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au 31 Mai 21 :
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Lysbeth
Par yotma
Le seigneur des anneaux  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
59 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     5 Reviews    
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Le cauchemar

 

 

Disclamer : comme la dernière fois, alors bonne lecture.

 

Le cauchemar, chapitre 2

 

 

 

La nuit était douce et les grillons grillaient….heu…je veux dire les grillons crissaient, chantant la beauté de la pleine lune. ( Oh, ce que c’est beau, je m’émeus toute seule). Des chants doux et harmonieux résonnaient mélodieusement dans la belle cité elfique d’Imladris. Les étoiles scintillaient dans le ciel comme dans des diamants dans un écrin de velours noir. Les elfes évoluaient avec grâce sur des chemins bien tracés croisant étonnés des créatures étranges, plus petites que les nains, avec de grands pieds poilus, ainsi que des mortels qui d’après les vêtements, venaient du lointain royaume du Gondor. L’atmosphère calme et féerique fut brisée par un son incongru dans ce magnifique endroit :

 

 

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! ! ! !

MMMMMMMAAAAAAAAAAMMMMMMMMMAAAAAAAANNNNN ! ! !

OOOOUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNN ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

 

La fillette hurlait à s’en « cassser la voiiiix ». elle se débattait dans son lit. Elle sentit quelque chose de doux et de frais lui toucher le front et elle se rendormit profondément. Mais le cauchemar qu’elle essayait de fuir la rattrapa et recommença à la tourmenter :

 

Cauchemar :

 

Elle se retrouvait dans le noir, non, pas le noir en fait plutôt le néant, oui c’est cela le néant, le rien. Il n’y avait rien autour d’elle, ni vent, ni odeur, ni lumière, que l’obscurité la plus complète. Lysbeth n’avait jamais eu peur du noir, mais ce noir-là l’inquiétait énormément. Elle se mit à sangloter doucement, en regardant dans tous les sens, puis sa peur s’atténua quand elle vit au loin une lueur douce. Elle s’approcha doucement de la lumière qui devenait de plus en plus forte jusqu’à devenir totalement éblouissante. Quand la vision de Lysbeth s’améliora, elle vit qu’elle était dans la clairière où elle avait rencontré les deux bonshommes effrayants. Mais à la place des elfes, il y avait tante Audrey, Cédric et :

 

- MAMAN

 

Lysbeth était tellement heureuse qu’elle cria de joie, tendit ses bras vers sa mère et se mit à courir de toute la vitesse que pouvaient donner ses petites jambes, pour se jeter dans les bras de sa mère. Mais plus elle courait, plus sa mère s’éloignait, c’est comme si elle faisait du sur-place, comme avec le tapis roulant. La fillette recommença à s’agiter dans son lit, les larmes lui coulant le long de ses joues, elle ne sentait pas la main tendre les lui sécher. Elle s’agita de plus en plus, elle savait ce qui allait arriver, il fallait qu’elle se réveille, vite, plus vite réveille – toi ou il va te voir. Mais elle resta endormi, et vit ce qu’elle ne voulait pas voir.

 

Le ciel s’obscurcit brutalement, comme si un orage approchait, et une lueur rouge apparue. Un lumière mauvaise, qui n’éclairait rien, c’était une couleur ténébreuse. Des nuages rouges s’enroulèrent sur eux – même créant un gigantesque œil entouré de flammes. L’œil se rapprocha de Lysbeth qui tenta de se cacher derrière tante Audrey, mais la robe de cette dernière avait changé d’apparence, au – lieu d’être rose bonbon, elle était devenu noire. Le tissus crissait, comme s’il était fait en grains de sable. Terrifiée, elle leva les yeux vers sa tante et hurla de terreur. Faisant sursauter le seigneur elfique près d’elle qui tentait de la réveiller sans succès.

 

La tante Audrey avait disparu. A la place se trouvait un homme gigantesque, habillé avec des morceaux de vieux chiffons noirs et en loques. Il dégageait de lui une odeur écœurante, la même que quand chez eux, il y avait une odeur horrible et que papa disait qu’il y avait un rat mort sous le plancher. Lysbeth recula lentement sans quitter des yeux l’horrible créature qui tourna sa tête sans visage vers elle. Sa pauvre tentative de fuite s’arrêta quand elle heurta doucement une longue jambe. En tournant sur elle – même, elle vit avec horreur qu’il y avait huit autres créatures aussi moches, qui sentaient mauvais et qui faisaient peur les unes que les autres. Les neuf choses s’avancèrent vers elle et tentèrent d’attraper la pauvre enfant qui sanglotait de terreur. Le summum eut lieu quand une voix grave et terrifiante résonna dans la clairière :

 

-Tu m’appartiens petite. Avec toi, je n’aurais plus besoin de l’anneau. Je possédrai ton corps et ton âme. AHAHAHAHAHAH ! ! ! !

 

-AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!! MMMMMMMAAAAAAAAAAMMMMMMMAAAAAAANNNNN !!! JE VEUX PAS, JE VEUX PAS. MAMAN, AIDE – MOI ! MMMMMAAAAAAAAAMMMAAAAANNNN ! ! ! ! OOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNN !!!!

Elrond continua à essayer de réveiller la petite qui n’allait pas tarder à éveiller tout Imladris avec les hurlements qu’elle poussait, mais il n’arrivait pas, c’est comme si elle était prisonnière de ce rêve. Il l’a pris dans ses bras et, la sentant trembler comme une feuille sous le vent glaciale de l’hiver, la berça en lui chantant une douce chanson elfique et en lui caressant les cheveux. Mais cela ne servait à rien, la petite continuait à se débattre, à hurler de terreur et à appeler sa mère à l’aide. Il ne savait vraiment plus quoi faire. Il lui parla doucement, comme il le faisait avec ses enfants :

 

-Calmez – vous mon enfant. Vous n’avez rien à craindre ici. Chassez vos peurs et vos cauchemars, ils ne vous suivront pas dans la réalité. Réveillez – vous et voyez la douceur de la nuit.

 

-Ada ! Comment va – elle ? On l’entend crier et pleurer jusqu’en bas. Frodon commence à s’inquiéter, il croit que les nazguls sont de retour.

 

-Je ne sais pas ma fille, elle crie à l’aide auprès de sa mère. On dirait aussi qu’elle parle à quelqu’un et que cette personne la terrifie. Quand elle se réveillera, je lui poserais certaines questions.

 

- Mais ada, n’est – elle pas trop petite ? Elle ne se rappellera peut – être pas de son rêve et….

 

Arwen fut brutalement interrompue par Lysbeth qui se réveilla d’une coup en criant :

 

-MAMAN

 

La petite fille regarda totalement déboussolée les deux adultes qui l'observaient avec inquiétude. Arwen s’approcha un peu plus de la fillette, mais celle – ci toujours terrorisée par son rêve se serra un peu plus contre Elrond. La jeune femme sentant sa peur et sa méfiance s’accroupit devant elle et lui fit son plus beau sourire. Lysbeth répondit immédiatement en lui souriant. Ce n’était pas un grand et beau sourire, mais c’était mieux que rien. Elle se détacha un peu du seigneur elfique et tendit ses petits bras vers la princesse d’Imladris qui la prit doucement dans les bras et lui caressa doucement les cheveux. La petite s’accrocha à la belle elfe et s’endormit en suçant son pouce sans qu’un seul rêve ne vienne troubler son sommeil réparateur.

 

Quand elle se réveilla le lendemain, les images de son cauchemar étaient toujours dans son esprit, mais moins vivace, comme un souvenir d’un film d’horreur vu la veille. Elle s’étira doucement dans son lit et vit que le seigneur Elrond et sa fille étaient là pour surveiller son sommeil agité. Elle sentit brusquement qu’il manquait quelque chose d’indispensable, Mitzy. Mitzy avait disparu. Elle se redressa d’un coup se cognant par la tête contre le montant du lit et demanda affolée aux deux elfes qui ne comprenaient pas son revirement de caractère :

 

- Mitzy, elle est où Mitzy ?

 

- Mitzy ? Qui est – ce ? demanda Elrond en fronçant les sourcils.

 

- C’est ma poupée, celle que mon papa et ma vrai maman m’ont offerte avant de partir pour leur dernier grand voyage.

 

- Ah ! Elle est entre les mains de soigneurs de poupées elfiques. Ils vont la soigner et vous la rendrons comme neuve.

 

- Merci !!

 

- Ce n’est rien. Mais je souhaiterai vous poser quelques questions ?

 

- ???!!!

 

Lysbeth pencha la tête de côté en regardant vers Elrond, ne comprenant pas ce qu’il venait de dire. Arwen étouffa un petit rire et Elrond toussota doucement. Il avait oublié qu’il était devant une petite fille de quatre ans qui ne connaissait pas toutes les tournures de phrases. Il dut donc faire une chose qu’il n’avait jamais fait, il se mit à la tutoyer :

 

- Comment t’appelle – tu ?

 

- Je m’appelle Lysbeth.

 

- Et quel âge as –tu Lysbeth ?

 

- J’ai quatre ans et demi, je suis une grande fille.

 

Elrond sourit avec tendresse en se disant : "Et dire qu’Estel était aussi adorable à son âge."

 

- Pourquoi étais – tu dans la forêt, hier ?

 

- J’étais derrière Cédric. Mais je l’ai perdu et je ne sais pas où il est.

 

- Ce n’est pas grave, nous t’aiderons à le retrouver.

 

- Merci, mais quand vous le retrouverez, ne lui montrez pas vos poupées, ou il va leur arracher la tête, c’est ce qu’il a fait à Mitzy.

 

- Tu sais, nous sommes un peu vieux pour jouer à la poupée Et moi, je suis un…garçon, dit Elrond d’un ton un peu coincé.

 

- Et alors, Morgan aussi, et il joue quand même à la poupée. Même qu’il soulève les robes des poupées.

 

Les deux elfes éclatèrent de rires, enchantés de l’innocence et de la douceur de la petite humaine. Elle les regardait sans comprendre leur hilarité. Arwen serra un moment la petite ravie de sa présence en ces lieux. Elrond se leva et dit :

 

- Bien, nous allons te laisser et….

 

- NON ! hurla Lysbeth terrifiée. Elrond se tourna vers elle ne comprenant sa peur soudaine, mais il la laissa continuer. Ne me laissez pas toute seule. Les méchants, ils vont revenir m’embêter.

 

Le père et la fille se lancèrent un long regard de compréhension, ils comprirent que le cauchemar était toujours vivace dans l’esprit de la petite fille. Elrond se rassit sur le lit et lui tenta de la faire parler sur son cauchemar :

 

- Qui sont ces méchants ? Comment sont – ils ?

 

- Heuuuuuu ! Ils sont méchants.

 

- Et…

 

- Ils me font peur.

 

- Ils sont habillés comment ?

 

- En noir, avec des bouts de tissus déchirés.

 

- Ils t’ont parlée ?

 

- Non, mais l’œil bizarre oui.

 

- Comment ??!! s’exclama Elrond en fronçant franchement les sourcils. Il était comment l’œil ?

 

- Gros, entouré de flammes.

 

- Il a dit quoi ?

 

- Que…heu…je lui appartenais, et qu’avec moi, il n’aurait plus besoin de l’anneau.

 

- Ce n’est pas vrai !!! Il veut se réincarner.

 

- Mais pourquoi se réincarner dans le corps de cette petite fille, ada. Il y a des centaines d’humains qui feraient l’affaire pour lui. Que doit – on faire, ada ?

 

- Aide Lysbeth à s’habiller et descendez à la bibliothèque après avoir pris votre petit déjeuner. Je dois m’entretenir au plus vite avec Gandalf.

 

- Bien, ada. Viens Lysbeth, tu vas faire ta toilette et je vais t’aider à t’habiller.

 

- Oui, madame.

 

Elrond sorti en courant, laissant la petite fille étonnée. Quand elle fut toute propre et toute sèche après une bonne douche non sans avoir au préalable tremper Arwen de la tête au pied, elles descendirent petit – déjeuner. C’était la première fois qu’elle visitait les autres pièce de la demeure. Un grand, très grand bonhomme s’approcha d’Arwen et Lysbeth à « grand – pas ». La petite intimidée par la taille de l’homme se réfugia derrière l’elfe et le regarda croyant naïvement qu’il ne pouvait plus la voir puisqu’elle était cachée par le corps d’Arwen. Elle vit d’autres bonshommes, dont quatre avaient les pieds poilus et avaient du mal à rester éveiller. Un autre homme un peu plus petit que celui qui était agenouillé devant elle s’approcha et la regarda d’un air hautain, et lança :

 

- Alors c’est cette petite chose qui nous a empêché de dormir toute la nuit.

 

- Boromir, vous voyez bien que c’est une enfant, je ne pense pas qu’elle soit responsable de ses cauchemars, dit le grand bonhomme qui n’était autre qu’Aragorn.

 

Lysbeth l’aimait vraiment et se jeta à son cou sous les rires des personnes présentes. Mais Arwen prit la petite dans les bras et murmura doucement :

 

- Viens Lysbeth, mon père veut te parler.

 

- J’espère que c’était le monsieur qui était dans ma chambre tout à l’heure.

 

- Oui, c’est lui.

 

Aragorn fronça un peu les sourcils se demandant pourquoi le seigneur elfique voulait voir une enfant si petite. Lysbeth prit la main d’Arwen et avança en sautillant vers la bibliothèque. Arwen frappa doucement à la porte et quand son père l’en pria, entra dans une très grande pièce recouverte de livres. Lysbeth ne savait pas encore bien lire, mais suffisamment pour lire un petit livre de cinquante pages en six mois. Mais là elle se disait qu’elle passerait des mois voir des années avant d’avoir fini un seul de ces livres. Arwen tira légèrement Lysbeth par la main qui entra intimidé dans la pièce, mais quand elle vit Gandalf, la première chose qu’elle fit, c’est lâcher la main d’Arwen et se précipiter dans les bras du magicien en criant :

 

- Petit papa noël !

 

 

A suivre.

 

 

 

 

 

 
 
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