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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 19     Les chapitres     5 Reviews    
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Arrivée à Minas Tirith

Arrivée à Minas tirith

 

 

 

 

Les deux animaux allaient à toute allure pour arriver à Minas Tirith le plus rapidement possible. Il leur fallut une semaine pour arriver en vu de la cité des intendants. Lysbeth regardait avec des yeux énormes la tour blanche d’Ecthelion qui flamboyait dans le ciel bleu du Gondor. Miel était épuisé, mais il se força à continuer la course vers la cité de Boromir. Ils rencontrèrent des hommes qui reconstruisaient une grande muraille qui protégeait le royaume. Tout était fait en hâte, car ils savaient que le temps leur était compté et que les armées du Mordor allaient bientôt les attaquer. Quand ils virent Gandalf, ils le saluèrent, mais firent une drôle de tête quand ils virent arriver un warg épuisé qui portait une étoile sur le front. L’animal portait une elfe sur le dos. Ils n’avaient jamais entendu parler d’elfe qui montait un warg. Un des soldats sortit son épée pour attaquer l’animal, mais Gandalf l’en empêcha avec son bâton. Le pauvre warg arriva à la hauteur de gris poil et s’effondra de ton son long aux pieds des hommes la langue pendante. La jeune elfe descendit de l’animal, retira son sac, fouilla dedans et sortit de la nourriture, de l’eau et un bol. Elle mit l’eau dans le bol et laissa l’animal laper avec frénésie l’eau de la Nimrodel. Miel se redressa facilement et mangea avec joie un lembas que lui donna la fillette, puis un deuxième, un troisième et un quatrième. Les hommes se tournèrent vers Gandalf et virent que lui aussi portait un être étrange devant lui.

 

- Nous vous connaissons, Mithrandir, dit le chef des hommes. Vous savez les mots de passes des sept portes et vous êtes libre de poursuivre votre route. Mais nous ne savions pas que les elfes avaient apprivoisé les loups sauvages de Sauron ?

 

- C’est normal, car les elfes ne s’approchent pas des wargs. Celui – ci est un cas unique. Il est le loup de cette enfant.

 

- Et qui est – elle ?

 

- C’est la fille du Seigneur Celeborn et de la Dame Galadriel de la Lothlórien.

 

- Que fait si loin à l’Est la fille de si puissant souverain elfique ?

 

- Je dois l’emmener à l’abris à Minas Tirith.

 

- Bien, mais nous ne connaissons pas non plus votre compagnon. Qu’est – il ? Un nain des montagnes du Nord ? Nous ne désirons aucun étranger dans le pays en ce moment, sauf de vigoureux hommes d’armes en qui nous pourrions avoir toutes confiance.

 

- Je répondrais de lui devant le siège de Denethor, dit Gandalf. Quant à la valeur, elle ne s’évalue pas d’après la taille. Il est passé par davantage de batailles et de périls que vous, Ingold, bien que vous soyez deux fois plus grand que lui. Il revient de la bataille de l’Isengard, et il est accablé d’une grande fatigue, sans quoi je le réveillerais. Il s’appelle Peregrïn, c’est un vaillant homme.

 

- Un homme ? dit Ingold d’un air dubitatif. Les hommes avec lui éclatèrent de rire sous le regard interrogatif, de Lysbeth qui ne comprenait pas leur hilarité.

 

- Un homme !s’écria Pippin totalement réveillé. Un homme ! Certainement pas ! Je suis un hobbit et pas plus vaillant que je suis un Homme, sauf peut –être de temps à autre par nécessité. Que Gandalf ne vous abuse point !

 

- Bien des auteurs de grands exploits pourraient n’en dire davantage, reprit Ingold. Mais qu’est ce qu’un hobbit ?

 

- Un semi – Homme, répondit Gandalf. Non, pas celui dont il a été parlé, ajouta – il, voyant l’étonnement se peindre sur les visages des hommes. Ce n’est pas lui, mais l’un des siens.

 

- Oui, et un de ceux qui ont voyagé avec lui, dit Pippin. Et Boromir, de votre cité, était avec nous. Il m’a sauvé dans les neiges du Nord, et il a tenté de nous protéger à Amon Hen quand les orques de Saroumane nous ont capturé.

 

- Vous avez des nouvelles de lui, cela fait longtemps que nous n’en avons reçut aucune. Passez vite à présent ! Car le Seigneur de Minas Tirith sera avide de voir qui apporte des renseignements sur son fils.

 

- Je ne puis rendre que peu de service à votre seigneur, mais ce que je peux faire, je le ferai pour payer une partie de la dette que j’ai envers Boromir, dit Pippin

 

- Adieu ! dit Ingold. Ses hommes s’écartèrent devant gris poil pendant que Lysbeth continuait à caresser Miel qui reprenait doucement son souffle.. Puissiez vous – vous porter bon conseil à Denethor dans son besoin et à nous tous, Mithrandir ! Mais vous arrivez avec des nouvelles de malheur et de danger selon votre coutume, à ce que l’on dit.

 

- Parce que je ne viens guère que lorsque mon aide est nécessaire, répondit Gandalf. Quant aux conseils, je vous dirai, à vous, que vous n’avez que trop tardé à réparer le mur du Pelennor. Le courage sera maintenant votre meilleur défense contre la tempête imminente, cela et l’espoir que j’apporte. Car les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises. Mais laissez là vos truelles et aiguisez vos épées !

 

- Le travail sera achevé avant ce soir, dit Ingold. C’est ici la dernière partie du mur à mettre en état de défense, le moins exposé, car il donne du côté de nos amis de Rohan. Savez – vous quelque chose d’eux ?

 

- Oui, ils viendront si on leur envoie un message. Mais rien ne part de Minas Tirith. Ils ont livré maints combats dans votre dos. Cette route, comme toutes les autres, n’est plus sûre. Soyez vigilants ! Sans Gandalf l’Oiseau des tempêtes, vous auriez vu venir d’Anôrien une armée d’ennemis et aucuns Cavaliers de Rohan. Et c’est encore possible. Il se tourna vers la fillette et dit : Lysbeth, nous allons repartir, remonte sur Miel. Il attendit que la fillette soit sur le dos du fauve avec l’aide d’un des hommes. Adieu, et ne sommeillez point !

 

Gandalf ordonna à Gris Poil de passer par une petite porte dans le mur, obéissant, Miel le suivit pendant que Lysbeth faisait des signes d’adieux à des hommes qu’elle venait juste de rencontrer. Certains d’entre eux lui répondirent. Ils chevauchèrent jusqu’au levé du soleil qui fit apparaître devant eux la tour d’Ecthelion brillant comme une pointe de perle et d’argent, belle et élancée, et son pinacle étincelait comme s’il était fait de cristaux, des bannières blanches flottaient aux créneaux dans la brise matinale et ils entendaient, haute et lointaine, une claire sonnerie comme des trompettes d’argent. Lysbeth et Pippin poussèrent en même temps un cri de stupeur.

 

Quand ils arrivèrent à la cité, la première impulsion des gardes fut de tenter d’abattre le warg, mais Gandalf leur expliqua que Miel ne leur ferait rien de mal, qu’il était très obéissant et qu’il était doux comme un agneau. Les gardes se fiant à l’istar les laissèrent passer par les différentes portes de la cité. Entre les sept portes, ils continuèrent à foncer comme si ils avaient toutes les armées du Mordor au fesses. Enfin, après une balade de trente minutes dans les rues tortueuses de la ville, ils arrivèrent devant les portes du palais. Tous descendirent de leur monture. Gris poil partit pour les écuries, mais quant à Miel, il ne voulait pas laisser la fillette toute seule, il voulu donc la suivre. Mais quand il se mit en tête de vouloir entrer dans le palais, Gandalf l’arrêta et lui dit :

 

- Non Miel. Tu ne peux pas suivre Lysbeth. Le seigneur Denethor n’est pas aussi tolérant et conciliant que le roi Théoden. Il te prendra pour un ennemi et ordonnera ton incarcération. C’est pour cela que tu dois rester dehors. C’est d’accord ?

 

- WARF !

 

Gandalf avait bien fait comprendre à Miel qu’il ne risquait pas de se faire arrêter, mais bien abattre. Et l’intelligent animal l’avait rapidement compris, mais pour ne pas effrayer encore plus la fillette, il s’était abstenu de le dire. Lysbeth quant à elle, caressait la tête de l’animal et ne voulait vraiment pas entrer dans le palais, elle avait un très mauvais pressentiment, qu’il allait lui arriver une chose horrible, si elle y entrait. Mais elle n’eut pas le choix quand Gandalf l’attrapa par la main et la força doucement mais fermement à la suivre. Les portes s’ouvrirent sur une pièce immense au bout de laquelle se trouvait deux sièges. Le premier se trouvait sur une estrade, c’était un haut trône avec de drôle d’armoiries qui représentaient un arbres, des étoiles et une couronne. La fillette avait déjà vu un dessin comme celui là, mais elle ne se rappelait plus où. L’autre siège se trouvait au pied de l’estrade et il y avait un homme à l’aspect dur et froid qui les regardait s’approcher. Ils s’arrêtèrent tous devant Denethor qui fusilla Gandalf du regard. La fillette avait vraiment peur de lui et aurait bien voulu attendre dehors avec Miel et jouer avec les gardes, comme elle le faisait avec les gardes rohirrims. Ses yeux froids passèrent de Gandalf à Pippin, puis allèrent sur Lysbeth et s’arrêtèrent sur elle. La fillette avait une folle envie de s’enfuir en courant. Denethor la regardait de la tête au pieds. avec un regard des plus glacial. La fillette était de plus en plus terrorisée par cette homme. Elle se trouvait loin de ses parents, sans aucun repère, ni lien. Miel n’était pas là pour la protéger, et quant à Gandalf, il n’avait pas l’air de sentir la terreur de l’enfant.

 

Enfin après un siècle de cette torture pour Lysbeth qui avait en fait durer qu’une minute, même pas trente secondes peut-être à tout casser, Gandalf senti le malaise de l’enfant et parla à l’homme :

 

- Salut, Seigneur et intendant de Minas Tirith, Denethor fils d’Ecthelion ! Je suis venu vous apporter conseil et nouvelles en cette heure sombre.

 

- Sombre certes est l’heure, et c’est à de pareils moments que vous avez accoutumé de venir, Mithrandir.. Mais bien que tous les signes annoncent la ruine du Gondor, ces ténèbres m’affectent moins que les miennes propres. Mon fils ne m’a donné aucune nouvelle. Il m’a été rapporté que vous ameniez avec vous quelqu’un qui a bien connu mon fils. Est – ce lui ?

 

- C’est lui, dit Gandalf. L’un des deux. L’autre est avec Théoden de Rohan, et il se peut qu’il vienne par la suite. Ce sont des semi – hommes, comme vous le voyez, mais ce n’est pas celui dont parlait les présages.

 

- Un semi-homme tout de même, dit Denethor le sourcil froncé. Et je porte peu d’affection à ce nom, depuis que ces maudites paroles sont venues troubler nos conseils et ont entraîné mon fils dans la folle équipée où il en a oublié le nom qu’il porte, le respect de son père et l’amour de son peuple.

 

- Cela est faux seigneur. C’est justement parce que votre fils aime et respect son peuple et son père qu’il a continué cette aventure.

 

Denethor eut un reniflement méprisant et se tourna vers Lysbeth qu’il dévisagea sans vergogne. Une elfe. Que faisait une elfe aussi loin de son peuple et de son pays. Non, ce n’est pas une elfe, car la couleur de ses yeux et de ses cheveux est inconnu chez les premiers nés. Il se tourna vers Gandalf et demanda au magicien :

 

- Mithrandir, Qui est cette jeune fille qui vous accompagne ?

 

- C’est Lysbeth, la fille adoptive du seigneur Celeborn et de Dame Galadriel de la Lothlórien.

 

- Elle n’a rien d’une elfe, elle ne ressemble qu’à une commune fillette humaine

 

- Commune fillette ? Elle n’a rien de commun, où nous n’avons pas la même notion du sens de ce mot. Sauron désire plus que tout cette enfant, plus même que l’anneau. Elle est l’arme suprême contre le mal. Si elle tombait entre de mauvaises mains, se serait la fin du monde des hommes ainsi que du royaume de Valinor.

 

- N’ayez crainte Mithrandir, je veillerais personnellement qu’elle ne tombe entre les mains du mal, dit l’intendant d’un ton froid en regardant avec intérêt la fillette qui voulait plus que tout s’enfuir de cet enfer.

 

- Je vous fait confiance mon seigneur.

 

Pippin suivait avec intérêt la conversation entre Gandalf et Denethor. Il regarda dans les yeux ce dernier car sa fierté en avait pris un coup quand Denethor lui avait parlé avec autant de dédain et de suspicion dans la voix. Il dit de sa voix aigu :

 

- Un aussi grand seigneur des hommes trouvera sans doute peu de service chez un hobbit, un Semi – Homme de la Comté du Nord, tel qu’il est je l’offrirai toutefois en paiement de ma dette.

 

Il écarta le pan de son manteau gris, il tira sa petite épée et la déposa au pied de Denethor. Le grand Seigneur regarda la lame et demanda :

 

- Donnez – moi cette arme !

 

Pippin reprit sa lame, l’éleva et la lui présenta par la garde.

 

- D’où vient – il ? demanda Denethor. Maintes et maintes années ont passé dessus. C’est assurément une lame forgée par les vôtres dans le lointain passé ?

 

- Elle vient des tertres qui s’étendent le long des frontières de mon pays, dit Pippin. Mais seuls des êtres mauvais y résident à présent, et je n’aimerais pas en dire davantage à leur sujet.

 

- Je vois que d’étranges histoires sont tissées autour de vous, dit Denethor. Et je vois qu’une fois de plus l’apparence peut tromper sur un Homme ou un Semi – Homme. J’accepte votre service. Car vous ne vous laissez pas démonter par les paroles, et votre discours est chevaleresque et courtois, tout étrange qu’il puisse paraître pour nous autres gens du Sud. Or dans les jours qui viennent, nous allons avoir besoin de tous les gens chevaleresques grands et petits. Jurez – moi maintenant fidélité !

 

- Prenez la garde de l’épée, dit Gandalf, et répétez les paroles du Seigneur, si vous êtes résolu là – dessus.

 

- Je le suis, dit Pippin.

 

Le vieillard posa l’épée sur ses genoux, Pippin mit la main sur la garde et dit lentement après Denethor :

 

- Je jure ici d’être fidèle au Gondor et au Seigneur et Intendant du royaume, de les servir, de parler et d’observer le silence, d’agir et de laisser faire, de venir et d’aller, en temps d’abondance ou de disette, de paix ou de guerre, dans la vie et dans la mort, dès ce moment et jusqu’à ce que mon seigneur me délie, que la mort me prenne ou que le monde périsse. Ainsi ai – je parlé, moi, Peregrïn fils de Paladin de laComté des Semi – Hommes.

 

- Et je l’entends, moi, Denethor fils d’Ecthelion, Seigneur de Gondor, Intendant du Puissant Roi, je ne l’oublierai pas et je ne manquerai pas de récompenser ce qui est donné : la fidélité par l’amour, la valeur par l’honneur, le parjure par la vengeance.

 

L’épée fut alors rendue à Pippin qui la remit dans son fourreau. Alors que Pippin faisait son serment d’allégeance, Lysbeth regardait dans tous les sens cherchant un moyen de s’enfuir de cette pièce. Quand Pippin eut terminé de faire son serment, Lysbeth avait presque réussi à atteindre la porte, mais Denethor lui ordonna de revenir. La fillette dut donc faire demi-tour et s’approcher de l’homme avec l’air d’un condamné qui avançait vers le gibet. Denethor devint de plus en plus sombre à mesure que la fillette approchait, car elle prenait tout son temps. Enfin après une marche de cinq minutes, la petite fille s’arrêta devant lui et regarda ses bottes elfiques. Denethor lui cria :

 

- Regardez – moi !

 

Lysbeth sursauta violemment et leva doucement le visage vers lui appréhendant le moment où son regard croiserait celui de l’homme. Elle le regarda droit dans les yeux de l’humain. Mais elle ne put soutenir ce regard étrange et inquiétant et préféra regarder derrière lui. Gandalf sentant le malaise de l’enfant se remit à parler à Denethor qui détourna son attention de l’enfant. Il fit appeler Faramir. Un jeune homme a l’allure fier apparu devant son père. Il avait les cheveux mi – long et les yeux gris. Il ressemblait à Boromir, mais en plus jeune et en moins orgueilleux. Denethor lui parla avec toute sa froideur et son mépris :

 

- Faramir, tu vas emmener cette enfant dans une des chambres. Et tu vas la garder jusqu’à ce soir. A moins que cette tâche ne te soit trop difficile.

 

- Bien père. Suivez – moi, dit – il à Lysbeth qui trottina derrière lui.

 

Il avançait sans faire attention à elle, ouvra la porte et l’emmena dans le couloir mais à l’opposé de la porte d’entrée. Il se retourna pour lui demander d’avancer plus vite, et fut surpris de la voir vers la porte d’entrée. Elle ouvrit la porte, fit un geste à l’extérieur et le jeune homme fut encore plus surpris de voir un énorme warg entrer en frétillant de la queue. L’animal lécha longuement le visage de la fillette, puis regarda Faramir. L’enfant referma la porte et se remit à suivre le fils de Denethor avec Miel qui reniflait le sol.

 

Lysbeth tenta de discuter avec Faramir, mais il ne répondait que par oui, ou par non, jusqu’au moment où elle commença à parler du nom de Faramir.

 

- Faramir. C’est amusant, ça ressemble au nom de mon tonton.

 

- Et il s’appelle comment ton tonton ? demanda froidement le jeune homme.

 

- Boromir.

 

- Comment ? ! Faramir se tourna vers la fillette qui continuait à marcher tranquillement.

 

 

- Je l’appelle tonton, mais c’est pas vraiment mon tonton, mais il est aussi gentil qu’un tonton. Encore plus gentil que tonton Erwan. Je l’aime beaucoup.

 

- Moi – aussi, je l’aime beaucoup, car Boromir est mon frère.

 

- C’est vrai ? demanda la fillette toute excitée de voir que Boromir avait une vrai famille, et Faramir quant à lui, commençait à apprécier la fillette. Il décida de lui faire confiance et de lui ouvrir son cœur. Mais d’abord il posa la question qui le tarabuscait :

 

- Oui, mais je voudrais te demander, pourquoi cet animal te suit – il partout ?

 

- C’est Miel, c’est mon meilleur ami. Je l’ai appelé miel, car il a la même couleur que le miel. Il est gentil et il aime bien tonton Boromir aussi.

 

- Petite, il faut que tu saches que mon père n’aime pas les animaux, donc il ne faut pas qu’il voit Miel sinon il risquerait de lui faire du mal. Il doit rester dans ta chambre. C’est d’accord ?

 

- Oui. T’as entendu Miel, tu vas rester dans ma chambre à dormir et à ne rien faire. Et comme ça, je vais pouvoir te faire plein de câlins.

 

Ravi, l’animal se mit à remuer la queue avec énergie renversant trois servantes qui passaient pas là et qui se mirent à hurler de terreur rameutant tous les gardes de la cité. Faramir leur ordonna de se taire, mais elles continuaient à braire comme des ânes. Lysbeth grimpa sur le dos de Miel, Faramir sauta aussi sur le dos de l’animal et le fauve se mit à courir dans les couloirs obéissant aux ordres de Faramir. Devant et derrière, ils entendaient des bruits de courses, quelqu’un les avaient pris en chasse et ça risquait de barder si Denethor apprenait qu’un warg courait en liberté dans le palais. Ils arrivèrent enfin devant une grande porte en chêne. Faramir redescendit de Miel, ouvrit la porte en les poussant à l’intérieur et la referma sur lui. Il s’y adossa et écouta les bruits de courses qui s’approchaient et soupira de soulagement quand ils disparurent. Il se regarda la fillette qui lui faisait un immense sourire, elle avait dû apprécier la course. Elle descendit de Miel et lui retira tout le paquetage qu’il portait et le mit sur le lit.

 

Faramir était fasciné par la beauté des armes de l’enfant. Il prit la petite épée et fut subjugué par la finesse et la robustesse de l’arme. Elle était si légère, qu’il ne la sentait pas, mais pourtant, elle était aussi voir plus tranchante que sa propre lame. Il rendit l’épée à l’enfant et allait prendre une des dagues quand on frappa à la porte. Et là se fut l’affolement le plus complet du côté de Faramir qui regarda Miel qui lui léchait avec joie le visage de sa jeune maîtresse. Faramir n’eut plus qu’un choix. Il fonça sur Miel, l’attrapa par le collier et le tira dans la salle attenante la chambre, et claqua la porte. Puis il fonça à la porte, et l’ouvrit pour être face à trois gardes et une servante qui portait dans les bras avec une petite robe blanche.

 

- C’est quoi ? demanda Lysbeth en regardant avec curiosité ce que portait la jeune servante.

 

- La robe que vous allez porter pour le dîner de ce soir, mademoiselle.

 

- S’il vous plaît madame, je peux pas mettre la robe que mon papa et ma maman m’ont offert ?

 

- Mais, c’est la robe qu’a choisi le seigneur Denethor pour vous, mademoiselle. Vous ne pouvez refuser un tel cadeau.

 

- Laissez – la faire, ordonna Faramir à la jeune servante.

 

- Bien seigneur Faramir, s’inclina la servante.

 

La fillette toute contente prit son sac et sortit un paquet un peu volumineux. Elle l’ouvrit et dévoila une robe merveilleuse. La servante fut estomaquée par la splendeur de cette robe. Elle était bleue nuit avec des diamants et des perles incrustés dans le tissus épais. En fait c’était la robe qu’elle avait porté à son anniversaire en Lothlórien. Elle posa la robe avec délicatesse sur le lit. La servante s’approcha du lit et toucha la robe. Le tissus était tellement doux au toucher. La jeune femme n’avait jamais touché de tissus plus doux. Quand elle releva la tête, elle vit le regard désapprobateur de Faramir. La servante se redressa rapidement et s’écarta de la robe.

 

- Pardonnez – moi mon seigneur.

 

- Allez lui donner un bain.

 

- Bien, mon seigneur.

 

La servante prit la main de la fillette, l’emmena dans la salle d’eau, lui fit prendre un bon bain et où la servante ressortit totalement sèche ( miracle). La servante l’habilla de la belle robe elfique qu’elle avait amené de la chambre et lui tressa les cheveux à la manière des elfes, enfin ce qu’elle pensait être à la manière des elfes. Quand elles sortirent de la salle de bain, Faramir fut ébloui par la fillette qui ressemblait vraiment à une elfe. Il s’inclina devant elle et lui dit en souriant :

 

- Princesse, si vous voulez bien accepter que je vous serve de cavalier pour le dîner de ce soir.

 

La fillette lui fit son plus beau sourire et lui prit la main en toute confiance, mais avant de partir, elle dit :

 

- Miel, tu restes ici et tu bouges pas. D’accord ?

 

- Warf !

 

Les gardes voulurent voir d’où venait cet aboiement, mais Faramir leur interdit d’ouvrir la porte. Les trois gardes se regardèrent et regardèrent la porte interloqués, mais ils obéirent quand même au fils du Seigneur Denethor, car comme toute la cité, ils aimaient énormément le jeune homme. Ils se demandaient, C’est qui, ou plutôt c’est quoi Miel ? Cela doit – être un chien. Heureusement que le seigneur Denethor n’est pas là, ou cet animal aurait de sérieux problèmes avec lui. Ils arrêtèrent de regarder la porte, et leur regards se portèrent sur la jeune elfe qui tenait la main du Seigneur Faramir. D’après ce qu’ils avaient compris, cette enfant était une princesse elfe de haut lignage, et qu’il fallait la traiter avec tous les égards dû à son rang.

 

La fillette quant à elle ne faisait strictement pas attention aux regards qui pesaient sur elle, mais elle était fascinée par l’environnement qui l’entourait. Faramir devait s’arrêter souvent car elle voulait tout voir, et s’arrêtait tous les trois pas, l’air complètement extasié par ce qu’elle voyait. Soudain elle lâcha la main de Faramir et se précipita vers la fenêtre. Celle – ci était orienté plein ouest, et la fillette sentit la cruelle morsure du regret de n’être pas en Lothlórien à ce moment précis. Mais regardant la belle robe qu’elle portait, elle reprit confiance et tira de nouvelle force en se disant que quoiqu’il arrive, elle retournerait là – bas et qu’elle pourra dire aux deux souverains qu’elle les aimait de tout son cœur. Elle se souvenait du premier jour de son arrivée en Lothlórien, elle les avait trouvé si beaux et si gentils quand elle leur avait raconté son rêve, et qu’ils avaient ri de ce qu’elle leur racontait. Même que papa avait eut du mal à reprendre son souffle. Et puis maman, oui, maintenant Madame Galadriel, c’est ma maman. Maman, m’avait dit que la différence qu’il y avait entre les rêves et les visions, c’est que les rêves n’étaient que le reflet des peurs, des joies et des évènements vécus dans la journée. Alors que les visions montraient l’avenir proche, ou plus lointain et que dans ce cas, il y avait des éléments qui pouvaient permettre de savoir quand l’action allait arriver.

 

Elle se souvenait de tout ce que lui avait dit ses parents, les anciens et les nouveaux et elle chérissait chaque souvenirs qu’elle avait d’eux afin de ne rien perdre, car alors elle se disait que si elle oubliait quelque chose, alors c’est comme si elle perdait à nouveau ses parents et ça, ça lui briserait le cœur. Elle se rappelait aussi que son père lui avait dit quand elle était partie de là – bas, il lui avait dit qu’ils l’attendaient avec hâte son retour, qu’elle était leur fille et qu’en tant que telle, elle était une elfe et qu’elle devait montrer le courage et la force de caractère des elfes. Et que dans les moments les plus durs, elle pourrait prendre des forces en regardant vers la Lothlórien. Elle se jura à nouveau d’être la digne fille de ses parents et qu’elle sera courageuse et forte, et que rien ne pourra l’abattre. Elle gonfla la poitrine et recommença à marcher près de Faramir qui n’avait pas eut l’audace de déranger les pensées de l’enfant. Il la regarda dans les yeux et vit une lueur de défit, de force et de courage briller dans ses beaux yeux violets.

 

 

 

A suivre.

 

 

 
 
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