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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 59     Les chapitres     5 Reviews    
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La fin de l'aventure

 

La fin de l'aventure chapitre 59

 

 

Quand le pays réapparut, Legolas et Lysbeth ne purent retenir un cri de joie qui résonna dans les montagnes nouvellement réapparut, puis la jeune Valië grimpa sur son cheval et tous les deux partirent au galop suivit par deux wargs fous de joie, premiers êtres terrestres à fouler ces terres après six mille ans de silence. Ils éclataient de rire heureux d'être là. Legolas était fou de joie à l'idée de galoper sur les terres qui avaient vu son père et son grand-père naître. Pour Lysbeth c'était le bonheur de pouvoir chevaucher à nouveau sur ces terres. Comme pour répondre à cette joie ambiante, la nature explosait de vigueur chassant la tristesse et la grisaille par les couleurs de la vie. Les fleurs jaillissaient du sol et répandaient des flagrances subtils et délicates qui remplaçaient les odeurs d'algues et de marée et enivraient les sens. Comme attirés par le parfum des nouvelles fleurs, des milliers de papillons arrivèrent et se mirent à voleter de fleurs en fleurs suivit ensuite par les abeilles et leurs prédateurs naturels. Ils arrivaient par milliers comme s'ils attendaient ça. Les oiseaux chantaient comme des éperdus. Ils chantaient la renaissance de la nature dans un monde auparavant mort. Les loups hurlaient de joie de venir dans un monde vierge tandis que les herbivores criaient aussi leur joie. Après plus de six millénaires, la vie réapparaissait emplissant le coeur de la jeune Valië d'un bonheur indicible.

 

Legolas lui aussi sentait ce bonheur exploser dans son coeur et écouta avec plaisir SA Valië chanter un chant de vie que lui avait appris Yavanna. Comme si elle représentait la pointe d'une flèche déchirant la laideur et la tristesse, Lysbeth suivit de SON elfe, bien qu'elle ne savait pas que c'était SON elfe, traversait les plaines du Beleriand, répandant la nature, la beauté et la vie sur son passage. Carnil accéléra et bizarrement, Anor, fael et Miel n'eurent aucun problème à suivre l'étalon restant à son même niveau que lui. Ils arrivèrent en moins d'un mois de l'autre côté du Beleriand. Arrivé devant la mer de Belegaer, ils descendirent vers le Sud et arrivèrent devant l'île de Balar. Lysbeth regarda la petite île rocheuse, puis d'un geste de la main, elle la rendit verdoyante et colorée de milliers de fleurs. Des papillons allèrent immédiatement s'installer dans la petite l'île suivit par des oiseaux, puis de milliers d'autres animaux. Puis tout aussi rapidement, ils allèrent vers le nord et rendit enfin le Beleriand à sa beauté première. Maintenant que son nouveau royaume était redevenu ce qu'il était, Lysbeth fit ralentir Carnil et fut très surprise quand elle vit que Legolas, Fael, Miel et Anor l'avaient toujours suivie, pourtant il lui avait fallu une longue année pour réussir cet exploit. Elle fronça les sourcils très étonnée de la ténacité du jeune elfe. Maintenant que le Beleriand avait retrouvé vie, Lysbeth voulut se promener dans le reste de la Terre du Milieu sans savoir que les elfes s'étaient installés dans les anciens royaumes. Thranduil s'était installé à Doriath, Celeborn et Galadriel à Nargothrond tandis que Círdan squattait Vinyamar. Les anciens royaumes avaient tous retrouvé leur ancien roi. Doriath avait retrouvé Thingol et Melian, Nargothrond Finrod suivit par Amarië son épouse qui avait fondu pour les magnifiques paysages entourant la cité. L'Hithlum appartenait de nouveau au roi des Noldor, Fingon de même que Gondolin à Turgon. Les fils de Fëanor avaient repris leur ancien royaume.

 

Tout ce petit monde reconstruisait leur cité mise à mal par le corail et les poissons. Plus d'un elfe retrouva dans un lit un poisson la bouche ouverte et les yeux globuleux le regarder fixement. Plus d'un elfe faillit vomir en sentant le parfum subtil et délicat d'un poisson qui pourrissait au soleil. Ils travaillèrent tous avec acharnement rendant la splendeur aux royaumes. Mais tous se demandaient une chose, où allait vivre la souveraine du Beleriand, où allait vivre Lysbeth ? Et puis où se trouvait le prince Legolas qui avait disparu en même temps que la jeune Valië. Les elfes avaient tellement de travail qu'ils voyageaient peu entre chaque royaume. De plus, le peu d'elfe qui osait voyager se faisait agresser vicieusement par les descendants sauvages de Miel et Amaurëa qui tuaient les lapins et bavaient sur les elfes. Combien de ces fiers combattant étaient revenu dans leur royaume couvert de bave, mais ils n'en voulaient pas aux wargs, ils étaient tellement affectueux, même redevenus sauvage, certains se frottaient aux jambes des elfes. La vie reprenait son cours, les elfes avaient tous quitté la Terre du Milieu, mais cela, Lysbeth ne le savait pas et accompagné de Legolas, elle partit vers l'Est.

 

Ils avançaient paisiblement écoutant avec ravissement les oiseaux qui chantaient le renouveau de la nature. Les habitants étaient ravis de revoir des elfes, cela faisait quand même trois ans qu'ils étaient tous partis. Cela avait fait un choc aux discrets hobbits en voyant cette gigantesque armée se diriger vers l'ouest, mais maintenant, le silence c'était fait dans tous les royaumes elfiques, plus de rire, plus de chant. Les rôdeurs ne s'approchaient pas des anciens royaumes, il y avait trop de mélancolie. Alors quand ils virent Lysbeth et Legolas, ils les accueillirent à bras ouverts. Lysbeth les salua avec gentillesse, mais repartit vers l'Ouest. En effet, la jeune Valië avait complètement oublié de ramener les ents. Legolas pouffa de rire en voyant la tête désolé de Lysbeth. Ils allèrent vers le sud et arrivèrent à Taur im Duinath. C'était la première fois que Lysbeth allait dans cette forêt de même que Legolas. Avec prudence ils entrèrent dans le sombre bois et furent surpris en voyant qu'un passage se créait devant eux. Il les amena dans une clairière immense où se trouvait un bois d'arbre en fleurs possédant des visages presque féminins. Lysbeth venait de retrouver les femmes ents. Elle dit à Legolas :

 

-Voilà d'où renaîtront les femmes ents. Cette ancienne race va enfin connaître la renaissance tant espérée.

 

-Oui, Lysbeth, répondit Legolas avec douceur et tendresse.

 

La jeune Valië appréciait de plus en plus la voix de SON elfe. Et sans qu'elle ne s'en rende compte, les sentiments qu'elle ressentait envers l'elfe changeaient comme lui avait prédit Elrond. Tandis que ceux de Legolas devenait de plus en plus fort. Il continuait à la protéger empêchant quiconque de la toucher, de lui faire du mal, de la tuer. Ce faisant, il prouvait à tout ceux qui les croisaient que la jeune femme était à lui et gare à celui qui s'approcherait de trop près de la jeune Valië, le jeune elfe pouvait être très agressif.

 

La jeune Valië pouffait de rire quand elle voyait Legolas en colère, les yeux noircis par la violence de ses sentiments, son corps tremblant de rage tel un arbre secoué par le vent. Après avoir ramené les femmes ents qui se promenèrent sur le territoire du Beleriand, Lysbeth et Legolas repartirent vers l'est et vers le Rohan. Elle voulait retrouver les plaines infinis du Rohan, sentir le vent souffler. Elle voulait revoir Edoras ainsi que les souverains du Rohan. Ils s'approchaient tranquillement des guets de l'Isen, quand Fael et Miel eurent un drôle de comportement.

 

Ils se mirent à gronder et montrèrent les dents. Lysbeth se tendit, mettant tous ses sens en éveil, suivit de près par Legolas, quand le sifflement caractéristique d'une flèche retentit. Carnil sous l'impulsion de Lysbeth fit un bond de côté, mais Anor n'eut pas ce réflexe et une deuxième flèche s'enfonça profondément dans la poitrine de l'elfe. Legolas perdit l'équilibre et s'effondra sur le sol, mort avant même de toucher la terre. Lysbeth sauta de carnil et se précipita sur l'elfe. Elle sentit son coeur se déchirer sous une douleur intense et tellement forte qu'elle n'arrivait même plus à respirer. Un gouffre sans fin et sans fond venait de s'ouvrir sous ses pieds et elle tombait dedans. Enfin elle comprit ce que son coeur savait depuis bien longtemps. Elle avait tellement mal qu'elle ne fit pas attention aux hommes sauvages qui se précipitaient vers elle en hurlant dans leur langue rugueuse. Elle s'agenouilla devant son elfe et murmura doucement :

 

-Non ! Legolas ! Réveilles-toi !

 

Elle le secouait doucement, puis voyant la flèche, elle la retira et recommença à le secouer pour le réveiller, mais en vain. Soudain, la pire crainte des Valar arriva, elle perdit le contrôle de ses pouvoirs. Il y eut une onde de choc extrêmement puissante qui balaya tout ce qui se trouvait autour d'eux. Les hommes sauvages s'arrêtèrent, une peur immense commençant à s'insinuer en eux. Lysbeth pleurait contre la poitrine de Legolas, quand elle crut entendre la voix de Finrod lui dire:

 

-Tu peux rendre la vie, non ?

 

Elle se concentra mais sa colère était telle qu'elle n'arrivait à rien. Alors elle décida de faire regretter à ces humains la mort de son amour. Elle se releva et se tourna vers les hommes sauvages. Elle ne vit pas derrière elle des Rohirrims commandés par Eomer arriver. Le roi du Rohan eut un hoquet d'horreur en voyant l'un des membres de la Communauté de l'Anneau étendu sur le sol baignant dans son sang. Ils regardèrent vers les hommes sauvages, et furent surpris en voyant que les hommes sauvages avaient l'air d'être complètement paniqué par l'elfe qui se trouvait devant eux. Les Rohirrims ne pouvaient voir que les yeux de Lysbeth passant de son doux violet habituel au noirs d'encre démoniaque. Quelque chose leur ordonna de reculer et les Rohirrims obéirent immédiatement se mettant à plus de cinq cent mètres de l'action. Ils étaient en haut d'une colline et pouvait ainsi voir toute l'action. Lysbeth folle de rage fut entourée d'une aura puissante. Soudain toute la rage de Lysbeth se déchaîna sur les humains en face d'elle. Une vague de terre apparut de nul part et les écrasa sans remord. Les Rohirrims furent horrifiés devant cette violence, ils le furent encore plus quand ils virent que l'elfe était la jeune Lysbeth. Son regard dur avait retrouvé sa douceur. Elle retourna auprès de Legolas, se concentra et la ramena à la vie. Quand il ouvrit les yeux, il vit deux prunelles violettes zébrés rouges et pailletés d'or le regarder avec inquiétude. Il y avait quelque chose d'autre au fond de son regard. Une chose puissante qui réchauffait le coeur meurtri du jeune elfe. Lysbeth posa tendrement sa tête sur le torse de son elfe et fondit en larmes. Legolas lui caressa doucement sa noire chevelure et la consola :

 

-Chuttt ! Petite Lysbeth !!! C'est terminé !

 

-J... J'ai cru que je t'avais perdu.

 

-Je suis là, je vais bien.

 

-Je... je t'aime Legolas !

 

L'elfe eut un sourire triste en pensant que la jeune femme l'aimait toujours comme un oncle, ou comme un ami, mais pas comme lui l'aimait. Cependant, il changea brutalement d'avis quand il sentit de douces lèvres au parfum enivrant s'emparer avec délicatesse des siennes. Quand elle s'écarta de lui, il crut être arrivé au Paradis. La femme qu'il aimait venait de l'embrasser, c'était le plus beau jour de sa vie. Un peu plus, et il pourrait se mettre à voler. Lysbeth éclata de rire quand elle vit l'air passablement niais de l'elfe. Legolas prit un air outré et commença à la chatouiller. Eomer du haut de sa colline salua les deux amoureux, puis fit demi-tour et apporta la nouvelle que Lysbeth venait de trouver l'elfe de sa vie, Legolas de Mirkwood. La jeune Valië toujours aussi chatouilleuse hurlait de rire en se tortillant par terre. La nature répondant à son humeur joyeuse créa un majestueux arc-en-ciel au dessus d'eux. Legolas embrassa de nouveau Lysbeth, et lui dit :

 

-Où tu iras, j'irais meleth nín.

 

-Merci, Meleth.

 

Tous les deux remontèrent à cheval et repartirent vers la Lothlorien. Mais arrivé là-bas, ils furent effarés en ne voyant personne. Il n'y avait plus rien, plus de magie, plus de chant. Elle se précipita dans la salle du trône et ne vit rien. Même la tapisserie qu'elle leur avait offerte avait disparu. Ils se lancèrent un regard effrayé et foncèrent à Eryn Lasgalen. Mais comme pour la Lothlorien, il n'y avait plus personne. Ils allèrent dans le royaume des nains, mais ils étaient tous partis. Affolés, ils foncèrent à Minas Tirith et furent très soulagés en voyant les souverains du Gondor prendre leur petit-déjeuner. Tous les deux poussèrent un ouf très peu discret. Legolas leur demanda :

 

-Vous ne savez pas où se trouve les elfes, tous les royaumes sont vides.

 

-Parce qu'ils sont tous partis pour le Beleriand. Vous êtes les derniers elfes ici, leur expliqua Arwen comprenant qu'ils s'étaient fait une très grosse frayeur.

 

-Merci Arwen.

 

-Grand-mère a dû aller à Nargothrond, c'est là bas qu'elle voulait aller, enfin je crois.

 

-Merci pour tout. Vous savez, vous êtes les bienvenus en Beleriand.

 

-Allez, filez ! Tout le monde doit vous attendre ! rigola Aragorn avec des traces de blanc dans sa chevelure.

 

Lysbeth s'approcha d'eux et regarda avec stupéfaction ces traces du temps dans leurs deux chevelures. Legolas pouffa de rire, puis lui dit :

 

-Lysbeth meleth, nous devrions y aller ?

 

-Oui, tu as raison.

 

-Meleth ?! Lysbeth, tu as choisi Legolas ? s'exclama Boromir.

 

-Oui, il est tellement heuuu.... Elle n'arrivait pas à trouver toutes les qualités qu'il avait, pour elle il était parfait... Il est parfait.

 

Les humains furent vraiment heureux pour les deux tourtereaux qui partirent le lendemain pour le Beleriand. Ils voulaient s'installer quelque part pour pouvoir vivre pleinement leur amour si fort. Ils allèrent d'abord à Doriath et furent accueillis par Thingol et Melian qui furent ravis de voir que la petite Lysbeth avait enfin trouvé chaussure à son pied après plusieurs millénaires de solitude. Ils les amenèrent dans la chambre de Lysbeth et Legolas fut époustouflé par la splendeur de la pièce. Rien n'avait changé sauf qu'il y avait maintenant des abeilles et des papillons. Arrivé devant le lit, Lysbeth poussa un cri de joie quand elle vit que sa poupée Mitzy l'attendait patiemment là où elle l'avait laissé. C'était comme si elle venait de partir du royaume, la poupée n'avait aucune trace de la souillure du temps.

 

Ils restèrent une semaine dans le royaume de Doriath, puis ne se sentant pas chez eux, ils repartirent. Legolas ressentait les mêmes choses que Lysbeth, il sentait qu'il n'était pas à sa place, il lui manquait quelque chose pour être bien. Alors il suivit paisiblement SA Valië et tous les deux prirent la route vers Nargothrond. Ils mirent deux mois pour arriver là-bas. Carnil bien que rapide et puissant adorait cette allure lente qui lui permettait de brouter en même temps et de voir des paysages magnifiques.

 

Quand ils arrivèrent enfin à Nargothrond, ils furent accueillis à bras ouvert par Finrod qui serra fort la jeune Valië contre lui récoltant un grondement de mécontentement de la part de sa femme et de Legolas aussi jaloux l'un que l'autre. Quand ils se séparèrent, Amarië attrapa Finrod et le tira en arrière tandis que Legolas se mettait légèrement entre elle et le roi de Nargothrond. De nouveau, ils restèrent une semaine retrouvant Celeborn et Galadriel qui furent plus ou moins ravi de voir que leur petite fille avait trouvé son âme soeur. Pris d'une crise de bougeotte, tous les deux quittèrent Nargothrond et partirent vers le Nord. Ils reprirent le chemin qu'avait pris la communauté du Silmaril et arrivèrent bientôt dans le défilé qui les aurait amené à Angband si le territoire maléfique était encore debout. Lysbeth chantonnait doucement des chansons de marche quand un sentiment de sérénité les accueillit. Ils s'approchaient de l'endroit où ils allaient vivre, ils le sentaient tous les deux. Ils allaient trouver leur maison, leur nouveau royaume. Ils firent accélérer leurs chevaux et arrivèrent à Tol Sirion. La Tour de Minas Tirith ne ressemblait plus du tout à ce qu'avait vu Lysbeth quand elle l'avait vu la dernière fois. L'aspect malsain et mauvais avait complètement disparut remplacé par un sentiment de paix et de sérénité. Les hauts murs étaient cachés par une vigne vierge luxuriante mélangé à une superbe glycine dont le pied plus que millénaire avait l'air de venir du fin fond de la tour. Lysbeth fit stopper Carnil sous l'immense tronc de la glycine, descendit de cheval et entraîna Legolas à l'intérieur de la tour. Après un délicieux baisé sur la bouche, elle l'emmena dans l'ancien cachot qui était devenue encore plus beau si cela était possible. La glycine venait vraisemblablement d'ici et montait dans les étages. Legolas regardait avec étonnement le sol piqueté de marguerites et d'Elanor. Le plus amusant, c'est que tous les sols de la tour étaient recouvert de pelouse et de fleurs. Les murs étaient recouverts de lierre et de clématites. Lysbeth prit d'une envie de le séduire, l'entraîna dans la chambre où elle avait dormi il y a si longtemps de cela. Elle fit disparaître les petits lits et ne laissa que le grand lit noir. Legolas lui sourit gentiment et lui demanda :

 

-Mais où vais-je dormir ?

 

-Mais ici, avec moi !

 

-Je... tu... tu en es sûr ?

 

-Oui meleth nín .

 

Lysbeth le regardait bizarrement, mais elle aussi se sentait bizarre, elle sentait une chaleur étrange chauffer son bas ventre. Elle voulait faire quelque chose avec son elfe. Cela se voyait dans son regard et dans la pièce, car des centaines de fleurs en forme de petits coeurs poussèrent anarchiquement. Legolas comprit le message, s'approcha de la jeune Valië et l'embrassa tendrement. Ses gestes étaient doux et tendres. Lysbeth goûtait maladroitement les lèvres fruitées de l'elfe. Il caressait tendrement la douce chevelure de sa bien-aimée, puis laissa sa main errer le long de son dos. Elle allait toucher une certaine partie charnue de l'anatomie de Lysbeth, quand une autre main l'en empêcha. Ils se séparèrent brusquement et rougirent quand ils croisèrent le regard noir de Manwë.

 

-Papa ?!

 

-Lysbeth, tu ne te donneras à Legolas que le jour de tes noces et pas avant, C'EST CLAIR !!!

 

-D'accord papa. Mais je veux épouser Legolas ici. Là où nous vivrons.

 

Legolas eut un immense sourire, car il adorait cette tour, il se sentait enfin chez lui. Il décida d'appeler la tour, la tour de la glycine. Manwë grogna un peu car cette tour avait été le bastion de Sauron. Mais bon sa fille restant sur ses positions et il accepta. Les deux amoureux préparèrent la tour pour la cérémonie tandis que Manwë et Varda préparaient les invitations que Thorondor apportait. Les premiers à arriver furent Celeborn et Galadriel, puis tous les autres. Ceux qui mirent le plus de temps à venir furent Arwen, Aragorn, Faramir, Eowyn, Boromir et Aelita. La régence étant mis entre les mains du prince héritier Eldarion. Tous ouvrirent de grands yeux époustouflés en voyant l'ancienne tour de garde de Minas Tirith. Elle méritait bien son nom de tour de la glycine ou la tour fleurie.

 

Bientôt, la cérémonie put commencer. Ce fut Manwë qui amena sa fille devant l'autel. La cérémonie étant présidé par un Celeborn larmoyant à l'idée de marier sa petite fille. Manwë aussi était très ému. C'était la première fois qu'il serait présent au mariage de sa petite fille et il voulait que rien ne gâche la cérémonie. Quand Lysbeth et Legolas se jurèrent éternellement fidélité, Varda et Galadriel tombèrent dans les bras l'une de l'autre transformées en véritable fontaine. C'est pas tous les jours que votre bébé se marie. Lysbeth était vraiment au paradis, tout comme son mari. Tous les deux savouraient les lèvres de l'autre goûtant un peu plus à la jouissance absolue. Quand ils se séparèrent, Lysbeth avait le regard plein d'un amour profond. Ce regard fit presque défaillir Legolas qui dut se retenir pour ne pas se jeter sur son épouse. Lysbeth dut le ressentir car elle lui fit un sourire qui fit fondre son époux.

 

Manwë dut maintenant couronner les nouveaux souverains du Beleriand. Il avait amené les couronnes fait spécialement pour eux. Ce fut avec une émotion intense qu'il ceignit le front de sa fille avec la couronne du Beleriand. Aulë avait décidé de prendre le silmaril de la couronne princière de Lysbeth et de l'enchâsser dans la couronne royale. Ensuite, Manwë ceignit le front de Legolas avec l'autre couronne où était enchâssé l'autre silmaril garder pour l'occasion par les Noldor.

 

Beaucoup furent jaloux de la chance de Legolas, mais celui-ci en avait cure, car il était enfin marié à celle qu'il aimait plus que tout au monde. Toute l'assemblée regardait avec émotion la jeune Valië rayonner de bonheur. La journée passa très rapidement, puis arriva le moment tant attendu et en même temps tant redouté par Lysbeth, la nuit de noce. Legolas fut particulièrement doux avec sa jeune épouse et le cri de jouissance de Lysbeth fit moins de bruit que l'onde de choc qui déferla sur tout le Beleriand touchant surtout les mortels. Ainsi ils se retrouvèrent avec plus de quarante ans de moins pour les plus chanceux et l'aspect de jeune gens de vingt ans. Manwë regarda un Aragorn tout jeune et tout perplexe et dit :

 

-Je craignais ce moment, mais je n'aurais jamais cru que cela se passerait de cette façon.

 

-Mais que c'est il passé ?

 

-Quand ma fille s'est donné à son époux, ses pouvoirs ont...

 

Il fut coupé par une autre onde ce choc qui vaporisa une partie du défilé créant ainsi une immense plaine. A partir de ce moment, les ondes de pouvoirs déferlaient avec une certaine ponctualité. La plaine devint donc boisée et verdoyante tandis que trois immenses fossés s'étaient creusés tout autour de la tour. Soudain il y eut une onde particulièrement puissante et devant les yeux ébahis des invités, la réplique de Laurelin et de Telperion poussèrent de chaque coté de la tour remplissant chacun l'un des fossés. Puis la glycine devint lumineuse et déversa dans le troisième fossé un liquide violet aussi brillant que ceux créé par les sosies des deux arbres. Enfin, il n'y eut plus une seule onde de choc jusqu'au moment où Legolas réveilla sa femme de la manière la plus exquise qui soit. L'onde passa sur toute la surface de la planète apportant avec elle une joie et un bonheur que beaucoup avait oublié.

 

Quand ils descendirent, Legolas emmena Lysbeth dans la salle à manger qui se trouvait être le cachot où elle avait été emprisonnée. La pièce avait triplé de taille acquérant celle de la salle à manger de la Lothlorien. Ils s'assirent côte à côte, passèrent leur temps à se bécoter et à se dire des petits mots doux. Pendant qu'ils mangeaient, des oiseaux chantaient l'amour qu'ils ressentaient l'un envers l'autre. La journée passa de la même façon ainsi que tous les autres jours de la semaine. Puis enfin les invités retournèrent dans leur demeure respective. Les gondoriens furent très surpris en voyant que le roi, la reine, l'intendant, son épouse, le frère de l'intendant et son épouse avaient l'air d'avoir vingt ans.

 

Une magnifique et douce routine s'installa entre Lysbeth et son époux. Tous les matins, ils allaient sous la glycine et regardaient sa rosée si particulière couler dans la douve. Lysbeth passait beaucoup de temps à paresser sous les arbres, jouant avec ces fontaines naturels que de nombreux elfes leur jalousaient. De temps à autre, plusieurs ondes de chocs balayait le Beleriand avec des effets divers et variés allant des papillons à la pluie de parfum. Quand cela arrivait, les elfes rigolaient en disant :

 

-Les souverains sont en forme aujourd'hui.

 

Mais un jour, une onde différente déferla sur la Terre du Milieu. Une onde chargé de souffrance et de peur. Tous se demandaient ce qui se passait. Puis les ondes de chocs arrivèrent à intervalles réguliers mais légèrement rapproché les unes par rapport aux autres, jusqu'au moment où une énorme onde balaya le Beleriand. Soudain tous virent Thorondor qui criait :

 

-Les héritiers des souverains du Beleriand viennent d'arriver. Chanter la joie de leur naissance.

 

Les grands parents arrivèrent à tout allure et fondirent devant les deux adorable minois des deux bébés, Oropher avec les cheveux noirs de sa mère ainsi que les yeux bleus de son père et Morgane qui était le portrait craché de la première mère de Lysbeth brune aux doux yeux de biche.

 

Legolas avait été surpris, mais quand Lysbeth lui éclaira sa lanterne, il proposa de donner à la petite fille le nom de sa grand-mère décédée.

 

Les deux paires de grand-parents laissèrent la toute nouvelle petite famille, puis Galadriel dit avec un doux sourire ému :

 

-Je suis tellement heureuse pour nos deux amoureux !

 

-Oui, notre Beriawen est enfin heureuse ! soupira Varda.

 

-Et notre Lysbeth aussi ! dit Celeborn avec un doux sourire de grand père gâteau.

 

Manwë après des millénaires de peur, de doute, avait retrouvé sa fille, et il était l'heureux grand-père de deux adorables nourrissons. Il retourna dans la chambre des parents et murmura pour les seules oreilles de Morgane :

 

-Comme promis, vous retrouvez la vie, le même jour que votre mari. Quand le temps sera venu, tu iras te promener près de Nargothrond et là tu verras celui que ton coeur a choisi il y a si longtemps de cela. Bonne chance ma petite chérie ( en embrassant Morgane ). Bonne chance mon petit amour ( en embrassant Oropher ).

 

Il salua les nouveaux parents et parti de coucher sous la glycine, une joie immense dans son regard teinté malgré tout par l'inquiétude du retour de son frère. Mais comme l'avait si bien dit Lysbeth, ils avaient tout le temps pour se préparer. Alors autant profiter des belles journées de printemps. Il eut un sourire quand une douce brise secoua la glycine qui le mouilla avec sa rosée parfumée et colorée. Le bonheur d'être ici, maintenant avec sa famille se montra à tous par le plus bel arc en ciel jamais vu dans la région.

 

 

FIN

 
 
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