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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 8     Les chapitres     5 Reviews    
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Miel

Disclamer : Tout appartient à Tolkien, sauf Lysbeth, et Miel.





Petit résumé de cette épisode, vous allez apprendre beaucoup de chose sur Lysbeth et sur son destin. Bonne lecture.





Miel chapitre 8





La communauté continuait à avancer, mais maintenant, Lysbeth devait rester entre les membres de la Communauté de l’Anneau afin que l’épisode de la crevasse ne recommence pas. Ils avaient eu suffisamment peur pour aujourd’hui. Pour le moment, elle se trouvait derrière Gandalf et écoutait attentivement les bruits devant elle, ce que lui avait demandé de faire Gandalf afin d’entraîner sa toute nouvelle ouïe. Elle n’entendait donc pas ce que les autres disaient sur elle, car en plus ils murmuraient doucement. Gimli qui n’avait jamais parlé d’elle, se rapprocha de Legolas.



- Legolas ? souffla – t – il à l’oreille de l’elfe.

 

- Oui, que ce passe – t – il Gimli ?

 

- C’est une elfe, je veux dire, est ce que Lysbeth est une elfe ?

 

- Je n’en sais rien Gimli. C’est une humaine, enfin elle en était une quand nous sommes partis d’Imladris. Mais plus le voyage avance, plus elle change. J’ai dû mal à l’entendre quand elle marche sur la neige, elle est plus silencieuse qu’une elfe. A certain moment, elle est plus elfe que les elfes. Mais il y a une chose qu’elle n’a pas, je ne sens pas le fluide de l’immortalité couler dans ses veines. Donc pour le moment, elle est encore humaine, mais pour encore combien de temps. Car, sa transformation n’est pas encore terminée. Il lui reste encore une chose à acquérir, et je crains le moment où elle deviendra immortelle.

 

- Pourquoi dites – vous cela maître elfe ? demanda perplexe Gimli.



Tous les autres membres de la communauté s’était rapprochés et écoutaient la réponse du jeune elfe qui regardait la fillette avec un regard rempli de douleur et de peur, comme s’il savait ce qui arriverait à cette enfant innocente qui tenait une place si importante dans son cœur.



- J’ai beaucoup réfléchi à ce qui arrive à notre petite Lysbeth. Et je me suis souvenu d’une très ancienne légende qui dit qu’au temps où les Valar arrivèrent sur Arda, Eru leur donna la possibilité, quand le moment serait venu, de pouvoir transformer un mortel en elfe. Mais mortel devrait-être d’une telle pureté, que le mal n’aurait aucun effet sur lui, à part le dégoût et qu’il ne pourrait le faire basculer dans l’ombre.

 

- On dirait notre petite Lysbeth, murmura Boromir en souriant doucement.

 

- Quand ce mortel, continua Legolas, aurait acquis toutes les caractéristiques des elfes, alors…

 

Il ne put continuer car sa voix se brisa et des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Tous le regardaient effrayés par ce qui risquait d’arriver à leur nièce d’adoption, même s’ils ne savaient pas ce qui allait lui arriver. Boromir et Aragorn calmèrent le jeune elfe et celui – ci poursuivit difficilement son récit.

 

- Le mortel devra alors acquérir l’immortalité dans la mort. Et ensuite seulement il deviendra un elfe. Mais…

 

- COMMENT ??!!

 

- KWOA ??!!

 

- HEIN ??!!

 

- Mais ce n’est pas possible, vous devez vous tromper quelque part. Elle…elle…il…il..i.ii..i..cela ne se peut. Personne ne peut vouloir du mal à notre petite puce. Nous empêcherons cela au maximum. Nous l’empêcherons de mourir, gronda Gimli approuvé par tous les autres.

 

- Je n’ai pas terminé. Nous ne pouvons rien faire, car la transformation est presque terminée, il ne lui manque qu’une chose avant le dernier stade. Elle ne peut pas lire dans les pensées d’autrui. Quand elle aura cette capacité, alors elle devra mourir pour accomplir son destin. Mais sachez une chose. Nous ne devons pas interférer, si nous la sauvons d’une mort, la prochaine sera plus affreuse jusqu’à atteindre des seuils insoupçonnés de douleurs et de violence. Le jeune elfe se mit à sangloter horrifié par le destin terrible qui s’annonçait pour la petite fille innocente qui marchait tranquillement devant eux.



- Nous allons perdre noter petite puce. Je ne peux pas le croire, je ne veux pas le croire. Je ne veux pas la perdre, murmura complètement anéantit Boromir qui traînait les pieds pleurant sur le futur angoissant de sa sœur. Oui, pour lui Lysbeth n’était pas sa nièce, mais sa sœur, sa petite sœur chérie celle qu’il aurait pu avoir si sa mère n’avait pas succombé à cette attaque.

 

- Personne ne le veux, personne, mais c’est son destin. Et nous ne pouvons rien faire contre lui au risque de rendre la fin de cette enfant plus horrible. Ce que je ne veux pas. Tout ce que nous pouvons faire, c’est l’aider dans sa route et empêcher Saroumane et Sauron de mettre la main sur elle, dit Aragorn d’une voix grave et autoritaire.

 

- Oui, tu as raison, mais ça fait quand même mal de savoir qu’on ne peut rien faire pour elle.



Leur bonne humeur avait disparu en apprenant le funeste destin de la fillette. Et il se trouvait au – delà du trente sixième dessous quand le blizzard se leva de nouveau. Ils continuèrent de marcher, les hommes portaient les hobbits, Boromir Merry et Pippin et Aragorn Sam et Frodon. Lysbeth se trouvait derrière Gimli et devant Bill qui avait des difficultés à avancer, comme toute la communauté. Legolas s’avança un peu et ils entendirent en même temps, un chant dans le vent, mais avant que Lysbeth ait pu dire quoique ce soit, Legolas cria pour être entendu par les autres :



- J’entends une voix sinistre dans les airs.

 

- C’est Saroumane, cria Gandalf.

 

Il y eut un terrible craquement et de nombreux rochers tombèrent sur la communauté qui se rapprocha de la paroi de la falaise afin de ne pas recevoir des rochers sur le coin de tronche.

 

- Il essaie de déclencher une avalanche. Gandalf il faut faire demi – tour, hurla Aragorn.

 

- NNNOOOOOOONNNNNNNN !!! hurla Gandalf.



Il se rapprocha du bord de la falaise et tenta de lutter contre l’autre sorcier. Mais Saroumane était trop puissant, Gandalf échoua et une avalanche leur tomba dessus, les ensevelissant tous. Le premier à sortir de sous la neige, fut Legolas qui regarda dans tous les sens pour voir où se trouvait les autres. Ensuite, il aida tous les autres à sortir de sous la couverture neigeuse. Boromir qui tenait toujours Merry et Pippin hurla à Gandalf :



- Il faut quitter la montagne. Prenons par la trouée du Rohan. Faisons un détour par ma cité.



- La trouée du Rohan nous rapproche trop d’Isengard, objecta Aragorn.



- On ne peut pas passer par dessus la montagne, alors passons par dessous. Passons par les mines de la Moria, dit Gimli d’une voix bourru.



Gandalf avait l’air inquiet, il regardait les membres de la communauté sans vraiment les voir, ne désirant en aucun cas aller dans les mines de la Moria. Il regarda Frodon et dit :



- Laissons le porteur de l’anneau décider.



Frodon regarda Sam, puis Merry et Pippin qui grelottaient dans les bras de Boromir puis se retourna vers Gandalf quand celui – ci l’appela. Et il dit d’une voix claire :



- Nous passerons par les mines.



- Qu’il en soit ainsi, termina Gandalf d’une voix grave.



Il regarda à nouveau ses compagnons et découvrit avec horreur qu’il manquait quelqu’un. Il se leva rapidement et cria :



- Où est Lysbeth. Tous la cherchèrent et se fut Gimli qui la découvrit endormie sous le ventre chaud de Bill. Son souffle calme et serein faisaient de petits nuages qui étaient vite emportés par le vent froid de la montagne.



Ils discutèrent pour savoir qui transporterait Lysbeth et comme d’habitude, ce fut Legolas qui la transporta jusqu’au moment où elle se réveilla fraîche et dispose. Il sourit doucement en la sentant s’étirer dans ses bras comme un chat sur un radiateur. Elle gémit doucement de bien – être et quand elle vit le sourire de l’elfe, elle lui rendit un sourire éblouissant et l’embrassa tendrement sur la joue et lui murmura dans l’oreille :



- Tonton Legolas, je peux descendre s’il te plaît.



- Mais bien sûr ma puce.



Avec douceur, il la posa à terre et regarda ce petit monstre courir dans tous les sens heureuse d’être réveiller. Elle passa toute la journée à jouer dans la neige tout en suivant la petite troupe. Puis, vers cinq heures de l’après – midi, elle se rapprocha du jeune elfe et lui demanda doucement :



- Tonton Legolas, tu peux me porter, s’il te plaît. Je suis fatiguée.



- C’est normal ma puce, tu as couru presque toute la journée. Et en plus l’heure de ta sieste est passée. Allez viens.



Il la prit dans ses bras et se mit à fredonner une berceuse elfique qui l’endormit en quelques secondes, le pouce dans la bouche et la main malaxant le carquois de Legolas. Ils marchaient tous en silence quand ils entendirent un couinement de stupeur. Gandalf, Gimli, Boromir, Sam, Merry et Pippin se retournèrent pour voir Aragorn et Frodon morts de rire. Eux aussi pouffèrent de rire quand ils virent Legolas faire des grimaces, la tête penchée, l’œil gauche avoir des palpitations au rythme des suçotements de la fillette qui tétait bienheureusement l’oreille pointue du prince de Mirkwood. Boromir s’approcha du jeune elfe, lui demanda la petite pour qu’il puisse avoir l’oreille dégagée, mais Legolas refusa avec force. Il demanda au gondorien de la laisser comme cela, si ça lui faisait plaisir. La fillette continua donc à lui suçoter l’oreille pendant encore dix minutes avant que son pouce ne reprenne sa place légitime. Quand elle se réveilla, elle était au coin du feu et face à elle, se trouvait une bête ignoble, baveuse, grognante avec des crocs de la taille d’un menhir. Elle fit la première chose qui lui vint à l’esprit, hurler de terreur et fit la seconde chose qui lui vint à l’esprit, mordre le warg qui lui hurla de stupeur et de douleur en sentant les petites dents tranchantes de la fillette s’enfoncer dans sa patte. Il la secoua dans tous les sens et la fillette lâcha prise et tomba sur un autre warg et cette fois – ci, elle lui mordit la queue pour le plus grand déplaisir de l’animal qui rua dans tous les sens. Mais une flèche dans l’œil arrêta ses mouvements désordonnés. Mais avant que quiconque ait pu l’empêcher, un autre warg, bête gigantesque d’une belle couleur miel s’approcha de Lysbeth et voulut la croquer. La fillette effleura doucement l’animal. Une douce lueur émanait d’elle et les enveloppait tous les deux. Elle se releva et murmura doucement à l’oreille de l’animal qui ne bougeait plus :



- Tu es beau, tu veux être mon ami.



L’animal approcha sa gueule bardée de crocs vers le visage de la fillette et lui lécha doucement le visage. Il s’approcha du feu, s’allongea et servit d’oreiller à la fillette qui s’endormit profondément contre son nouveau compagnon à quatre pattes. Mais le combat entre la communauté et les autres wargs faisait rage, les flèches volaient dans tous les sens et perçaient le cuir épais des animaux démoniaques. Aragorn et Boromir tranchaient tous les animaux qui s’approchaient un peu trop du feu, il n’avait pas vu le nouvel oreiller de Lysbeth. Soudain, Gandalf leva son bâton vers le ciel et cria :



- Naur an edraith ammen ! Naur dan i ngaurhoth !



Il y eu un grondement, un craquement, et l’arbre qui se trouvait au-dessus de lui s’embrasa. Le feu enflamma un autre arbre et bientôt tout la colline fut couronnée de flammes éblouissantes. Les épées et les poignards de la communauté brillaient d’un éclat scintillant. La dernière flèche de Legolas s’enflamma dans l’air et plongea, brûlante, dans le cœur d’un grand chef loup. Toutes les autres créatures prirent la fuite, ne laissant sur place que l’oreiller de Lysbeth. Les guerriers restaient aux abords du cercle de pierre pour empêcher d’autres créatures d’attaquer. Ils entendirent soudain un cri d’effroi, ils se précipitèrent tous vers l’origine du cri et virent Frodon qui menaçait en tremblant un gigantesque warg qui tenait entre les pattes la vie de Lysbeth. Legolas banda son arc, prêt à flinguer la bestiole quand Lysbeth remua dans son sommeil et ce qu’ils virent leur fit tomber la mâchoire sur leur poitrine. L’animal avec délicatesse poussa légèrement du bout du museau la petite et lui lécha le visage, gémissant doucement pour la calmer. Lysbeth se réveilla quand le soleil fut haut dans le ciel, personne n’avait osé s’approcher de l’enfant afin de ne pas se retrouver dans l’estomac de l’animal. La première chose qu’elle vit fut une langue râpeuse et baveuse lui nettoyer le visage.



- Oh non, mieleuh. Chuis toute baveuse.



L’animal cacha son museau sous ses pattes comme si il comprenait la bêtise. Il regarda la fillette avec un regard de chien battu et l’enfant enroula ses bras autour du cou de l’animal et éclata de rire. Le dénommé Miel s’approcha doucement des autres membres de la communauté, comme s'il vérifiait qu’ils ne voulaient rien faire de mal à l’enfant. Il nettoya le visage de tous les membres de la communauté à grands coups de langue sauf Frodon qui eut droit à un grondement terrifiant. Gandalf fronça un peu les sourcils puis demanda à Frodon :



- Déposez l’anneau près du feu et revenez près de cet animal.



Frodon fit ce que Gandalf avait demandé, déposa l’anneau et revint devant l’animal. Miel renifla Frodon et se mit à vouloir lui arracher le visage à coups de langue.



- C’est bien ce que je pensais, Miel, si tel est son nom, ne réagissait pas à Frodon, mais à l’anneau. On dirai que Lysbeth a un nouveau pouvoir, elle peut purifier les âmes corrompues, mais je pense qu’on peut modifier ce pouvoir pour corrompre les âmes pures. Et je peux vous dire que nous avons un nouveau compagnon de voyage. Bon Lysbeth ma puce on va partir.



- D’accord tonton Gandalf.



La fillette mit tant bien que mal son sac à dos et monta sur le dos de Miel qui se laissa faire et trottina à côté de la Communauté de l’Anneau mais éloigné de ce dernier. Miel mangeait n’importe quoi, mais avait une préférence pour le lembas. Il s’empiffrait de lembas et tentait d’aller voir les autres pour en avoir un peu, mais la seule à en avoir était Lysbeth qui faisait attention pour ne pas se retrouver sans rien à manger. Alors la pauvre bête était réduite à manger le peu qui restait. Il avait découvert que c’était Sam qui faisait la cuisine et il était particulièrement gentil et câlin avec lui. Et tentait par là d’avoir plus à manger, et le mieux, c’est que ça marchait.



Enfin, après une journée de marche, ils arrivèrent devant les portes de la Moria. Ils avaient avancé plus vite, car la fillette restait le plus souvent sur le dos de Miel qui devenait plus tolérant avec les autres, il ressemblait plus à un chien domestique qu’à un loup sauvage de Sauron. Mais malheureusement, les portes étaient closes. Gandalf passa doucement la main sur une partie du mur entre deux arbres et murmura :



- De l’ithildín. Cela ne reflète que la lumière des étoiles et du lune.

 

Le lune se montra et une inscription apparu entre les deux arbres. Gandalf traduisit les inscriptions :

 

- Il est écrit, les portes de Durin, seigneur de la Moria. Parler ami et entrer.

 

Merry demanda à l’istari :

 

- Et vous comprenez ce que cela veux dire.

 

- C’est simple vous donnez le mot de passe et les porte s’ouvriront.

 

Il tenta plusieurs mots de passe, mais il ne se souvenait pas du code pour pouvoir y entrer. Aragorn aida Sam à libérer Bill qui repartit vers l’ouest et Lysbeth descendit de Miel et lui demanda gravement :

 

- Miel, nous allons aller là – dedans. Ça peut être dangereux, parce qu’on sait pas ce qui a dedans. Tu veux venir avec nous ? Si tu veux pas, c’est pas grave. Je serai pas en colère.



Miel lui lécha doucement le visage et se posta près de Gandalf. Aragorn et Boromir s’accroupirent près de la fillette et lui murmurèrent :

 

- Je crois que ça veux dire….

 

- Je te suis.

 

La fillette s’approcha de Miel et s’assit près du warg attendant comme les autres que Gandalf ouvre la porte. Mais ce fut Frodon qui le fit avec le mot :

 

- Mellon ( ami en elfique)

 

La porte s’ouvrit en grand et tous soupirèrent de contentement, ils allaient enfin pouvoir continuer la quête. Ils y entrèrent tous prudemment, ne sachant pas ce qu’ils allaient découvrir. Gimli avançait gaiement en expliquant à Legolas l’accueil chaleureux des nains de la Moria. Lysbeth qui était sur Miel ne voyait que morts et destruction. Elle poussa Miel à s’arrêter et à reculer ce que l’intelligent animal fit sans problème. Elle entendit Gimli dire à Legolas d’une voix forte:

 

- Et ils appellent ça une mine, une mine.

 

Mais Boromir dit d’une voix effrayée :

 

- Ce n’est pas une mine, c’est un tombeau.

 

Pendant que Gimli hurlait de douleur, Legolas retira une flèche du torse d’un des cadavres, l’examina brièvement, la jeta à terre et dit en bandant rapidement son arc :

 

- Des gobelins.

 

Les hommes tirèrent leurs épées et Boromir dit au reste de la communauté :

 

- Allons vers la trouée du Rohan. Nous n’aurions pas dû venir ici. Allons partons vite d’ici. Aller sortons.

 

Les hobbits reculèrent ensemble vers le lac avec Miel et son précieux chargement quand Frodon sentit se faire tirer en arrière par une chose froide, mouillée et visqueuse. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, et criait de peur. Miel se mit à grogner dangereusement vers le lac. Les hobbits se précipitèrent pour délivrer le porteur du lien visqueux et Sam se retourna et cria :

 

- Grand – pas. Venez.

 

Aragorn se précipita ainsi que Legolas et Boromir tandis que les hobbits tentaient de couper le tentacule. Ils arrivèrent à faire lâcher prise au truc gluant qui repartit vers les froides eaux du lac. Sam, Merry et Pippin aidèrent Frodon à se mettre à l’abris loin du lac, mais une dizaine de tentacules sortirent de l’eau, envoyèrent promener les hobbits et emportèrent Frodon dans les airs. Legolas tira une flèche sur le bidule gluant qui tenait Frodon tandis que Boromir et Aragorn tranchaient tout ce qui sortait du lac afin de libérer le porteur. Miel se mit de la partie et se mit à mordre avec férocité un tentacule qui était trop proche de Lysbeth. Enfin, le guetteur apparu dans toute son horreur et Miel recula un peu puis se jeta courageusement dans la mêlée portant toujours Lysbeth sur son dos qui s'accrochait vaillamment à sa fourrure épaisse, La fillette pour aider son nouvel ami, attira vers elle un caillou et le lança de toute ses forces vers le guetteur. La pierre en touchant le corps mou et caoutchouteux de la bestiole explosa avec la puissance d’une petite bombe. Mais dans le bordel créé par l’intrusion du monstre, personne ne fit attention à ce petit éclair blanc, même pas Lysbeth. Boromir trancha le tentacule qui retenait captif Frodon et celui – ci tomba dans les bras du jeune guerrier. Gandalf cria à la communauté :

 

- Dans les mines.

 

Tous se mirent à courir vers la sécurité relative des mines. Tandis que Boromir courait vers les mines avec son précieux chargement entre les bras, Aragorn tournant la tête vit Miel aux prises avec un tentacule qui essayait de prendre Lysbeth, il fit demi – tour et trancha l’appendice gluant. Miel retrouva Lysbeth sur son dos et se mit à courir à toute vitesse vers les mines suivi d’Aragorn qui vérifiait qu’aucun autre truc gluant tenterait de prendre la fillette. Legolas couvrit la fuite de ses amis avec des flèches bien placées qui blessèrent gravement le monstre aquatique. Quand ils furent tous dans les mines, ils virent avec horreur la bestiole qui continuait à vouloir les tuer. Miel couru la queue entre les pattes vers l’endroit le plus profond du couloir, mais toujours à proximité de la communauté. Tous se serrèrent les uns contre les autres quand le monstre détruisit la porte et plongea la communauté dans le noir le plus complet. Tous regardaient tout autour d’eux et les hobbits poussèrent un cri de frayeur quand ils virent près d’eux à hauteur du haut du crâne d’Aragorn qui était le plus grand de toute la communauté, deux yeux qui luisaient doucement dans le noir. Legolas sortit doucement une flèche, banda son arc, pendant que Gandalf éclairait les lieux avec un cristal qu’il mit sur son bâton. Il pointa la lumière ainsi créée vers les deux yeux, et virent Lysbeth qui les regardait étonnée et effrayée. Ils poussèrent tous un soupir de soulagement. Gandalf lui demanda :

 

- Lysbeth, tu vois dans le noir ?

 

- Oui, j’ai toujours vu dans le noir, c’est pour ça que j’ai pas peur du noir. Et c’est pour ça aussi qu’à la maison, quand Cédric avait faim et qu’il avait peur de descendre, c’est moi qui y allait.

 

Les autres se dirent qu’ils avaient de la chance d’avoir cette petite près d’eux, elle était mignonne, courageuse et en plus elle pouvait voir dans le noir le plus complet. Gandalf se tourna vers le reste de la communauté et leur dit :



- Nous n’avons plus le choix désormais. Il nous faut affronter les ténèbres de la Moria. Soyez sur vos gardes, il y a des êtres plus anciens et plus répugnants que les orcs dans les profondeurs du monde. Ne faites pas de bruit, il nous faudra quatre jours de marche pour atteindre l’autre côté. Espérons que notre présence passera inaperçu.



Toute la communauté se mit en marche, suivant fidèlement l’istari à travers les ténèbres ténébreuse et lugubres de la Moria.





A suivre.



 
 
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