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au 31 Mai 21 :
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qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 35     Les chapitres     5 Reviews    
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Terrible nouvelle

 

Terrible nouvelle


 

 

 

Il y avait des mets plus raffinés les uns que les autres et Lysbeth pour ne pas faire honte à ses parents elfiques et à ses parents Valar décida de manger avec la même grâce que ses parents. Elle attendit paisiblement que ses parents commencent, prit avec grâce son couteau et sa fourchette et commença à manger. D'abord il ne se passa rien puis d'un coup, il se mit à pleuvoir, une pluie chaude et bienfaisante. Au bout de cinq minutes, la pluie devint des pétales de fleurs qui avaient une délicate odeur de rose. Les elfes pensèrent d'abord que c'était naturelle, mais quand les pétales tombèrent, ils regardèrent les Valar et virent Lysbeth entourée d'une délicate lueur bleue. Ils comprirent que c'était elle qui était responsable de la pluie et de ce qui allait arriver tout le long du repas. Après la pluie de pétale, ils entendirent un bruit bizarre et des fleurs apparurent pour la plus grande joie de Vanà qui éclata de rire quand les fleurs commencèrent à éclore dans un POP très bruyant et à chanter à tu - tête "la danse des canards" les Valar éclataient de rire en entendant cette chanson. Lysbeth releva un peu les yeux, et vit deux enfants jouer à la poupée. Elle aurait tellement voulu aller jouer avec eux, mais elle ne pouvait pas y aller, Monsieur Elonrë lui avait dit qu'elle était une princesse et que les princesses ne jouaient pas avec des enfants qui n'étaient pas princes ou princesses, qu'elle ne devait que rester dans sa chambre ou auprès de ses parents. Sa tristesse et son incompréhension de cet ordre modifia la réaction de ses pouvoirs. Une douce brise se leva, mais elle allait lentement crescendo. Varda qui avait vu le regard triste de sa fille lui dit:

 

-Tu veux aller jouer avec les enfants?

 

-Oh oui Maman. Mais Monsieur Elronë m'a interdit d'aller jouer avec les enfants parce que j'étais une princesse et que les princesses n'avaient pas le droit de s'amuser.

 

Sa mère fut effarée de ces paroles. Elle prit sa fille sur ses genoux et lui dit en lui embrassant le front:

 

-Ce n'est pas vrai ce qu'il a dit, tu es princesse, soit, mais tu es aussi et surtout une enfant qui a besoin de jouer, alors va jouer avec eux et je ne veux pas te voir triste de toute la soirée.

 

Sa fille lui sauta au cou et lui murmura en lui embrassant la joue:

 

-Merci, ma petite maman chérie que j'aime.

 

Varda embrassa sa fille avec douceur et éclata de rire quand elle la vit courir vers les enfants en sautillant de joie. Les enfants furent ravis d'avoir une nouvelle camarade de jeu. Lysbeth se joignit aux filles qui jouaient avec leurs poupées, elle rentra au palais en quatrième vitesse et revint avec Mitzy, son plus grand trésor. Elles s'amusèrent longtemps à la poupée, leur coiffant les cheveux, en les faisant parler en racontant leur secret. Puis, une des garçons vint les voir et leur demanda si elles voulaient jouer à cache - cache et à chat avec eux. A cette annonce, Lysbeth se releva, vint voir ses parents et leur confia Mitzy, puis parti jouer à cache - cache et à chat avec les enfants. Varda observait avec intérêt Mitzy. Elle toucha les cheveux doux de la poupée puis elle se pencha vers son époux et lui dit:

 

-Je ne pensais pas que les mortels faisaient de tels merveilles. On dirait qu'elle est vivante. Regarde mon amour, elle ferme les yeux.

 

Varda la regardait sous tous les angles, et était fascinée par la beauté de la poupée et par le fait qu'elle fermait les yeux quand elle était couchée ou penchée. Manwë et les autres Valar regardaient aussi fascinés qu'elle la belle poupée au doux sourire.

 

-Je comprend pourquoi Lysbeth y tient tellement, elle est vraiment magnifique, je ne crois pas que les elfes aient pu faire de tels merveilles.

 

-Oui, mon amour. Regarde notre petit trésor.

 

Varda tourna la tête et eut un doux sourire quand elle vit Lysbeth courir dans tous les sens poursuivit par un elfe d'à peine cinq cent ans. Les éclats de rire des enfants faisaient sourire les parents qui adoraient les voir s'amuser comme des fous. Milui, courait derrière Lyann qui tentait d'attraper Lysbeth. La fille des Valar courait aussi vite qu'elle pouvait en pouffant de rire. Soudain, elle se prit les pieds dans sa longue robe et s'étala par terre de tout son long. Ses parents se levèrent d'un coup, surtout que Lyann ne put s'arrêter à temps et lui tomba dessus. Quand ils se relevèrent tous les deux, Lysbeth éclata de rire, fit une grimace à Lyann et se remit à courir. Le petit elfe se mit à rire lui aussi et reprit sa course derrière la fillette. Lysbeth avec le visage taché par l'herbe et la terre, les cheveux ébouriffés et la robe blanche toute sale ressemblait vraiment à une enfant de son âge et non plus à une princesse. Sa mère voyant les dégâts ne put que soupirer. Les elfes et les Valar éclatèrent de rire quand ils entendirent Lyann crier:

 

-Chat, c'est toi le chat.

 

-Miawwoo!!! miaula Lysbeth en commençant à courir après tous les enfants elfes.

 

Soudain alors qu'elle allait attraper un des enfants, elle se prit à nouveau le pied dans sa robe et s'étala encore de tout son long. Quand elle se releva, elle tapa du pied par terre, les yeux brillant de colère. La terre répondant à son ordre se mit à gronder de manière très inquiétante et fit trembler dangereusement les tables. Ils se demandèrent tous ce qu'il se passait. Après quelques minutes, tout s'arrêta aussi vite que ça avait commencé. Lysbeth fit demi - tour, alla voir sa mère et lui demanda:

 

-Maman, je peux changer ma robe, parce qu'elle est trop longue et je fais que tomber avec.

 

Varda regarda sa fille et vit la belle robe dans un état épouvantable et quand au diadème, il était de guingois sur son front. La reine des Valar prit avec douceur le diadème qu'elle posa sur la table et lui dit:

 

-Tu peux aller te changer ma chérie.

 

-Merci maman.

 

La fillette partit en trombe vers le palais et revint dix minutes plus tard habillé de son vêtement de voyage que lui avait offert son père, Celeborn. A partir de ce moment, les petits elfes n'eurent plus aucune chance, car maintenant que Lysbeth n'était plus empêtrée dans ses robes, elle était beaucoup plus rapide et le jeu n'en était que plus amusant pour tous les enfants. Les adultes aussi faisaient la fête. Frodon et Bilbon étaient montés sur leur table et chantaient bras dessus - bras dessous les chansons de la comté. Les elfes et les Valar applaudissaient au rythme de la chanson au même titre qu' Olorin et Lily qui riaient devant les facéties des deux hobbits. La soirée continua jusqu'à tard dans la nuit et le silence persistant du côté des enfants fit comprendre aux adultes qu'ils s'étaient enfin endormis. Les parents allèrent les voir et virent les enfants dormir profondément les uns contre les autres, le pouce dans la bouche. Mais deux parents commencèrent à paniquer quand ils virent que leur fille manquait à l'appel. Ils la cherchèrent partout et la trouvèrent dormant profondément Milui dans ses bras sous les deux arbres. Varda et Manwë prirent leur fille et son warg dans leur bras et allèrent les coucher. Lysbeth s'endormit profondément d'un sommeil réparateur et sans rêve.

 

Le lendemain, Manwë et Varda allèrent réveiller leur fille. Ils entrèrent silencieusement dans sa chambre et furent très émus de la voir dormir si bienheureusement et si profondément. Elle serrait dans un bras Mitzy et de l'autre, elle caressait nonchalamment le ventre doux et dodu de Milui qui gémissait de bonheur. Ils s'assirent de chaque côté de leur fille et avec douceur, ils l'embrassèrent, lui caressèrent les cheveux et son visage endormit. Il ne fallu que quelques minutes de ce doux traitement pour la réveiller. Devant le regard remplit de tendresse de ses parents, la fillette commença à s'étirer, à bailler puis enfin ouvrit difficilement un œil rougit par le sommeil. Quand elle se tourna vers eux, elle les reconnus et leur décrocha un doux sourire ensommeillé qui fit fondre le cœur de ses parents. Comme Celeborn, Manwë voulu lui faire prendre son bain et comme Galadriel, Varda constatant les dégâts éclata de rire et dut s'enfuir de la chambre pour éviter un Vala trempé et d'humeur folâtre qui aurait bien voulu voir une Varda toute mouillée. Quand Varda revint, Lysbeth était habillée d'une longue et magnifique robe blanche très simple qui lui seyait particulièrement bien. Varda la trouva encore plus belle que la veille si cela était encore possible. Enfin, le premier jour de l'entraînement de Lysbeth allait pouvoir commencer. Sa mère regarda dans tous les sens mais ne vit pas son époux. Elle se tourna vers Lysbeth qui joua avec Milui et lui demanda:

 

-Ma chérie, où est ton père?

 

-Papa est allé se changer, parce qu'il était tout mouillé. Et il m'a dit de l'attendre ici, qu'il avait une surprise pour moi.

 

-D'accord ma chérie, alors on va l'attendre toute les deux.

 

Donc pendant que Manwë se séchait et se changeait, Lysbeth lisait à sa mère un livre sur la création du monde vu par les elfes. Elle butait encore sur certains mots difficiles pour elle, mais sa mère était là pour l'aider au mieux la rattrapant quand elle faisait des erreurs. Avant que son père n'arrive, elle avait terminé son premier chapitre, un chapitre très long. Elle leva la tête vers sa mère et lui dit :

 

-Il est beau ce livre, il est encore mieux que belle au bois dormant. Et l'histoire ressemble à celle que tonton Legolas m'a raconté quand j'avais mal aux pieds.

 

-Parce que c'est la même, ma chérie. Ah! mon amour, tu revenu. Dit Varda à Manwë propre et sec.

 

-Oui, que faisaient les deux femmes de ma vie? Demanda le souverain de Valinor avec un léger sourire.

 

-Lysbeth continuait son apprentissage de la lecture.

 

-Et je connais un nouveau mot, il était très difficile à lire!

 

-Et quel est ce mot si difficile? dit son père avec un sourire.

 

-C'est e…edled..d..d..dhron. edledhron.

 

-Oui, c'est vrai que c'est un nom difficile. Bon, ma chérie, tu te rappelles que je t'ai dis?

 

-Oui, que tu avais une surprise pour moi. C'est quoi?

 

-Fermes les yeux, et tu vas voir.

 

-D'accord papa!

 

Lysbeth ferma les yeux, prit la main de son père et le suivit dans les longs couloirs du palais. Elle trottinait paisiblement donnant toute sa confiance à son père. Après vingt minutes de marche, il s'arrêta. Son père lâcha sa main, la laissa quelques instants, puis lui reprit la main et l'amena dans une pièce, une grande pièce d'après ce que les sens hyper-développés de Lysbeth lui apprirent. Ils s'arrêtèrent à nouveau et son père lui demanda d'ouvrir les yeux. Lysbeth ouvrit les yeux et fut éblouie par la pièce dans laquelle ils étaient. Elle était encore plus grande que la salle à manger du palais de la Lothlórien. Elle était tout aussi belle. Il y avait de grands arbres qui touchaient le plafond. Il y avait aussi une grande clairière qui s'arrêtait devant un lac aussi grand qui était alimenté par une belle petite rivière scintillante et chantante.

 

-Tu vois ma chérie, c'est là que tu vas apprendre à contrôler tes pouvoirs. Et on va commencer maintenant.

 

-D'accord, et on fait quoi papa ?

 

-Tu vas d'abord te concentrer sur ta force intérieure et sur ton pouvoir. D'accord?

 

-Oui Papa. Je fais comment ?

 

Varda éclata de rire tandis que Manwë secouait la tête d'un air atterré. Il lui dit:

 

-Tu vas t'asseoir par terre, tu vas fermer les yeux et tu ne vas penser à rien. Tu as compris ma douce?

 

-Oui, papa !

 

Elle fit ce que son père lui disait de faire, elle ferma les yeux et tenta de se concentrer. Mais un rien la déconcentrait, un oiseau dans le ciel, une abeille et même un grain de poussière dans un rayon de soleil. Mais Manwë ne perdit pas patience, car il savait que c'était très dur pour une enfant aussi jeune de se concentrer de cette manière et il continua jusqu'à ce que Yavanna prenne le relais et là encore elle n'y arriva pas. Il lui fallu trois jours pour rester concentrer cinq misérables petites minutes, mais un cap était franchit et une semaine plus tard, elle pouvait rester concentrer une heure. Mais le revers de la médaille était que les dégâts créés par ses pouvoirs étaient phénoménaux, seule la puissance des Valar pouvait empêcher qu'il y ait des morts. La pièce d'entraînement était totalement dévastée, pas un arbre n'avait survécu à la puissance déchaînée de Lysbeth. Le lac ressemblait à une mer constamment déchaînée et la rivière avait balayé la belle clairière. Ce n'était plus qu'un paysage apocalyptique.

 

Au bout de trois semaines d'entraînement et d'un 50ème elfe volant qui fut rattrapé in-extremis par Tulkas avant de s'écraser contre la montagne, ses parents prirent une décision terrible:

 

-Lysbeth ma chérie. Tu te rappelles que tu devais retourner en Lothlórien cet été ?

 

-Oui papa.

 

Manwë ferma un instant les yeux, eut l'air de rassembler tout son courage et dit d'une voix douce et légèrement tremblante :

 

-Il y a un problème. Tu ne peux pour l'instant y retourner.

 

-Pourquoi ?! J'ai été méchante? Se mit à pleurer Lysbeth.

 

-Non! Ma chérie, mais vois - tu, tes pouvoirs deviennent trop dangereux pour la Lothlórien. Mais quand tu les auras totalement sous contrôle, tu pourras y retourner. Dit son père avec une voix très douce en la serrant contre lui.

 

-D'accord papa, renifla - t - elle toujours en larme.

 

Sa mère la consola, mais ce ne fut que le lendemain qu'elle cessa de pleurer, quand Manwë vint lui dire que Galadriel était au courant, qu'elle était un peu triste mais qu'elle comprenait et ne lui en voulait pas. La fillette fut rassérénée et fut joyeuse toute la journée. Mais si elle avait su la réaction de ses parents elfiques, elle n'aurait pas été si heureuse. En effet, le silence paisible de la Lothlórien fut brisé par un hurlement de pure douleur et par de lourds sanglots d'une femme. Ce cri déchirant venait de la clairière où se trouvait le miroir de Galadriel. Celeborn courut rapidement vers l'origine du bruit et vit Galadriel en larme, effondrée proche de l'évanouissement, au pied du socle qui soutenait son miroir. Il se précipita vers elle, l'a prit dans ses bras. Ses yeux s'écarquillèrent d'horreur quand elle souffla dans son oreille:

 

-Elle ne reviendra pas !

 

-Qui ne reviendra pas, mon amour ? demanda Celeborn très inquiet de l'état de son épouse.

 

-Lysbeh. Lysbeth ne reviendra pas ! dit Galadriel en poussant à nouveau une plainte de douleur.

 

-Mais pourquoi ? commença à sangloter Celeborn choqué.

 

-C'est à cause de ses pouvoirs ils sont devenus trop puissant et les Valar ont décidé qu'elle ne reviendra pas avant qu'elle ne contrôle entièrement ses pouvoiiiiirrrrrs !!!!

 

Galadriel éclata de nouveau en sanglot en s'accrochant désespérément à son époux qui pleura aussi toutes les larmes de son corps. Celeborn était complètement anéanti, il sanglota sans retenu en serrant son épouse contre lui. C'est ainsi que les trouva Haldir qui s'étonnait de leur disparition. Quand il fut mis au courant par Celeborn, il passa la journée à marcher comme un zombi dans les bois dorés. Et bientôt la terrible nouvelle se répandit comme une traîné de poudre dans la Lothlórien, puis tous les royaumes elfiques et les royaumes des hommes furent mis au courant. La réaction fut la même partout. Larmes et tristesses. Mais ils savaient tous que les Valar n'avaient pas le choix, ils ne pouvaient pas la laisser arpenter la Terre du Milieu avec des pouvoirs non contrôlés. Pendant longtemps, les fêtes, les banquets et les anniversaires eurent un goût amer. Les membres de la communauté de l'anneau avaient tendant à regarder vers l'Est, se demandant quand allait revenir leur petit trésor. Legolas quant à lui, devint plus sombre et même les pitreries des hobbits et de Gimli ne le faisait plus sourire. Le seul qui arrivait encore à lui ramener de temps à autre une ombre de sourire sur les lèvres, était Estel, son warg. La boule de poil sentant la tristesse de son maître passait son temps à lui lécher le visage et à tenter de le dérider. Les temps étaient tristes et comme si cela n'était pas suffisant, Fiona, sœur honnie d'Aelita, la femme de Boromir intendant du Gondor, rongée par la haine et la jalousie, fomenta un attentat envers sa sœur et son époux comme Lysbeth l'avait prédit. Mais Aragorn suivant les conseils de l'enfant, la surveillait de près et éventa le complot à temps. Mais le mal était fait et l'enfant de Boromir et de sa tendre épouse ne survécu pas à l'attaque. La jeune femme dut fuir du Gondor poursuivit par les soldats du roi et de ses alliés. Elle trouva refuge auprès des hommes du Khand et de là commença à mettre au point un autre complot celui là pour renverser le roi, tuer la famille royale ainsi que la famille de l'intendant. Mais à nouveau le complot fut déjoué par les Haradrims qui préféraient être avec les gondoriens qu'avec les hommes du Khand à qui on ne pouvait faire confiance. Mais les gondoriens ne purent rien faire contre eux. Une paix vigilante s'instaura entre les royaumes, pendant qu'une menace insidieuse et discrète commença à croître lentement à Ûdun.

 

Pendant ce temps, Lysbeth s'amusait à courir après Milui qui trouvait qu'il était suffisamment propre et qu'il n'avait pas besoin de bain. Alors que Lysbeth et ses parents pensaient le contraire. Oromë et Tulkas se marraient en voyant le warg courir la queue entre les pattes poursuivit par une petite fille une brosse à la main. Mandos qui se trouvait là par hasard parlait avec son frère Irmo quand il vit une flèche poilu passé à toute allure devant suivit de près par une autre flèche un peu moins rapide armée d'une brosse et toute aussi bruyante. Les deux frères éclatèrent de rire puis soudain, ils entendirent un énorme "PLOUF" puis, plus rien. Ils s'inquiétèrent d'abord mais quand ils entendirent les rires des elfes s'élever dans la plaine, ils furent soulagés. Ils s'approchèrent de la scène et virent Milui trempé et couvert de mousse rose. Les elfes se tordaient de rire par terre et le pauvre Milui pleurait comme un malheureux jusqu'au moment où Carnil sauta dans la bassine ainsi que Lysbeth envoyant une double gerbe d'eau mousseuse sur les elfes qui se retrouvèrent trempés de la tête aux pieds. Quand elle réapparue, elle était complètement mouillé et couverte de mousse rose et odorante. Namo se précipita, tenta de la sortir de là, dérapa sur une flaque d'eau et se retrouva dans la bassine. Quand il émergea, il vit Lysbeth qui le regardait en riant. Il tenta de se retenir, mais en vain, et les elfes eurent la surprise de voir le sévère Namò rire comme un enfant. Il sortit complètement trempé, attrapa Lysbeth et la ramena vers ses parents qui ouvraient des yeux énormes. Manwë commença à pouffer puis éclata de rire suivit par son épouse. Ils prirent leur fille toute glissante et lui firent prendre un bon bain. Quand elle fut toute propre, ils l'habillèrent d'un vêtement masculin car sa journée continuait avec de l'équitation avec comme professeur Oromë. Étant donné que Carnil était trop petit, elle monta Hilluin l'étalon de son père. Elle était toute excitée de le savoir. Sa mère eut énormément de mal à attacher les derniers boutons de sa tunique. Manwë regardait avec amour sa fille trépigner de joie et d'impatience. Quand enfin elle fut prête, elle dévala l'escalier et sauta au cou d'Hilluin qui se laissa faire et supporta stoïquement les effusions spontanées de la fillette qui le noyait sous les baisés. Manwë éclata de rire devant l'exubérance de sa fille. Il l'aida à monter Hilluin. L'étalon qui était d'habitude ombrageux, fut un ange de douceur et de patience avec l'enfant. Comme avec Miel et Laurésië, elle raconta sa petite vie à l'étalon qui écoutait sa petite cavalière avec beaucoup d'attention. Oromë fut attendri par le blabla innocent de la fillette. Soudain, Lysbeth demanda à l'étalon de partir au galop. Prit au dépourvu par ce brusque départ, il enjoignit Nahar à faire la même chose et tenta de rattraper l'étalon mais en vain. Hilluin allait beaucoup trop vite et même pour Nahar le cheval le plus rapide du monde ne put le rattraper. Manwë et Varda acclamèrent leur fille quand l'étalon passa ventre à terre devant eux :

 

-Vas - y ma chérie ! cria Varda.

 

-Vas - y ma petite fleur de violette ! s'égosilla Manwë.

 

-Et moi, personne ne veut me soutenir? dit le Vala en grognant.

 

-Non, parce que pour une fois que quelqu'un d'autre est en passe de te battre à la course, c'est un événement à fêter, ria Manwë.

 

Mais l'épouse d'Oromë arriva sur ces entrefaites et cria:

 

-Vas - y mon époux, tu peux la battre!

 

-Merci amour! Noro lim Nahar!

 

Le cheval hennit et accéléra, commençant à rattraper Hilluin. Mais Lysbeth se pencha sur l'encolure d'Hilluin et lui dit:

 

-Tu peux y arriver Hilluin, on va bientôt arriver à la ligne d'arrivée!

 

Hilluin accéléra à nouveau prêt à tout pour sa cavalière qu'il adorait déjà. La ligne d'arrivée symbolisé par deux cèdres se rapprochait de plus en plus vite, Hilluin et Nahar étaient plongés dans une course hippique et épique. Les elfes et les Valar regardaient ces deux chevaux traversés la plaine comme le vent traverse les plaines du Rohan. Ils retinrent leur souffle et hurlèrent de joie quand Hilluin franchit comme une fusée la ligne des deux cèdres. Manwë et Varda se précipitèrent sur les vainqueurs et les félicitèrent tous les deux. Hilluin fut chouchouté et cajolé par les elfes ainsi que les Valar et Lysbeth put aller se reposer après avoir embrassé une ultime fois le cheval. Oromë fut vraiment impressionné par l'aisance de la fillette sur un cheval inconnu. Il la félicita chaudement la faisant encore plus rougir. Après cette superbe course, Lysbeth alla prendre un bain qui l'a détendit, puis se changea pour son prochain cours avec Estë et Yavanna afin d'apprendre le chant et la danse.

 

La fillette s'appliquait du mieux possible. Les deux Valier souriaient en entendant la voix pure et innocente de l'enfant. Le chant n'était pas parfait, il y avait un peu de couacs…d'accord, il y avait de nombreux couacs. Mais il promettait d'être merveilleux avec le temps. Puis après une heure de chant qui fit fuir une grande partie des oiseaux, elles se mirent à la danse. Ses pas étaient hésitants et manquaient d'assurance, mais ils avaient déjà une grâce incroyable qui s'améliorerait avec l'âge. Après deux cours d'une heure chacun, Lysbeth totalement épuisée allât dîner avec ses parents. Elle était tellement fatiguée qu'elle s'endormit le nez dans la salade sous les rires discrets de ses parents. Varda la prit dans ses bras, la débarbouilla avec douceur et la coucha avec tendresse dans son petit lit auprès de Milui qui dormait déjà depuis une heure. Lysbeth ouvrit péniblement un œil fatigué et marmonna un vague :

 

-Bonne nuit maman.

 

-Bonne nuit ma petite chérie. Répondit sa mère en lui embrassant tendrement le front.

 

Varda se mit à chantonner une douce berceuse qui envoya directement Lysbeth au pays des songes. En effet, des humains, elle avait gardé le sommeil profond et lourd, les yeux fermés. Irmo éclata de rire en voyant le rêve délirant de Lysbeth.

 

 

 

A suivre

 
 
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