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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 20     Les chapitres     5 Reviews    
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La folie de Denethor

 

 

Disclamer : rien à dire, c’est la même chose que d’habitude.

 

Pour ce chapitre, je n’ai rien d’autre à dire, il le fait très bien tout seul. J’espère qu’il va vous plaire et que vous allez me pardonner les larmes que vous allez verser.

 

 

 

 

La folie de Denethor. chapitre 20

 

 

Gandalf demanda à Pippin de grimper tout en haut d’une tour qui servait aux feux d’alarme. Le jeune hobbit après avoir grimpé pendant quelques minutes, réussit à atteindre le haut de la tour. Il arrosa le bois d’huile, puis y mit le feu. Les gardes furent estomaqués de voir le feu se mettre en place sans qu’il n’y ait personne et crurent que c’était un signe des Valar. Pippin et Gandalf regardèrent au loin les feux d'alarmes s'allumer les uns après les autres réclamant l’aide de tous leurs alliés. Un rôdeur à Edoras vit le dernier feu s’allumer et courut prévenir le roi du Rohan qui ordonna à toute l’armée de partir vers Dunharrow afin de rassembler toutes les armées des Rohirrims et de partir au combat. Les troupes étaient partis depuis quelques heures et se trouvaient proche de leur destination finale, quand ils entendirent des bruits de cavalcade. Aragorn eut la joie de revoir des parents à lui, ainsi que les fils du seigneur Elrond qui furent un peu déçus de ne pas voir Lysbeth bien à « l’abri » à Minas Tirith. Aragorn prit la décision de partir vers le Chemin des Morts entraînant avec lui la Communauté de l’Anneau sans Merry qui resta avec Théoden. La course contre les armées du Mordor venait de commencer.

 

Pendant ce temps à Minas Tirith :

 

Ils continuèrent tous à marcher, Faramir tenant la main de la fillette, et les gardes ouvrant la marche. Ceux – ci écoutaient très émus ( vive zému) la discussion entre le fils de l’intendant et la fille des souverains elfiques :

 

- Pourquoi vous êtes tristes, monsieur Faramir ?

 

- Pourquoi dites – vous cela princesse ?

 

- Pourquoi m’appelez – vous princesse, monsieur Faramir ?

 

- Parce que c’est ce que vous êtes, vous êtes la fille du Seigneur Celeborn et de Dame Galadriel.

 

- Pourtant tonton Boromir y….

 

- Il, rectifia instinctivement Faramir.

 

- Oui, il ne m’appelle jamais princesse, mais il m’appelle toujours Lysbeth, ou ma puce, ou mon ange, ou…

 

- Oui, tous les petits surnoms qui existent, s’esclaffa Faramir. D’accord, Lysbeth.

 

- Je peux vous tutoyer, monsieur Faramir ?

 

- Oui, si vous me tutoyez en retour, princes…heu…Lysbeth, et tu peux m’appeler Faramir. Elle lui fit un grand sourire.

 

- Pourquoi tu es triste, Faramir ?

 

- Comment sais – tu que je suis triste, Lysbeth ?

 

- Je le sais, je sais quand on est triste. Alors, pourquoi ?

 

- Ma…ma mère est morte, quand j’étais petit, et depuis ce moment, mon père me méprise, parce que j’ai pleuré sa disparition.

 

- Tu n’as pas pu lui dire au revoir ?

 

- Si. Quand elle a fermé les yeux et qu’elle est partie pour l’autre monde.

 

- Moi, j’ai pas pu dire au revoir à mon papa et à ma maman, parce qu’ils sont partis pendant que je dormais.

 

- Que leur est – il arrivé ?

 

- Ils sont partis pour un grand voyage dans un grand bateau blanc, je le sais, parce que mon papa m’avait montré une image du bateau, il était très grand, et très beau. Mais, il a chavaré et mon papa et ma maman, y sont morts tous les deux. Mais j’ai pu leur dire adieu dans un rêve où je les ai vu tous les deux. Ils m’ont dit qu’ils étaient heureux là – bas, alors peut – être ta maman est heureuse là – bas ?

 

- Peut – être, oui. Mais alors les souverains de la Lothlórien ne sont pas tes parents ?

 

- Si, c’est mon nouveau papa et ma nouvelle maman. Ils m’ont dit que quand tout sera terminé, j’habiterai chez eux pour toujours. J’espère que se sera bientôt. Mais ton papa, c’est qui ?

 

- C’est l’intendant du Gondor.

 

- Le monsieur dans la Grande Salle ?

 

- Oui.

 

Elle arrêta de parler, car ils étaient arrivés devant un grand escalier de marbre, et comme elle ne voulait pas tomber dans l’escalier, elle descendit doucement et quand elle releva la tête, elle vit que Gandalf et Pippin la regardaient venir vers eux. Ils la regardaient avec des yeux comme des soucoupes, car maintenant qu’elle n’était pas entourée par des elfes, ils voyaient enfin la beauté qui allait s’épanouir avec le temps et l’âge. Pippin murmura à l’oreille de Gandalf :

 

- Je n’imagine même pas les ravages qu’elle va causer quand elle va devenir femme. Déjà qu’étant enfant, tous les adultes qui la croisent veulent l’adopter.

 

- Oui, mais les plus à plaindre, ce seront les elfes, car c’est chez eux qu’elle va vivre et s’épanouir. Je n’imagine même pas la joie de celui qu’elle choisira comme époux.

 

Quand elle arriva à la dernière marche, elle lâcha la main de Faramir pour se jeter dans les bras de Gandalf et de Pippin. Le magicien lui demanda dans le creux de l’oreille :

 

- Où est Miel ?

 

- Il dort dans ma chambre, Faramir m’a dis qu’il ne devait pas sortir pour ne pas avoir d’ennui avec les gardes et tout le monde du château.

 

- Bien.

 

Il l’emmena accompagné de Faramir dans la salle à manger, Pippin étant maintenant un serviteur de Denethor n’avait pas le droit de manger avec eux. Il embrassa la joue de la fillette et parti dans sa chambre. Quand ils arrivèrent dans la grande pièce, Lysbeth croisa le regard de Denethor et son sourire s’évanouit en quelques secondes, comme une empreinte de pas effacer par la mer. Faramir l’aida à s’asseoir, car la chaise était haute et il fut récompensé par un sourire éblouissant. Denethor était plus sombre que jamais surtout quand il vit qu’elle ne portait pas la robe blanche qu’il avait choisi, mais une robe totalement différente. Il lui demanda d’un ton sec et froid :

 

- Vous ne portez pas la robe que j’avais choisi pour vous !

 

C’était plus une constatation qu’une question, mais dit d’un ton qui voulait dire que cette robe était moche par rapport à l’autre. Lysbeth arrêta de tenter d’éviter son regard et répondit d’un ton sec qui surpris Gandalf :

 

- Oui, j’ai préféré mettre la robe que m’ont offert mes parents. Son ton était sec, soit, mais il disait aussi, et si t’es pas content, c’est la même chose.

 

Pour la première fois depuis qu’elle le voyait, elle osait le regarder droit dans les yeux, puisant dans la robe et les sentiments qu’elle ressentait envers ses parents la force de ne pas détourner les yeux et de lui montrer que les elfes n’étaient pas des créatures fragiles. Son regard était pénétrant, encore plus que celui de la dame des galadhrims. Denethor tenta de soutenir le regard de la fillette, mais il abandonna vite la partie. Faramir était sidéré, cette enfant osait ce qu’il n’avait jamais oser faire, le défier et en plus elle l’avait vaincu sans problème. Denethor se referma comme une huître et aucun son ne sortit plus de sa bouche.

 

Le repas fut très joyeux, beaucoup plus qu’elle ne l’avait imaginé. Gandalf demanda à Faramir d’apprendre à Lysbeth à écrire l’elfique. En entendant cela, la fillette fut folle de joie, elle allait pouvoir lire des livres à Mitzy sans avoir à regarder les images comme en Lothlórien. Faramir le promit au magicien. Le jeune homme lança un regard inquiet vers son père, mais celui – ci restait obstinément le regard vissé sur son assiette. Gandalf remarqua une chose étrange, la viande qui était devant Lysbeth disparaissait, et pourtant la fillette n’avait rien dans son assiette. Ils discutèrent longtemps de tout ce qui était arrivé à la communauté de l’anneau. Faramir demanda toutes les informations possibles et inimaginable sur son frère. Il sut qu’il se trouvait en ce moment à Edoras, mais ce que Gandalf ne savait pas, c’est qu’il se trouvait avec des rôdeurs et les fils d’Elrond qui avaient fait la tête quand ils avaient vu que Lysbeth était déjà partie, Elladan voulant encore la remercier, ainsi que son frère. La soirée passa rapidement, mais vint le moment où les paupières de Lysbeth commençaient à se fermer toutes seules. Faramir s’excusa auprès de son père et de Gandalf et secoua un peu la fillette, qui se réveilla toute surprise de savoir qu’elle s’était endormie. Gandalf fronça un peu les sourcils quand il vit la fillette cacher quelque chose dans son dos tandis que Faramir lui faisait un sourire complice. Il la ramena dans sa chambre, et il pouffa de rire, quand la fillette sorti de sa serviette qu’elle avait caché cinq tranches de rôti. Faramir éclata de rire devant l’air interloqué de la fillette quand il sortit de sa tunique le reste du rôti. Le fauve sauta sur eux et leur fit mille caresses et mille câlins. Il se jeta sur la nourriture qu’il engloutit en un instant. Sa faim fut apaisée quand il dévora trois lembas. Les deux jeunes gens s’amusèrent beaucoup des facéties de l’animal, mais la journée avait été longue pour Lysbeth qui n’avait pas eut sa sieste de midi, elle était très fatiguée. Et comme il n’y avait personne et qu’elle menaçait de s’endormir dans ses bras, ce fut Faramir qui lui donna son bain et il devint un nouveau membre du club « soyons mouillé par une enfant de cinq ans ». Quand il sortit de la salle d’eau, il était trempé de la tête au pied et sentait le chien mouillé, odeur qu’appréciait particulièrement Miel qui se mit à lui vouloir lui lécher la totalité du visage. Le jeune homme arriva à se débarrasser du fauve et alla coucher la fillette qui s’endormit en quelques secondes. Il lui caressa doucement les cheveux en la regardant dormir et murmura pour lui – même :

 

- Je comprends pourquoi mon frère t’aime tellement, petite fille. Tu arrives à rendre l’espoir dans les moments les plus désespérés, merci d’être venue à moi.

 

Il baissa la tête et lui embrassa délicatement le front. Il se leva et parti silencieusement de la chambre en faisant un salut discret au warg qui était reparti dormir dans la petite pièce en souhaitant bonne nuit à la fillette.

 

Mais la nuit fut tout sauf calme. En effet, sans la présence rassurante d’un elfe près d’elle, elle fit cauchemar sur cauchemar n’arrêtant pas de hurler de toute la nuit, réveillant tout le château par ses hurlements perçants. En fait, elle faisait le même cauchemar, mais mis en boucle.

 

Cauchemar :

 

Elle se trouvait sur une colline, pas n’importe quelle colline, La colline, celle où se trouvaient les deux arbres morts, sauf que là, ils étaient en vie. Elle regarda par terre, et vit une flaque brillante lisse comme un miroir. Ce n’était pas son reflet, mais celui d’une jeune femme d’une grande beauté, les cheveux noirs, les yeux violets, des oreilles pointues, tout comme elle sauf qu’elle était très grande. Elle entendait au loin des rires, des chants et de très belles musiques. Mais devant elle se trouvait son oncle avec une créature ignoble possédant huit pattes et ressemblant vaguement à une araignée. La jeune femme leur dit d’une voix mystérieuse pleine de sagesse et de douceur mais pour l’instant pleine de colère et de mépris de partir et de s’éloigner de la colline. Mais son oncle lui répondit par une éclat de rire sournois, débordant de méchanceté. Il se rapprocha d’elle et lui dit :

 

- Beriawen. Alors toujours en train de protéger les faibles ?

 

- Tiens Melkor, toujours en train de t’amouracher de créature aussi vil et putride que toi ?

 

- Tut…tut…tut…Ce n’est pas très gentil de parler ainsi de son cher oncle.

 

- Tu n’es pas mon oncle, tu as perdu le droit de te faire appeler ainsi, Melkor. Tu as peut – être réussi à tromper mon père avec ton air de sainte – nitouche mais pas moi. Fëanor a bien raison de te surnommer Morgoth. Tu ne mérite pas de rester en Valinor. Mon père aurait dû t’emprisonner à jamais et pas seulement trois cent ans. Tu es un démon, le mal incarné. RECULE, ne t’approche pas des deux arbres sacrés.

 

- Tuuuuu m’aaaaaassssss prooomiiiiiis.

 

- Comment ? ! Cette chose parle ?

 

- Cela t’étonne n’est ce pas, ma chère nièce ?

 

- Ne m’appelle pas comme cela. Tu as perdu le droit de m’appeler «  ma nièce » Morgoth. RECULE ! Laisse les deux arbres tranquilles.

 

La terre se mit à gronder, et le vent souffla fort et la terre trembla, tentant de le renverser, mais en vain, il était comme vissé au sol. Il éclata de rire et lui dit :

 

- Tu ne peux rien faire contre moi Beriawen. Ton pouvoir est pacifique, tu ne peux pas faire le mal.

 

- C’est ce que tu penses. La terre peut tuer quand elle tremble trop fort, comme l’eau et le vent quand ils se déchaînent.

 

- C’est intéressant, ce que tu me dis là, ma petite Beriawen.

 

Il prit une voix envoûtante et reprit :

 

- Tu ne peux les sauver Beriawen, les arbres sont condamnés. Joins toi à moi et notre pouvoir sera sans limite.

 

- Non. Tu ne pourras vaincre l’espoir et la nature, Melkor. Tu peux me détruire, mais sache que je reviendrais et le mal ne le supportera pas.

 

- Et bien soit, si c’est ce que tu veux, c’est ce que tu auras ma... nièce.

 

Il leva les bras au ciel et des flammes noires jaillirent du sol entourèrent la jeune femme et se mirent à lui lécher le corps, mais Melkor eut la surprise de voir que la jeune femme se dresser toujours contre lui sans ressentir la moindre douleur. Alors il eut une idée démoniaque :

 

- Tu ne veux pas mourir et bien soit, là où je vais t’envoyer, ma chère nièce, tu n’auras aucune chance d’y revenir. AHAHAHAHAH ! ! ! !

 

La jeune femme poussa un hurlement strident quand les flammes plus virulentes que jamais la recouvrirent complètement la noyant sous une marée de douleur. Celle – ci fut si forte, que la jeune fille s’évanouie. Quand elle se réveilla, elle se trouvait dans un monde complètement différent, où dans le ciel un globe jaune brûlait avec la même puissance que Laurelin. Quand elle passa la main dans ses cheveux, elle poussa un cri d’horreur, elle n’avait plus ses oreilles pointues, mais des oreilles rondes. Paniquée elle tenta de créer une plante, mais rien elle avait perdue tous ses pouvoirs. Le temps passa, elle fut mariée de force à un homme immonde et mit au monde une fille au cheveux bruns et au yeux bruns, elle vit avec horreur son visage se creuser des rides de l’âge et découvrit avec douleur l’amertume de la mortalité. Haïe par les femmes pour sa grande beauté, elle fut condamnée au bûcher et peu avant de rendre l’âme, elle utilisa le peu de magie qui resta en elle et jura de revenir. Puis son âme pure fut libérée de son corps meurtrie par les flammes de la haine.

 

La fillette se réveilla en hurlant de terreur mais son cri augmenta encore quand elle fut giflée par Denethor qui cria:

 

- Vous vous taisez, oui !

 

Elle se mit à pleurer de douleur et de terreur. Fou de rage, Denethor allait de nouveau la gifler mais il fut interrompu par l’arrivée de Gandalf. La fillette se réfugia dans ses bras et pleura tout le reste de la nuit, regrettant que Legolas ne soit pas là pour la consoler, lui chanter de belles chansons et lui raconter de belles histoires. Elle réussit quand même à s’endormir quand le ciel se teinta de rose. Quand elle se réveilla le lendemain, en grimaçant de douleur, elle sentait comme des épées lui rentrer dans la chaire. Ses pouvoirs se réveillèrent d’un coup et une lueur puissante l’entoura durant des heures. Mais elle ne sentait plus la douleur. Elle s’habilla encore un peu endormie et descendit rejoindre Gandalf et Pippin. Tous ceux qui la croisaient arrêtaient immédiatement leur travail et regardaient éblouis l’enfant entouré de cette douce lumière qui leur remontait le moral. Soudain, elle entendit la voix de Pippin qui chantait une douce chanson de la Comté. Elle écouta en fermant doucement les yeux, puis commença à chanter la chanson la plus douce de son répertoire qui se mêlait avec tristesse au chant du hobbit qui sentit une larme rouler sur sa joue. Les deux chansons s’arrêtèrent au même instant dans la même note mélancolique.

 

Quand elle rouvrit les yeux, des rumeurs d’une défaite étrange monta dans la cité. Farami par ordre de son père avait chargé Osgiliath, mais la charge héroique c’était soldé par un échec cuisant. Ils avaient dû fuir et retourner triste dans la cité. Ils n’y avait aucune perte. Gandalf en voyant Faramir et tous ses hommes revenir en vie, s’approcha d’eux et leur demanda :

 

-Que c’est – il passé ?

 

-Nous avons chargé, et en quelques minutes, nous avons commencé à tomber les uns après les autres et puis soudain, j’ai vu mes hommes et leurs chevaux se réveiller et reprendre la charge comme si de rien n’était. Je n’ai et je ne comprends toujours pas ce qu’il s’est passé, Gandalf.

 

-C’est Lysbeth.

 

-Que lui est – il arrivé ?

 

-Rien mon ami, elle vous a simplement sauvé la vie, son pouvoir augmente, le pouvoir de résurrection. Tous vos hommes sans elle seraient morts. Mais là douleur a dû être atroce. Je vais aller la…

 

-TONTON GANDALF ! ! ! !

 

Il se retourna et reçu une petite elfe toute folle dans les bras, excité comme une puce, l’état dans laquelle elle était quand ses pouvoirs entraient en action. Les hommes regardaient cette fillette quand soudain, une puissante lumière l’entoura éblouissant tout le monde, même Gandalf qui n’avait jamais vu une puissance pareil. Soudain apparurent devant eux, les corps des rôdeurs qui avaient trouvé la mort à Osgiliath. Les hommes se mirent à pleurer jusqu’au moment où les pseudos cadavres se mirent à bouger et à gémir de douleur. Ils ouvrirent les yeux et sourirent à la fillette qui était toujours dans les bras du magicien. La lumière devint de plus en plus douce, puis disparue. Mais tous éclatèrent de rire quand un horrible grondement résonna dans le silence. Gandalf serra la fillette dans ses bras et lui murmura avec douceur :

 

-Tu as encore oublié que tu avais faim, mon enfant.

 

-Oui, tonton Gandalf. Mais le monsieur dans la grande salle me fait peur, il est bizarre, marmonna – t – elle d’une toute petite voix pour les seules oreilles de Gandalf.

 

-Miel est là pour te protéger ainsi que Pippin, Faramir et moi. Tu n’as rien à craindre. Allez, on va te remplir l’estomac. Après tout ce que tu as fait, tu dois être affamée.

 

Ils montèrent tout en haut dans le palais suivit par les rôdeurs et les soldats qui discutaient de leurs morts et de leurs résurrections respectives. Faramir trembla un peu en imaginant la fureur de son père. Mais il sentit soudain deux bras autour de son cou et ouvrant les yeux, il fit face à deux lacs violets d’une profondeur infinie, il aurait voulu se noyer dedans. Lysbeth lui murmura à l’oreille :

 

-J’ai rêvé de ta maman, et elle est très fière de toi et elle m’a dit de rester pour lutter contre le dragon.

 

Gandalf pouffa de rire en entendant le surnom de Denethor. Faramir lui fit un grand sourire et la prit dans ses bras et la serra contre lui en murmurant :

 

-Merci. Merci pour tout.

 

Quand il arriva devant son père, il le vit dans les pires dispositions. Il ferma un instant les yeux puis se lança sentant la douce chaleur de Lysbeth contre lui. Il prit son courage à deux mains, puis déposa tendrement la fillette par terre et fit son rapport à son père. Celui – ci ne dit rien car il avait le regard vissé sur celui imperturbable de Lysbeth qui avait comme la sagesse de ses parents Valar. Avec un peu d’imagination, Gandalf pu presque voir Manwë et Varda de chaque côté de l’enfant lui donnant toute la force dont elle avait besoin pour lutter contre l’homme.

 

La journée se passa normalement, enfin presque normalement, car la fillette ne put faire un pas sans qu’un humain vienne la serrer contre lui et la remercier de ce qu’elle avait accompli pour la cité de Minas Tirith. La population de la cité blanche commença à idôlatrer la fillette qui s’en moquait complètement trop absorbé par la belle voix de Faramir qui lui apprenait l’histoire du Gondor. Il en était à la prise de Minas Ithil quand il entendit un boum un peu bruyant. Il tourna rapidement la tête et vit Lysbeth le sourire aux lèvres dormant profondément. Il l’emmena se coucher et tous les gardes demandèrent la permission à Faramir de pouvoir embrasser l’enfant endormi. Il fallu à Faramir une heure avant de pouvoir coucher l’enfant épuisée.

 

Le lendemain, elle se réveilla en sursaut quand une terrible détonation résonna dans la cité et fit trembler les murs de sa chambre et de la poussière lui tomba dessus. Elle se redressa, en grimaçant de douleur et regarda tout autour d’elle se frottant les yeux rougis par les larmes et par la fatigue. Elle ne fit pas attention au fait que la lumière était de retour. Une nouvelle explosion retenti et à nouveau les murs tremblèrent. Elle entendit au dehors des cris de douleur, d’agonie et de fureur. Elle allait se lever pour s’approcher de la fenêtre quand celle – ci fut démolie par une énorme pierre qui s’arrêta à quelque centimètres du lit. La fillette se pelotonna contre la tête de lit. Enfin, après quelques secondes, elle sortit du lit, s’approcha de ce qui ressemblait quelques secondes avant à une fenêtre et ouvrit des yeux horrifiés quand elle vit le noir moutonnement des armées du Mordor avec ses machines de guerre qui étaient en train de détruire la ville. Elle se retourna brutalement en hurlant de terreur quand Denethor enfonça la porte avec une violence incroyable. Miel qui était sorti de sa chambre se jeta sur Denethor pour protéger sa jeune maîtresse, mais celui – ci lui colla un terrible coup sur le museau du warg, l’endroit le plus sensible de l’animal qui s’effondra en gémissant de douleur. L’homme les yeux fous lui attrapa le bras, sortit comme une fusée de la chambre, claqua et verrouilla la porte afin d’empêcher Miel de sortir Il avançait rapidement dans les couloirs en marmonnant :

 

- Sauron ne te prendra pas, je sais comment l’en empêcher.

 

Il passa comme une trombe devant Pippin qui ne comprenait plus rien. Lysbeth était obligée de courir derrière l’homme. Pippin couru après eux, mais l’homme entraîna la fillette dans les tombeaux. Le jeune hobbit eut le temps de voir un amoncellement de bois, une cruche remplit d’un liquide graisseux ressemblant à de l’huile et une torche enflammée accrochée au mur près du tas de bois et du pot. Il comprit rapidement ce que risquait Lysbeth. Il courut chercher Gandalf dans la cité prises dans les combats.

 

Dans les tombeaux, Lysbeth reconnu les statues des grands hommes avec l’arbres et les étoiles. Son horrible cauchemar lui revint en mémoire et elle se mit à hurler et à se débattre comme une furie griffant et mordant Denethor. Sous la surprise et la douleur, il la lâcha et la fillette tenta de sortir des tombeaux des rois de jadis, mais Denethor la rattrapa violemment par le poignet et l’entraîna de force vers le tas de bois puis il la jeta avec une extrême violence contre l’amoncellement de bois. Denethor poussait de temps à autres des ricanement de malade en l’aspergeant d’huile. La fillette tentait de s’enfuir, mais il l’empêchait de faire le moindre mouvement. devant les yeux fous de Denethor, la lumière s'évanouit, toute l'attention de la fillette était portée vers le gondorien.

 

Pendant ce temps, Pippin fonça dans les rues de Minas Tirith à la recherche de Gandalf. Il croisait des hommes qui reculaient blesser ou fuyant les combats. Il croisait aussi des maisons détruites et des corps ensevelis. Plus il approchait de la première porte, plus les corps devenaient nombreux. Il arriva devant la portes qui venaient de céder et vit Gandalf qui donnait les ordres aux hommes, près de lui se trouvait Faramir qui se battait comme un vrai démon. Pippin se faufila jusqu’au magicien et lui dit :

 

- Gandalf, le seigneur Denethor veux tuer Lysbeth.

 

Mais avec la bataille qui se déchaînait, le magicien n’entendit strictement rien à ce que venait de dire le jeune hobbit. Pippin se rapprocha de Gandalf et hurla :

 

- GANDALF !

 

Le magicien tourna la tête vers Pippin et lui demanda :

 

- Que vous arrive – t – il, Peregrïn ?

 

- C’est le seigneur Denethor, il veut brûler Lysbeth !

 

- Comment ? ! Que faire, la bataille est trop avancée, mais si nous ne sommes pas là à son réveil, Sauron pourra la posséder sans problème et nous serons tous perdus. Venez !

 

Gandalf prit Pippin par la main et le monta sur gris poil puis il partit vers les tombeaux des rois de jadis sans remarquer que Faramir donnait le contrôle à un autre que lui et les suivait en courant. Gandalf croisait des hommes qui criaient :

 

- Le Rohan est arrivé.

 

Ils croisèrent aussi le prince Imrahil de Dol Amroth qui leur demandait où ils allaient, Gandalf lui répondit qu’il allait revenir, mais que les défenses de la cité devait tenir le plus longtemps possible. Puis ils reprirent leur course. Gandalf dut utiliser ses pouvoirs afin d’ouvrir la porte. Ce qu’ils virent les fit s’arrêter net les yeux exorbité par l’horreur.

 

Lysbeth hurlait et pleurait de terreur et de douleur en appelant à l’aide ses parents et ses tontons. La porte s’ouvrit en grand et elle vit apparaître Gandalf, Pippin et Faramir. Ce dernier s’approcha et cria :

 

- Non, Père ! Arrêtez !

 

Elle tremblait de peur et tenta de courir vers Gandalf mais Denethor l’attrapa par le col et la projeta à nouveau contre l’entassement de bois en disant d’un air fou:

 

- C’est la seule chose à faire Faramir. Ainsi le seigneur des ténèbres ne pourra la prendre.

 

 

Le choc fut extrêmement rude, elle fut assommée et ne bougea plus sentant le liquide gluant et graisseux lui couler sur son petit corps tremblant. Elle ouvrit doucement les yeux regardant les témoins de l’horreur qui allait arriver sans rien comprendre. Denethor prit la torche du mur et le jeta sur une flaque d’huile sur le sol qui s’enflamma en un instant. Un mur de flamme jaillit entre Gandalf et Lysbeth qui regardait horrifier une langue de feu s’approcher d’elle. Elle essaya de reculer, mais le tas de bois lui ôta toute chance de fuite. Soudain les flammes la rattrapèrent et se mirent à dévorer sa robe et ses jambes. Le feu remontait le long de son corps et en un clin d’œil elle se transforma en torche. Elle sentait les morsures des flammes sur sa peau, l’odeur de sa chair et de ses cheveux qui brûlaient. Devant ses yeux, un film d’une ancienne vie lui revint en mémoire. La lumière puissante d’un arbre en argent et celle d’un arbre d’or. L’homme au cheveux noir la faisant sauter dans les airs et souriant en entendant ses rires joyeux. La femme d’une grande beauté avec les même yeux qu’elle qui la serrait fort contre elle en séchant les larmes qui lui coulaient sur les joues. Elle revit l’arrivée des premiers elfes dans son pays chéri, l’emprisonnement de son oncle. Elle revit la pire journée de sa vie, elle se tenait entre ce monstre à huit pattes qui accompagnait son oncle et les deux arbres. Elle revit le mal briller dans ses yeux qui se changeait en plaisir malsain quand il l’entoura de flammes noires. Les souvenirs et la réalité se mêlèrent en maëlstrom de flammes et de douleurs. Elle poussa un hurlement d’agonie quand les flammes et la douleur étouffèrent la petite et pure flamme de sa vie.

 

Quand ils la virent s’effondrer, Pippin hurla de douleur, Gandalf mit la main devant ses yeux afin de cacher les grosses larmes qui y perlaient. Faramir pleura de honte quant à la folie de son père. Tous virent l'homme devenu fou se rendre compte de ce qu'il avait fait, mais trop tard, les flammes dévoraient son corps et il s'enfuit vers le Rath Dinen pour basculer à son extrémité.

 

 

A suivre.

 

 

 

 

 
 
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