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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 25     Les chapitres     5 Reviews    
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Catastrophique leçon de maintient

 

 

Catastrophique leçon de maintient.

 


Pendant ce temps, à Caras Caradhon.

-Lysbeth, viens prendre ta leçon de maintient.

-J’arrive nana.

Les gardes pouffèrent quand ils virent leur princesse arriver en courant ses longs cheveux noirs flottant derrière elle dans la grande pièce et piler devant sa mère qui tentait de ne pas montrer son hilarité. L’elfe qui était avec elle, avait l’air très sévère mais aussi très triste. Lysbeth regarda légèrement effrayée la dame et lui fit son plus beau sourire pour tenter de l’amadouer. La dame s’approcha d’elle en marchant avec une grâce incroyable. Elle se baissa avec la même grâce que la reine.

-Princesse, vous ne devez pas courir dans les couloirs.

-Bien Madame.

-Je vais vous apprendre à avoir la même grâce que votre mère, et vos parents seront fiers de vous. Vous serez la digne représentante des elfes et des Valar.

-Je vais vous laisser. A tout à l’heure ma chérie, dit Galadriel avec une voix douce en l’embrassant tendrement sur la joue.

-Bien princesse, je vais d’abord vous apprendre à marcher la tête droite.

-D’accord Madame.

Le cours dura une heure où la fillette découvrit à quelle point il était difficile de marcher avec grâce, elle avait surtout des difficultés à bien placer ses pieds pour ne pas marcher de travers et pour ne pas tomber. Mais Lenwen lui expliqua avec une grande gentillesse et une grande douceur comment le faire. A la fin de l’heure, elle réussit presque à se déplacer comme son professeur qui lui donna l’autorisation de sortir de la pièce, mais avec l’ordre de ne plus courir dans les couloirs et de s’entraîner à bien marcher, ce que fit avec beaucoup d’application la fillette. Les gardes suivirent des yeux Lysbeth qui tentait d'avancer comme le devait une véritable princesse, mais elle se prit soudain les pieds dans le tapis et s’étala par terre avec grand bruit sourd accompagné d'un craquement. Les gardes se précipitèrent pour ramasser leur princesse qui avait toujours le nez sur le sol et qui tentait de se relever mais en vain, comme si elle n’avait plus de force dans le bras. L’un des gardes la prit doucement par la taille et dut subir ce que les premiers elfes avaient subit à l’arrivée de Lysbeth.

- OOOOOOUUUUIIIIIIIIIIINNN !!! NNNAAANNNAAA !!!

Ils grimacèrent de douleur sous la puissance du cri qui ameuta toute la population de Caras Caradhon. Galadriel se précipita en entendant les pleurs de sa fille, la prit dans ses bras et se mit à la consoler. Elle demanda :

-Que c’est – il passé ? Pourquoi pleure – t – elle ?

 -Majesté, elle faisait ce que Dame Lenwen lui a appris, mais son pied s’est prit dans le tapis et elle est tombée. Mais je crois qu’elle s’est fait très mal au poignet en tombant, dit l’un des gardes en regardant Lysbeth qui s’agrippait comme une sangsue au cou de la reine qui avait un peu de mal à entendre ce que disait le garde avec les pleurs de sa fille.

Elle l’emmena dans sa chambre pour pouvoir lui parler tranquillement, sans être interrompu par des curieux. La fillette pleurait sans discontinuer dans les bras de sa mère, son poignet lui faisant atrocement mal et avait tendance à bleuir. Galadriel voulu la déposer sur le lit, mais la petite fille resta accroché à elle, ne voulant à aucun prix se séparer d’elle. Elle dut donc aller chercher un baume de soin en tenant en même temps dans ses bras, sa fille tremblante sous la douleur. Elle trouvait que cette douleur était plus pire que toutes les autres, car l’accident était arrivé alors qu’elle pensait qu’elle ne risquait plus rien. Sa mère se mit à lui masser délicatement le poignet en lui murmurant de douces paroles. Les larmes de la fillette se tarirent progressivement puis s’arrêtèrent. Elle se calmait grâce aux gestes tendres de sa mère qui lui banda délicatement le poignet.

- Voilà ma chérie, c’est fini, ce n’est pas une fracture. Ça va mieux ?

- Oui, nana. J’ai voulu faire tout comme madame Lenwen m’avait dit, mais mes pieds y zont pas suivis, gémit la fillette d’une petite voix.

- Lysbeth ma douce. On va abandonner les leçons de maintient. D’après mes souvenirs, Beriawen non plus n’arrivait pas à marcher comme sa mère et Eru seul sait combien d’heure ses parents ont passé à tenter de lui inculquer les bonnes manières mais en vain. Tu sais pourquoi ?

- Non nana, pourquoi ?

- Parce que Beriawen est la représentation de la nature et la nature ne peut – être ni diriger, ni contrôler. Et tu es comme cela, ma petite chérie, tu ne peux être contrôler, ni maîtriser. Je ne pensais pas que cette caractéristique t’avais suivit dans le temps. Nous allons simplement t’apprendre les bases du savoir – vivre, comment te comporter à table et en soirée et c’est tout, car tu n’arriveras pas à assimiler le reste, ça iras en complet désaccord avec ta nature de Valie et tu te feras plus mal qu’autre chose. D’accord, ma petite chérie ?

- Oui, nana. Mais je vais faire quoi maintenant ?

- Tu vas apprendre à bien parler la langue commune, le Sindarin et le quenya avec moi.

- D’accord nana. Et quand c’est qu’on commence ?

- Nous allons commencer immédiatement. Par ta dernière phrase, tu ne dois pas dire, « Et quand c’est qu’on commence », mais « Quand doit – on commencer ». Tu as compris ma chérie ?

- Oui, nana. Et quand doit – on commencer ? Dit – elle d’une manière très consciencieuse qui fit sourire sa mère.

Elle lui apprit à bien utiliser les mots et à ne pas mettre des « que » partout et qu’on ne disait pas « y » pour désigner quelqu’un, mais « il ». Après elle eut droit au cours de quenya, puis d’histoire et enfin après six heures de cours, elle put sortir de la pièce et aller se dégourdir les jambes qui en avaient bien besoin et jouer comme une petite folle avec les enfants de Caras Caradhon. Miel couina de plaisir à l’idée de revoir sa jeune maîtresse. Les enfants jouaient comme des fous avec le jeune fauve qui adorait se jeter dans l’eau pour arroser les enfants qui se sauvaient en hurlant de joie. Les adultes riaient comme des malades en regardant la joie qui faisait rayonner leurs enfants. Quand la nuit tomba, les petits monstres étaient tellement épuisés qu’ils s’endormirent sans avoir terminer leur repas. Presque au même instant ils tombèrent le nez dans leur assiettes, leurs parents éclatèrent de rire devant cette superbe synchronisation et les emmenèrent se coucher. Lysbeth fit un rêve qu’elle n’avait pas fait depuis longtemps, elle rêva des deux arbres, mais cette fois – ci, elle les vit pousser tranquillement, et de temps à autre, une goutte dorée ou argentée tombait d’un des deux arbres par terre. Elle vit ses parents de Valinor, ils avaient l’air tellement heureux, qu’elle sentit son cœur se gonfler de joie et de bonheur. Le lendemain, elle fut réveillé par un doux baiser sur le front. Elle ouvrit doucement les yeux et vit sa mère lui caresser délicatement les cheveux et lui murmurer :

- Ma chérie, c’est l’heure de te réveiller. Allez ma douce, il faut te lever.

- Oh non, maman. J’ai encore envie de rester au lit, murmura – t – elle d’une voix ensommeillée.

La reine fit une petite moue impertinente et se mit à la chatouiller pour la forcer à se lever. Lysbeth éclatait de rire en se tortillant sur le lit, entraînant sa mère pour le plus grand bonheur de ceux qui entendaient ces rires joyeux. Après cinq minutes de chatouilles, la princesse se leva prit son bain, toute seule et s’habilla presque toute seule, il ne restait qu’à lacer la robe. Sa mère était bigrement fière de sa fille, elle devenait presque entièrement autonome. Soudain Lysbeth arrêta de faire tout mouvement et avait les yeux dans le vague. Elle laissa tomber le flacon qu’elle tenait dans ses mains qui allât se briser à terre. Galadriel s’étonna de ce changement de comportement, puis elle commença à être inquiète de l’absence de réaction de sa fille. Elle lui demanda :

- Ma chérie. Lysbeth, ma douce ? Qu’est ce qui t’arrive ? Chérie, répond – moi ?

Mais la fillette ne répondait rien. La reine était vraiment très inquiète quand soudain sa fille eut l’air de se réveiller et s’écria :

- ADA ! Ada est de retour, papa est rentré. Maman, papa arrive.

Elle prit la main de sa mère et se mit à courir comme une malade dans les couloirs en continuant de crier « Ada arrive ! » Les gardes suivaient la princesse et la reine, la joie se reflétant dans leurs yeux. Si leur princesse avait raison, ce qui était toujours le cas, le roi était de retour. Quand ils arrivèrent dehors, Lysbeth cria :

- MIEL !

Le fauve arriva comme une flèche se demandant ce qui se passait pour que Lysbeth crie ainsi son nom à tue - tête. La reine donna l’ordre qu’on lui apporte son cheval sur le champ. L’écuyer lui apportait un magnifique cheval blanc puis la mère et la fille foncèrent dans la forêt, Miel devant pour trouver le roi avec son flair et la reine derrière, son cheval ayant des difficultés à suivre le train d’enfer du fauve comme l’escorte qui les accompagnait.

 

Celeborn avançait tranquillement à la tête de ses troupes près du roi Thranduil et les troupes de la forêt noire, à l’orée des bois dorés. Il regarda les arbres et dit d’un ton étonné :

- C’est étrange, les arbres chantent. Ils avaient arrêté il y a bien longtemps. Ils reverdissent. Que se passe – t – il ?

- Je ne sais pas mon ami, mais depuis peu, je ressens comme un étrange espoir brûler en mon cœur, l’espoir de jours meilleurs qui s’approchent. Mais cela ne se peut. Peut – être que les arbres savent quelque chose que nous ignorons.

- Peut – être. Quel est ce bruit ? demanda Celeborn en entendant un bruit de galop.

Mais avant qu’il ait pu comprendre ou faire quoique ce soit, il se retrouva par terre à se faire lécher le visage par un warg tout fou qui frétillait de la queue comme un dingue, à être serré dans les bras de sa fille qui l’embrassait là où il y avait encore de la place et le tout sous les rires de son épouse. Il tenta de parler, mais il ne put qu’émettre un vague grognement incompréhensible de protestation. L’armée des elfes ne savait pas du tout comment réagir face à l’animal qui léchait leur roi sans rien lui faire d’autre. Puis enfin l’animal lasser de le lécher se mit à courir après sa queue pour le plus grand bonheur des elfes de la Lórien qui éclatèrent de rire. Celeborn soulagé du poids du fauve s’assit toujours embrassé par une petite furie qui lui serrait fort le cou. Maintenant qu’il pouvait voir autre chose que des poils et de la bave, il vit de long cheveux noirs et de petites oreilles pointues qu’il reconnaîtrait n’importe où :

-Oh Lysbeth, ma petite chérie. Quand es – tu rentré à la maison ?

-Je suis rentré il y a heu…( elle compta sérieusement sur ses doigts pour connaître le chiffre exact ) 3 jours, ada.

-Ada ! Depuis le temps que je rêve d’être à nouveau appeler de cette manière par toi, ma chérie. Tu ne peux pas savoir à quel point cela me fait plaisir.

- Et tu sais quoi, ada ?

- Non, ma douce, répondit avec gentillesse le souverain en se relevant l’enfant toujours accroché à son cou.

- Et bien nana, elle va pas partir, et tous les elfes y, pardon, ils vont rester ici. C’est mon papa et ma maman de Valinor qui me l’ont dit.

- Comment ? demanda – t – il interloqué à son épouse qui le regardait avec un amour toujours aussi fort.

- C’est la fille de Manwë et de Varda. Mais ils nous ont demandé de l’élever comme la notre.

- Donc ils ne viendront pas la reprendre ?

- Non, et cet âge qui approche, est la fin de l’anneau unique, mais le début d’une nouvelle ère de joie et de bonheur pour tous les elfes de la Terre du Milieu.

- Ce que vous dite réchauffe mon cœur fatigué, mais le désespoir à totalement enfermé mon âme. Je ne crois pas avoir la force de rester ici, dit le roi Thranduil avec un sourire triste.

- N’ayez crainte mon ami, dit Galadriel d’une voix douce. Lysbeth Beriawen a le pouvoir d’effacer le désespoir des cœurs. Elle représente la nature et l’espoir. Lysbeth, tu voudrais visiter Mirkwood.

- Oh oui, nana. Et est ce que madame Lenwen pourra venir avec nous ?

- Pourquoi cela ? demanda Thranduil.

- Ben elle est comme vous, même si elle tente de le cacher. Son cœur ne bat presque plus et je n’arrive pas à la faire sourire. Peut être que vous y arriverez ? demanda-t-elle d’un ton rempli d’espoir innocent qui fit à nouveau sourire Thranduil. Mais cette fois – ci, c’était un sourire un peu gêné.

Sourire qui disparu très vite quand il se retrouva par terre à se faire lécher par Miel. Le fauve l’attrapa délicatement de sa puissante mâchoire par le bras et d’un mouvement ample de la tête, le mit sur son dos. Le roi de Mirkwood eut la surprise de se retrouver sur le dos d’un warg qui courait comme un fou autour de l’armée qui ne faisait rien obéissant à l’ordre de Celeborn qui savait que le souverain ne risquait rien. Thranduil qui avait quand même un caractère assez ombrageux tenta d’abord de faire arrêter l’animal, mais celui – ci n’en faisait qu’à sa tête. Même Celeborn ne pouvait rien faire et quant à sa fille, elle dormait profondément dans ses bras le pouce dans la bouche. Il allait à nouveau ordonner à Miel de s’arrêter quand il poussa un couinement de stupeur assez familier pour Galadriel qui se mit à rire. Miel s’arrêta enfin à ce son incongru et regarda Celeborn qui avait la tête penché, faisant des grimaces et ayant des palpitations à l’œil droit. Thranduil voyant l’état de son souverain de collègue éclata de rire et dut cacher son visage dans la fourrure épaisse du jeune fauve pour tenter de se calmer. Le warg plus que ravi se remit à courir autour de l’armée en hurlant de joie. Lysbeth se réveilla d’un coup et demandant l’air totalement endormi la bouche plein de l’oreille pointue de son père :

- queffff quiffff paffff fpfpa ?

- Lâche mon oreille que je puisse te comprendre, ma petite chérie,pouffa le roi.

Elle relâcha l’oreille de son père et marmonna en baillant :

- Qu’est ce qui se passe, ada ?

- Miel.

- Qu’est – ce qu’il a fait ?

- Regarde ce qu’il fait.

Lysbeth regarda vers Miel et ouvrit de grands yeux et s’écria :

- Miel arrête tout de suite.

Miel pila et le pauvre roi dû s’accrocher pour ne pas se retrouver le nez dans l’herbe. Il releva légèrement la tête ravi de la course et demanda à Lysbeth de ne pas punir Miel, et lui demanda s’il pouvait entrer en Lothlórien sur le dos de l’animal. Miel péta un câble et courut dans tous les sens avec un roi sylvestre plus que ravi sur le dos. Puis sur un ordre de Celeborn, il revint vers les souverains de la Lórien et marcha tranquillement près d'eux. Thranduil lui caressa doucement la tête et découvrit la douceur du fauve qui se laissa faire. Il lui demanda de faire la course avec les armées. Miel bondit et se mit à courir comme une véritable fusée, les chevaux étaient largement mis dans le vent. Le roi fut plus que surpris de voir à quel point l’animal pouvait être obéissant. Ils arrivèrent tous les deux avec une heure d’avance sur les autres. Miel se laissait caresser par Thranduil qui appréciait de plus en plus le jeune fauve, se demandant si cela serait possible d’avoir un autre warg aussi doux, peut – être une femelle et ainsi avoir des chiots aussi adorables. Le gros de la troupe arriva avec des chevaux épuisés, et la princesse dans les bras de son père. Elle s’amusait à tresser la crinière du cheval qui se laissait faire. Il regarda avec un petit air triste la famille royal de Lórien. Lysbeth fronça un peu les sourcils et demanda doucement au roi Thranduil :

- Monsieur Thranduil, pourquoi vous êtes…heu…pourquoi êtes – vous triste ? Elle regarda sa mère qui lui fit un petit sourire d’encouragement.

- Vous représentez ce que j’ai perdu, il y a bien longtemps. Tout ce qu’il me reste, c’est mon fils, Legolas et ses frères et sœurs.

- Tonton Legolas est votre fils ?

- Tonton ? demanda interloqué Thranduil.

- C’est ainsi que notre fille nommait les membres de la communauté de l’anneau. Tu les appelles à nouveau tontons, tu leur a pardonné, tu veux aller les revoir ?

- J’ai été méchante, y…ls vont plus vouloir me voir,dit – elle d’un ton triste. C’était la première fois qu’elle faisait aussi longtemps la tête à quelqu’un et elle s’en voulait.

- Je ne crois pas, ils t’aiment, ils t’aiment très fort. Tu sais, ils avaient très peur qu’ils ne t’arrivent quelque choses et c’est pour cela qu’ils t’ont punis. Je pense qu’ils doivent s’en vouloir terriblement.

- Et c’est le cas votre altesse.

Tous se tournèrent vers la voix et virent Haldir et Irwin tout poussiéreux qui venaient eux aussi d’arriver à la porte de Caras Caradhon, leurs chevaux épuisés.

- Pourquoi, que se passe – t – il à Minas Tirith ? demanda Celeborn les sourcils froncé alors qu’ils entraient dans la cité elfique.

- Tous pensaient que la princesse Lysbeth avait été noyée. Et ils pleuraient tous sa disparition. Ils sont repartis se battre pour le Pelargir combattre les pirates.

- Lysbeth que vois – tu sur leur futur ? Vont – ils revenir du combat ? demanda Galadriel.

- Oui, tous.

- Comment le sais – tu ? demanda Thranduil.

- J’ai demandé à Monsieur Ulmo s’il voulait bien les aider à vaincre. Et il a dit qu’il le fera sans aucun problème et que quand…heu je veux dire… et quand nous aurions cette discussion, ils seraient déjà de retour dans la cité. Mais tonton Legolas, il a mal à son cœur et c’est ma faute. Et je sais pas comment me faire pardonner.

- Moi, je crois savoir, princesse. Allez les voir et dites leur que vous les aimez. Et que vous leur avez pardonné. Ils n’attendent que cela et ils ont vraiment honte de ce qu’ils vous ont fait.

- Je sais ce qu’on va faire ma chérie, dit Galadriel avec un doux sourire. Si le roi Thranduil est d’accord, il pourrait t’escorter avec Haldir et Irwin jusqu’à Minas Tirith et ainsi tu pourras leur dire ce que tu dois leur dire. D’après certains renseignements, Aragorn sera couronné roi dans un mois, ce qui te donne le temps de préparer le voyage. Ton père et moi attendrons l’arrivée d’Arwen avant d’aller à Minas Tirith. Tu es d’accord ?

- Oh oui, nana. Mais est ce que je dois marcher comme madame Lenwen m’a demandé de le faire ?

- Non, ma douce, sinon tu vas retomber et à nouveau te faire mal. Tu as encore mal au poignet ?

- Presque plus nana.

- C’est bien. Roi Thranduil, voudriez – vous nous faire l’honneur de rester à Caras Caradhon jusqu’à votre départ ?

- Ce serait avec plaisir, malheureusement, mon royaume à besoin de moi. Mais je pense que dans un mois je pourrais me libérer.

Thranduil repartit le lendemain à la tête de son armée après avoir promit à l’enfant de ne rien dire à son fils, pour lui faire la surprise. Lysbeth apprenait avec beaucoup d’attention ce que lui apprenait Dame Lenwen qui était fier de la fillette qui faisait d’énormes efforts pour être une vrai princesse. Mais bientôt, elles arrivèrent à la barrière qui bloquait Lysbeth dans son apprentissage. Dame Lenwen lui avait demandé de rester calme et de suivre la conversation particulièrement ennuyeuse d’un elfe du nom d’Ereinwë, quand soudain ses pouvoirs entrèrent en action.

Les souverains entendirent des cris de stupeurs, et des éclats de rires très bruyant. Ils arrivèrent en quatrième vitesse et virent le pourquoi du comment. Dans la salle, le beau plancher en bois venait d’être remplacer par un parterre de fleurs roses et blanches très odorantes. Ils virent aussi leur fille se rouler dans les fleurs en riant. Galadriel s’approcha d’elle et sentit des effluves qu’elle n’avait pas senti depuis son départ de Valinor. Leur fille venait de créer une arche en fleur qui donnait sur Valinor. Lysbeth se releva quand elle vit ses parents de Valinor sortir de l’arche et marcher avec grâce vers elle. Elle courut droit sur eux et se jeta dans leur bras. Puis elle se tourna vers les souverains de la Lothlórien et leur tendit le bras. Ils avancèrent vers elle et elle serra fort ses quatre parents contre elle, en les embrassant avec le même amour. D’un coup, toutes leurs inquiétudes s’envolèrent d’un seul coup. Elle les aimerait autant les uns que les autres. Elle susurra d'un air mutin à l’oreille de ses parents :

- Papas, mamans. Pendant l’été, je pourrais aller sur Valinor pendant …heu… deux mois.

- Pour nous il n’y a pas de problème ma puce, répondirent Celeborn et Galadriel. Mais les souverains de Valinor eurent un autre discours.

- Oh ma petite fleur de violette, nous aurions vraiment été heureux de t’accueillir sur Valinor. Mais malheureusement, les deux arbres risqueraient de prendre toutes tes forces et tu t’endormiras pour ne plus te réveiller. Tu ne peux encore pas y aller. Patiente ma chérie. Tu as tout le temps de vivre ta vie au mieux sur Arda. Grâce à ce portail, nous viendront te voir tous les jours. Les arbres grandissent vite quand tu vis ta vie d’enfant. Alors continue à vivre ta vie d’enfant mon petit amour.

- D’accord ada. Ada ?

- Oui, répondirent en même temps Celeborn et Manwë pour la plus grande joie de Lysbeth qui éclata de rire suivit par les quatre adultes.

- Monsieur Elrond, il est très triste que sa moitié soit partie. Tu crois que c’est possible qu’elle revienne à lui ?

- Il faut le lui demander, mais je crois que cela est faisable. Tu n’as pas changé ma petite fleur de violette. Quand Miriel l’épouse de Finwë est partie pour les cavernes de Mandos, pour lui faire plaisir, tu avais tenté de la ramener, mais en vain. C’est l’une des seules fois où tu as échoué dans une de tes entreprises. C’est à partir de ce moment que tu as été aussi adorée par les elfes. Nombreux sont ceux qui ont voulu te suivre dans la mort à ta disparition, mais il y avait quelque chose qui les retenait. Et ce quelque chose, c’était l’espoir de ton retour. Nous allons repartir, car les Noldor font la fête à Valimar. Depuis ton retour, il y a tous les jours des fêtes. Ils nous ont demandé de t’apporter la preuve de ton statut. ( Il lui donna un diadème magnifique.) Vivement que les deux arbres redeviennent ce qu’ils étaient du temps de leur splendeur pour que tu puisses enfin poser le pied sur l’herbe douce de Valinor. Au revoir ma petite fleur de violette.

- Au revoir ada. Et fait leur un bizou de ma part.

- Je n’y manquerai pas ma douce, pouffa le roi de Valinor.

- Au revoir ma Beriawen chérie.

- Au revoir nana.

Les deux souverains de Valinor passèrent à nouveau l’arche et celle – ci disparu quand les fleurs retombèrent sur le sol. Lysbeth était ravi de se trouver dans les bras de ses parents et ne se gênait pas pour leur embrasser la joue et leur serrer fort le cou. Les souverains la câlinèrent et lui firent des baisers aussi doux les uns que les autres. Puis ils rendirent leur fille à Lenwen qui leur dit d'une voix douce et triste :

- Vos majestés, je lui ai appris tout ce que sa nature pouvait accepter, mais la limite est arrivée, je ne peux plus rien lui apprendre. Je suis désolée.

- Ce n’est rien. Personne ne peut contrôler Beriawen. Pourtant grâce à vous, elle connaît beaucoup plus de chose que dans sa vie antérieur. Merci, vous avez fait de l’excellent travail.

Les jours passèrent où elle apprenait à nager, à monter à cheval, bien qu’elle préférait monter Miel. Elle apprenait le quenya, elle parlait parfaitement bien le langage commun, elle ne faisait presque plus aucune faute de grammaire et de syntaxe. Elle apprenait à dessiner, à faire de la musique et à danser. Le temps passât si vite, qu’il ne restait plus que deux jours avant le retour de Thranduil. Elle avait parlé à ses parents de ce que Thranduil voulait, une warg aussi douce que Miel et elle leur demanda la permission d’aller en chercher une. Celeborn et Galadriel réfléchirent un long moment avant de lui donner la permission mais accompagné d’Haldir et surtout de Miel.

Ils partirent le soir même vers les plaines entre Fangorn et la Lothlórien, car d’après Haldir c’était l’heure où les wargs partaient en chasse. Ils n’eurent pas à chercher longtemps, car ils furent attaquer par deux wargs, un jaune tout moche et un autre brun foncé. Lysbeth s’approcha du jaune et Haldir lui dit :

- C’est un mâle, mais l’autre est une femelle.

Miel se mit entre le warg jaune et Lysbeth qui se rapprocha de la femelle. L’animal se jeta sur elle pour la tuer, mais la fillette l’effleura et une douce lumière les entoura tous les deux. La louve resta à la regarder sans bouger tandis que Miel faisait fuir l’autre loup. Elle se mit à parler à la louve.

- Tu es très jolie, tu sais. Il y a quelqu’un qui voudrais bien te voir. Il est très grand, et très gentil. Et il adore les animaux.

Plus elle lui parlait plus la louve remuait la queue, à la fin, elle était totalement excitée et ne désirait que rencontrer cette personne. Haldir lui dit qu’il fallait repartir en Lothlórien, car il faisait nuit, il était très tard et l’enfant commençait à avoir du mal à garder les paupières ouvertes. Les deux loups, et le cheval foncèrent dans les bois dorés pour retourner le plus vite possible dans la cité elfique. Quand la louve apparu, tous les enfants se mirent à la caresser. L’animal venait d’être totalement accepter par des elfes 3 fois plus petits qu’elle. Elle commençait très bien sa nouvelle vie auprès des elfes, les enfants la cajolaient et les adultes la grattaient derrière les oreilles, endroit sensible par excellence. Sa fourrure était toute emmêlée et sale. Mais Lysbeth ne pouvait pas lui demander de se laver, puisqu’elle ne devait obéir qu’à Thranduil. Quoiqu’on peut essayer. Elle demanda à la louve :

- Tu es toute sale, ce serait bien si tu prenais un bain, comme cela ton nouvel ami te verra toute belle et toute propre. Tu es d’accord ?

La louve plongea dans un petit lac et se laissa laver par les elfes qui adoraient nettoyer la belle fourrure de Miel. Mais celle de la louve, était plus fine et beaucoup plus douce. Elle eut droit à la totale pendant que Lysbeth dormait, nettoyage, récurage, essorage et séchage. Puis elle eut droit au détartrage et au collier en cuir avec une pierre bleue. Après cela, la louve était totalement épuisée et s’endormit comme un chiot au pied du trône des souverains. Le lendemain, Celeborn et Galadriel eurent la surprise de voir la jeune louve dormir profondément devant leur trône. Galadriel toucha délicatement la fourrure de la louve et fondit quand elle la sentit si douce et si moelleuse. La louve émergea difficilement du sommeil mais ne put voir ceux qui l’avaient réveillée car ils étaient partis réveiller leur fille. Ils entrèrent silencieusement dans la chambre de Lysbeth et Celeborn craqua totalement pour elle. Il était tellement fier d’elle qu’il sentait son cœur se serrer en pensant qu’un jour elle pourrait les quitter. Mais tous les oisillons doivent un jour quitter le nid familiale. Mais pour le moment l’objet de ses pensées dormait profondément, le pouce dans la bouche et elle serrait Mitzy dans ses bras. Miel qui dormait au pied du lit de la fillette ouvrit un œil et silencieusement se déplaça pour pouvoir laisser les parents la réveiller avec tendresse. Galadriel lui caressa doucement la tête et récolta une douce lèchouille sur la main. Galadriel et Celeborn s’assirent doucement sur le lit de Lysbeth et la regardèrent dormir.

- Ma mie, notre fille est si belle, et elle dors si bienheureusement que j’ai des scrupules à devoir la réveiller.

- Oui, mon amour. Mais le roi Thranduil arrive aujourd’hui et elle doit être prête pour son départ.

- Tu as raison mon cœur. Lysbeth, ma douce. Tu dois te réveiller.

- Hummm, ada. J’ai encore envie de dormir, marmonna – t – elle le pouce dans la bouche.

Galadriel sourit à son royal époux et murmura :

- Je sais comment la réveiller. Tu vas voir, c’est très simple et très amusant.

Elle repoussa doucement les couverture pour laisser apparaître le corps détendue de leur fille, elle souleva doucement une des chevilles de sa fille et lentement laissa glisser son doigt le long de la plante de ses pieds. Lysbeth grogna un peu. Elle recommença et sa fille se mit à glousser. Celeborn sourit tendrement en les voyant toute les deux. Alors il décida de s’y mettre aussi et commença à passer doucement sa main sur les flancs de sa fille qui n’arriva pas à se retenir et éclata de rire. Pendant cinq minutes, Lysbeth ne fit que rire et se tordre sur le lit. Puis enfin elle se leva et embrassa tendrement ses parents, les yeux encore remplis de sommeil. Cette fois – ci ce fut Celeborn qui lui fit prendre son bain, il adorait lui donner son bain qui se termina par l’inondation de la salle de bain et de Celeborn. Galadriel hurla de rire quand elle vit son royal époux trempé, ses beaux cheveux dégoulinant d’eau tomber sans volume sur son visage s’avancer vers elle avec un regard de chien battu. Mais avant qu’elle ait pu comprendre quoique ce soit, elle se retrouva dans la baignoire tout habillée tandis que Lysbeth apportait secouer de rire des serviettes pour qu’ils se sèchent. La joie régnait en maîtresse absolu dans le royaume et pas que dans la famille royale, mais dans toute la population. Tous les jours, il y avait des rires, des chants et des danses. Les elfes de la Lórien qui étaient réputés pour leur sagesse venaient de retomber en enfance.

 

A suivre.

 

 

 
 
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