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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     5 Reviews    
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Le réveil

Disclamer : Tout enfin presque tout appartient à Tolkien.

 


 

Le réveil

 

 

 

Il fallut une semaine à Lysbeth pour sortir enfin de son long sommeil si réparateur. A part les hobbits qui étaient trop petits et Gimli qui avait le même problème, tous les membres de la communauté l’avaient porté à tour de rôle se précipitant aux moindres mouvements de l’enfant pour voir si elle se réveillait. Pour qu’elle ne soit pas réveillée par la lumière du soleil ils avaient laissé sur son visage la serviette. Tous sans exception s’inquiétaient de son inconscience. Le soir du dernier jour de la semaine venait de tomber quand :

 

- AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH !!!! MMMAAAMMMAAANNN !!! Je vois plus rien, j’ai perdu mes yeux. OOOUUUIIIINNNNN !!!!

 

Elle entendit des bruits et sentit des mouvements près d’elle, et se calma un peu, mais continua à sangloter. Puis elle sentit une main douce mais ferme lui soulever délicatement la tête et retirer le tissus qu’elle avait sur les yeux. C’est peut – être pour cela qu’elle ne voyait rien ? Quand elle rouvrit les yeux, elle vit tous les membres de la communauté penchés sur elle, Boromir lui fit un petit sourire amicale et dit d’une voix douce :

 

- Ne nous fait plus jamais une frayeur pareil, Lysbeth. On était tous très inquiet pour toi et Legolas n’a pas arrêté de te couver comme une mère poule.

 

Elle entendit l’elfe grogner et murmurer :

 

- C’est pas vrai, je suis pas une mère poule.

 

- Non, mais vous l’avez couvée. Bon Lysbeth, promet – nous, de nous dire quand tu es fatiguée ou quand tu as mal. Nous ne sommes pas vraiment pressés, on a tout notre temps. Tu le promets ?

 

- Oui, monsieur Boromir.

 

- Ne m’appelle pas monsieur Boromir, mais Boromir seulement. C’est d’accord ?

 

- Boromir, ne lui en demandez pas tant, elle n’a que quatre ans….et demi, dit Aragorn en croisant le regard ensommeillé de la fillette qui lui fit un grand sourire.

 

- Alors on se laisse attendrir, tonton Aragorn, ricana Boromir.

 

- Ben oui, je me laisse attendrir, tonton Boromir.

 

Quand on dit que les petits ânes ont de grandes oreilles, ce que venaient de dire les deux hommes n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et Lysbeth demanda doucement :

 

- J’ai faim, tonton Boromir.

 

Le jeune homme devint rouge comme une pivoine, mais ramena quand même de quoi nourrir quinze hobbits affamés. La petite fit honneur au repas et mangea le plus possible pour le plus grand plaisir de tous. Après avoir bien mangé et être allée à un endroit où personne ne peut aller à sa place, Gandalf la prit dans ses bras et l’emmena vers la rivière prendre un bon bain. Les membres de la communauté entendirent de fortes éclaboussures, les rires de Lysbeth qui avait l’air de bien s’amuser et les cris de Gandalf :

 

- Lysbeth ! Non, AAARRRGGG ! ! ! Oh non, Lysbeth, je suis trempé de la tête aux pieds. Oh lala. Bon tu as fini ? Bien, alors remontons.

 

Quelques minutes plus tard, ils virent arriver Lysbeth toute souriante dans les bras d’un magicien trempé comme un rat. Tous éclatèrent de rire devant la tête que tirait le vieil homme. Il l’amena vers Legolas et la lui mit dans ses bras. La fillette se pelotonna contre lui et s’endormit profondément jusqu’au lendemain. Quand elle s’éveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel et elle voyait le paysage se mouvoir devant ses yeux émerveillés. Elle les leva et croisa le regard doux et attentif de Legolas. Il lui fit un beau sourire qui lui fut rendu au centuple par un sourire et un bisou sur la joue. Elle lui murmura doucement à l’oreille :

 

- Tonton Legolas, tu peux me descendre s’il te plait ?

 

- Non, ma petite puce. Tu as été malade longtemps par notre faute, alors maintenant on va te câliner. Tu es d’accord ?

 

- Oh oui ! Tonton Legolas.

 

« Ouf ! pensa – t – il. Au moins il n’y aura pas de problème avec elle. Elle est trognon, Elrond avait bien raison, elle est très obéissante, on a pas eu un seule problème avec elle. Elle ne se plaint jamais, c’est peut – être son seul défaut. Elle est trop discrète et silencieuse. Si je ne savais pas que c’était une humaine, je pourrais dire qu’elle est une jeune elfe ».

 

- Tonton Legolas…..Tonton Legolas……

 

Elle tira doucement sur la tunique de l’elfe pour le ramener sur terre. Il sentit qu’on l’avait agrippé à la chemise et vit que la petite lui parlait :

 

- Tonton Legolas, j’ai soif.

 

Il lui donna une gourde et la petite but goulûment le contenu du récipient.

 

- Aahh ! Merci Tonton Legolas.

 

Pendant deux heures, l’enfant ne bougea pas d’un pouce pas une seule fois. Legolas lui demanda :

 

- Tu ne t’ennuie pas trop ma grande ?

 

- Ben en fait…si tonton Legolas.

 

- Je vais te raconter la légende des Valar.

 

Il lui raconta l’histoire des Ainurs, puis des Valar. Et il lui raconta la symbiose qui existait en Valinor entre les Valar. Il lui raconta aussi la rencontre entre Manwë et Varda la Valie la plus belle qui soit dans l’univers. Il lui raconta la création des étoiles, des arbres, et de toutes les créatures vivantes. Il lui raconta aussi l’amour qui liaient les deux souverains de Valinor. Le Vala le plus sage à la noire chevelure et la belle Valie aux yeux violets. La petite fille écoutait fascinée par l’histoire et était heureuse de savoir que quelqu’un d’autre avait les yeux violets. Il la sentait trembler dans les moments dangereux et se détendre pour sursauter quelques secondes plus tard. Le chemin était long, mais la petite ne pesait presque rien. Plus le temps avançait plus le jeune elfe doutait de la race de l’enfant.

 

« Non, ce doit être mes sentiments pour cette enfant qui modifient ma perception des choses. On verra s’il y a d’autre preuve qui apparaisse et qui prouverons sans aucun doute à son appartenance à la race des hommes ou à la race des elfes ».

 

Peu à peu, il sentit la petite fille s’alourdir dans ses bras lui montrant qu'elle s’était à nouveau endormit. Soudain, elle se réveilla en sursaut et dit rapidement au jeune elfe :

 

- Tonton Legolas, j’ai envie de faire caca.

 

L’elfe sursauta en entendant la volonté de l’enfant. Il rougit violemment toujours un peu mal à l’aise dans ces moments là. Il l’amena derrière un gros rocher pour qu’elle fasse sa petite commission et quand elle eut terminé et fut toute propre, il l’a pris rapidement dans ses bras avant que la petite maligne ait put faire trois pas. Elle ronchonna un peu mais se serra quand même contre lui. Il pensa qu’elle devait en avoir assez de rester dans les bras des adultes, il l’installa pour la plus grande joie de Lysbeth, sur Bill le poney. Sous le regard attendri de toute la communauté, elle s’amusa avec le poney, le caressant, le grattant et quand après moult discussions Boromir eut enfin l’autorisation de prendre la petite dans ses bras, toute la crinière de l’équidé était tressée à la manière elfique.

 

Lysbeth écoutait fasciné la description de Minas Tirith et l’histoire du Gondor. Mais avec la perception sensible de son âme d’enfant, elle sentit la tristesse du jeune homme qui parut surpris quand elle lui demanda son sac. Il l’approcha du poney et prit d’une main le sac de l’enfant. Lysbeth ouvrant son sac sous le regard interrogateur du jeune homme, sortit sa poupée et la tendit au gondorien. Boromir ne comprenait pas ce que voulait la petite fille. Mais il fut très heureux quoiqu'un peu confus quand la fillette répondit à sa question silencieuse:

 

- C’est pour que tu sois plus triste tonton Boromir. Mitzy elle écoute toujours quand on est triste, et elle console toujours. Je te la prête.

 

- Mais et toi. Mitzy va te manquer la nuit. Tu n’as pas peur du noir ?

 

- Non, je n’ai pas peur du noir, je n’ai jamais eu peur du noir. Je suis une grande fille et les grandes filles n’ont pas peur du noir.

 

Boromir la serra fort contre lui et l’embrassa sur le front devant toute la compagnie qui avait entendu la proposition de l’enfant. Ils étaient tous attendris par sa douceur, sa gentillesse et sa générosité. La journée continua sans problème et quand Boromir alla coucher la petite fille, elle laissa sa poupée près d’elle en disant :

 

- Tu sais tonton Boromir, ça te fera du bien à parler avec Mitzy. Et elle, elle se moquera pas de toi et elle ne t’interrompra pas. Regarde, je la laisse près de mon lit, si tu veux lui parler. Bonne nuit tonton Boromir.

 

- Bonne nuit Lysbeth.

 

- Bonne nuit tonton Aragorn.

 

- Bonne nuit mon petit ange.

 

- Bonne nuit tonton Legolas.

 

- Bonne nuit ma puce.

 

- Bonne nuit tonton Gimli.

 

- Ggrrmmll. Bonne nuit.

 

- Bonne nuit tonton Frodon, bonne nuit tonton Sam, bonne nuit tonton Pippin, bonne nuit tonton Merry.

 

- Bonne nuit Lysbeth et fait de beaux rêves, répondirent les quatre hobbits en même temps.

 

- Boooooooooonnnnnnnnnnnnneeeeeeeee nuuuuuuuuuiiiiiiiiit tonton Gandalf, bailla la fillette.

 

- Bonne nuit mon enfant.

 

Ils souriaient entendant la fillette les saluer tous et leurs souhaiter bonne nuit. Et ils regardèrent l’enfant qu’ils adoraient tous, s’endormir profondément. Et aucun cauchemar ne vint troubler son sommeil. En fait, elle courait dans le beau pays des rêves mais se rapprochant peu à peu de la colline aux arbres morts. Elle ne sentit pas en plein milieu de la nuit la sombre silhouette prendre la poupée délicatement et l’emmener à part. Mais elle entendit parfaitement le murmure sanglotant d’un homme. Elle se mit rapidement sur son séant quand elle vit Aragorn s’approcher du gondorien. Mais celui – ci interrompit sa marche en voyant la petite fille réveillée.

 

- Tonton Aragorn, tonton Aragorn, l’appela – t – elle d’une toute petite voix.

 

- Qu’est – ce qui t’arrive ma petite puce ? demanda le rôdeur.

 

- Il faut laisser tonton Boromir seul, il parle avec Mitzy, il vide son cœur.

 

- Ah d’accord, dit – il en souriant.

 

- Tu vas pas te moquer de lui, hein ? Il a mal, il est triste.

 

- Je ne me moquerais pas de lui, je te le promet Lysbeth. Va te recoucher mon ange. Bonne nuit et fait de beaux rêves.

 

- Bonne nuit tonton Aragorn.

 

Un peu à l’écart du camp, Boromir réfléchissait sur ce qu’avait dit la fillette. C’était vrai que la poupée l’écouterait et ne se moquerait pas de lui et ne lui couperait pas la parole, et ne le mépriserait pas de ce moment de faiblesse. Il prit sa décision, se leva silencieusement et alla prendre délicatement la poupée. Il repartit à son point de départ mais se trouva ridicule d’avoir une poupée dans les mains et de vouloir lui parler. Mais à part lui, la poupée, le lune et les étoiles, personne ne sera au courant, il n’avait rien à craindre, et si cela pouvait lui retirer ce poids qui lui pesait sur les épaules, c’était à faire. Il commença à lui parler nerveusement :

 

- Je me demande pourquoi je te parle, tu n’es qu’une poupée. C’est vraiment idiot de ma part. Je suis un guerrier du Gondor, le fils de l’intendant.

 

Peu à peu, il commença à raconter sa vie à la poupée qui avait l’air si vivante. Il avait de moins en moins de difficulté à épancher les blessures de son cœur. Il se mit à sangloter à mesures qu’il lui racontait ses peines, ses doutes, la douleur de voir sa mère mourir sans pouvoir rien faire, la mépris de son père pour son jeune frère Faramir, la ruine prochaine du Gondor. Peu avant l’aube, il termina son monologue et revint silencieusement vers Lysbeth et déposa doucement la poupée près de l’enfant. Il allait se relever quand il remarqua qu’elle regardait droit dans ses yeux.

 

- Ça t’a fait du bien tonton Boromir ?

 

- Oui, ça m’a fait beaucoup de bien. Ce soir, je pourrais te réemprunter Mitzy ?

 

- Oui, tonton Boromir, quand tu veux.

 

- Merci ma puce. Tu n’as plus sommeil ?

 

- Non, plus de tout.

 

- Tu as faim ?

 

- Oh oui, j’ai très faim.

 

- Alors viens, on va manger. Il doit rester un petit quelque chose d’hier.

 

- Ouiiiii, c’était tellement bon.

 

Il l’a prit dans ses bras et l’amena jusqu’au feu de camp où mijotait du ragoût. Lysbeth mangea goulûment tout ce que lui donnait le jeune homme. Depuis quelque temps, elle avait prit du poids et s’était un peu étoffé. La communauté se réveilla en sursaut qu’en ils entendirent de bruyants éclats de rire qui ne pouvaient appartenir qu’à Lysbeth. Tous se tournèrent vers l’origine du bruit et virent le fier guerrier du Gondor chatouillant la petite fille qui se tortillait dans tous les sens.

 

- Boromir, Lysbeth. Mais qu’est ce qui se passe ? demanda Gandalf avec un sourire un peu étonné.

 

- Elle m’a trempé de la tête aux pieds, s’exclama Boromir d’une voix sévère que démentait le large sourire qu’il avait et qui éclairait son visage.

 

- Bienvenu au club, ricanèrent Aragorn, Legolas qui avaient été eux aussi trempés par la fillette.

 

- Vous avez déjà mangé ? demanda Aragorn en voyant la petite marmite vide et propre.

 

- Oui, tonton Aragorn, et c’était très bon. J’ai tout mangé ce que m’a donné tonton Boromir.

 

- Mais c’est bien ma puce. Bon, je vais voir comment vont tes pieds. D’accord ?

 

- D’accord.

 

Aragorn retira doucement les pansements de la fillette et vit que la plupart des blessures étaient cicatrisées. Il souriait doucement en sentant la petite fille se tortiller et rire en sentant ses mains rugueuses de rôdeur se promener sur la peau sensible de sa plante des pieds.

 

- Hihihihihi !! Ça chatouille.

 

- C’est bon, c’est presque guéri. Mais tu ne peux pas encore marcher. Mais dans deux ou trois jours, cela devrait être bon.

 

- Yooouuuupppiiiii !!!! Je vais pouvoir marcher, je vais pouvoir marcher !!

 

- Oui, tu vas pouvoir marcher, mais pour l’instant, tu dois te calmer.

 

- Pardon tonton Aragorn.

 

- Ce n’est pas grave.

 

- Bon nous allons partir, dit Gandalf. Je porte Lysbeth rajouta – t – il à toute allure.

 

 

 

 

A suivre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
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