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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 11     Les chapitres     5 Reviews    
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Les cadeaux

Disclamer : rien à part Lysbeth ne m’appartient dommage.

J’espère que ce chapitre vous plaira, j’ai réussi à me tirer des larmes pour certaines partie de ce chapitre. Bon ben, bonne lecture.

 

 

Les cadeaux

 

 

 

Le ciel venait à peine de s’éclaircir, quand Haldir se sentit être secoué dans tous les sens. Il sortit difficilement de son sommeil elfique et vit debout près de son lit Lysbeth qui le secouait, habillée du costume que lui avait offert Elrond et avec l’arc de Galadriel. Il s’étira et marmonna :

 

- Lysbeth, que ce passe t-il ?

 

- Tonton, tu m’as promis de m’apprendre à tirer à l’arc.

 

Elle lui attrapa le bras et le tira pour le sortir du lit.

 

- Tonton, tu m’avais promis.

 

- D’accord, d’accord, laisse – moi simplement me réveiller.

 

Le pauvre elfe se leva très difficilement pendant que Lysbeth descendait comme une folle et l’attendait en bas de l’escalier. Haldir regrettait amèrement d’avoir fait cette promesse mais c’était trop tard maintenant. Il s’étira et sortit de sa chambre en se frottant les yeux, il prit son arc, ses flèches et partit rejoindre le fillette qui l’attendait impatiemment en bas des escaliers.

 

- J’aurais dû me coucher plus tôt. Lysbeth, tu ne veux vraiment pas apprendre l’arc cet après – midi ?

 

- Non. Tonton Legolas, il va m’apprendre à utiliser des dagues, tonton Aragorn va m’apprendre à utiliser une épée. Et puis madame Galadriel va m’apprendre le quenya et monsieur Celeborn va m’apprendre l’histoire de la Terre du Milieu.

 

- Ah d’accord, je vois que tu as un emploi du temps chargé. Bon, allez viens suis – moi.

 

Il avança tranquillement tout en continuant à bâiller et à s’étirer. Ils arrivèrent enfin dans une petite clairière rectangulaire. Il y avait des cibles, mais aussi un mannequin en paille ainsi que des cibles mouvantes qui étaient mues grâce à la force de l’eau. Haldir lui montra la manière de tenir son arc, de tenir les flèches, de bander l’arc. Il lui montra aussi comment mettre ses pieds, la bonne position de son corps pour donner une plus grande puissance à ses flèches. En fait, ce fut surtout un cours théorique, en effet elle ne tira aucune flèche, car Legolas vint les retrouver pour apprendre à Lysbeth à se battre avec des dagues elfiques. Le début du cours fut aussi de la théorie, puis il lui montra les mouvements de bases qu'elle devait répéter jusqu’à les connaître par cœur. A la fin du cours, qui dura comme le premier trois heures, ils partirent pour aller manger, sachant que la fillette avait hâte de commencer le maniement de l’épée. Elle mangea avec beaucoup plus d’appétit que les autres jours et fit honneur au repas. Elle aurait vraiment voulu cet entraînement à l’épée, mais elle ne comprit pas comment le ciel avait pu s’assombrir autant alors qu’elle n’avait fermé les yeux que quelques secondes. En fait, elle s’était endormie le nez dans la salade et Aragorn était allée la coucher.

 

- Eh bien, elle s’est endormie bien vite, constata Gimli.

 

- C’est normal, bâilla Haldir. Cette petite était réveillée alors que la soleil venait juste de se lever et que je venais juste de me coucher. Elle m’a secoué comme un prunier pour que je lui apprenne les bases du tir à l’arc. Je trouve qu’elle a beaucoup trop de choses à apprendre en une journée.

 

- C’est sa première journée, c’est pour cela que c’est difficile. Mais demain, ce sera beaucoup plus facile, dit Aragorn.

 

Et ce fut le cas. Lysbeth se réveilla à l’heure habituelle des enfants et non plus à l’heure où le soleil pâli le ciel. La journée fut longue et difficile mais surtout, extrêmement édifiante. Elle put enfin tirer ses premières flèches qui allèrent s’enfoncer à quelques centimètres de la cible.

 

- C’est bien ma puce, mais tu dois mettre plus de force dans ton tir. Mais la précision est bonne.

 

- D’accord tonton.

 

L’entraînement s’arrêta quand arriva Legolas pour lui apprendre d’autres mouvements de combats. Ensuite après le déjeuner copieux, elle prit son premier cours avec Aragorn qui fut très dur avec elle, la poussant au maximum de ses possibilités afin qu’elle ait une assez bonne connaissance des techniques de combat quand viendrait la fin du séjour. Ensuite, elle apprit le quenya avec dame Galadriel et fut surpris de voir à quel point le quenya et le sindarin se ressemblaient. Enfin, elle écouta les récits que lui contait le roi Celeborn. Toute la semaine passa ainsi entre tir à l’arc, cours de dagues, d’épée, de quenya et d’histoire. La fillette n’avait plus de temps pour jouer. C’était comme si ils voulaient la transformer en une elfe adulte et capable de débrouiller seule en quelques semaines.

 

Au début c’était amusant, mais maintenant, ça ne l’était plus. Elle était fatiguée et n’arrivait pas à bien dormir. Après ses longs mois avec ses tontons, elle n’arrivait plus à dormir seule. Alors elle prit la décision de dormir avec Miel et Mitzy. Le soir après que la reine l’ait couché, elle se relevait et allait dormir avec son loup au cœur de la forêt loin de la cité. Personne n’était au courant à part le lune et les étoiles qui l’aidaient à sortir silencieusement du palais pour retrouver son fidèle ami.

 

Mais une nuit, le pot aux roses fut découvert. En effet, après une journée particulièrement difficile où elle s’était fait plusieurs fois rabrouer pour son manque d’attention, elle alla se coucher sans manger et les yeux plein de larmes. S’en voulant un peu de la façon de l’avoir traité, ses professeurs allèrent lui présenter leurs excuses. Quand ils entrèrent dans la pièce où dormait la fillette, ils eurent le choc de leur vie en voyant la tête de l'enfant dépasser du rebord de la fenêtre et descendre jusqu’en bas grâce à une corde elfique. Elle donna un petit coup et la corde lui retomba dans les mains. Elle monta sur Miel et tous les deux foncèrent dans la forêt. Les deux souverains ordonnèrent de retrouver l’enfant avant qu’elle ne soit véritablement en danger. Les elfes battirent toute la forêt, mais ne la retrouvèrent pas. Elle revint le lendemain un peu avant le réveil de ses tontons. Et quelle ne fut pas sa surprise en voyant qu’ils l’attendaient tous. Lysbeth sentit qu’elle allait avoir de sacrés ennuis. Devant le roi et la reine courroucés, elle leur expliqua avec ses mots d’enfant qu’elle n’arrivait plus à dormir seule et qu’elle n’y arrivait qu’avec Miel. Ils comprirent, qu’ils avaient trop demandé à la fillette, qu’ils lui avaient demandé d’être une adulte alors qu’elle n’était qu’une enfant. Ils abandonnèrent donc les cours de quenya et d’histoire, mais pas les autres cours, trop important pour la sécurité de la petite fille. Lysbeth fut plus que ravi car elle allait enfin pouvoir recommencer à jouer avec Miel et les autres enfants.

 

A partir de ce moment, elle redevint la gamine espiègle et gentille qu’elle avait toujours été. Pour le plus grand bonheur de tous qui avaient craint qu’elle ne soit plus jamais elle – même. La veille, la communauté s’était crêpée le chignon. Les hobbits, Boromir et Gimli trouvaient qu’ils en demandaient trop à Lysbeth tandis que Legolas et Aragorn pensaient que la petite fille devait apprendre le plus de choses possible en un minimum de temps afin d’être prête pour le départ prochain. Mais maintenant, la paix régnait à nouveau au sein de la communauté. La fillette était devenue un véritable petit soldat, mais elle était incapable d’attaquer Legolas ou Aragorn quand ils le lui demandaient. Elle restait à les regarder ne comprenant pas pourquoi ils s’obstinaient à vouloir qu’elle leur fasse du mal. Ils abandonnèrent cette idée et ne lui apprirent plus qu’à se défendre.

 

Les elfes adoraient voir la fillette courir dans tous les sens, jouer avec une feuille, se rouler dans les fleurs et s’amuser avec les autres enfants en criant et en hurlant de joie. C’était la première fois qu’elle pouvait jouer avec des enfants de son âge enfin à quelques centaines d’années près. Il n’y avait qu’une seule chose qu’elle n’avait pas le droit de faire, c’était de s’approcher de la rivière, car elle n’avait pas encore appris à nager. Donc pendant que les autres jouaient dans l’eau, elle restait à les regarder près de Miel et peignait la douce et épaisse fourrure du warg pour le plus grand plaisir de celui – ci.

 

Les jours passaient tranquillement, cela faisait deux semaines que la communauté était arrivée en Lothlórien, quand arriva LA, ( en majuscule, entre guillemets, en gras, soulignée et surlignée) catastrophe. Lysbeth était avec ses amis, mais elle en avait un peu marre de devoir rester à les regarder jouer dans l’eau sans pouvoir rien faire, alors elle décida de se promener au bord de l’eau sans Miel. Mais elle ne s’approchait pas de l’élément liquide comme elle l’avait promis, une promesse est une promesse. Donc elle était debout regardant le fleuve quand la berge s’effondra dans la rivière et Lysbeth avec. Le courant était des plus violents entraînant la fillette qui n’arrivait que difficilement à garder la tête hors de l’eau. L’eau froide et grondante entrait à flot dans ses poumons, elle n’arrivait pas à crier et avait de plus en plus de difficulté à respirer. Ses poumons étaient en feu, et sa vision se brouillait. Elle se sentait partir et tirer vers le fond, elle revit tous les merveilleux moments qu’elle avait passé avec la communauté. Les belles histoires que lui racontaient ses tontons avant de s’endormir, les massages de tonton Aragorn quand elle avait eu mal aux pieds, et puis les câlins et les chants de tonton Legolas quand elle était triste, leurs patiences et leurs gentillesses. Avant de sombrer dans les ténèbres, elle entendit un aboiement puissant, et sentit quelque chose qui l’entraînait contre le courant. La dernière pensée qu’elle eut, c’est qu’elle ne pourra plus jamais dire à ses tontons, et à ses amis qu’elle les aimait du plus profond de son jeune cœur débordant d’amour et de tendresse.

 

Miel pour une fois ne l’avait pas suivi sur le bord de la rivière, mais était resté avec Dame Galadriel et Celeborn à se faire caresser par les deux souverains. Soudain ses sens développées et son instinct le prévinrent d’un problème avec Lysbeth. Il se leva d’un bond et partit comme un fou devant les elfes qui s’inquiétèrent vivement de la réaction étrange de l’animal. Haldir, Galadriel, Celeborn et les membres de la communauté de l’anneau qui virent passer devant eux le warg qui courait comme si quinze balrogs déchaînés étaient derrière lui et voulaient lui brûler les poils des fesses, le suivirent en courant. Il arriva comme une flèche à l’endroit où était tombé Lysbeth et vit s'éloigner le petit corps qui éait entraîné dans les profondeurs du fleuve. Il aboya bruyamment, se jeta dans l’eau bouillonnante et nagea vigoureusement vers la fillette. Il dut plonger la tête sous l'eau et quand elle eut le visage hors de l'eau, elle avait les yeux fermés et ne bougeait plus. Il lâcha le col de l'enfant pour aggriper le bras de la petite fille dans sa puissante mâchoire et la tirer vers la rive. Il grimpa sur la berge et la sortit de l’eau. La fillette était inconsciente et ne faisait pas mine de respirer. Il se mit à gémir en lui léchant délicatement le visage. Il la poussait doucement du bout du museau, mais sans aucun effet. Sous la colère et la tristesse qu'il ressentait, de sa patte, il donna un grand coup sur la poitrine de l’enfant. Son corps tressauta et elle se mit à tousser et à recracher l’eau qu’elle avait dans ses poumons. Elle se mit à gémir, puis à pleurnicher et enfin à pleurer toutes les larmes de son corps tremblant. Le warg lui lécha le visage, nettoyant les larmes. Les autres arrivèrent et virent la fillette totalement trempée, tremblotante et pleurant dans la fourrure de Miel. Frodon demanda :

 

- Est ce qu’elle est devenue une elfe ?

 

- Non, je ne sens toujours pas le fluide de l’immortalité couler dans ses veines. Je crains que Miel ne l’ait retiré de l’eau trop tôt. La prochaine fois elle va souffrir, dit Celeborn en regardant gravement la fillette. Legolas, emmenez – la se reposer.

 

- Bien, votre majesté.

 

Le jeune elfe prit la fillette dans ses bras qui s’accrocha à lui comme une sangsue. Le visage caché dans son cou en sanglotant désespérément. Galadriel s’approcha du warg et lui dit doucement :

 

- Miel, tu ne dois plus lui sauver la vie. Car son destin est de mourir. Je sais que c’est difficile à comprendre mais voilà si tu lui sauves encore la vie, la prochaine fois cela sera beaucoup plus douloureux pour elle. La seule chose que tu puisses faire mon ami, c’est empêcher le mal de l’enlever.

 

Le loup gémit doucement en regardant de ses beaux yeux fauve la reine des elfes, puis pour donner son accord, il lui lécha la main. Mais le mal était fait, la prochaine mort sera douloureuse pour la fillette. Ils allèrent voir Lysbeth qui dormait profondément dans les bras de Legolas. Elle était toute propre et sèche, mais ses joues étaient encore baignées de larmes de terreur. Elle était accrochée au jeune elfe comme si elle risquait de se noyer si elle le lâchait. Elle ne se réveilla que tard dans l’après – midi du lendemain toujours accrochée à Legolas qui se promenait tranquillement dans la Lothlórien. Il la sentit bouger un peu preuve de son prochain réveil. Il l'amena dans sa chambre et attendit qu'elle ouvre les yeux. Quand elle fut réveillée, douchée et rassasiée, Legolas lui demanda ce qu’il s’était passé. Elle lui expliqua tout qu’elle en avait assez de voir les autres jouer dans l’eau et qu’elle s’était éloignée afin d’être tranquille, qu’elle avait regardé le fleuve et que le sol s’était dérobé sous ses pieds et qu’elle était tombée dans l’eau.

 

Elle ne fut pas punie, car elle n’avait pas désobéit aux souverains ni à ses tontons. Mais maintenant elle n’avait plus le droit de se promener seule. Donc, elle se promenait avec ses tontons ou avec d’autres elfes. Trois jours après cet accident, Galadriel lui demanda de la voir. Elle arriva en sautillant vers la reine qui lui demanda si elle voulait voir dans le miroir. La fillette accepta avec joie de voir LE miroir. La reine l’emmena dans une petite clairière. Il y avait une belle petite cascade et un socle en pierre où se trouvait une coupelle argentée. Mais aucun miroir. La reine versa de l’eau dans la coupelle et lui dit de regarder dans le miroir ainsi formé. Elle s’approcha et se mit sur la pointe des pieds, mais le bout de son nez n’atteignait même pas le haut du socle. Pour essayer de voir, la fillette se mit à sauter mais rien à faire. La reine eut un sourire compréhensif, se mit derrière elle et la porta pour qu’elle puisse voir son passé, son présent ou son avenir. La fillette regarda avec attention les images que lui dévoilait le miroir. Elle vit des choses magnifiques, son reflet avec dame Galadriel et le ciel étoilé au – dessus d’elles, le vent qui poussait doucement des nuages de pluie. Elle vit deux arbres un argenté et l’autre doré et en dessous deux personnes qui murmuraient :

 

- Uhwiniach ned lin râd, Lysbeth. Telin an ammen nîn niben mî.  (Ne te détourne pas de ton chemin, Lysbeth. Reviens vers nous ma petite pierre précieuse ).

 

Et puis plus rien. Galadriel ne comprenait pas, pourquoi la fillette avait vu les deux arbres et surtout encore en vie. Et qui était ses deux personnes et comment cela se faisait - il qu’ils connaissaient son nom. Petite pierre précieuse, elle avait déjà entendu ce surnom, mais c’était il y a tellement longtemps qu’elle ne savait plus quand. Elle relâcha la fillette qui partit après un papillon et retourna auprès de ses tontons. Le reste de la semaine passa comme dans un rêve enfin sauf pour Miel. En effet si Lysbeth en dormant adorait suçoter les oreilles des elfes, Miel lui adorait nettoyer enfin, le terme exacte serait plutôt baver sur les cheveux des elfes qui étaient obligés de se laver au moins deux fois par jour pour se débarrasser de la bave particulièrement gluante et collante de l’animal. Une nuit, une troupe d’elfe excédées commandée par Haldir montèrent une embuscade dans laquelle tomba Miel qui ressortit secoué et arrêta d’un coup de leur lécher les cheveux. En effet, les elfes l’avaient placé tout en haut d’un talan et l’avait laissé hurler toute la nuit et ne le descendirent que le lendemain.

 

Lysbeth était enchantée de son séjour puis vint la pire des journées pour Lysbeth, le départ de la Lothlórien. Elle resta toute la nuit avec les souverains du royaume elfique et pleura de déchirement d’être obligée de les quitter. Elle les aimait non pas comme des tontons, ou des amis, mais comme des parents. C’est ce qu’ils avaient été pour elle durant tout ce mois passé auprès d’eux. Quand le matin fut venu, elle leur promit de ne pas pleurer pour que leurs adieux ne soient pas tristes. Elle n’était pas la seule à être triste, les deux souverains eurent énormément de chagrin de devoir la quitter, ainsi que tous les elfes de Lórien. La fillette s’habilla des vêtements que lui avait offert le roi. Quand il la vit habillée des vêtements qu’il lui avait offert, il eut un sourire rempli de tristesse. Il la serra fort contre lui et eut du mal à contenir les larmes qui voulaient jaillir de ses yeux. Galadriel n’eut pas la même force de caractère, pour la deuxième fois, elle voyait une de ses filles partir peut – être pour toujours. Elle aussi serra fort la fillette dans les bras et pleura longuement, entraînant son époux et la petite fille qui n’avait plus du tout envie de partir. Mais son destin était tel qu’elle ne pouvait rester au risque d’être une menace pour le bois dorée. Quand ils furent calmées, les deux souverains lui donnèrent plein de conseils pour que son long voyage continue sans problème.

 

Ils l’amenèrent à la communauté qui les attendaient près de la rivière. Celeborn leur donnèrent à chacun sauf à Lysbeth une cape elfique qui les cacherait aux yeux des ennemis. Puis Galadriel fit des présents aux membres de la Communauté de l’Anneau. Legolas eut un arc des galadhrims, Boromir eut une ceinture en or, Merry et Pippin eurent une ceinture d’argent chacun, Sam eut une petite boîte à l’intérieur de laquelle se trouvait de la terre de la Lothlórien et une graine de mallorn. Aragorn lui eut un fourreau digne d’andúril qu’il portait sur le côté, il reçut aussi une pierre verte enchâssée dans une broche en forme d’aigle aux ailes déployées. Frodon reçut une fiole contenant la lumière d’Earëndil et qui brillerait là ou les autres lumières seraient éteintes. Gimli demanda en bafouillant un cheveu de Galadriel, et elle lui en donna trois. Quand elle arriva devant Lysbeth, elle lui offrit un sac à dos elfique qui pouvait porter plus de chose et ne pesait rien. La fillette pouvait donc porter un peu plus d’affaire qu’avant. Miel reçut en plus d’un détartrage complet, une pierre en forme de croissant de lune qui montrerait à tous que le fauve n’était pas dangereux pour les créatures autre qu’orquesques. Cette pierre s’accrochait sur le front de l’animal par un système ingénieux qui collait à la peau de l’animal et ne pouvait plus être retirée.

 

Ils mangèrent une dernière fois ensemble, mais avant que le repas soit fini, Lysbeth se leva brusquement et partit en courant vers les barques. Elle prit son sac, farfouilla un peu dedans et revint avec un trésor. Elle offrit à Galadriel le beau cristal qu’elle avait trouvé dans la montagne et à Celeborn un médaillon en forme de chat que lui avait offert sa maman. Elle y tenait beaucoup, mais elle voulait qu’ils aient quelque chose d’elle pour qu’ils ne l’oublient pas. Galadriel partit quelques minutes avec le précieux cristal et revint sans lui. Elle fit durer le plus longtemps possible le repas jusqu’à ce qu’un elfe arrive et lui donne une petite bourse. La reine demanda à Lysbeth de tendre la main ce que la fillette fit sans problème et le cristal monté en pendentif lui tomba dans le creux de la main. Galadriel demanda :

 

- Ma petite chérie, veux – tu accrocher ton trésor autour de mon cou.

 

La petite se leva d’un bond, et mit difficilement le collier autour du cou de la reine. La pierre pourtant très simple brillait de milles feux sur la poitrine de la dame Galadriel. Celeborn qui tenait son cadeau dans la main lui demanda aussi si elle voulait lui mettre. Toute contente, elle le fit sans problème avec plus de facilité, car elle connaissait ce fermoir. Elle se rassit et dit de sa petite voix fluette :

 

- Ce sont mes deux plus grands trésors, avec Mitzy, mais tonton Aragorn m’a dit que vous étiez trop vieux pour avoir une poupée. Le cristal, je l’ai trouvé dans la montagne et je n’en ai pas trouvé d’autre aussi beau, et puis pour qu’il soit plus beau, je l’ai frotté contre la terre argentée dans le tunnel, et maintenant il est encore plus beau.

 

Galadriel regarda plus attentivement la pierre et vit des traces argentée dans le cristal, comme s’il y avait des inclusions, Le mithril s’était retrouvé dans le cristal et avait prit la forme d’un cœur. Elle prit la pierre à deux mains, trouvant que même les silmarils de Fëanor n’avaient pas autant de valeur, car c’était le cadeau d’une enfant au cœur et à l’âme pure et simple. Elle embrassa avec toute la douceur que seule une mère peu avoir l’enfant qui rougit de plaisir. La petite se tourna vers Celeborn et lui dit :

 

- Le chat, c’est ma maman qui me l’a offert. Maman m’a dit que le chat représentait la sagesse supérieur et la longue vie, parce que maman dit qu’un chat à neuf vie. Et vous êtes un peu ma vie, alors je…je ne veux pas que vous m’oubliez, c’est pour ça que j’étais prête à vous donner Mitzy. Je ne veux pas partir.

 

Elle n’arriva pas à retenir ses larmes et se mit à pleurer. Les deux souverains la serrèrent dans leur bras et lui murmurèrent :

 

- Bientôt Sauron sera vaincu et tu reviendras vivre avec nous autant de temps que tu le voudras. Nous voudrions te poser une question très importante, quand tu reviendras et si tu ne rentres pas chez toi, voudrais – tu nous avoir comme parents ?

 

 

A suivre.

 

 
 
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