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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 18     Les chapitres     5 Reviews    
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Saroumane

Saroumane

 

 

Gandalf appela Lysbeth qui courait dans tous les sens tentant par tous les moyens d’attraper un papillon. Miel quant à lui courait à côté d’elle en jappant comme un jeune chiot. Le jeune fauve s’arrêta, tourna la tête vers Gandalf reprit sa course et attrapa la fillette qui se mit à gigoter comme un ver sur un hameçon. Elle bougeait les bras et les jambes dans tous les sens en riant comme une petite folle, toute contente de respirer les odeurs boisés des forêts et des arbres de Fangorn. Miel trottina avec son précieux chargement jusqu’à Gandalf qui sourit avec indulgence quant à l’exubérance de la fillette. Miel déposa doucement la fillette devant l’Istar et se mit en devoir de nettoyer le visage de Boromir ce qu’il n’avait pas fait depuis bien une heure, Aragorn rit de l’exubérance de la fillette et de la déconvenue de Boromir, mais son sourire s’arrêta rapidement quand Miel lui sauta dessus et lui fit subir le même traitement. Après cinq minutes, de léchage intensif, Miel se détourna du rôdeur pour s’attaquer à Gandalf, mais celui – ci d’un seul geste interrompit le geste de l’animal qui s’assit tranquillement et attendit les ordres de l’Istar. Celui – ci leur dit d’avancer jusqu’à l’entrée de l’Isengard. La fillette suivait tranquillement la compagnie ne désirant guère voir le méchant vieux de près.

 

Quand ils arrivèrent devant l’Isengard, Gandalf ordonna que Saroumane vienne à lui. Et c’est ce que fit le magicien. Pour la première fois, tous virent Saroumane. Physiquement, il ressemblait à Gandalf, tout en étant différent. Lysbeth le regarda en partie cachée par le corps de Gimli. Elle le trouvait aussi laid que dans son rêve. Les deux Istari discutèrent ensemble et durant ce moment, tous tremblèrent en craignant que Saroumane n’arrive à amener Gandalf de son côté. Mais c’était mal connaître le magicien qui se moqua ouvertement de son futur – ex collègue. Celui – ci fou de rage releva la tête et vit cacher derrière un nain, la merveille des merveilles, celle recherchée par le seigneur des ténèbres, celles qui pouvait défier la mort et rendre les armées invincibles. Il sortit son joker et tenta d’amener la fillette à passer de son côté. Il prit sa voix la plus mielleuse et lui dit :

 

- Viens vers moi mon enfant. Il vit la fillette redresser rapidement la tête et regarder dans tous les sens. Il continua : Tu n’as rien à craindre de moi. Approche, je ne te ferais pas de mal.

 

Lysbeth pensa que Gandalf lui demandait de venir, mais pourtant sa voix était différente, elle était perplexe et s’approcha de Gandalf pour savoir ce qu’il voulait. Et c’est la qu’elle sentit un regard mauvais sur elle. Elle leva la tête et vit le visage rongé par l’envie et la haine de Saroumane. Elle trembla comme une feuille quand elle l’entendit dire :

 

- Viens à moi, tu ne veux pas monter me dire bonjour. Je te sauverais de l’incompétence de Gandalf.

 

- C’EST PAS VRAI, T’ES MECHANT. ET PIS T’ES PAS BEAU. ET PIS TONTON GANDALF IL EST PAS INCAMPETANT. BBBEEEUUUHHH !!

 

Saroumane fut fou furieux quand il découvrit que sa voix n’avait aucun effet sur la fillette et en plus elle lui tirait la langue pendant que Gandalf éclatait de rire. Rire qui s’arrêta quand Saroumane voulut repartir dans sa tour, il lui ordonna de revenir, puis il le chassa de l’ordre des magiciens, du conseil blanc, lui retira sa couleur. Il leva la main et parla lentement d’une voix claire et froide.

 

- Votre bâton est brisé, Saroumane.

 

Il y eut un craquement, la bâton se fendit en deux dans la main de Saroumane, et la tête tomba au pied de Gandalf. Saroumane bascula en arrière en poussant un cri et s’en alla en rampant comme un animal effrayé. A ce moment, un objet lourd et brillant jaillit de la fenêtre au – dessus de Saroumane, ricocha sur la rambarde de fer qui éclata sous le choc comme du cristal. Le bolide continua sa course, frôla la tête de Gandalf, percuta l’escalier qu’il brisa avec joie et allégresse. Le bidule se mit à rouler en envoyant des étincelles scintillantes. Mais le machin rond resta intacte et roula droit vers une mare, mais Pippin se précipitant lui courut après et la ramassa. Gandalf s’approcha de Pippin et lui prit le truc noir des mains et l’enveloppa dans les plis de son manteau. Gandalf regarda avec tristesse ce qu’était devenu Saroumane caché dans la tour d’Ortanc et demanda aux Ents de ne le laisser partir en aucun cas de cette prison tant qu’il aurait les clés de la forteresse. Sylvebarbe le lui promit et la troupe repartie vers Edoras.

 

Il leur fallut quelques jours de chevauchée avant d’arriver dans la cité de Théoden. Pendant ce temps, Pippin était nerveux et avait tendance à regarder en direction de Gandalf. Lysbeth, elle, chevauchait Miel en fredonnant rêveusement des chansons de la Lothlórien. Ce calme intriguait énormément les hommes qui avaient des enfants, car eux avaient un mal fou à avoir du calme chez eux. Elle ne parlait plus, ni à Miel ni à personne d’autre. Boromir s’approcha d’elle et lui demanda :

 

- Que t’arrive – t – il, Lysbeth ? Cela fait plusieurs jours que tu ne parles à personne et cela nous inquiète grandement.

 

- Pourquoi le méchant vieux, il voulait m’avoir. Et pourquoi l’œil moche y veut m’avoir aussi ?

 

- Heu….. répondit un peu mal à l’aise le fils de Denethor. Tu devrais poser cette question à Gandalf.

 

- Tu crois ?

 

- Oui, j’en suis sûr.

 

- D’accord, tonton Boromir.

 

Boromir fit accélérer sa monture pour être au niveau de Gandalf et lui dit à voix basse :

 

- Gandalf, la petite se demande pourquoi Saroumane voulais la capturer, et pourquoi Sauron la désire aussi. C’est pour cela qu’elle ne parlait plus, elle se posait toutes ses questions sans oser nous les poser.

 

- C’est pour cela, la pauvre enfant. Je dois aller lui parler et lui expliquer la cause de ses malheurs.

 

Gandalf fit faire demi – tour à Gris poil et se rapprocha de Miel et de Lysbeth. Il la regarda un instant et lui expliqua avec douceur que c’était son pouvoir que désirait avoir Saroumane et Sauron. La fillette fut horrifiée par la nouvelle. Gandalf lui expliqua qu’une partie de son destin, et cacha le fait qu’elle devait mourir pour devenir elfe. Il lui expliqua que Saroumane et Sauron ne pourraient la posséder que temps qu’elle était humaine, mais perdrait toute possibilité de la corrompre quand elle deviendrait une elfe à part entière. Et que tant que cela ne sera pas arrivé, les membres de la Communauté de l’Anneau la protégeraient. Elle lui fit le premier sourire depuis trois jours, et le magicien fut heureux d’avoir pu lui soutirer ce doux sourire. Le lendemain, ils arrivèrent enfin à Edoras et virent le peuple du Rohan qui les attendaient là – bas.

 

Ils décidèrent de fêter la victoire des rohirrims sur les armées de l’Isengard. Lysbeth regardait avec des yeux énormes les préparatifs de la fête qui allait être sûrement très joyeuse. Elle fit son possible pour aider le personnel qui accepta enfin son aide. Elle portait des outres de vin, des pichets de bière, des pintes, des verres de toutes sortes et de toutes tailles et aida à préparer les tables, les chaises et la grande salle. La journée passa à toute allure, sans que la fillette ne s’aperçoive du temps qui passait, ce fut Aragorn qui la ramena sur terre en lui disant qu’il fallait qu’elle se prépare pour la fête, car en effet il ne restait plus que deux heures avant le début des réjouissances. Il l’emmena dans une des chambres, lui fit prendre son bain, et l’habilla d’une des robes que lui avait donné Arwen quand ils étaient partis d’Imladris. Il lui tressa les cheveux à la manière des elfes d’Imladris et la regarda de la tête aux pieds.

 

- Tu ressemble à une véritable petite elfe, ma chérie. Viens, les autres nous attendent dans le couloir.

 

Il lui prit la main et l’entraîna dans le couloir où Boromir et Legolas les attendaient. La fillette leur fit un énorme sourire et descendit doucement les escaliers afin de ne pas risquer de s’étaler sur les marches. Quand elle arriva en bas, elle eut la joie d’entendre Théoden dire que les enfants pouvaient fêter avec eux la victoires et qu’ils pouvaient rester éveiller jusqu’à la fin de la fête. La fillette cria de joie et disparut dans la foule et sautillant. Les membres de la communauté la virent de temps à autres, en compagnie d’autres enfants. Elle avait réussi à se faire totalement accepter par les enfants rohirrims. Voilà comment elle avait fait.

 

Elle se promenait dans la salle au son des chants et de la musique, quand elle vit un enfant qui marchait bizarrement, comme s’il avait du mal à marcher. Elle s’approcha de lui et quand il tourna la tête, elle vit que c’était un des enfants qui l’avaient tapé. Elle eut un mouvement de recul, mais quand elle vit la douleur qui crispait ses traits, sa peur s’évanouit, à la place monta un sentiment de tristesse et de peine pour lui. Elle se rapprocha de lui et quand il la vit, il eut un mouvement de recul. Elle lui dit avec douceur :

 

- Tu sais, je vais pas te faire de mal. Moi, j’étais pas d’accord pour qu’ils vous tapent, mais j’étais en train de dormir alors j’ai rien pu dire. Je suis désolé.

 

- C’est moi qui suis désolé. On aurait jamais dû te faire ça. Pardon…on..on, se mit – il à pleurer.

 

- C’est pas grave. Je ressens pus rien du tout. Pourquoi tu marches bizarrement.

 

- J’ai mal à mes fesses. Ils m’ont tapé longtemps et je peux même pus m’asseoir.

 

- Attends. La fillette se concentra durant quelque secondes afin de découvrir la douleur du petit garçon. Enfin, elle la découvrit et la fit disparaître pour le plus grand soulagement du jeune garçon. Il se redressa et d’un air un peu pompeux, lui tendit la main et lui dit :

 

- Je m’appelle Higmar, j' ai huit ans et je suis le fils de Wilheim. Et toi ?

 

- Je m’appelle Lysbeth, j’ai cinq ans et je suis la fille de Celeborn et de Galadriel de la Lothlórien.

 

- T’es une elfe !

 

- Presque, tonton Gandalf dit que bientôt je le deviendrais, mais je ne sais pas quand.

 

- Viens, je vais te présenter aux autres.

 

La fillette passa la première partie de soirée avec les enfants, se faisant enfin des amis parmis cette population un peu méfiante. Ils jouèrent dans le palais et les enfants entraînèrent la fillette dans les sombres recoins du palais. Mais la fillette n’avait pas l’air d’avoir peur du noir.

 

- Lysbeth, pourquoi tu as les yeux qui brillent dans le noir ?

 

- Parce que je vois dans le noir. Je vois dans le noir comme en plein jour.

 

- Oh ! C’est merveilleux, j’aimerais tellement pouvoir faire la même chose.

 

- J’ai faim, vous n’avez pas faim vous ?

 

- Oh, si. Mais mon père m’a interdit de reparaître devant lui avant mes dix huit ans.

 

- Venez, on va aller chercher de quoi manger.

 

- D’accord, répondirent les enfants qui la suivirent.

 

Ils se promenaient entre les tables et piquaient de la nourriture à droite et à gauche. Ils arrivèrent à prendre assez de boissons et de nourriture pour faire une petite fête entre eux. Ils s’amusèrent comme des fous, chantant des chansons rohirrims, elfiques et enfantines de l’ancien monde de Lysbeth. Leurs rires et leurs chants d’enfants se mêlèrent à ceux des adultes. Mais bientôt, certains des plus vieux voulurent se mêler aux autres. Les adultes les regardaient d’un mauvaise œil jusqu’à ce qu’ils virent la fillette leur donner un baiser sur la joue, du fait que la fillette leur ait pardonné, les adultes les acceptèrent et la fête fut plus que joyeuse.

 

Le fillette recommença à se promener dans la salle. Elle éclata de rire quand elle entendit les chansons de Merry et de Pippin. Elle passait de table en table et grappillait de la nourriture à droite et à gauche. Après encore une heure d’errance, elle entendit des borborygmes sous une des tables. A partir de ce moment, tous perdirent la trace de la fillette. Aragorn commençant à s’inquiéter, demanda aux enfants s’ils ne l’avaient pas vu, mais personne ne l’avait vu. Il l’a chercha partout, mais en vain. Il passa entre toutes les tables, puis passant près d’une longue table, il entendit des rires d’ivrogne et surtout une voix qui disait :

 

- Tiens, mon ptit gars. Bois ça. Tu vas voir, y a pas mieux pour faire la fête.

 

Aragorn se dit : « c’est la voix de Pippin, je me demande à qui il dit ça, ce doit être à Merry. » Il recommença à chercher la fillette, mais rien. Il retourna vers la table où se trouvait Merry et Pippin afin de leur demander de l’aide pour retrouver la fillette. Mais cette fois – ci, il entendit une autre voix, plus aigu et montrant aussi le degrés d’imbibation de la personne qui était avec eux. Il commença à se dire que Merry devait être bien ivre. Surtout quand il entendit :

 

- Tu vois petit, la Comté, y a rien de mieux. Mais d’habitude, y a pas autant de Grandes Gens. Hips.

 

- C’est…c’est quoi, les grandes gens ?

 

- T’es un hobbit, et tu sais pas ce qu’est un Grande gens. C’est les humains, Grand Pas en est un..

 

Aragorn s’accroupit pour voir sous la table et ouvrit des yeux grands comme des soucoupes quand il vit Merry et Pippin tenant deux énormes pintes et trinquant avec…

 

- LYSBETH ? !

 

- Oh, un zhumain, dit la fillette totalement imbibé de bière.

 

Aragorn se précipita vers les trois ivrognes et arracha des mains de l’enfant la bière et la reposa sur la table. Merry, Pippin et Lysbeth sortirent de dessous la table. La fillette fronça les sourcils et se mit à beugler dans un westron parfaitement compréhensible pour toute l’assistance qui arrêta tout bruit :

 

- EH ! ENFOIRÉ D’ADAN ! RENDS – MOI CTE PUTAIN D’CHOPE ET VITE FAIT !

 

Tous la regardaient avec des yeux ronds, car elle avait parlé de façon extrêmement ordurière et surtout d’une belle voix d’adulte. Aragorn la regardait avec des yeux comme des soucoupes. Depuis qui la connaissait, elle n’avait jamais parlé aussi mal. Soudain la fillette sauta avec toute la grâce et la puissance d’une elfe sur une table et rugit de la même voix sous les regards interloqués de tous, et choqués des membres non ivre de la communauté:

 

- ALLEZ LES EDAIN, ON VA SE SAOULER LA GUEULE JUSQU’A CE QUE CETTE POUFFIASSE D’ARIEN MONTRE SON NEZ ! Hips.

 

Elle se mit à hurler à tue – tête les chansons les plus graveleuses du répertoire elfique. Ceux qui comprenaient cette langue rougissaient en l’entendant. Aragorn tentait désespérément de l’attraper afin de faire taire ce récital, mais rien à faire, car la fillette sautait dans tous les sens en évitant tous ceux qui essayaient de l’attraper. Elle s’arrêta soudainement, se mit à osciller d’avant en arrière et s’effondra dans les bras d’Eomer dans un dernier « Hips ». Le jeune homme la porta jusqu’à sa chambre et la laissa dormir jusqu’au lendemain. En plein milieu de la nuit, elle entendit un hurlement strident, mais elle était tellement mal, qu’elle se rendormit très vite, sans entendre les cris et les courses dans le couloir. Elle se réveilla brusquement le lendemain. En effet elle fut secouée dans tous les sens, et quand elle ouvrit ( très difficilement il faut bien le dire ) les yeux, elle rencontra le regard un peu inquiet de Gimli. Elle avait mal à la tête et avait la bouche pâteuse. Elle demanda lentement et difficilement :

 

- Qu’est ce qui se passe, tonton Gimli ?

 

- Tu dois partir avec Gandalf pour Minas Tirith.

 

- Tonton ?

 

- Oui.

 

- Pourquoi j’ai mal à la tête et pourquoi j’ai la bouche comme si j’avais mangé du sable ?

 

- AHAHAHAHAH !  Tu as ce qu’on appelle la gueule de bois.

 

- Ah d’accord, répondit la fillette trop mal pour demander ce que cela voulait dire.

 

- En fait, Merry et Pippin était tellement ivre qu'ils avaient oubliés qu’ils étaient en Rohan et que tu étais une fillette et non un hobbit. Ils t’ont donc donné à boire de la bière. Et t’ont saoulé. Viens, on va te préparer.

 

Il l’habilla rapidement et sortit de la pièce. La fillette le suivit les yeux rouges et les sens torturés par le bruit environnant, même la voix douce de Legolas lui cassait les oreilles. Elle vit Miel qui portait toutes ses affaires près de Gris Poil qui était monté par Gandalf et Pippin. Gimli lui embrassa doucement le front et lui murmura :

 

- On se retrouve à Minas Tirith. Au revoir ma puce.

 

- Au revoir tonton Gimli. Au revoir tonton Merry.

 

- Au revoir Lysbeth, à bientôt.

 

- Au revoir tonton Legolas. Au revoir Tonton Boromir.

 

- Au revoir ma petite chérie. Au revoir ma petite puce.

 

- Au rev…qu’est ce que t’as tonton Aragorn ? demanda la fillette au rôdeur qui avait l’air sombre.

 

- Tu te rappelle de la soirée d’hier ?

 

- Heu… à partir du moment où tonton Merry et tonton Pippin m’ont donné l’eau bizarre, je ne me souviens de rien. Sauf que ce matin, j’ai entendu une voix qui disait :

 

- Ah bah, quelle biture !

 

Boromir éclata de rire devant un tel langage. Aragorn se tourna vers le gondorien et lui dit :

 

- .\ /. Est ce vous qui lui avez appris un tel langage Boromir ?

 

- :o Je n’oserais jamais votre majesté.

 

- AHAHAHAHAH ! Elle est amusante Lysbeth quand elle parles comme cela.

 

- Oh ! vous, le saouleur de petite fille vous vous taisez, gronda Gandalf furieux. Et sache Lysbeth que c’est mal de parler comme cela, rajouta – t – il d’une voix un peu plus douce à la fillette qui secoua difficilement la tête.

 

Elle fit un dernier signe d’au revoir à tous ses amis et les deux animaux foncèrent dans le soleil levant, vers le Gondor et la cité de Minas Tirith.

 

 

A suivre.

 

 

 
 
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