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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 36     Les chapitres     5 Reviews    
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Rêve et vision chapitre 36

 

Rêve et vision chapitre 36

 

Les rires du Vala attirèrent les autres Valar dans les jardins de Lórien. Pour voir les rêves, Irmo avait une cascade qui servait d'écran et il voyait tous les rêves qu'il voulait et celui qu'il voulait voir ce soir là, était celui de Lysbeth. Il était assis par terre et serrait son épouse contre lui. Cette dernière était adossée à la poitrine de son époux, assise entre les jambes d'Irmo et riait autant que lui. Les autres Valar y compris Manwë et Varda vinrent donc voir ce rêve si amusant et eux aussi éclatèrent de rire. Les parents de l'enfant demandèrent :

 

-Mais à qui est ce rêve ?

 

-Ne vous énervez pas majestés, mais c'est à votre fille, Lysbeth. Cela fait longtemps qu'elle n'a pas fait de rêve de son âge.

 

Les spectateurs éclataient de rire, même les parents de Lysbeth. Il faut dire que ce rêve montrai toute l'imagination très fertile de la fillette.

 

 

 

Rêve de Lysbeth.

 

 

Elle se trouvait dans la salle du trône de Minas Tirith, mais là, la salle était gigantesque encore plus grande que Valinor. Tous ceux qu'elle connaissait s'y trouvaient. Il y avait Aragorn, Boromir, Gandalf mais avec son ancienne apparence, les hobbits, ses parents elfiques, Elrond, Thranduil, tous les ents et les deux arbres, Laurelin et Telperion. Dans la salle, il pleuvait des plumes blanches et des pétales de fleurs qui recouvrait tout d'un blanc manteau moelleux et odorant. Il y avait de grandes tables, comme pendant la fête à Edoras après la bataille du gouffre de Helm. Mais au lieu que se soit les hobbits qui chantent sur les tables, c'étaient les ents et les arbres. Laurelin et Telperion sautillaient branches dans les branches en aspergeant tout le monde de rosée dorée et argentée.

 

Soudain les portes s'ouvrirent en grand et les Valar apparurent. En premier Manwë et Varda qui jouait à la corde à sauter, puis Mandos qui jetait des brassées de plumes en l'air et riait comme un môme quand elles retombaient, Irmo et son épouse qui donnaient de grands coups de pieds dans le manteau plumeux déclenchant des nuages de plumes. Ulmo qui faisait des avances à Nienna qui elle riait en sautillant partout, Estë et Yavanna s'écartaient de la Valië d'un air un peu effrayé, Vanà et Vaïrë papotaient en pouffant de rire et enfin Tulkas et Oromë qui jouaient au football avec l'œil rouge de Sauron. Lysbeth trembla un peu en voyant l'œil rouler, mais quand Oromë commença à jouer au basket avec comme Cedric avec la tête de Mitzy, Lysbeth éclata de rire et commença à courir et à chanter les plus belles chansons de Valinor. Lysbeth découvrit par terre des grandes plumes et commença à courir après les hobbits pour les chatouiller. Les quatre hobbits se retournèrent et la combattirent aussi avec de grandes plumes blanches. Mais il manquait quelqu'un, elle chercha longtemps, mais n'entendit pas sa douce voix, et ne vit pas ses grands yeux bleus ni sa longue chevelure blonde. Mais bientôt ses questions disparurent de son esprit quand Boromir et Aragorn se firent poursuivre par leurs épouses respectives armées de brosse et de savons parce que les deux hommes étaient habillés comme durant la quête de l'Anneau et que leurs cheveux étaient dans le même état graisseux. Tout le monde regardait les deux hommes être poursuivit non plus par deux jeunes femmes, mais par tous les joueurs des All Blacks. Lysbeth se tordaient de rire, surtout que maintenant tous les membres de la communauté de l'anneau étaient habillés en joueurs de rugby et tentaient de percer la ligne ennemie tandis que les Valar s'égosillaient en secouant des petits drapeaux aux armes du Gondor. Lysbeth riait et criait de joie en encourageant ses oncles et sa famille, puis sentit quelque chose de gluant sur sa main, elle baissa les yeux sur elle et vit un filet de bave dégouliner sur sa main. Elle releva les yeux et se réveilla en sursaut quand une langue baveuse lui nettoya le visage.

 

 

Elle ouvrit un œil fatigué et vit Milui qui remuait la queue comme un dingue ravi de l'avoir réveillé. Les Valar furent déçus que le rêve se termine de façon aussi brutale, mais ils avaient été ravis de la séance. Manwë et Varda rentrèrent vite au palais et virent Lysbeth s'étirer longuement en grognant contre Milui qui remuait la queue pressé d'aller manger et d'aller jouer au dehors. Ils la prirent délicatement dans leur bras et Manwë lui demanda :

 

-Tu as bien dormis ma chérie ?

 

-Oh ! Oui papa, j'ai fais un très beau rêve. Tu veux que je te le raconte papa ?

 

-Mais bien sûr, ma toute douce, pendant que tu fais ta toilette, d'accord ?

 

-Oui, papa.

 

Il l'emmena dans la salle de bain pendant que Varda préparait les affaires de sa fille et caressait Milui qui piaillait de faim. Des rires éclataient tandis que Lysbeth racontait le rêve à son père. Mais s'il l'avait vu, Manwë n'avait pas pu résister à l'entendre être raconté par sa fille. Il adorait quand Lysbeth racontait des histoires, c'était tellement vivant qu'on pouvait facilement s'imaginer d'être à sa place. Elle avait un véritable talent pour raconter des histoires. Tous les enfants et les adultes l'écoutaient attendris par sa spontanéité et sa fraîcheur.

 

-Et voilà, mais Milui m'a réveillé avant la fin du rêve, j'aurais bien voulu voir qui gagnait, marmonna la fillette.

 

-Peut - être que ce soir tu vas y rêver, dit son père avec sa douce philosophie. Tu ferme les yeux ma chérie.

 

-Oui, papa.

 

Docilement elle ferma les yeux tandis que son père lui lavait les cheveux. Aujourd'hui, elle n'avait pas envie de faire la folle dans son bain elle le fera ce soir peut - être. Elle adorait sentir les mains fortes et douces de son père lui laver les cheveux, prendre les mèches une à une et les laver consciencieusement et surtout lui masser le cuir chevelu. Il le faisait avec une telle douceur qu'à la fin, il devait la réveiller. Et c'est ce qui arriva, il sentit la tête de sa fille s'alourdir et son corps se détendre preuves flagrante de l'endormissement de sa fille. Il termina de lui laver les cheveux, puis commença le plus dur, lui laver les pieds. Elle commença à rire, puis à s'agiter un peu et au bout de deux minutes, ses éclats de rires retentissaient dans tout le palais faisant sourire tous ceux qui les entendaient. Après ce réveil mouvementé, il la sécha avec douceur et la donna à sa mère pour qu'elle l'habille. Varda avait choisi pour elle une très belle robe violette, avec des dentelles blanches et des broderies dorées. Quand elle fut terminée d'être habillée, Varda lui coiffa les cheveux en une lourde tresse qui mettait en valeur l'ovale parfait de son visage et ses oreilles pointues.

 

-Voilà, tu es toute belle ma chérie, dit sa mère en lui embrassant le front. Lysbeth lui demanda :

 

-Maman, je peux te coiffer ?

 

Varda fut un peu étonnée de cette demande, mais accepta quand même, elle retira sa couronne, défit ses tresses et laissa Lysbeth la coiffer. La fillette prit sa brosse et la coiffa avec toute la douceur qu'elle avait pour la plus grande joie de Varda qui en fermait les yeux de plaisir. Manwë en voyant le bonheur manifeste de son épouse pensa qu'il faudrait que Lysbeth lui fasse la même chose. Pendant dix minutes, Lysbeth coiffa méticuleusement la blonde chevelure de sa mère et commença à lui tresser les cheveux à la mode de la Lothlórien comme lui avait montré Lilwen, une jeune servante à son service qu'elle adorait comme une sœur et ne comprenait pas pourquoi elle n'avait pas le droit de lui faire la même chose. Pourtant un jour, elle avait réussit à convaincre Lilwen de se laisser faire et à coiffer ses cheveux argentés. La jeune elfe était sortit de la chambre encore plus ravissante que jamais et grâce à la princesse, se fiança deux mois plus tard avec Olwir et un mois plus tard elle se maria avec lui. Lysbeth fut ravi pour elle.

 

Varda se regarda dans la glace et vit le résultat de la douceur de sa fille, elle avait sa longue chevelure parfaitement tenu par trois tresses délicatement faites. Elle se leva et embrassa tendrement sa fille la faisant rougir de plaisir. Manwë se mit à réfléchir un instant puis s'approcha de sa fille et lui demanda tendrement:

 

-Chérie, est ce que tu pourrais me coiffer aussi?

 

-Oh! oui papa.

 

Manwë s'assit sur le chaise et quand la brosse commença à passer sur sa chevelure, il en ferma les yeux de plaisir. Lysbeth maniait avec une douceur prudente la brosse pour ne pas faire mal à son père. Puis après vingt minute de brossage, parce que son père en réclamait toujours plus, Lysbeth commença à lui tresser les cheveux comme Haldir lui avait montré. Enfin, après une heure de toilettage ( arf, arf, arf…) Manwë et Varda embrassèrent leur fille et l'emmenèrent avec une heure de retard à son cours de dessin auprès de Nienna. Lysbeth trottinait en tenant les mains de ses parents en regardant avec intérêts tous ceux qu'ils croisaient, elle ne pouvait pas papoter avec eux, parce qu'ils étaient vraiment très en retard et qu'ils étaient donc très pressés.

 

Mais elle s'en moquait car elle adorait tenir les mains de ses parents, parents qui souriaient de toutes leurs dents. Enfin, ils arrivèrent dans la salle de dessin et la fillette fut vraiment heureuse d'être arrivé, car elle adorait le dessin avec la Valië. Elle lâcha les bras de ses parents et sauta dans les bras de Nienna qui éclata de rire, entraînant la Valië et ses parents qui adoraient la voir si joyeuse. Ils l'embrassèrent et partirent assister à un conseil hebdomadaire, et la laissèrent entre les mains compétentes de Nienna. La fillette oublia complètement qu'elle avait d'autres cours avec Ulmo et surtout Manwë. Elle passa cinq heures à dessiner avec Nienna s'améliorant tout doucement. Ulmo et Manwë la regardaient avec un sourire ému. Enfin, elle mit la dernière touche à son dessin, elle avait réussit à dessiner Carnil qui jouait avec Milui. Nienna la félicita pour son dessin, elle faisait énormément de progrès et très rapidement. Dans toutes les matières qu'elle apprenait sauf, le contrôle de ses pouvoirs, mais ses parents comprenaient, car cela ne faisait que peu de temps qu'elle était arrivé. Ce qui les surprenait, c'était sa facilité à engranger les informations et les cours. En fait, c'est comme si son cerveau préférait enregistrer les informations les plus faciles pour pouvoir ensuite avoir toute la concentration nécessaire pour le contrôle de ses pouvoirs.

 

Quand elle redresse la tête pour apporter son beau dessin à ses parents, elle eut la joie de voir que son père et Ulmo étaient là. Elle se leva d'un coup, renversa sa chaise et se jeta dans les bras de son père qui éclata de rire devant l'exubérance de sa fille. Il avait décidé durant le conseil de privilégier les autres matières qu'elle avait à apprendre et qu'ensuite, elle reprendrait l'apprentissage du contrôle de ses pouvoirs. Elle serrait fort le cou de son père et lui embrassait la joue le faisant rire de plus belle. Toute heureuse, elle lui montra son dessin et il fut vraiment très fier d'elle, car il ressemblait enfin à quelque chose et on reconnaissait bien le poulain et le chiot. Il la redescendit sur le sol et lui dit avec un sourire:

 

-Tu n'aurais pas oublié quelque chose ?

 

-Heu.... Ben non, regarde, j'ai pas oublié les jambes, ni les poils, ni la tête, ni la queue. Ils ont tout.

 

-Je ne te parlais pas de ton dessin ma chérie, mais d'autre chose, comme ....

 

-Comme ....?! HANNNNN !!!!! Je devais nager avec tonton Ulmo ?

 

-Elle vient de s'en souvenir.

 

-Je suis désolé tonton Ulmo.

 

-Ce n'est pas grave ma puce. On le fera un autre jour.

 

-Ahhhhh non !

 

-Je croyais que tu voulais jouer avec Milui ? demanda son père étonné.

 

-Milui je le vois tous les jours. Alors que tonton Ulmo, je ne le vois qu'une fois par semaine,

répondit – elle avec une moue volontaire trop craquante.

 

-Merci ma puce, dit Ulmo en la prenant dans ses bras. On va aller visiter mon royaume. D'accord?

 

-Ohhh oui ! cria – t – elle excité comme une puce.

 

Son père garda le dessin et lui fit un petit geste d'au revoir et oncle et nièce partir dans l'océan. Les pouvoirs défensifs de Lysbeth se mirent immédiatement en place et créèrent un espace totalement sec où la noyade ne la guettait pas. Il lui montra les habitants des océans, joua avec les dauphins, caressa le ventre blanc des requins. Et soudain elle vit au fond de la mer, les vestiges d'une ancienne cité. Elle se tourna vers Ulmo et lui demanda :

 

-Tonton, c'est quoi cette ville ?

 

-C'est Vilyamar, la cité de Turgon. Nous nous trouvons au Beleriand.

 

-Les terres englouties ?

 

-Oui.

 

-Là où vivait les elfes ?

 

-Oui.

 

-J'aimerais bien le visiter.

 

-Malheureusement, cela ne se peut ma petite chérie.

 

-Pourquoi?

 

-Parce que le Beleriand, tu l'as devant toi. Il n'y a plus rien.

 

-C'est triste tonton.

 

-Oui, l'histoire du Beleriand est triste.

 

Le Vala protecteur des eaux resta un moment dans les lointains et douloureux souvenirs du premier âge sans voir que les yeux de la fillette se noyaient de larmes en voyant tout ce qui s'était passé. Elle comprit aussi pourquoi personne ne lui en avait jamais parlé. La peur qu'elle ne fasse des bêtises qui ne lui soient fatale. Elle réussit à se reprendre et cacha ses larmes à son oncle qui n'avait rien vu. Ils visitèrent ce qui restait des côtes du Beleriand quand elle vit quelque chose qui brillait tout au fond de l'eau. Elle se rapprocha et vit que c'était une pierre, une pierre étrange qui brillait comme le soleil. Elle prit la pierre dans sa main et la trouvant belle, elle la mit dans son petit sac à dos que Galadriel lui avait offerte et où elle mettait tous les trésors qu'elle trouvait. Toute contente de sa trouvaille, elle chantonnait quand son oncle l'appela. Elle monta sur le dos d'un requin qui passait par là et le rejoignit, oubliant rapidement qu'elle venait de trouver l'un des Silmarils perdus de Fëanor. Elle passa toute la journée à jouer et quand elle revint chez elle, elle était franchement épuisée, n'arrosant même pas sa mère quand elle lui donna son bain, mais s'endormit comme une masse d'un sommeil bigrement agité. Elle recommença à faire des cauchemars mais pas aussi violent que les premiers, mais tout aussi effrayant pour elle et inquiétant pour ses parents qui restaient toute la nuit près d'elle pour la surveiller et la calmer. Elle ne rêva pas du Beleriand, mais de Fiona.

 

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Cauchemar

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Elle se trouvait à Minas Tirith, elle reconnaissait les murs de la cité, sauf que là, il y avait des fleurs rouges partout, elle recouvraient les murailles et sentaient merveilleusement bons. Lysbeth se promenait dans la cité ravi de pouvoir revoir ses tontons, même si c'était dans un rêve. Elle grimpait tranquillement et soudain, elle eut la joie de voir Aelita au bras de Boromir. Elle tenait un bébé dans ses bras. L'héritier de l'intendant du Gondor bavouillait tranquillement dans les bras de sa mère, faisant la joie de son père et du roi qui était heureux du bonheur de son intendant. Le peuple du Gondor était ravi pour leur intendant, et pour le roi. Puis d'un coup tout bascula dans l'horreur. Une silhouette encapuchonné de noir, se faufila dans la foule et se jeta sur la femme de l'intendant. Les gardes réagir très vite. Se voyant acculé, l'agresseur poussa Aelita dans les escaliers, la jeune femme fut attrapée de justesse par un garde, mais son fils chéri n'eut pas cette chance et la fillette entendit parfaitement le son écoeurant de l'impact du crâne fragile du bébé sur la pierre dure de Minas Tirith. Un garde arriva à attraper un pan de cape de l'agresseur, et le visage qui apparu fit frissonner d'horreur l'assistance. L'agresseur était Fiona, la propre soeur de la femme de l'intendant. Avec un sourire de pure méchanceté, elle réussit à disparaître dans les rues tortueuses de la gigantesque cité. Le roi envoya immédiatement ses gardes à sa poursuite. Quand, il revint, Aelita tenait son fils dans ses bras, son fils qui ne respirait plus, qui ne rirait plus quand son père le faisait tournoyer dans les airs, qui ne batifolerait plus en prenant son bain. Tout ce qu'il y avait, c'était du sang. Rouge, rouge comme les fleurs qui embaumaient l'atmosphère. Du sang qui gouttait lentement de la tête de l'enfant pour tâcher les mains de sa mère et sa robe blanche. Boromir tenta de rester digne, mais quelque chose venait de craquer en lui quand il vit dans la main de son fils, une de ses si belles fleurs. Devant le peuple du Gondor choqué, il s'effondra à genoux et hurla comme un loup blessé :

 

-NNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!

 

Lysbeth se réveilla d'un coup pleurant non de peur, mais de douleur. Pas une douleur physique, mais la douleur d'une mère qui père son unique enfant fruit d'un amour pure et puissant. La douleur d'Aelita face au décès de son fils. Elle pleurait bruyamment et sursauta violemment quand des mains fortes et pourtant délicates la prirent et la serrèrent contre une poitrine douce et moelleuse où elle put pleurer de tout son saoul, continuant à trembler de temps à autre. Il lui fallu toute la nuit pour se calmer, mais elle ne put refermer l'oeil de la nuit. Elle ne se calma totalement qu'au moment où Milui sauta sur son lit avec la chaussure de Manwë dans la gueule. Quant au propriétaire de la dite chaussure, il menaçait le warg des pires représailles et arriva à cloche pied. Il fut accueillit par un bruyant éclat de rire venant de sa fille. Il fut ravi de voir que sa fille ne pleurait plus et semblait s'être calmé.

 

Il s'approcha doucement du lit comme s'il allait prendre sa fille dans ses bras, mais au dernier moment, il arracha sa chaussure de la gueule du warg avec un cri de victoire. Il eut un air passablement dégoûté quand il vit l'état de la chaussure, couverte de bave gluante. Il passa la main devant la chaussure qui redevint toute propre. Il s'assit sur le lit de sa fille, et enfila sa chaussure. Il allait se redresser quand une petite furie se détacha de sa mère et se jeta sur le dos de son père, lui entoura le cou de ses bras et lui embrassa tendrement la joue. Il éclata de rire, mit ses bras derrière son dos et commença à lui chatouiller les côtés. Elle tenta de se retenir, mais s'abandonna rapidement au rire. Son père l'attira sur ses genoux et commença à la chatouiller sans scrupule. La fillette hurlait maintenant de rire entraînant ses parents pour la plus grande joie de ceux qui pouvaient les surprendre dans ce moment de joie familiale.

 

 

 

A suivre

 
 
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