 

-Oh non! Pourriez – vous au moins rester ce midi ? la supplia Lily avec un regard de chien battu.

 

-D'accord, mais après le repas, je devrais quitter la Comté. Mes parents m'ont énormément manqué durant toutes ses années.

 

-Je comprend tout à fait altesse, répondit Lily avec un soupire déçu, elle aurait bien voulu que Lysbeth reste plus longtemps. Mais elle comprenait aussi la décision de la jeune femme.

 

-Désirez -vous que je vous aide Dame Lily ? demanda Lysbeth avec un sourire.

 

-Mais avec plaisir, pourriez – vous mettre la table.

 

-Bien sûr, répondit Lysbeth avec un sourire ravi.

 

Lysbeth se mit immédiatement à l'oeuvre et mit rapidement le couvert pour cinq au cas où Frodon se réveillerait. Primula arriva en baillant et en se grattant la tête, ayant de grandes difficulté à se réveiller, suivit par Sam qui ouvrit de grand yeux effarés en voyant Lysbeth fille des plus puissants souverains de la Terre du Milieu et de Valinor faire le couvert comme une simple domestique. Il poussa des hauts cris et demanda à Lysbeth qui pouffait de rire de s'asseoir et de ne plus rien faire. À ce moment, Frodon se réveilla. Il crut un instant qu'il avait rêvé et que la jeune femme sortait tout droit de son imagination. Alors quand il entendit le rire cristallin de Lysbeth, il sauta hors de son lit et se précipita dans la salle à manger. Quand il la vit rire, assise sur une de ses chaises, il s'arrêta et la regarda fasciné. Il ne la reconnaissait pas. Elle avait tellement changé, et tellement grandi en taille et en beauté. La jeune Valië se tourna vers lui, se leva et lui fit son plus beau sourire. Frodon les larmes aux yeux se précipita vers elle et s'accrocha à sa taille. Lysbeth éclata de rire et lui dit :

 

-Où est passé le temps où c'est moi qui m'accrochait à ton cou ?

 

Il pouffa de rire et lui sourit :

 

-Tu as tellement changé. Tu ne ressembles plus du tout à la petite fille que j'ai connu. Que t'est – t – il arrivé durant toutes ses années ?

 

Lysbeth lui apprit son étrange voyage dans le temps et en Beleriand. Elle lui raconta enfin leur raconta tout ce qui lui était arrivé sur le chemin vers Angband, Tol Sirion, Doriath, Nargothrond, puis de nouveau Angband et son retour en Valinor, puis son départ et son arrivée en Comté. Les hobbits étaient sidérés par le récit. S'ils ne savaient pas que Lysbeth étaient une Valië, ils ne l'auraient jamais cru. Quand elle eut terminé son récit, l'heure du déjeuner était arrivé. Ils déjeunèrent joyeusement se racontant des histoires drôles. Quand le repas fut terminé, Lysbeth les quitta. Frodon était tout triste, mais il savait aussi que la jeune femme, était loin de chez elle et qu'elle voulait plus que tout revenir chez elle. Il la salua et avec sa famille la regarda partir vers l'Est. Ils étaient vraiment heureux, ils étaient les premiers à la revoir, Frodon paria avec Sam que Merry et Pippin seraient déçus quand ils apprendront qu'elle est revenue et qu'ils l'avaient ratée.

 

Lysbeth avait bien eut l'idée d'aller voir les autres hobbits de la communauté de l'anneau, mais elle voulait plus que tout revenir en Lothlòrien. Elle pourrait toujours les revoir plus tard. Sa décision prise, elle décida de s'arrêter à Imladris afin de revoir sa soeur Celebrian et Elrond qu'elle considérait comme un grand frère puisque c'était le mari de sa soeur. Ils suivirent la route de l'est, celle qu'elle avait emprunté quand elle avait quitté la Terre du Milieu. Elle fut très étonnée du monde qu'il y avait, des nains qui marchaient en riant avec des elfes, choses qu'ils n'auraient jamais crus possible dix ans auparavant. La route était parfaitement entretenue preuve que le roi était de retour. Elle aurait bien voulu allé à Minas Tirith, mais son pays et ses parents lui manquaient trop. Et puis elle pourrait toujours les revoir plus tard. Les voyageurs qui la croisaient, accéléraient le pas craignant un mauvais coup de ce cavalier tout de noir vêtu à l'air trop lugubre pour être honnête. Les rôdeurs qui rôdaient, surveillaient avec soin cette créature qui avançait sur la route de l'est. Carnil allait à son rythme, un galop pas trop rapide qui pourtant battait tous les chevaux à plate couture. Il lui fallu trois jours pour arriver au gués de la Bruinen, à l'endroit même où Frodon avait défié les cavaliers noirs de Sauron et voilà que quinze ans plus tard, un autre cavalier noir poussait son cheval à traverser la même rivière. Comme avec Frodon, la Bruinen se déchaîna puis le flux stoppa et les chevaux d'eau s'agenouillèrent devant la jeune femme et la rivière devint calme.

 

Quand elle arriva à Imladris, elle fut étonnée du monde qu'il y avait, un des gardes l'empêcha d'approcher en lui disant :

 

-Je suis désolé cavalier, mais il n'y a plus de place dans la cité d'Imladris.

 

-Je n'ai pas l'intention de rester, je voudrais voir le souverain de ses lieux.

 

-Bien, alors suivez – moi. Il sentait au plus profond de lui même qu'il pouvait faire confiance à ce cavalier, qu'il ne risquait rien.

 

Lysbeth poussa Carnil à suivre le garde qui l'emmena devant la dernière maison simple, celle d'Elrond. Il lui demanda d'attendre et entra pour prévenir Elrond. Lysbeth tournait la tête dans tous les sens, étonnée par tous les changements qu'il y avait eut depuis son court séjours en ses lieux. La dernière fois, c'était l'automne, un automne qui allait devenir permanent avec le départ des elfes, Imladris promettait d'être triste et silencieux alors que là, elle entendait des centaines de voix chanter et de la musique joyeuse. Imladris était tout sauf mélancolique et silencieux. Partout la nature explosait de vie, comme si elle avait compris que Lysbeth revenait.

 

Tout à sa contemplation de la cité elfique, elle ne remarqua pas qu'Elrond l'attendait. Il toussota légèrement pour se faire remarquer, mais peine perdue, la jeune femme était trop émerveillée par ce qu'elle voyait pour se rendre compte de son arrivée et même de sa présence. Elrond toussota plus fort et au bout d'une quinte de toux de cinq minutes, Lysbeth remarqua enfin qu'il était devant elle. Il lui demanda la voix un peu rauque :

 

-Qui êtes – vous et que voulez – vous ?

 

-Qui je suis, vous savez qui je suis et ce que je veux, c'est visiter votre maison comme vous me l'avez promis il y a douze ans de cela, répliqua Lysbeth avec douceur et sagesse.

 

-Il y a douze ans...... LYSBETH ?! s'exclama – t – il avec une joie sans borne.

 

-Oui, Seigneur Elrond.

 

La jeune femme sauta de son cheval, repoussa sa capuche et se jeta dans les bras d'Elrond qui la serra fort contre lui, comme un père serre sa fille dans ses bras après un trop long voyage, une trop longue absence.

 

-Mais ce que tu as grandi. Je n'arrive pas à croire que j'ai devant moi la petite fille qui pouvait jouer toute la journée avec une feuille. Tu es devenue presque aussi grande que moi.

 

-J'ai beaucoup grandi Seigneur Elrond. Je ne suis plus une petite fille.

 

-Je vois cela. Tu es devenue une magnifique elfe. Tes parents ne vont pas en revenir quand ils vont te revoir. Et comme l'a si souvent dit Mithrandir, tu vas avoir beaucoup de prétendants.

 

-Oui, Seigneur Elrond, répondit – elle avec un grand sourire. Mais c'est quoi un prétendant ?

 

-Heuuuuu !!!! Demande à ton père, il sera mieux à même de te répondre, répondit Elrond un peu mal à l'aise.

 

-Oh d'accord, je le lui demanderai. Mais comment va ma soeur ? lui demanda – t – elle en changeant complètement de sujet.

 

-Elle va bien et notre enfant aussi. Viens, tu vas pouvoir lui parler.

 

Elle accepta d'un signe de tête et le suivit fasciné par ce qu'elle voyait. Il pouffait de rire en voyant l'air de la jeune femme. Ils montèrent à l'étage, puis Elrond frappa doucement à la porte, puis entra et demanda à Lysbeth de le suivre. En entrant, elle vit Celebrian de dos qui était en train de changer leur fille. Elle eut une tendre sourire devant ce tableau trop mignon. Elle s'approcha doucement et, devant Elrond effaré, totalement silencieusement et demanda :

 

-Tu veux de l'aide grande soeur?

 

Celebrian sursauta violemment en criant de stupeur. Elle serra fort sa fille contre elle qui riait en agitant ses bras et ses jambes dans tous les sens. Celebrian se retourna et son air effrayé disparu pour un air de stupéfaction, puis pour un air de joie absolue. Elle colla sa fille dans les bras de son époux et sauta au cou de Lysbeth qui, très étonnée, fit deux pas en arrière. Celebrian la regardait éblouie par la beauté de la jeune Valië. Elle savait qu'elle serait belle, mais pas à ce point. Elle avait un petit quelque chose que l'ancienne Beriawen n'avait pas enfin d'après les Valar. Elle lui prit la main, la fit s'asseoir sur le lit et lui posa plein de questions. Lysbeth répondait du mieux qu'elle pouvait. Elrond tout à son dorlotage de sa fille écoutait d'une oreille distraite ce que ce disaient les deux elfes.

 

Ils entendirent bientôt le gong qui avertissait du début du repas. Celebrian la prit par la main et l'entraîna en courant vers la salle à manger. Lysbeth n'avait pas remarqué, mais sa capuche lui recouvrait à nouveau et visage. Celebrian conclu que c'était la volonté des Valar et ne lui dit rien, mais la plaça de force en bout de table là où se mettait normalement le seigneur d'Imladris. Lysbeth n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Surtout qu'Elrond et Celebrian s'assirent de chaque côté d'elle. Quand les autres arrivèrent, ils furent outrés de voir ce personnage à la cape noire assit à la place du seigneur des lieux. Seigneur des lieux qui quand tout le monde fut assis prit la parole et fut une allocution :

 

-Vous vous demandez pourquoi je ne suis pas en bout de table et je vais vous répondre. La jeune femme qui y est assise à un statut beaucoup plus grand que le mien, c'est la souveraine d'Arda et du Beleriand d'après la prophétie qui vous a ramené en Terre du Milieu. Je veux bien sûr parler de Lysbeth Beriawen fille des Valar et des souverains de la Lothlòrien. Mais elle m'a demandé de ne pas ébruiter son retour afin de faire la surprise à ses parents. Alors je souhaite que vous accédiez à son souhait.

 

Tous les elfes époustouflés acceptèrent tous en hochant vigoureusement de la tête. Lysbeth remarqua enfin que sa capuche lui recouvrait la tête, alors elle la rabattit et arrêta tout mouvement quand elle n'entendit plus un bruit. Elle leva doucement la tête et vit tous les elfes « mâles » l'observer avec une lueur d'adoration et de désir dans le regard. Lysbeth rougissant violemment piqua du nez dans sa salade et ne releva plus la tête de tout le repas tandis qu'Elrond et Celebrian pouffaient de rire. Le repas se fit dans le silence le plus absolue, puis Celebrian eut un doux sourire puis lui dit :

 

-Tu m'as tellement manqué. Nous t'avons perdu de vue durant huit ans, même avec le miroir de Valinor, nous ne pouvions te voire. Et pourtant les Valar nous disaient de ne pas nous inquiéter. Où étais – tu durant ces huit années ?

 

-Au Beleriand, au premier âge, répondit doucement la jeune Valië.

 

-Comment ? Mais alors tu as été face à Morgoth ? s'exclama Elrond en fronçant des sourcils.

 

-Oui, deux fois de suite, la première quand je suis allée à Angband pour reprendre l'un des Silmarils qui étaient en sa possession et la seconde fois, le jour où je suis repartie au quatrième âge.

 

-Raconte – nous tout ? demanda Celebrian.

 

Elle leur raconta sa vie durant ces huit années. Les elfes poussaient des exclamations de stupeurs en apprenant ce qu'elle avait fait. Quand elle eut terminé son récit, un silence encore plus profond s'appesantit sur la pièce. Elrond après un quelques minutes le temps de digérer tout ce qu'elle avait dit, s'exclama :

 

-Mais alors c'est toi qui a sauvé Finrod et détruit l'armée de Morgoth ?

 

-Pour Finrod oui, mais pour l'armée de Morgoth, il y avait réunit les plus grandes armées elfiques, humaines et naines pour m'aider et ce sont eux qui ont tout fait.

 

 

A suivre

 

 

 

 

 
 
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